que faire pour sauver notre planète?
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que faire pour sauver notre planète?
Des Groupes pétroliers vous invitent à
A l'éco-conduite!
Une des solutions permettant de réduire votre consommation de carburant et la pollution engendrée par votre voiture ? L'éco-conduite ! Dans un contexte de flambée des prix du pétrole, tous les moyens sont bons pour faire des économies ! Il faut dire que votre budget auto explose ces derniers mois...
Eh bien justement, la Commission européenne et 40 compagnies pétrolières européennes ont lancé aujourd'hui une vaste campagne de sensibilisation à cette conduite éco-responsable et économique. Le principe : lAssociation européenne de lindustrie pétrolière (Europia) vous donne 10 conseils afin de vous aider à l'appliquer au quotidien. Les voici :
1) Entretenez convenablement votre véhicule et vérifiez régulièrement le niveau dhuile : un véhicule bien entretenu est plus performant et rejette moins de CO2 ;
2) Vérifiez la pression de vos pneus chaque mois : des pneus sous-gonflés peuvent accroître votre consommation de carburant jusquà 4 % (Source : Agence Internationale de lÉnergie) ;
3) Enlevez toute charge inutile de votre véhicule : le poids supplémentaire fait davantage travailler le moteur et augmente sa consommation de carburant ;
4) Fermez les vitres, en particulier à des vitesses élevées, et enlevez les galeries vides du toit : la résistance au vent est ainsi diminuée et votre consommation de carburant ainsi que les émissions de CO2 peuvent être réduites jusquà 10 % (Source : Commission européenne) ;
5) Nabusez pas de la climatisation : son utilisation superflue peut inutilement augmenter la consommation de carburant et les émissions de CO2 jusquà 5 % (Source : Commission européenne) ;
6) Roulez dès que vous avez démarré votre moteur et arrêtez-le pour tout stationnement supérieur à une minute : les moteurs modernes permettent de rouler juste après le démarrage et ainsi de réduire votre consommation de carburant ;
7) Conduisez à des vitesses raisonnables et, surtout, en souplesse et sans à-coups : chaque fois que vous accélérez ou freinez brutalement, votre moteur consomme plus de carburant et produit plus de CO2 ;
8) Changez de vitesse dès que possible lorsque vous accélérez : les rapports de vitesse les plus élevés sont plus économiques en termes
de consommation de carburant ;
9) Efforcez-vous danticiper : observez la circulation devant vous aussi
loin que possible afin déviter les coups de frein et les accélérations inutiles.
10) Envisagez le covoiturage, pour un usage professionnel ou privé.
Vous contribuerez à rendre la circulation plus fluide et à réduire la consommation de carburant.
Dans 29 pays européens, plus de 45 000 stations-service participent à cette campagne : environ 30 millions de brochures seront ainsi distribuées. Panos Cavoulacos, président dEuropia, a souligné : "La campagne reconnaît le rôle que joue notre industrie dans la confrontation aux défis climatiques et énergétiques. Je soutiens les objectifs de réduction des émissions de CO2 de lUE". Andris Piebalgs, le commissaire européen à lEnergie, a toutefois ajouté avec le sourire : "Europia a fait son devoir civique. Les Européens apprécieront que vous ne cherchiez pas toujours à les pousser à consommer plus de carburant !" Le site Internet dédié à cette campagne : http://www.savemorethanfuel.eu.
A bon entendeur !
(Source : Association européenne de lindustrie pétrolière, AFP Photo : Association européenne de lindustrie pétrolière)
http://ecologie.caradisiac.com/Des-Grou ... nduite-713
A l'éco-conduite!
Une des solutions permettant de réduire votre consommation de carburant et la pollution engendrée par votre voiture ? L'éco-conduite ! Dans un contexte de flambée des prix du pétrole, tous les moyens sont bons pour faire des économies ! Il faut dire que votre budget auto explose ces derniers mois...
Eh bien justement, la Commission européenne et 40 compagnies pétrolières européennes ont lancé aujourd'hui une vaste campagne de sensibilisation à cette conduite éco-responsable et économique. Le principe : lAssociation européenne de lindustrie pétrolière (Europia) vous donne 10 conseils afin de vous aider à l'appliquer au quotidien. Les voici :
1) Entretenez convenablement votre véhicule et vérifiez régulièrement le niveau dhuile : un véhicule bien entretenu est plus performant et rejette moins de CO2 ;
2) Vérifiez la pression de vos pneus chaque mois : des pneus sous-gonflés peuvent accroître votre consommation de carburant jusquà 4 % (Source : Agence Internationale de lÉnergie) ;
3) Enlevez toute charge inutile de votre véhicule : le poids supplémentaire fait davantage travailler le moteur et augmente sa consommation de carburant ;
4) Fermez les vitres, en particulier à des vitesses élevées, et enlevez les galeries vides du toit : la résistance au vent est ainsi diminuée et votre consommation de carburant ainsi que les émissions de CO2 peuvent être réduites jusquà 10 % (Source : Commission européenne) ;
5) Nabusez pas de la climatisation : son utilisation superflue peut inutilement augmenter la consommation de carburant et les émissions de CO2 jusquà 5 % (Source : Commission européenne) ;
6) Roulez dès que vous avez démarré votre moteur et arrêtez-le pour tout stationnement supérieur à une minute : les moteurs modernes permettent de rouler juste après le démarrage et ainsi de réduire votre consommation de carburant ;
7) Conduisez à des vitesses raisonnables et, surtout, en souplesse et sans à-coups : chaque fois que vous accélérez ou freinez brutalement, votre moteur consomme plus de carburant et produit plus de CO2 ;
8) Changez de vitesse dès que possible lorsque vous accélérez : les rapports de vitesse les plus élevés sont plus économiques en termes
de consommation de carburant ;
9) Efforcez-vous danticiper : observez la circulation devant vous aussi
loin que possible afin déviter les coups de frein et les accélérations inutiles.
10) Envisagez le covoiturage, pour un usage professionnel ou privé.
Vous contribuerez à rendre la circulation plus fluide et à réduire la consommation de carburant.
Dans 29 pays européens, plus de 45 000 stations-service participent à cette campagne : environ 30 millions de brochures seront ainsi distribuées. Panos Cavoulacos, président dEuropia, a souligné : "La campagne reconnaît le rôle que joue notre industrie dans la confrontation aux défis climatiques et énergétiques. Je soutiens les objectifs de réduction des émissions de CO2 de lUE". Andris Piebalgs, le commissaire européen à lEnergie, a toutefois ajouté avec le sourire : "Europia a fait son devoir civique. Les Européens apprécieront que vous ne cherchiez pas toujours à les pousser à consommer plus de carburant !" Le site Internet dédié à cette campagne : http://www.savemorethanfuel.eu.
A bon entendeur !
(Source : Association européenne de lindustrie pétrolière, AFP Photo : Association européenne de lindustrie pétrolière)
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!Pour sauver la planète, que peut-on faire?
Pour sauver la planète, que peut-on faire?
Nous savons tous que notre planète va mal, mais malgré leffort de plusieurs dentre nous, cela continue. Cest maintenant à moi de vous sensibiliser sur lavenir de notre planète.
Prenez lAntarctique. Les phoques vivent sur la banquise à côté de la mer pour nourrir leurs bébés, les femelles plongent dans leau glacée à la recherche de krill, leur nourriture préférée.
