Doubs : six spéléologues coincés dans u
Doubs : six spéléologues coincés dans u
LYON, 6 jan 2008 (AFP) -
Six spéléologues qui étaient entrés samedi matin dans le gouffre des Biefs Boussets à Deservillers (Doubs), ont été surpris par la montée des eaux, et étaient toujours coincés sous terre dimanche soir, a-t-on appris auprès des pompiers. Ces spéléologues expérimentés, membres du Spéléo Secours Français (SSF), devaient initialement sortir dimanche en milieu de journée huit kilomètres plus loin à Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs). Ils auraient fait demi tour, et une équipe de secours est partie à leur rencontre, ont affirmé les pompiers, précisant qu'il n'y avait pas de blessé parmi les spéléologues coincés. L'opération devrait prendre plusieurs heures, alors que la pluie continue de tomber dans le Doubs, où aucune amélioration n'est attendue avant lundi midi.
http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/flashinfo/
Six spéléologues qui étaient entrés samedi matin dans le gouffre des Biefs Boussets à Deservillers (Doubs), ont été surpris par la montée des eaux, et étaient toujours coincés sous terre dimanche soir, a-t-on appris auprès des pompiers. Ces spéléologues expérimentés, membres du Spéléo Secours Français (SSF), devaient initialement sortir dimanche en milieu de journée huit kilomètres plus loin à Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs). Ils auraient fait demi tour, et une équipe de secours est partie à leur rencontre, ont affirmé les pompiers, précisant qu'il n'y avait pas de blessé parmi les spéléologues coincés. L'opération devrait prendre plusieurs heures, alors que la pluie continue de tomber dans le Doubs, où aucune amélioration n'est attendue avant lundi midi.
http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/flashinfo/
- Thierry39
- Cancoillotte Addict
- Messages : 10702
- Enregistré le : jeu. 13 juil. 2006, 14:00
- Localisation : Belfort, TdB
- Contact :
DESERVILLERS (AFP) - Six spéléologues partis samedi explorer le gouffre des Biefs Boussets à Deservillers (Doubs) ont été surpris par la montée des eaux et demeuraient coincés sous terre lundi en dépit de la mobilisation des secours qui n'ont pas réussi à les localiser.
(publicité)
Trois équipes de secours ont tenté en vain dans la nuit de dimanche à lundi d'entrer en contact avec ces spéléologues expérimentés, originaires de la région et eux-mêmes membres du Secours spéléo français, mais ils n'avaient toujours pas été localisés lundi à la mi-journée.
Les six hommes, âgés de 30 à 45 ans, originaires du Doubs, du Territoire de Belfort et de la Meurthe-et-Moselle, devaient initialement sortir de terre dimanche en milieu de journée à Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs), soit à huit kilomètres de l'endroit où ils avaient entamé leur expédition.
Une trentaine de personnes était sous terre en début d'après-midi pour des opérations de recherche, à la fois depuis l'entrée et la sortie de la grotte.
Les plongeurs qui devaient entrer en action dans la journée n'ont finalement pas été mobilisés, l'eau n'ayant pas complètement noyé les galeries souterraines. Ces dernières restent praticables à la nage, ont assuré les secours.
La pluie est tombée en abondance toute la nuit, rendant la progression de plus en plus difficile dans le vaste réseau souterrain du Verneau, qui court sur une trentaine de kilomètres entre Déservillers et Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs).
Lundi midi, la pluie s'était néanmoins calmée et Météo France prévoyait une accalmie pour les trois jours à venir.
"On espère une décrue (des eaux souterraines) dans la nuit", a expliqué Samuel Prost, membre du Secours spéléo français impliqué dans les opérations de recherches.
Les secouristes ont déployé sous terre un réseau de câbles téléphoniques leur permettant de communiquer avec la surface et de laisser aux spéléologues coincés un moyen de les contacter s'ils en ont la possibilité.
"La priorité est de localiser ces personnes", a souligné le capitaine Raphaël Faivre, du centre d'opération d'incendie et secours du Doubs.
