Avec tout ça , on a oublié de parler du contenu du livre , il n'y a pas qu'alésia tout de même dans ce bouquin ...
En fait pour moi il n'y a que deux véritables mystéres :
Où est Alésia ? et
Napoléon est il vraiment enterré aux Invalides ?
J'avoue que n'étant pas trés littéraire , savoir si Corneille a ècrit les pièces de Molière ne m'a pas passionné plus que ça ; et j'avoue aussi que Jeanne d'Arc téléguidée par une partie du pouvoir en place à l'époque ne m'a transcendé non plus , d'ailleurs ,ça ne m'a pas étonné plus que ça .
Il serait évidemment intéressant d'ouvrir le tombeau de Napoléon pour faire un prélévement Adn , je suis pour , mais est ce si essentiel ?
Il me paraît donc que les deux sujets les plus passionnants sont les dessous de l'affaire Dreyfus , que je ne connaissais que partiellement , et bien évidemment Alésia .
il n'est sans doute pas étonnant que le livre commence par Alésia et finisse par Dreyfus !
Dans tous les cas , la vulgarisation érudite et efficace des affaires par Ferrand , met la compréhension de celles ci à la portée de tous i
Sur le blog de Ferrand , beaucoup de réactions , particuliérement sur Alésia ( ça bouge !!!
) !
En voici quelques unes pami les plus neutres :
Je suis professeur d’histoire en collège et bien souvent léger sur certains sujets. J’essaie d’adopter un esprit critique sur ce que je dois enseigner et sur la manière de l’enseigner. Je le transmets dans la mesure du possible aux élèves, ils touchent fréquemment du doigt la subjectivité de l’écriture historique. Et j’avoue que Franck Ferrand, ce matin chez Stéphane Bern, m’a quelque peu déstabilisé.
Je viens d’achever la lecture votre dernier ouvrage. Je l’ai au départ acheté par sympathie pour vous mais avec grand scepticisme (je suis avant tout physicien très attaché à la démarche scientifique et accessoirement amateur d’histoire). Je déteste les théories du complot derrière lesquelles se cachent des motivations mercantiles et des argumentaires biaisées.
Je suis plutôt convaincu concernant Alésia et Jeanne d’Arc.
Pour terminer, je veux bien comprendre que l’éditeur ait voulu donner un côté sensationnel à l’ouvrage. Celui-ci n’est qu’une introduction et une place plus large aurait due être donnée aux arguments contraires. Toutefois sa lecture fut très agréable et donne envie d’en savoir plus.
j’ai entendu votre intervention sur Europe 1 ce matin, dans l’émission de Michel Drûcker , concernant la localisation du site d’Alésia dans le Jura.
Ce qui m’interroge au delà de cet exemple, c’est la question du savoir officiel, de son institutionnalisation conduisant à une appropriation voire à une confiscation de celui-ci par des spécialistes ne souffrant aucune contestation de ce qui est devenu de fait un monopole.
Merci pour contribuer, avec d’autres, à “donner un coup de pied dans la fourmiliére” du “savoir officiel” sacralisé.
Je pense que M. Ferrand appartient à la nouvelle génération d’historiens qui osent se poser des questions au sujet des travaux de leurs ainés, et qui osent dire tout fort ce qu’un certain nombre d’officiels pensent tout bas
Je connais des historiens qui rêvent d’hurler ce qu’ils savent, mais ont trop peur de bruler leur avenir en affrontant leur collègues bien placés du Collège de France .
Il faut beaucoup de courage et de passion pour publier un tel livre, et espérer du plus profond de son âme, avec sans doute un pointe de naïveté, que cela fera avancer la recherche, et aidera à éclairer l’histoire d’un jour nouveau.