Aujourdhui, à cause des changements climatiques, le krill a diminué. Les femelles doivent nager des jours pour avoir du krill pour nourrir leurs bébés. Comme les bébés ne mangent pas pendant plusieurs jours, ils peuvent donc mourir de faim.
Beaucoup de spécialistes parlent de gaz à effet de serre. À cause de nous, ces gaz ont augmenté à une vitesse impossible depuis les 150 dernières années. Les causes de cela sont les industries, lagriculture, lélevage des bovins et le déboisement. Lutilisation de la réfrigération, lair climatisé et aussi nos voitures y contribuent. Alors, réduisez vos transports. Question de vous faire réaliser le danger que vit notre planète, je me permets de vous dire que lhumain produit 22 milliards de dioxyde de carbone par année!
Il y a aussi la couche dozone qui samincit. Ce qui permet à des rayons ultraviolets de traverser jusquà la surface de la terre. Mais rassurez-vous, depuis la signature du protocole de Montréal, nous navons plus le droit dutiliser les produits qui lamincissent. Lamincissement devrait se stabiliser et sinverser dans lavenir.
Je finis en vous donnant des conseils pour aider la planète : baissez lair climatisée quand vous partez, fermez les lumières et arrêtez vos moteurs quand vous nen avez pas besoin. Ce nest que de petites choses, mais elles peuvent faire de notre planète une terre plus en santé.
Extrait du texte dAurélie Laberge, groupe 430
http://www.hebdos.net/lrd/edition232008 ... _id=209903
Nous savons tous que notre planète va mal, mais malgré leffort de plusieurs dentre nous, cela continue. Cest maintenant à moi de vous sensibiliser sur lavenir de notre planète.
Prenez lAntarctique. Les phoques vivent sur la banquise à côté de la mer pour nourrir leurs bébés, les femelles plongent dans leau glacée à la recherche de krill, leur nourriture préférée.
Aujourdhui, à cause des changements climatiques, le krill a diminué. Les femelles doivent nager des jours pour avoir du krill pour nourrir leurs bébés. Comme les bébés ne mangent pas pendant plusieurs jours, ils peuvent donc mourir de faim.
Beaucoup de spécialistes parlent de gaz à effet de serre. À cause de nous, ces gaz ont augmenté à une vitesse impossible depuis les 150 dernières années. Les causes de cela sont les industries, lagriculture, lélevage des bovins et le déboisement. Lutilisation de la réfrigération, lair climatisé et aussi nos voitures y contribuent. Alors, réduisez vos transports. Question de vous faire réaliser le danger que vit notre planète, je me permets de vous dire que lhumain produit 22 milliards de dioxyde de carbone par année!
Il y a aussi la couche dozone qui samincit. Ce qui permet à des rayons ultraviolets de traverser jusquà la surface de la terre. Mais rassurez-vous, depuis la signature du protocole de Montréal, nous navons plus le droit dutiliser les produits qui lamincissent. Lamincissement devrait se stabiliser et sinverser dans lavenir.
Je finis en vous donnant des conseils pour aider la planète : baissez lair climatisée quand vous partez, fermez les lumières et arrêtez vos moteurs quand vous nen avez pas besoin. Ce nest que de petites choses, mais elles peuvent faire de notre planète une terre plus en santé.
Extrait du texte dAurélie Laberge, groupe 430
http://www.hebdos.net/lrd/edition232008 ... _id=209903
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Re: que faire pour sauver notre planète?
qelques gestes simples pour réduire ses émissions de CO2 05/06/2008
(Par Sandra BESSON)
Quelques gestes simples pour réduire ses émissions de CO2
Les Nations Unies ont publié un livre indiquant quelques gestes simples permettant de réduire ses émissions de dioxyde de carbone (CO2) en économisant notamment de l'énergie. Entre autres recommandations on trouve notamment la réduction de l'utilisation de sa voiture, l'utilisation d'une brosse à dent normale et non électrique ou encore une bonne isolation de sa maison.
Une meilleure isolation de sa maison, une réduction de l’utilisation de sa voiture, et même le renoncement à sa brosse à dent électrique sont des petits gestes simples qui peuvent aider les individus dans les nations riches à réduire considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre, d’après un rapport des Nations Unies publié jeudi.
« L’adoption d’un style de vie qui préserve le climat ne nécessite pas des changements drastiques ou des sacrifices majeurs » d’après un livre de 202 pages du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) intitulé « Mettre fin à la dépendance au CO2 : le Guide des Nations Unies pour parvenir à la Neutralité Climatique ».
Publié à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement le 5 juin, il indique des manières simples pour les individus de lutter contre le changement climatique avec des mesures telles que prendre des valises plus légères quand on prend l’avion ou aller faire son jogging dans un parc plutôt que sur un tapis de course électrique.
Les émissions mondiales de gaz à effet de serre accusées de réchauffer l’atmosphère par le Groupe Intergouvernemental d’Experts des Nations Unies sur l’Evolution du climat (GIEC) totalisent près de 4.5 tonnes par personne pour l’ensemble de la population de 6.7 milliards d’habitants de la planète.
La plupart des efforts visant à ralentir le changement climatique se concentrent sur le rôle des gouvernements –tels que les règles pour les émissions des véhicules ou des centrales électriques ou encore les codes de construction- et visent à éviter les conséquences prévues du changement climatique telles que les sécheresses, les canicules, les tempêtes plus puissantes ou l’augmentation du niveau des mers.
Mais les gestes que les individus peuvent accomplir eux-mêmes sont rarement le sujet des efforts et pourtant ils sont nombreux.
« Multipliés dans le monde entier et réalisés par 6.7 milliards d’individus, les gestes que le public peut faire peuvent changer l’avenir, et ont le pouvoir d’influencer de manière personnelle et collective les économies pour qu’elles « mettent fin à la dépendance au CO2 » » a déclaré Achim Steiner, directeur du Programme des nations Unies pour l’Environnement.
Le guide souligne les gestes que les individus peuvent réaliser en Europe, en Australie et en Amérique du Nord pour réduire leurs émissions.
Parmi les exemples pour réaliser des économies de dioxyde de carbone (CO2), on trouve :
-l’utilisation d’un réveil mécanique plutôt qu’électrique : cela permet d’économiser 48 grammes de CO2 par jour
-faire sécher les vêtements sur un étendage plutôt que dans un séchoir électrique : 2.3 kg de CO2 sont ainsi économisés pour chaque séchage.
-prévoir des valises plus légères. D’après le rapport, le monde pourrait économiser 2 millions de tonnes de CO2 par an si chaque passager réduisait le poids de ses bagages en dessous de 20 kgs et achetait des produits duty free à son arrivée.
-utiliser une brosse à dent normale et pas électrique : cela permet d’économiser 48 grammes de CO2 par jour
-faire cuire son pain dans un grille-pain plutôt que dans le four pendant 15 minutes pour économiser 170 grammes de CO2 à chaque fois.
-prendre un train plutôt qu’une voiture pour les trajets quotidiens de 8 kilomètres : cela permet d’économiser 1.7 kg de CO2 par jour.
-le foyer moyen britannique pourrait réduire de 2 tonnes de CO2 sa consommation annuelle avec une isolation plus efficiente ainsi qu’un meilleur système de chauffage et d’éclairage.
-réduire le chauffage en hiver : réduire la température de quelques degrés permettrait d’économiser 6% de la facture d’électricité.