"Nous savons que ce sont des spéléologues expérimentés, qui connaissent bien les lieux et certaines zones de la grotte ne sont pas inondables", a-t-il précisé.
Selon M. Prost, les spéléologues, qui étaient partis explorer des zones non inondables, sont équipés de vivres pour "plusieurs jours".
(publicité)
Trois équipes de secours ont tenté en vain dans la nuit de dimanche à lundi d'entrer en contact avec ces spéléologues expérimentés, originaires de la région et eux-mêmes membres du Secours spéléo français, mais ils n'avaient toujours pas été localisés lundi à la mi-journée.
Les six hommes, âgés de 30 à 45 ans, originaires du Doubs, du Territoire de Belfort et de la Meurthe-et-Moselle, devaient initialement sortir de terre dimanche en milieu de journée à Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs), soit à huit kilomètres de l'endroit où ils avaient entamé leur expédition.
Une trentaine de personnes était sous terre en début d'après-midi pour des opérations de recherche, à la fois depuis l'entrée et la sortie de la grotte.
Les plongeurs qui devaient entrer en action dans la journée n'ont finalement pas été mobilisés, l'eau n'ayant pas complètement noyé les galeries souterraines. Ces dernières restent praticables à la nage, ont assuré les secours.
La pluie est tombée en abondance toute la nuit, rendant la progression de plus en plus difficile dans le vaste réseau souterrain du Verneau, qui court sur une trentaine de kilomètres entre Déservillers et Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs).
Lundi midi, la pluie s'était néanmoins calmée et Météo France prévoyait une accalmie pour les trois jours à venir.
"On espère une décrue (des eaux souterraines) dans la nuit", a expliqué Samuel Prost, membre du Secours spéléo français impliqué dans les opérations de recherches.
Les secouristes ont déployé sous terre un réseau de câbles téléphoniques leur permettant de communiquer avec la surface et de laisser aux spéléologues coincés un moyen de les contacter s'ils en ont la possibilité.
"La priorité est de localiser ces personnes", a souligné le capitaine Raphaël Faivre, du centre d'opération d'incendie et secours du Doubs.
"Nous savons que ce sont des spéléologues expérimentés, qui connaissent bien les lieux et certaines zones de la grotte ne sont pas inondables", a-t-il précisé.
Selon M. Prost, les spéléologues, qui étaient partis explorer des zones non inondables, sont équipés de vivres pour "plusieurs jours".
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Beuillot
- Cancoillotte Addict
- Messages : 22079
- Enregistré le : mer. 27 déc. 2006, 23:52
- Localisation : Pars collis ad orientem solem :invis: .
Qu'est-ce qui gêne leur progrssion, alors?Message original: Thierry39
Les plongeurs qui devaient entrer en action dans la journée n'ont finalement pas été mobilisés, l'eau n'ayant pas complètement noyé les galeries souterraines. Ces dernières restent praticables à la nage, ont assuré les secours.

Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.


- Thierry39
- Cancoillotte Addict
- Messages : 10702
- Enregistré le : jeu. 13 juil. 2006, 14:00
- Localisation : Belfort, TdB
- Contact :
LE PAYS
http://www.lalsace.fr
Franche-Comté
Spéléologues coincés sous terre : départ d'une équipe de plongeurs

Départ d'une équipe de secours. (Photo AFP)
Une équipe de secours composée de deux plongeurs et de neuf porteurs est descendue ce matin peu avant 6 h dans un gouffre à Déservillers (Doubs), où six spéléologues sont bloqués depuis 72 heures.
Cette équipe de membres du Spéléo Secours Français a pour objectif d'atteindre et de traverser une cavité remplie d'eau, située à environ 2 km de l'entrée du gouffre des Biefs Boussets, et au delà de laquelle les secouristes espèrent pouvoir localiser les spéléologues bloqués.
Les secouristes transportent avec eux de la nourriture, des médicaments et un équipement permettant de mettre en place un système de communication avec les équipes de surface.
