Ah, et pis aussi un film inspiré du Dom Juan de Molière avec Claude Brasseur sous la Porte Noire de Besançon et la Statue du Commandeur aux Salines d'Arc-et-Senans. Y avait-il Michel Piccoli ?
Et je me demande si "Le Rouge et le Noir" n'a pas fait l'objet de scènes tournées à Bsac.
Et on n'oubliera pas "Les Lip, l'imagination au pouvoir" de Christian Rouaud, 2007.
Et le machin avec (décidément, j'en bave avec les noms propres..) oui, c'est ça, Alain Delon et Simone Signoret (Les Granges Brûlées ? Les Granges Rouges ? Les Terres Rouges ? Les Feux de....?).
"Le Pantalon Rouge" a-t-il été tourné dans la région ? Vous savez, c'est l'histoire d'un poilu qui se fait fusiller pour avoir refusé de porter le futal plein du sang d'un soldat mort. Histoire vraie et un peu faussée dans le film où le soldat Bersot est présenté comme un cultivateur, supposé donc être peu soucieux les jours de semaine du pli de son pantalon.
En réalité, le vrai Bersot était, dans le civil, vendeur au Vêtement Moderne (qui devait à l'époque porter l'enseigne Vaxelaire et Clae) rue de la République à Besançon et celà éclaire mieux sa réaction. Comme il refusait ce pantalon, il a été puni par le sergent, un truc comme 4 jours de gnouf. L'adjudant a doublé, le lieutenant a fait pareil et probalment le capitaine, enfin, là, je schématise. Toujours est-il que ses copains ont trouvé que c'était en peu exagèré. Une délégation est allée trouver le patron pour lui demander de revoir sa position.
Et c'est pour celà que le soldat Bersot est mort, pour avoir suscité un mouvement collectif de protestation.
On était, je crois, en 1917 et ça commençait à rechigner dans les tranchées. Il y avait des désertions et il fallait un exemple.
Tiens, ça me fait penser que les gendarmes sont devenus gradés à cette époque-là. Parce qu'auparavant quand les gendarmes envoyés en mission dans ce but interceptaient des déserteurs à l'arrière des lignes en leur montrant du bout de leur mousqueton la direction de leur devoir, les autres avaient beau jeu d'envoyer se faire voir (quand ils ne les pendaient pas à un arbre) des 2e classes comme eux.
Et donc on a mis deux chevrons sur la manche des gendarmes afin de leur confèrer l'autorité du supérieur.
Tout ça pour dire que le Bersot de la rue Bersot à Besançon, c'est pas ce Bersot-là.
Et aussi que le sous-off qui avait mis la première punition à Bersot était aussi originaire de la région et qu'il a failli être lynché après la guerre par des voyageurs qui l'avaient reconnu dans le train du côté de Morteau.
Ah, il est trop long mon post ? Je lasse ?
J'arrête là pisque c'est ainsi.
Si on me laissait le temps, je pourrais dire que le Conseil Régional soutenant les projets cinématographiques, les fans du sujet y trouveraient une mine d'infos. Mais y aurait plus de jeu, alors ? Ben non, y aurait plus de jeu. Donc autant continuer à faire travailler nos mémoires car l'exercice est salutaire.