(Par Sandra BESSON)
Quelques gestes simples pour réduire ses émissions de CO2
Les Nations Unies ont publié un livre indiquant quelques gestes simples permettant de réduire ses émissions de dioxyde de carbone (CO2) en économisant notamment de l'énergie. Entre autres recommandations on trouve notamment la réduction de l'utilisation de sa voiture, l'utilisation d'une brosse à dent normale et non électrique ou encore une bonne isolation de sa maison.
Une meilleure isolation de sa maison, une réduction de l’utilisation de sa voiture, et même le renoncement à sa brosse à dent électrique sont des petits gestes simples qui peuvent aider les individus dans les nations riches à réduire considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre, d’après un rapport des Nations Unies publié jeudi.
« L’adoption d’un style de vie qui préserve le climat ne nécessite pas des changements drastiques ou des sacrifices majeurs » d’après un livre de 202 pages du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) intitulé « Mettre fin à la dépendance au CO2 : le Guide des Nations Unies pour parvenir à la Neutralité Climatique ».
Publié à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement le 5 juin, il indique des manières simples pour les individus de lutter contre le changement climatique avec des mesures telles que prendre des valises plus légères quand on prend l’avion ou aller faire son jogging dans un parc plutôt que sur un tapis de course électrique.
Les émissions mondiales de gaz à effet de serre accusées de réchauffer l’atmosphère par le Groupe Intergouvernemental d’Experts des Nations Unies sur l’Evolution du climat (GIEC) totalisent près de 4.5 tonnes par personne pour l’ensemble de la population de 6.7 milliards d’habitants de la planète.
La plupart des efforts visant à ralentir le changement climatique se concentrent sur le rôle des gouvernements –tels que les règles pour les émissions des véhicules ou des centrales électriques ou encore les codes de construction- et visent à éviter les conséquences prévues du changement climatique telles que les sécheresses, les canicules, les tempêtes plus puissantes ou l’augmentation du niveau des mers.
Mais les gestes que les individus peuvent accomplir eux-mêmes sont rarement le sujet des efforts et pourtant ils sont nombreux.
« Multipliés dans le monde entier et réalisés par 6.7 milliards d’individus, les gestes que le public peut faire peuvent changer l’avenir, et ont le pouvoir d’influencer de manière personnelle et collective les économies pour qu’elles « mettent fin à la dépendance au CO2 » » a déclaré Achim Steiner, directeur du Programme des nations Unies pour l’Environnement.
Le guide souligne les gestes que les individus peuvent réaliser en Europe, en Australie et en Amérique du Nord pour réduire leurs émissions.
Parmi les exemples pour réaliser des économies de dioxyde de carbone (CO2), on trouve :
-l’utilisation d’un réveil mécanique plutôt qu’électrique : cela permet d’économiser 48 grammes de CO2 par jour
-faire sécher les vêtements sur un étendage plutôt que dans un séchoir électrique : 2.3 kg de CO2 sont ainsi économisés pour chaque séchage.
-prévoir des valises plus légères. D’après le rapport, le monde pourrait économiser 2 millions de tonnes de CO2 par an si chaque passager réduisait le poids de ses bagages en dessous de 20 kgs et achetait des produits duty free à son arrivée.
-utiliser une brosse à dent normale et pas électrique : cela permet d’économiser 48 grammes de CO2 par jour
-faire cuire son pain dans un grille-pain plutôt que dans le four pendant 15 minutes pour économiser 170 grammes de CO2 à chaque fois.
-prendre un train plutôt qu’une voiture pour les trajets quotidiens de 8 kilomètres : cela permet d’économiser 1.7 kg de CO2 par jour.
-le foyer moyen britannique pourrait réduire de 2 tonnes de CO2 sa consommation annuelle avec une isolation plus efficiente ainsi qu’un meilleur système de chauffage et d’éclairage.
-réduire le chauffage en hiver : réduire la température de quelques degrés permettrait d’économiser 6% de la facture d’électricité.
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Re: que faire pour sauver notre planète?
Les 100 meilleures astuces et leçons de la Nature
La Nature sauvera l’humanité
Canoë Virginie Roy
02/06/2008
Inspirés par la diffraction de la lumière des plumes de paons, des revêtements colorés sans pigment seront créés.
Dans le cadre de la 9ième conférence de la Convention sur la biodiversité qui a eu lieu la semaine dernière à Bonn, en Allemagne, des chercheurs ont présenté Les 100 meilleures astuces et leçons de la Nature pour faire face au défi que pose l’environnement.
Cette initiative est une idée originale du Zéro Emissions Research Initiatives (ZERI), de la Biomimicry Guild et du Biomimmicry Institute en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) et l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Le projet a pour but d’apporter des solutions aux problèmes environnementaux en s'inspirant des innombrables solutions technologiques mises au point par la Nature elle-même. «La Vie résout les problèmes selon des schémas bien adaptés, en faisant appel à une chimie qui respecte la vie et utilisant de façon optimale les matériaux et l'énergie», ont expliqué Janine Benyus et Gunter Pauli, cocréateurs du projet.
«Les temps sont mûrs pour une percée du biomimétisme, pour une démarche capable reproduire des propriétés essentielles d'un ou plusieurs systèmes biologiques. Quiconque doute de la valeur économique et du potentiel progrès que recèle la Nature, n'a qu'à se pencher sur un échantillon des centaines d'astuces inventées par la Nature. vCommercialement prometteuses, ces astuces sont des exemples de la manière remarquable dont les organismes vivants gèrent leurs défis d'approvisionnement en énergie propre, de réemploi et de recyclage de tous leurs déchets», a fait remarquer Achim Steiner, Sous-secrétaire général des Nations Unies et Directeur général du PNUE.
La liste des 100 meilleures astuces leçons de la Nature est un ensemble d'innovations dont certaines sont encore sur la planche à dessin alors que d'autres sont sur le point d'être commercialisées. La liste des innovations sera achevée et présentée en octobre prochain, au congrès de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature qui se tiendra à Barcelone, en Espagne. Un livre publié dur le sujet sera disponible en mai 2009.
Quelques astuces de la nature
Parmis les 100 meilleures astuces, le micro pacemaker inspiré du câblage du cœur d'une baleine à bosse et les revêtements colorés sans pigment, dérivés du procédé de diffraction de la lumière des plumes de paon ont piqué la curiosité des spectateurs.
Parmi les autres astuces prometteuses sur le plan commercial, également inspirées de la Nature, on peut également mentionner :
• Des vaccins pouvant se conserver sans réfrigération, obtenus grâce à une plante africaine reviviscente ;
• Des surfaces antifriction adaptées aux systèmes électriques modernes, inspirés de la peau étonnamment glissante du poisson des sables, un lézard de la péninsule arabique ;
• De nouvelles substances antibactériennes provenant d'une algue marine identifiée le long des côtes australiennes, découverte qui ouvre des perspectives nouvelles pour combattre certaines infections sans que l'on ait à craindre le renforcement des capacités de résistance des bactéries.
• Des retardateurs de propagation du feu non toxiques fabriqués à partir de déchets de citrons et de raisins.
• Un système d'avant-garde de récupération d'eau capable permettant aux bâtiments de recycler dans l'air humide l'eau nécessaire à leurs propres besoins. Ce système qui s'inspire de la manière dont le scarabée du désert de Namibie récupère l'eau des brouillards côtiers.