Ils tablent sur l'hypothèse que les six spéléologues, âgés de 29 à 45 ans, se soient réfugiés dans une zone «sèche» située à environ 200 mètres après la cavité inondée, que les secouristes ne devraient pas atteindre avant la fin de matinée.
Les conditions sont favorables car la décrue se poursuit dans le gouffre, a précisé un membre des secours.
http://www.lalsace.fr
Franche-Comté
Spéléologues coincés sous terre : départ d'une équipe de plongeurs

Départ d'une équipe de secours. (Photo AFP)
Une équipe de secours composée de deux plongeurs et de neuf porteurs est descendue ce matin peu avant 6 h dans un gouffre à Déservillers (Doubs), où six spéléologues sont bloqués depuis 72 heures.
Cette équipe de membres du Spéléo Secours Français a pour objectif d'atteindre et de traverser une cavité remplie d'eau, située à environ 2 km de l'entrée du gouffre des Biefs Boussets, et au delà de laquelle les secouristes espèrent pouvoir localiser les spéléologues bloqués.
Les secouristes transportent avec eux de la nourriture, des médicaments et un équipement permettant de mettre en place un système de communication avec les équipes de surface.
Ils tablent sur l'hypothèse que les six spéléologues, âgés de 29 à 45 ans, se soient réfugiés dans une zone «sèche» située à environ 200 mètres après la cavité inondée, que les secouristes ne devraient pas atteindre avant la fin de matinée.
Les conditions sont favorables car la décrue se poursuit dans le gouffre, a précisé un membre des secours.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Thierry39
- Cancoillotte Addict
- Messages : 10702
- Enregistré le : jeu. 13 juil. 2006, 14:00
- Localisation : Belfort, TdB
- Contact :
Franche-Comté
Deservillers À 16 h 10, les deux premiers rescapés sortent des entrailles de la terre

Il est 16 h 10 quand Mouloud Kopp, de Besançon, sort du gouffre, épuisé, amaigri, mais en bonne forme quand même. Son collègue, Pierre Baudoin, de Miserey-Saline, le suit. Photos Jean Becker
Moment de soulagement, hier à 16 h 10, quand deux membres du groupe de spéléologues sont ressortis du Bief des Boussets par la grotte Baudin à Nans-sous-Sainte-Anne. En début de nuit, leurs quatre compagnons, localisés vers 18 h, regagnaient eux aussi la surface.
« Ce matin il faut mettre le paquet, on a une fenêtre météo, c'est aujourd'hui ou jamais », lance Bertrand Philippe, un spéléo bénévole venu directement d'Illzach pour participer aux secours. Pour sa part, Éric David, conseiller technique du Spéléo secours français, n'est pas trop inquiet, martelant « que les six personnes qui sont coincées dans le Bief Boussets sont des gens confirmés et aguerris à ce genre de situation ».
Néanmoins, les visages des nombreux spéléologues dépêchés sur les lieux sont figés.
Dès le petit matin, hier, un groupe de cinq secouristes pénètre par la grotte Baudin, qui correspond avec le Bief des Boussets par le réseau hydrographique, un des plus grands de France, qui s'étend sur près de 35 km. À la sortie de ce réseau, bien que le niveau de l'eau baisse de 1 cm à l'heure, c'est un véritable torrent qui empêche tout passage.
Les cinq secouristes qui s'engouffrent, ont des vivres et de l'éclairage pour 24 heures, et doivent emprunter un boyau de 300 m avant de déboucher dans une grande salle au sec.
Une nouvelle attente débute. C'est le silence complet sur la petite place de la mairie de Deservillers, ou les secours ont installé leur poste de commandement mobile. C'est là que gendarmes, pompiers et secouristes font régulièrement le point. Hier matin, les visages sont graves.
