Un dimanche à la découverte des églises du nord Franche-Comt

Géographie, lieux à visiter, informations touristiques et régionales
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Thierry39
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Un dimanche à la découverte des églises du nord Franche-Comt

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LE PAYS
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Article du dimanche 15 février 2009

A une heure d'ici
Un dimanche à la découverte des églises du nord Franche-Comté

La rubrique domoinicale du Pays "à une heure d'ici" fait cette semaine le tour des églises les plus remarquables de l'Aire urbaine. Elle est si souvent citée que nous avons décidé d'oublier un peu cette fois-ci la chapelle de Ronchamp, édifiée par Le Corbusier. Nous avons en revanche retenu le Sacré Coeur d'Audincourt, et ses superbes vitraux signés Fernand Léger, la petite église de Saint-Dizier l'Évêque, où repose le saint ou l'église de Saint-Hippolyte, dans le Doubs, qui a longtemps abrité le Saint Suaire de Turin. Sélection arbitraire opérée parmi des centaines d'édifices religieux.



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Les grandes orgues de la cathédrale Saint-Christophe de Belfort. Photo François Torelli

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Une visite à la chapelle Notre-Dame du Haut de Ronchamp, œuvre de Le Corbusier, est incontournable. Photo L.N.


Audincourt
La lumière selon Fernand Léger

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Les vitraux réalisés par Fernand Léger. Photos Michel Schuler

L’église du Sacré-Cœur d’Audincourt est classée monument historique. Née de la volonté du prêtre Louis Presnel, elle fut édifiée de 1949 à 1951 sur les plans de l’architecte Maurice Novarina. Ses travaux furent financés par des quêtes, des dons, des emprunts et en partie effectués par les paroissiens. L’église du Sacré-Cœur se distingue avant tout par les dix-sept vitraux en dalles de verre de la nef et du chœur, réalisés par Fernand Léger.
Autre caractéristique majeure de l’édifice : la mosaïque de Jean Bazaine qui surmonte l’entrée de l’église. « Elle est empreinte de l’histoire de l’architecture religieuse. Elle incarne le renouveau de l’art sacré des années 50 » explique-t-on au service animation du patrimoine à la Communauté d’agglomération du pays de Montbéliard. On doit la crypte au peintre Jean le Moal. Des visites guidées du Sacré-cœur sont organisées en juillet (2, 16, 31) et en août (13, 27) tous les jeudis à partir de 17 h.



Saint-Hippolyte
Sur les traces du Saint Suaire

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Saint-Hippolyte aurait accueilli le suaire de 1418 à 1452.

L’église de Saint-Hippolyte, dans le Doubs, fut construite en 1302. Il s’agissait d’une église collégiale avec un chapitre de huit chanoines. « Ils enseignaient aux garçons les langues et la poésie latine », raconte Françoise Beaufils, la présidente du syndicat d’initiatives. C’était aussi une église paroissiale puisqu’un des chanoines assurait la charge de curé de la paroisse. Au fil du temps, l’église a connu des nombreuses transformations. « Elle fut incendiée plusieurs fois. Et lors de la révolution, tout le mobilier fut brûlé ».
D’architecture gothique, elle présente aujourd’hui de très belles clés de voûte. Son sol est recouvert de pierres tombales. Mais l’église de Saint-Hippolyte est surtout connue pour avoir abrité le Saint Suaire (aujourd’hui exposé à Turin) de 1418 à 1452, ce tissu qui aurait enveloppé le corps du Christ et en aurait conservé l’empreinte. « Et beaucoup de visiteurs sont sur les traces du Saint Suaire », souligne Françoise Beaufils.
L’église est ouverte en journée, sous surveillance. En juillet et en août, le syndicat d’initiative organise des visites accompagnées des richesses de la commune, dont l’église. Des visites peuvent être organisées à la demande pour des groupes.