• Un emballage biodégradable qui imperméabilise la tuyauterie qui imite la façon dont une grenouille des déserts australiens maintient autour d'elle un film d'eau en attendant la saison des pluies.
«On ne compte plus les raisons pour lesquelles nous devons accélérer la réponse internationale et le flux des capitaux pour contrer l'érosion actuelle de la biodiversité et la dégradation rapide des écosystèmes.
L'initiative des 100 meilleures astuces et leçons de la Nature nous donne 100 raisons supplémentaires pour agir dans ce sens et 100 arguments convaincants en faveur de la gestion de la biodiversité parce que, dans un avenir très proche, nous devrons cesser de polluer», a conclu M. Steiner.
http://www.canoe.com/infos/environnemen ... 00812.html
La Nature sauvera l’humanité
Canoë Virginie Roy
02/06/2008
Inspirés par la diffraction de la lumière des plumes de paons, des revêtements colorés sans pigment seront créés.
Dans le cadre de la 9ième conférence de la Convention sur la biodiversité qui a eu lieu la semaine dernière à Bonn, en Allemagne, des chercheurs ont présenté Les 100 meilleures astuces et leçons de la Nature pour faire face au défi que pose l’environnement.
Cette initiative est une idée originale du Zéro Emissions Research Initiatives (ZERI), de la Biomimicry Guild et du Biomimmicry Institute en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) et l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Le projet a pour but d’apporter des solutions aux problèmes environnementaux en s'inspirant des innombrables solutions technologiques mises au point par la Nature elle-même. «La Vie résout les problèmes selon des schémas bien adaptés, en faisant appel à une chimie qui respecte la vie et utilisant de façon optimale les matériaux et l'énergie», ont expliqué Janine Benyus et Gunter Pauli, cocréateurs du projet.
«Les temps sont mûrs pour une percée du biomimétisme, pour une démarche capable reproduire des propriétés essentielles d'un ou plusieurs systèmes biologiques. Quiconque doute de la valeur économique et du potentiel progrès que recèle la Nature, n'a qu'à se pencher sur un échantillon des centaines d'astuces inventées par la Nature. vCommercialement prometteuses, ces astuces sont des exemples de la manière remarquable dont les organismes vivants gèrent leurs défis d'approvisionnement en énergie propre, de réemploi et de recyclage de tous leurs déchets», a fait remarquer Achim Steiner, Sous-secrétaire général des Nations Unies et Directeur général du PNUE.
La liste des 100 meilleures astuces leçons de la Nature est un ensemble d'innovations dont certaines sont encore sur la planche à dessin alors que d'autres sont sur le point d'être commercialisées. La liste des innovations sera achevée et présentée en octobre prochain, au congrès de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature qui se tiendra à Barcelone, en Espagne. Un livre publié dur le sujet sera disponible en mai 2009.
Quelques astuces de la nature
Parmis les 100 meilleures astuces, le micro pacemaker inspiré du câblage du cœur d'une baleine à bosse et les revêtements colorés sans pigment, dérivés du procédé de diffraction de la lumière des plumes de paon ont piqué la curiosité des spectateurs.
Parmi les autres astuces prometteuses sur le plan commercial, également inspirées de la Nature, on peut également mentionner :
• Des vaccins pouvant se conserver sans réfrigération, obtenus grâce à une plante africaine reviviscente ;
• Des surfaces antifriction adaptées aux systèmes électriques modernes, inspirés de la peau étonnamment glissante du poisson des sables, un lézard de la péninsule arabique ;
• De nouvelles substances antibactériennes provenant d'une algue marine identifiée le long des côtes australiennes, découverte qui ouvre des perspectives nouvelles pour combattre certaines infections sans que l'on ait à craindre le renforcement des capacités de résistance des bactéries.
• Des retardateurs de propagation du feu non toxiques fabriqués à partir de déchets de citrons et de raisins.
• Un système d'avant-garde de récupération d'eau capable permettant aux bâtiments de recycler dans l'air humide l'eau nécessaire à leurs propres besoins. Ce système qui s'inspire de la manière dont le scarabée du désert de Namibie récupère l'eau des brouillards côtiers.
• Un emballage biodégradable qui imperméabilise la tuyauterie qui imite la façon dont une grenouille des déserts australiens maintient autour d'elle un film d'eau en attendant la saison des pluies.
«On ne compte plus les raisons pour lesquelles nous devons accélérer la réponse internationale et le flux des capitaux pour contrer l'érosion actuelle de la biodiversité et la dégradation rapide des écosystèmes.
L'initiative des 100 meilleures astuces et leçons de la Nature nous donne 100 raisons supplémentaires pour agir dans ce sens et 100 arguments convaincants en faveur de la gestion de la biodiversité parce que, dans un avenir très proche, nous devrons cesser de polluer», a conclu M. Steiner.
http://www.canoe.com/infos/environnemen ... 00812.html
Re: que faire pour sauver notre planète?
Tu sais Dom je ne pense pas que se soit notre planète qui est en danger mais l'espèce humaine. La terre arrivera toujours à s'en sortir, bien sûr la vie ne sera plus la même, l'homme aura disparu et d'autres espèces avec lui mais d'autre survivront et le cycle de la Vie reprendra sont court sans nous et c'est ça qui me rassure. Même avec le nucléaire nous ne pourrons pas iradiquer toutes les espèces animales.Des insectes (il me semble que ce sont des blattes) avaient survécu sur le site d'Hiroschima
Donc mis à part se faire du souci pour nous, la terre en a vu d'autre
Pour ma part, je pense que le processus d'autodestruction est déjà enclanché et que nous ne pourons plus faire marche arrière.
Je me souviens quand je militais pour la protection de la nature dans les années 68 nous étions pris pour de doux rêveurs, voire des utopistes antiprogrès et je me disais toujours cause ma poule mais un jour tu viendras pleurer pour savoir comment réparer les dégats quand tu auras les pieds dans la m... et bien ce jour est arrivé.
Battons nous encore mais pour retarder l'échéance et non pas pour l'éviter car nous ne le pouvons plus
Désolé d'être si péssimiste mais je suis plutôt réaliste et j'ai suivi cette destruction depuis si longtemps que je suis blasé et je n'ai plus confiance en nos décideurs et nos zompolitic
Donc mis à part se faire du souci pour nous, la terre en a vu d'autre
Pour ma part, je pense que le processus d'autodestruction est déjà enclanché et que nous ne pourons plus faire marche arrière.
Je me souviens quand je militais pour la protection de la nature dans les années 68 nous étions pris pour de doux rêveurs, voire des utopistes antiprogrès et je me disais toujours cause ma poule mais un jour tu viendras pleurer pour savoir comment réparer les dégats quand tu auras les pieds dans la m... et bien ce jour est arrivé.
Battons nous encore mais pour retarder l'échéance et non pas pour l'éviter car nous ne le pouvons plus
Désolé d'être si péssimiste mais je suis plutôt réaliste et j'ai suivi cette destruction depuis si longtemps que je suis blasé et je n'ai plus confiance en nos décideurs et nos zompolitic
Jean-Claude
- lionel
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Re: que faire pour sauver notre planète?
Ca ne me réjouit pas (Encore heureux), mais je partage ton analyse et ton pessimisme.
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
- Domi
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Re: que faire pour sauver notre planète?
