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Il y a des expressions françaises que nous utilisons quelquefois et dont nous ne connaissons pas toujours l'origine.

Je vais vous en proposer quelques unes,charge à vous de faire des propositions.

Voilà la première :

S'en moquer,comme de l'an quarante ?

1) Une vielle peur de l'an mille transformée ensuite en an quarante. Hypothèse Quitard qui n'explique pas le 40. Toutefois, Au Québec, une prédiction avait annoncé que l’an 1740 verrait arriver la fin du monde. Ce qui correspondait à l'an mille auquel on ajouterait les 40 années de la vie du Christ.

2) Expression employée par les royalistes d'après la révolution de 1789 pour dire que l'an quarante de cette république ne viendrait jamais. Mouais... Mais pourquoi 40 ?

3) Même chose du côté des sans-culottes sur l'année 40 du règne de Louis XVI.

4) Quarante serait une déformation d'"Alcoran", mot employé vers le XIVième siècle pour désigner le Coran. Ce mot est employé dans l'expression "n'y comprendre non plus qu'à de l'algèbre ou bien à l'Alcoran".

Le Robert précise, à juste titre que, "quarante" est le chiffre de l'attente (les quarante jours du déluge, ceux que passa Moïse sur le Sinaïet les quarante heures que passa Jésus au sépulcre.

Une autre piste est à suivre de près quand on sait que l'expression date des années 1790 : Emmanuel Le Roy Ladurie explique à la fin de son livre sur l'histoire du climat que 1740 fut une année terrible qui resta gravée dans les esprits. Même si, plus tard, on finit par s'en moquer.

Cette année là fut marquée par trois mois de gelées ininterrompues dans l'hvier 1739-1740, suivis par un printemps et un été intégralement pourris par de longues inondations. Il n'y eu pas plus de blé que de vin. En revanche, on compta plus de 200 000 morts et la croissance démographique de la France fut bloquée pendant près de 10 ans à cause de cet accident climatique.

Sobi a écrit :1) Une vielle peur de l'an mille transformée ensuite en an quarante. Hypothèse Quitard qui n'explique pas le 40. Toutefois, Au Québec, une prédiction avait annoncé que l’an 1740 verrait arriver la fin du monde. Ce qui correspondait à l'an mille auquel on ajouterait les 40 années de la vie du Christ.

1000 + 40 = 1740?
Et Djizeusse n'est-il pas sensé avoir vécu 33 ans?

Sobi a écrit : Le Robert précise

Et le R'né?

Ouais, j'ai fait un copié-collé d'un texte qui contenait des *onneries... En fait, la fin du monde était annoncée pour l'an 1000 !

C'est pas 2012?
J'y comprends que dalle aux fins du monde.

Beuillot a écrit :J'y comprends que dalle aux fins du monde.

Ça dépendra de qui sera candidat. Bon, je me rebannis ?

lionel a écrit :

Beuillot a écrit :J'y comprends que dalle aux fins du monde.

Ça dépendra de qui sera candidat.

Pas candidat . Qui sera élu

lionel a écrit :Bon, je me rebannis ?

. Ou je viens avec toi

lionel a écrit : Bon, je me rebannis ?

Vi, mais pas de façon purement colorimétrique.

Perle39 a écrit :Pas candidat . Qui sera élu

Ça va avec... Enfin, c'est pas le sujet, sûrement...

Perle39 a écrit : . Ou je viens avec toi

Ah non!

Beuillot a écrit :

Perle39 a écrit : . Ou je viens avec toi

Ah non!

Mais on te laissera pas tout seul, not' sasquatch.

Sobi a écrit :1) Une vielle peur de l'an mille transformée ensuite en an quarante. Hypothèse Quitard qui n'explique pas le 40. Toutefois, Au Québec, une prédiction avait annoncé que l’an 1740 verrait arriver la fin du monde. Ce qui correspondait à l'an mille auquel on ajouterait les 40 années de la vie du Christ.

2) Expression employée par les royalistes d'après la révolution de 1789 pour dire que l'an quarante de cette république ne viendrait jamais. Mouais... Mais pourquoi 40 ?

3) Même chose du côté des sans-culottes sur l'année 40 du règne de Louis XVI.

4) Quarante serait une déformation d'"Alcoran", mot employé vers le XIVième siècle pour désigner le Coran. Ce mot est employé dans l'expression "n'y comprendre non plus qu'à de l'algèbre ou bien à l'Alcoran".

Le Robert précise, à juste titre que, "quarante" est le chiffre de l'attente (les quarante jours du déluge, ceux que passa Moïse sur le Sinaïet les quarante heures que passa Jésus au sépulcre.

Une autre piste est à suivre de près quand on sait que l'expression date des années 1790 : Emmanuel Le Roy Ladurie explique à la fin de son livre sur l'histoire du climat que 1740 fut une année terrible qui resta gravée dans les esprits. Même si, plus tard, on finit par s'en moquer.

Cette année là fut marquée par trois mois de gelées ininterrompues dans l'hvier 1739-1740, suivis par un printemps et un été intégralement pourris par de longues inondations. Il n'y eu pas plus de blé que de vin. En revanche, on compta plus de 200 000 morts et la croissance démographique de la France fut bloquée pendant près de 10 ans à cause de cet accident climatique.

Le condensé des réponses 2 et 4 me conviennent parfaitement,et engendre la bonne déduction.
Sobi,à la prochaine.

En voilà une autre :

Acheter chat en poche c'est :

A. Acheter cash,au comptant

B. Acquerir un objet sans même le voir

C. Que l'objet présenté est bradé car il a un défaut.

La B.

je serais plutôt pour l'A, le cash, le chat ...

Comme Beuillot...

La B...

Vi : la B.

"Vous estes-vous mis dans la teste que Leonard de Pourceaugnac soit vn Homme à acheter Chat en poche, & qu'il n'ait pas là-dedans quelque morceau de judiciaire pour se conduire, pour se faire informer de l'histoire du Monde, & voir en se mariant, si son honneur a bien toutes ses seuretez ?"

Monsieur de Pourceaugnac, comedie. Faite à Chambord, pour le divertissement du Roy. Par J.B.P. Moliere. - A Paris, chez Jean Ribou. M.DCC.LXX [1670]. - [8]-136 p. ; in-12. (Acte II, scène 6, p.91).
[Comédie-Ballet, musique de J.-B. de Lully, première représentation à Chambord en septembre 1669, et à Paris pour la première fois sur le Théâtre du Palais-Royal, le 15e novembre de la même année 1669, par la Troupe du Roy]

Dans l'ordre des réponses,c'est bon pour Beuillot,Sobi,et Murie,cest bien le B,qui est retenu,mais il n'y a là que la moitié de la réponse.

acheter chat en poche :
Expression utilisée dès le XVe siècle. La poche désigne ici un sac.
Conclure une affaire, un achat sans examiner l’objet de la vente.
Source : http://fr.wiktionary.org/wiki/acheter_chat_en_poche