Champagney
Trente-cinq cloches pour un carillon

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Le tableau des Rois Mages de la nef. Photos Françoise Bobenrieth

L’église de Champagney est une des neuf plus anciennes églises de la Haute-Saône.
De sa longue histoire, on retient notamment qu’elle fut honorée par la visite du Roi Louis XIV. Sous le porche, une plaque rappelle d’ailleurs la visite du Roi Soleil : « Le roi Louis XIV a passé à Champagney la nuit du 21 juin 1683 avec la Reine. Celle-ci a donné 30 pièces d’or à cette église afin qu’avec cet argent une lampe brûle perpétuellement dans le sanctuaire ».
De style baroque comtois, elle a été reconstruite à de multiples reprises entre 1785 et 1788. En 1977, elle a été restaurée par le service des monuments historiques.
Son signe distinctif reste néanmoins son clocher, qui contient un carillon de 35 cloches. Ce dernier fut restauré plusieurs fois, notamment suite aux combats de la Libération (1944) et à la foudre (1975).
Il fait aujourd’hui la fierté de l’église de Champagney. « Les visites de l’église s’inscrivent dans le cadre des visites de la Maison de la Négritude », précise-t-on à la mairie de Champagney.



Saint-Dizier l’Évêque
En souvenir de Desiderius

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L’église de Saint-Dizier l’Évêque. Photos Daniel Daucourt

Peu connue, l’église de Saint-Dizier l’Évêque, petit village situé à quelques kilomètres de Delle, dans le Territoire de Belfort, est une des plus anciennes de Franche Comté. Elle doit son nom à l’évêque Desiderius (Dizier).
Sa légende ? Au retour d’un pèlerinage à Rome, l’évêque effectua quelques miracles dans la chapelle avant d’être assassiné par des bandits désireux de s’approprier les vases utilisés pour la messe.
Depuis, une église de style romane trône à Saint-Dizier l’Évêque. Surtout, elle a conservé le sarcophage du saint, installé dans une crypte aménagée en 1881. L’entrée de l’église est libre. « Sinon, il faut s’adresser à la mairie ou passer par la société belfortaine d’émulation pour des visites précises », explique-t-on à l’office de tourisme de Belfort, où l’on peut d’ailleurs trouver un ouvrage de J. Joachim sur l’église.




Toutes les autres (ou presque)


TERRITOIRE DE BELFORT
Beaucourt : église paroissiale Saint-François-de-Sales (XIXe s.)
Belfort : église Saint-Christophe (XVIIIe,XIXe s.) ; église Sainte-Jeanne-d’Arc (XXe s.) ; église de Brasse (ancienne) , actuellement chapelle du cimetière (XVe s.) .
Bermont : église Saint-Laurent (XIIIe ; XIXe s.)
Froidefontaine : église XIIe s.
Fêche-l’Eglise : église paroissiale Saint-Valère (XIXe s.)
Montbouton : église paroissiale Saint-Léger (XIXe s.)
Phaffans : église Notre-Dame de l’Assomption (XVIIIe s.)
Villars-le-Sec : église paroissiale de la Nativité-de-Notre-Dame (XIXe s.)

DOUBS
Audincourt : église paroissiale de l’Immaculée-Conception (XXe s.)
Dampierre-les-Bois : église paroissiale Saint-Pierre (XIXe, XXe s.)
Les Terres-de-Chaux : église Saint-Léger de Chaux-lès-Châtillon (XIIe, XIVe et XVIe s.)
Montbéliard : église catholique Saint-Maimboeuf (XIXe s.) ; temple Saint-Georges (XVIIe, XVIIIe s.) ; temple Saint-Martin (XVIIe s.) ;
Baume-les-Dames : abbaye de bénédictines (18e s.) ; église paroissiale Saint-Martin (XVIIe s.)
Besançon : abbaye Saint-Paul (ancienne) ; basilique Saint-Ferréol et Saint-Ferjeux (XIXe s.) ; cathédrale Saint-Jean et Saint-Etienne (XIIe, XVIIIe s.) ; église Saint-Maurice (XVIIIe s.) ; église Saint-Pierre (XVIIIe s.) ; église de la Madeleine (XVIIIe s.) ; église des Carmes (XVe, XVIes.)
Sancey-le-Grand : église de Sancey-l’Eglise (XVe, XVIe, XIXe s.)
Villers-le-Lac : chapelle Saint-Joseph-aux-Bassots (XVIIe s.) ; église paroissiale Saint-François-de-Sales (XVIIIe, XIXe s) ; église paroissiale Sainte-Marie-aux-Neiges (XVIIe, XIXe s.).

HAUTE-SAÔNE
Champlitte : église Saint-Christophe de Champlitte-la-Ville (XIe, XIIe et XIVe s.)
Héricourt : église luthérienne Saint-Christophe
Lure : Hospice Marie-Richard (XIXe et XXe s.)
Luxeuil-les-Bains : ancienne abbaye Saint-Colomban (XIVe, XVIIe et XVIIIe s.)
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
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