Pour différente raisons je reste optimiste,, c'est vrai que l'homme (l'humanité en général) ne pense qu'a sont profit personnel, mais de plus en plus de gens se rendent compte qu'on ne peut pas vivre contre la nature mais avec et que nous formons un tout .lionel a écrit :Ca ne me réjouit pas (Encore heureux), mais je partage ton analyse et ton pessimisme.
Ca fait peur quand tu entend le président d'une super puiisance qu'il veut revenir sur le fait de pouvoir forer en l'Alaska et dans ces eaux , car des lois avaient éte voter , tout cela pour le pétrole!
mais d'un autres côté certain sont prêt à jouer le jeux, les plus pésismistes dirons qu'on jouent àl a roulette Russe moi je dit qu'on à pas encore mis la balle dans le révolver et qu'on peut faire marche arriére !!
AUtrement si c'était déjà fichu ,, profitons tu peux de temps qui reste!!
je dit la vie est tellement belle qu'il faut la préservée , que du bonheur de voir un coucher et lever de soleil de voir la rosée sur les champs , la brume montant de la terre un matin d'autonne , ou d'observer une araignée qui tisse sa toile ..........nous avons encore tellement à apprendre de la création ............protégeons là le mieux possible pour nouset aussi pour tout ceux qui viendrons après nous !!
que leurs propres yeux puisse voir , ressentir les m^me s choses que nous sans devoir prendre des livres ou DVD pour apprendre que ça existait !!
je pense que détruire la vie, l'environement pourrais être considére comme 'crime contre l'humanité' m^me si c'est pas la même chose , à long terme c'est un peu de l'humanité qui sans va !! c'est l'héritage qui est dilapidée des génératiosn futures !!
triste monde mais je rêve d'un monde meilleur et j'en suis certain il viendra!!!
Re: que faire pour sauver notre planète?
Oui Dom c'est également ce que je souhaite, mais j'ai l'impression que l'homme n'est plus contrôlable et que c'est ce foutu pognon qui gère tout et là c'est une force que nous ne pouvons plus maîtriser et elle rend l'homme fou et inconscient
Je suis vraiment de ton avis profitons tant que nous le pouvons de cette nature. Que de moments de bien-être j'ai passé à regarder des fourmis dans une fourmilière ou à observer un oiseau en vol ou d'autres choses qui paraissent anodines
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Jean-Claude
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Re: que faire pour sauver notre planète?
Il me semble aussi que nous ne pouvons maîtriser l'évolution démographique. Du moins, pas par des moyens "humains".chauvin a écrit : j'ai l'impression que l'homme n'est plus contrôlable et que c'est ce foutu pognon qui gère tout et là c'est une force que nous ne pouvons plus maîtriser et elle rend l'homme fou et inconscient
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Re: que faire pour sauver notre planète?
Il y aurait peut-être des moyens : laisser l'exploitation des richesses naturelles aux autochtones... au lieu de les piller sans vergogne ! (pétrole, bois et forêts, faune sous marine, etc)
Aider les autochtones a utiliser sciemment le résultat de ces exploitations afin de faire vivre la population dans son pays d'origine. Ceci permettrait de conserver des régions avec habitat pour éviter la désertification, et donc la préservation de certaines espèces animales et végétales en voie de disparition, où que ce soit sur la planète.
Doux rêve irréalisable vu que la course au fric balaie tout et reste LE BUT de nos "dirigeants" !
Aider les autochtones a utiliser sciemment le résultat de ces exploitations afin de faire vivre la population dans son pays d'origine. Ceci permettrait de conserver des régions avec habitat pour éviter la désertification, et donc la préservation de certaines espèces animales et végétales en voie de disparition, où que ce soit sur la planète.
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Re: que faire pour sauver notre planète?

vaste programme en effet , mais la cupiditée de l'être humain n'a pas de limite, avoir du fric et ne pouvoi rien en faire !!
parce qu'il y à plus rien ça leurs donne quoi !!

Profitons de l'authentique , des relations humaines et de la vie pendant qu'il e nreste toujours avec l'éspoir que des jours meilleurs arriverons car nous vivons les pires pour l'instant !!

Re: que faire pour sauver notre planète?
Une fois que ces autochtone commenceront à faire du profit, ils seront dans l'engrenage et en plus dans beaucoup de pays ça mène à des guerres civiles pour s'emparer du pouvoir qui lui seul tire quelque chose de ces richesses. C'est vraiment complexe tout çaSobitopro a écrit :Il y aurait peut-être des moyens : laisser l'exploitation des richesses naturelles aux autochtones... au lieu de les piller sans vergogne ! (pétrole, bois et forêts, faune sous marine, etc)
Aider les autochtones a utiliser sciemment le résultat de ces exploitations afin de faire vivre la population dans son pays d'origine. Ceci permettrait de conserver des régions avec habitat pour éviter la désertification, et donc la préservation de certaines espèces animales et végétales en voie de disparition, où que ce soit sur la planète.
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Le pire c'est que nous avons tous des bonnes idées pour s'en sortir
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Re: que faire pour sauver notre planète?
Et le problème aussi, c'est que nous (Les pays "riches", enfin, encore un peu) avons besoin des richesses de ces "autochtones", comme vous dîtes. 

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Re: que faire pour sauver notre planète?
j'ai bien aimer cet article !
L'eau en bouteille, une aberration écologique de plus en plus décriée
David Wilk est un héros. Ce libraire n'en pouvait plus de voir, trois fois par semaine, le terrain de football où jouaient ses enfants se transformer en un cimetière de bouteilles en plastique.
Un jour, il est venu avec un gros réservoir empli d'eau du robinet. Et, depuis, les jeunes joueurs y remplissent à chaque match les bouteilles réutilisables qu'ils amènent avec eux. Wilk a rejoint une famille de plus en plus large : celle des Américains qui ont déclaré la guerre à l'eau en bouteille.
L'homme fait un rapide calcul : son geste a permis de "sauver" peut-être 1 800 bouteilles par année. 'est un gain net : dans sa petite ville du Connecticut, le PET (polyéthylène téréphtalate) ne se recycle pas. "Je pars du principe qu'un petit changement de comportement peut avoir de grandes conséquences, explique-t-il au téléphone.
Boire ou ne pas boire une bouteille d'eau, c'est une décision vraiment simple. D'autant que l'alternative l'est aussi : ouvrir le robinet!"
Aux Etats-Unis, l'eau en bouteille coule (encore) à flots. Cette boisson a dépassé depuis longtemps la bière et le lait en termes de ventes. Elle est placée maintenant derrière les sodas, qu'elle devrait doubler au tournant de 2011.
La progression a été faramineuse : en 1980, chaque Américain buvait 19 litres d'eau en bouteille par année.
A présent, il en est à 114. Pour la seule année dernière, la production a été de 34 milliards de litres, engendrant presque 12 milliards de dollars de revenus.
Malgré ces chiffres, l'avenir de l'eau en bouteille semble troublé. Les critiques fusent désormais contre cette boisson qui, il y a quelques années encore, était considérée comme source de bien-être et synonyme de vie saine et active.
Sous l'impulsion de San Francisco, plusieurs villes américaines ont banni l'achat d'eau en bouteille pour leurs employés. Des associations d'étudiants cherchent un peu partout à faire de même au sein des universités.
Des Eglises, ainsi que la Coalition nationale des nonnes américaines, ont appelé leurs membres à éviter l'eau en bouteille "autant que possible" au motif que l'eau doit être un bien accessible à tous. A travers le pays, des dizaines d'organisations prônent son boycott. Et certains restaurants ont commencé de refuser de servir à leurs clients une autre eau que celle du robinet.
PRODUCTEURS SUR LA DÉFENSIVE
"Ici, le calcul a été simple, note une porte-parole de la mairie de San Francisco : 500 000 dollars économisés par année." Une dépense qui était particulièrement mal venue alors que l'eau municipale de la ville est l'une des plus réputées du pays.
Selon le bureau du maire, "plus d'un milliard de bouteilles en plastique finissent dans les décharges de Californie chaque année, mettant 1000 ans à se décomposer et dégageant des additifs toxiques dans les nappes phréatiques.
Tous ces déchets et cette pollution sont générés par un produit dont la qualité, selon des critères objectifs, est souvent inférieure à celle de l'eau municipale."
A l'échelle des Etats-Unis, quelque 25,5 milliards de bouteilles d'eau sont vendues chaque année, et à peine 16% d'entre elles sont recyclées. Selon les chiffres d'organismes indépendants, il faut en moyenne trois litres d'eau pour produire un litre d'eau minérale. Et surtout, chaque année, 17 millions de barils de pétrole sont employés à sa fabrication, sans même tenir compte de son transport. Au final, tout cela se traduit par une équation simple : l'énergie nécessaire à produire, transporter, réfrigérer et se débarrasser d'une bouteille en plastique revient à la remplir au quart de pétrole.
Les producteurs d'eau en bouteille, dont les trois plus importants sont Nestlé, Coca-Cola et Pepsi, sont sur la défensive. Paré jusqu'ici de toutes les vertus, leur produit pourrait bientôt rejoindre, à l'instar des sacs en plastique, les emblèmes honnis par une population de plus en plus consciente des enjeux écologiques.
L'organisation qui défend leurs intérêts, l'International Bottled Water Association, vient de lancer une "campagne nationale d'éducation sur l'eau minérale" afin d'"éduquer" clients, hommes politiques et autres journalistes.
Devant ses pairs à New York, le PDG des eaux minérales de Nestlé en Amérique du Nord, Kim Jeffery, s'en prenait récemment à ces accusateurs.
L'eau minérale, disait-il, est saine ("nos produits sont testés 6000 fois par jour"), elle répond aux besoins d'une population dont 32% des membres sont considérés comme obèses et, surtout, l'industrie de l'eau fait des progrès constants en matière de respect de l'environnement : "Nous avons réduit le poids de nos emballages de 40% ces dix dernières années", souligne-t-il.
Il n'empêche : le débat s'est déplacé désormais sur le terrain moral. Venus tard sur ce marché, Coca et Pepsi, notamment, puisent allégrement dans les réserves d'eau municipale, et en remplissent leurs bouteilles après avoir simplement filtré l'eau et lui avoir ajouté quelques substances (dont du sel).
Cette manière de faire a fini par indigner ceux qui jugent la situation tout bonnement absurde dans un pays où 97% de l'eau du robinet est considérée comme de bonne qualité.
Alors que 36 Etats américains vont souffrir d'un manque d'eau d'ici à 2013, et que les installations publiques menacent parfois de tomber en ruine par manque de fonds, les consommateurs n'auront peut-être bientôt d'autre choix que de se tourner vers les petites bouteilles. A un prix qui est entre 240 et 10000 fois supérieur à celui de l'eau du robinet.
Luis Lema (Le Temps.ch)

L'eau en bouteille, une aberration écologique de plus en plus décriée
David Wilk est un héros. Ce libraire n'en pouvait plus de voir, trois fois par semaine, le terrain de football où jouaient ses enfants se transformer en un cimetière de bouteilles en plastique.
Un jour, il est venu avec un gros réservoir empli d'eau du robinet. Et, depuis, les jeunes joueurs y remplissent à chaque match les bouteilles réutilisables qu'ils amènent avec eux. Wilk a rejoint une famille de plus en plus large : celle des Américains qui ont déclaré la guerre à l'eau en bouteille.
L'homme fait un rapide calcul : son geste a permis de "sauver" peut-être 1 800 bouteilles par année. 'est un gain net : dans sa petite ville du Connecticut, le PET (polyéthylène téréphtalate) ne se recycle pas. "Je pars du principe qu'un petit changement de comportement peut avoir de grandes conséquences, explique-t-il au téléphone.
Boire ou ne pas boire une bouteille d'eau, c'est une décision vraiment simple. D'autant que l'alternative l'est aussi : ouvrir le robinet!"
Aux Etats-Unis, l'eau en bouteille coule (encore) à flots. Cette boisson a dépassé depuis longtemps la bière et le lait en termes de ventes. Elle est placée maintenant derrière les sodas, qu'elle devrait doubler au tournant de 2011.
La progression a été faramineuse : en 1980, chaque Américain buvait 19 litres d'eau en bouteille par année.
A présent, il en est à 114. Pour la seule année dernière, la production a été de 34 milliards de litres, engendrant presque 12 milliards de dollars de revenus.
Malgré ces chiffres, l'avenir de l'eau en bouteille semble troublé. Les critiques fusent désormais contre cette boisson qui, il y a quelques années encore, était considérée comme source de bien-être et synonyme de vie saine et active.
Sous l'impulsion de San Francisco, plusieurs villes américaines ont banni l'achat d'eau en bouteille pour leurs employés. Des associations d'étudiants cherchent un peu partout à faire de même au sein des universités.
Des Eglises, ainsi que la Coalition nationale des nonnes américaines, ont appelé leurs membres à éviter l'eau en bouteille "autant que possible" au motif que l'eau doit être un bien accessible à tous. A travers le pays, des dizaines d'organisations prônent son boycott. Et certains restaurants ont commencé de refuser de servir à leurs clients une autre eau que celle du robinet.
PRODUCTEURS SUR LA DÉFENSIVE
"Ici, le calcul a été simple, note une porte-parole de la mairie de San Francisco : 500 000 dollars économisés par année." Une dépense qui était particulièrement mal venue alors que l'eau municipale de la ville est l'une des plus réputées du pays.
Selon le bureau du maire, "plus d'un milliard de bouteilles en plastique finissent dans les décharges de Californie chaque année, mettant 1000 ans à se décomposer et dégageant des additifs toxiques dans les nappes phréatiques.
Tous ces déchets et cette pollution sont générés par un produit dont la qualité, selon des critères objectifs, est souvent inférieure à celle de l'eau municipale."
A l'échelle des Etats-Unis, quelque 25,5 milliards de bouteilles d'eau sont vendues chaque année, et à peine 16% d'entre elles sont recyclées. Selon les chiffres d'organismes indépendants, il faut en moyenne trois litres d'eau pour produire un litre d'eau minérale. Et surtout, chaque année, 17 millions de barils de pétrole sont employés à sa fabrication, sans même tenir compte de son transport. Au final, tout cela se traduit par une équation simple : l'énergie nécessaire à produire, transporter, réfrigérer et se débarrasser d'une bouteille en plastique revient à la remplir au quart de pétrole.
Les producteurs d'eau en bouteille, dont les trois plus importants sont Nestlé, Coca-Cola et Pepsi, sont sur la défensive. Paré jusqu'ici de toutes les vertus, leur produit pourrait bientôt rejoindre, à l'instar des sacs en plastique, les emblèmes honnis par une population de plus en plus consciente des enjeux écologiques.
L'organisation qui défend leurs intérêts, l'International Bottled Water Association, vient de lancer une "campagne nationale d'éducation sur l'eau minérale" afin d'"éduquer" clients, hommes politiques et autres journalistes.
Devant ses pairs à New York, le PDG des eaux minérales de Nestlé en Amérique du Nord, Kim Jeffery, s'en prenait récemment à ces accusateurs.
L'eau minérale, disait-il, est saine ("nos produits sont testés 6000 fois par jour"), elle répond aux besoins d'une population dont 32% des membres sont considérés comme obèses et, surtout, l'industrie de l'eau fait des progrès constants en matière de respect de l'environnement : "Nous avons réduit le poids de nos emballages de 40% ces dix dernières années", souligne-t-il.
Il n'empêche : le débat s'est déplacé désormais sur le terrain moral. Venus tard sur ce marché, Coca et Pepsi, notamment, puisent allégrement dans les réserves d'eau municipale, et en remplissent leurs bouteilles après avoir simplement filtré l'eau et lui avoir ajouté quelques substances (dont du sel).
Cette manière de faire a fini par indigner ceux qui jugent la situation tout bonnement absurde dans un pays où 97% de l'eau du robinet est considérée comme de bonne qualité.
Alors que 36 Etats américains vont souffrir d'un manque d'eau d'ici à 2013, et que les installations publiques menacent parfois de tomber en ruine par manque de fonds, les consommateurs n'auront peut-être bientôt d'autre choix que de se tourner vers les petites bouteilles. A un prix qui est entre 240 et 10000 fois supérieur à celui de l'eau du robinet.
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Re: que faire pour sauver notre planète?
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David Wilk est un héros. Ce libraire n'en pouvait plus de voir, trois fois par semaine, le terrain de football où jouaient ses enfants se transformer en un cimetière de bouteilles en plastique.
Un jour, il est venu avec un gros réservoir empli d'eau du robinet. Et, depuis, les jeunes joueurs y remplissent à chaque match les bouteilles réutilisables qu'ils amènent avec eux. Wilk a rejoint une famille de plus en plus large : celle des Américains qui ont déclaré la guerre à l'eau en bouteille.
L'homme fait un rapide calcul : son geste a permis de "sauver" peut-être 1 800 bouteilles par année. 'est un gain net : dans sa petite ville du Connecticut, le PET (polyéthylène téréphtalate) ne se recycle pas. "Je pars du principe qu'un petit changement de comportement peut avoir de grandes conséquences, explique-t-il au téléphone.
Boire ou ne pas boire une bouteille d'eau, c'est une décision vraiment simple. D'autant que l'alternative l'est aussi : ouvrir le robinet!"
Aux Etats-Unis, l'eau en bouteille coule (encore) à flots. Cette boisson a dépassé depuis longtemps la bière et le lait en termes de ventes. Elle est placée maintenant derrière les sodas, qu'elle devrait doubler au tournant de 2011.
La progression a été faramineuse : en 1980, chaque Américain buvait 19 litres d'eau en bouteille par année.
A présent, il en est à 114. Pour la seule année dernière, la production a été de 34 milliards de litres, engendrant presque 12 milliards de dollars de revenus.
Malgré ces chiffres, l'avenir de l'eau en bouteille semble troublé. Les critiques fusent désormais contre cette boisson qui, il y a quelques années encore, était considérée comme source de bien-être et synonyme de vie saine et active.
Sous l'impulsion de San Francisco, plusieurs villes américaines ont banni l'achat d'eau en bouteille pour leurs employés. Des associations d'étudiants cherchent un peu partout à faire de même au sein des universités.
Des Eglises, ainsi que la Coalition nationale des nonnes américaines, ont appelé leurs membres à éviter l'eau en bouteille "autant que possible" au motif que l'eau doit être un bien accessible à tous. A travers le pays, des dizaines d'organisations prônent son boycott. Et certains restaurants ont commencé de refuser de servir à leurs clients une autre eau que celle du robinet.
PRODUCTEURS SUR LA DÉFENSIVE
"Ici, le calcul a été simple, note une porte-parole de la mairie de San Francisco : 500 000 dollars économisés par année." Une dépense qui était particulièrement mal venue alors que l'eau municipale de la ville est l'une des plus réputées du pays.
Selon le bureau du maire, "plus d'un milliard de bouteilles en plastique finissent dans les décharges de Californie chaque année, mettant 1000 ans à se décomposer et dégageant des additifs toxiques dans les nappes phréatiques.
Tous ces déchets et cette pollution sont générés par un produit dont la qualité, selon des critères objectifs, est souvent inférieure à celle de l'eau municipale."
A l'échelle des Etats-Unis, quelque 25,5 milliards de bouteilles d'eau sont vendues chaque année, et à peine 16% d'entre elles sont recyclées. Selon les chiffres d'organismes indépendants, il faut en moyenne trois litres d'eau pour produire un litre d'eau minérale. Et surtout, chaque année, 17 millions de barils de pétrole sont employés à sa fabrication, sans même tenir compte de son transport. Au final, tout cela se traduit par une équation simple : l'énergie nécessaire à produire, transporter, réfrigérer et se débarrasser d'une bouteille en plastique revient à la remplir au quart de pétrole.
Les producteurs d'eau en bouteille, dont les trois plus importants sont Nestlé, Coca-Cola et Pepsi, sont sur la défensive. Paré jusqu'ici de toutes les vertus, leur produit pourrait bientôt rejoindre, à l'instar des sacs en plastique, les emblèmes honnis par une population de plus en plus consciente des enjeux écologiques.
L'organisation qui défend leurs intérêts, l'International Bottled Water Association, vient de lancer une "campagne nationale d'éducation sur l'eau minérale" afin d'"éduquer" clients, hommes politiques et autres journalistes.
Devant ses pairs à New York, le PDG des eaux minérales de Nestlé en Amérique du Nord, Kim Jeffery, s'en prenait récemment à ces accusateurs.
L'eau minérale, disait-il, est saine ("nos produits sont testés 6000 fois par jour"), elle répond aux besoins d'une population dont 32% des membres sont considérés comme obèses et, surtout, l'industrie de l'eau fait des progrès constants en matière de respect de l'environnement : "Nous avons réduit le poids de nos emballages de 40% ces dix dernières années", souligne-t-il.
Il n'empêche : le débat s'est déplacé désormais sur le terrain moral. Venus tard sur ce marché, Coca et Pepsi, notamment, puisent allégrement dans les réserves d'eau municipale, et en remplissent leurs bouteilles après avoir simplement filtré l'eau et lui avoir ajouté quelques substances (dont du sel).
Cette manière de faire a fini par indigner ceux qui jugent la situation tout bonnement absurde dans un pays où 97% de l'eau du robinet est considérée comme de bonne qualité.
Alors que 36 Etats américains vont souffrir d'un manque d'eau d'ici à 2013, et que les installations publiques menacent parfois de tomber en ruine par manque de fonds, les consommateurs n'auront peut-être bientôt d'autre choix que de se tourner vers les petites bouteilles. A un prix qui est entre 240 et 10000 fois supérieur à celui de l'eau du robinet.
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David Wilk est un héros. Ce libraire n'en pouvait plus de voir, trois fois par semaine, le terrain de football où jouaient ses enfants se transformer en un cimetière de bouteilles en plastique.
Un jour, il est venu avec un gros réservoir empli d'eau du robinet. Et, depuis, les jeunes joueurs y remplissent à chaque match les bouteilles réutilisables qu'ils amènent avec eux. Wilk a rejoint une famille de plus en plus large : celle des Américains qui ont déclaré la guerre à l'eau en bouteille.
L'homme fait un rapide calcul : son geste a permis de "sauver" peut-être 1 800 bouteilles par année. 'est un gain net : dans sa petite ville du Connecticut, le PET (polyéthylène téréphtalate) ne se recycle pas. "Je pars du principe qu'un petit changement de comportement peut avoir de grandes conséquences, explique-t-il au téléphone.
Boire ou ne pas boire une bouteille d'eau, c'est une décision vraiment simple. D'autant que l'alternative l'est aussi : ouvrir le robinet!"
Aux Etats-Unis, l'eau en bouteille coule (encore) à flots. Cette boisson a dépassé depuis longtemps la bière et le lait en termes de ventes. Elle est placée maintenant derrière les sodas, qu'elle devrait doubler au tournant de 2011.
La progression a été faramineuse : en 1980, chaque Américain buvait 19 litres d'eau en bouteille par année.
A présent, il en est à 114. Pour la seule année dernière, la production a été de 34 milliards de litres, engendrant presque 12 milliards de dollars de revenus.
Malgré ces chiffres, l'avenir de l'eau en bouteille semble troublé. Les critiques fusent désormais contre cette boisson qui, il y a quelques années encore, était considérée comme source de bien-être et synonyme de vie saine et active.
Sous l'impulsion de San Francisco, plusieurs villes américaines ont banni l'achat d'eau en bouteille pour leurs employés. Des associations d'étudiants cherchent un peu partout à faire de même au sein des universités.
Des Eglises, ainsi que la Coalition nationale des nonnes américaines, ont appelé leurs membres à éviter l'eau en bouteille "autant que possible" au motif que l'eau doit être un bien accessible à tous. A travers le pays, des dizaines d'organisations prônent son boycott. Et certains restaurants ont commencé de refuser de servir à leurs clients une autre eau que celle du robinet.
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"Ici, le calcul a été simple, note une porte-parole de la mairie de San Francisco : 500 000 dollars économisés par année." Une dépense qui était particulièrement mal venue alors que l'eau municipale de la ville est l'une des plus réputées du pays.
Selon le bureau du maire, "plus d'un milliard de bouteilles en plastique finissent dans les décharges de Californie chaque année, mettant 1000 ans à se décomposer et dégageant des additifs toxiques dans les nappes phréatiques.
Tous ces déchets et cette pollution sont générés par un produit dont la qualité, selon des critères objectifs, est souvent inférieure à celle de l'eau municipale."
A l'échelle des Etats-Unis, quelque 25,5 milliards de bouteilles d'eau sont vendues chaque année, et à peine 16% d'entre elles sont recyclées. Selon les chiffres d'organismes indépendants, il faut en moyenne trois litres d'eau pour produire un litre d'eau minérale. Et surtout, chaque année, 17 millions de barils de pétrole sont employés à sa fabrication, sans même tenir compte de son transport. Au final, tout cela se traduit par une équation simple : l'énergie nécessaire à produire, transporter, réfrigérer et se débarrasser d'une bouteille en plastique revient à la remplir au quart de pétrole.
Les producteurs d'eau en bouteille, dont les trois plus importants sont Nestlé, Coca-Cola et Pepsi, sont sur la défensive. Paré jusqu'ici de toutes les vertus, leur produit pourrait bientôt rejoindre, à l'instar des sacs en plastique, les emblèmes honnis par une population de plus en plus consciente des enjeux écologiques.
L'organisation qui défend leurs intérêts, l'International Bottled Water Association, vient de lancer une "campagne nationale d'éducation sur l'eau minérale" afin d'"éduquer" clients, hommes politiques et autres journalistes.
Devant ses pairs à New York, le PDG des eaux minérales de Nestlé en Amérique du Nord, Kim Jeffery, s'en prenait récemment à ces accusateurs.
L'eau minérale, disait-il, est saine ("nos produits sont testés 6000 fois par jour"), elle répond aux besoins d'une population dont 32% des membres sont considérés comme obèses et, surtout, l'industrie de l'eau fait des progrès constants en matière de respect de l'environnement : "Nous avons réduit le poids de nos emballages de 40% ces dix dernières années", souligne-t-il.
Il n'empêche : le débat s'est déplacé désormais sur le terrain moral. Venus tard sur ce marché, Coca et Pepsi, notamment, puisent allégrement dans les réserves d'eau municipale, et en remplissent leurs bouteilles après avoir simplement filtré l'eau et lui avoir ajouté quelques substances (dont du sel).
Cette manière de faire a fini par indigner ceux qui jugent la situation tout bonnement absurde dans un pays où 97% de l'eau du robinet est considérée comme de bonne qualité.
Alors que 36 Etats américains vont souffrir d'un manque d'eau d'ici à 2013, et que les installations publiques menacent parfois de tomber en ruine par manque de fonds, les consommateurs n'auront peut-être bientôt d'autre choix que de se tourner vers les petites bouteilles. A un prix qui est entre 240 et 10000 fois supérieur à celui de l'eau du robinet.
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- Quasi incurable…
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- Enregistré le : mer. 02 avr. 2008, 14:24
Re: que faire pour sauver notre planète?
Moi, en tout cas c'est pas souvent que je bois de l'eau en bouteille, j'en vois pas l'utilité, surtout que tu peux avoir directement de l'eau du robinet et c'est quand même pas très économique comparé au prix du mètre cube d'eau !!!
Re: que faire pour sauver notre planète?
L'eau du robinet est parfois très chlorée, limite imbuvable ; dans ces conditions, je trouve que l'utilisation d'eau en bouteille se justifie.sochalien 25 a écrit :Moi, en tout cas c'est pas souvent que je bois de l'eau en bouteille, j'en vois pas l'utilité, surtout que tu peux avoir directement de l'eau du robinet et c'est quand même pas très économique comparé au prix du mètre cube d'eau !!!
C'était le cas par le passé sur le Pays de Montbéliard, mais le gout de l'eau s'étant considérablement amélioré ces dernières années, je n'en achète quasiment plus.
-
- Quasi incurable…
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Re: que faire pour sauver notre planète?
C'est bien c'est à la fois un geste citoyen et qui protège la planète, on évite alors de fabriquer du plastique qui sert à rien !!!
Re: que faire pour sauver notre planète?
J'ai le même problème que toi et j'ai acheté une carafe filtrante (pour env 15 euros) une cartouche est prévue pour 150 litres et je n'ai plus de problème avec le chloreMitch a écrit : L'eau du robinet est parfois très chlorée, limite imbuvable ; dans ces conditions, je trouve que l'utilisation d'eau en bouteille se justifie.
C'était le cas par le passé sur le Pays de Montbéliard, mais le gout de l'eau s'étant considérablement amélioré ces dernières années, je n'en achète quasiment plus.
PS ne considère pas ça comme une critique mais seulement pour une idée
Jean-Claude
- lionel
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Re: que faire pour sauver notre planète?
Heu, un truc d'aquariophile : le chlore s'évapore très rapidement. Donc, si vous tirez de l'eau trop chlorée, laissez la reposer une paire d'heures dans un récipent à large ouverture. Plus de problème de chlore. Je suis quand même étonné de la rapidité avec laquelle les hauts-saônois se sont acclimatés à l'eau courante. 

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