Contact établi à 12 h 45
Un premier contact est établi, lance Didier Accary, depuis la sortie de la grotte Baudin. Les secours vont se mettre en route, mais l'information officielle sera donnée seulement vers 13 h 30, le temps nécessaire aux gendarmes de boucler les accès à la grotte, qui se trouve perchée au-dessus de la falaise de Nans-sous-Sainte-Anne. Il faut d'ailleurs emprunter une partie de la via ferrata pour accéder au trou. Des gendarmes et des ambulances arrivent de toute part. Même une équipe de soutien psychologique du Samu de Besançon est présente.
Une nouvelle équipe de secouriste va se présenter en renfort vers 13 h 15, également par la grotte Baudin. Les choses accélèrent. À 15 h, le feu vert est donné pour remonter les rescapés, mais ils mettront près d'une heure et demie pour accéder à la sortie.
Il est 16 h 10, quand Mouloud Kopp, de Besançon, sort le premier. Un peu épuisé, amaigri, mais en bonne forme quand même. Son collègue, Pierre Baudoin, de Miserey-Saline, le suit. Plus âgé, il accuse plus le coup, mais les deux spéléologues confirmés, appartenant d'ailleurs tous deux au Spéléo secours français, ont encore la force de redescendre au village au pas de course, empruntant des chemins caillouteux et boueux.
Des gendarmes du groupement de secours en montagne, venus spécialement des Pyrénées-Atlantiques, attendaient les deux spéléos pour mener leur enquête. Et les deux rescapés n'avaient pas le droit de s'adresser aux journalistes. Il faut dire que quatre de leurs collègues étaient encore, à ce moment-là, au fond du gouffre.
D'ailleurs, même au point presse tenu à Nans-sous-Sainte-Anne, c'est Samuel Prost, conseiller technique adjoint du Spéléo secours français, qui s'est adressé à la presse. Alors que les deux rescapés étaient pris en charge par des médecins sapeurs-pompiers et qu'ils répondaient aux questions des gendarmes.
Samuel Prost, quant à lui explique : « Le groupe de six spéléologues s'est scindé en deux dès samedi après-midi, alors qu'il traversait la salle du bivouac remplie d'eau. Deux, Mouloud et Pierre, ont traversé pour partir en direction de la grotte Baudin. Il faut dire que Mouloud était celui qui connaissait le mieux le réseau souterrain. Les quatre autres ont pris une autre direction. Et depuis ce moment-là, les deux rescapés n'ont plus eu de contact avec leurs quatre collègues d'expédition. »
Vers 22 h 30, les quatre autres membres de l'expédition retrouvaient l'air libre, accueillis par leurs familles et leurs amis.
Jean Becker
Deservillers À 16 h 10, les deux premiers rescapés sortent des entrailles de la terre

Il est 16 h 10 quand Mouloud Kopp, de Besançon, sort du gouffre, épuisé, amaigri, mais en bonne forme quand même. Son collègue, Pierre Baudoin, de Miserey-Saline, le suit. Photos Jean Becker
Moment de soulagement, hier à 16 h 10, quand deux membres du groupe de spéléologues sont ressortis du Bief des Boussets par la grotte Baudin à Nans-sous-Sainte-Anne. En début de nuit, leurs quatre compagnons, localisés vers 18 h, regagnaient eux aussi la surface.
« Ce matin il faut mettre le paquet, on a une fenêtre météo, c'est aujourd'hui ou jamais », lance Bertrand Philippe, un spéléo bénévole venu directement d'Illzach pour participer aux secours. Pour sa part, Éric David, conseiller technique du Spéléo secours français, n'est pas trop inquiet, martelant « que les six personnes qui sont coincées dans le Bief Boussets sont des gens confirmés et aguerris à ce genre de situation ».
Néanmoins, les visages des nombreux spéléologues dépêchés sur les lieux sont figés.
Dès le petit matin, hier, un groupe de cinq secouristes pénètre par la grotte Baudin, qui correspond avec le Bief des Boussets par le réseau hydrographique, un des plus grands de France, qui s'étend sur près de 35 km. À la sortie de ce réseau, bien que le niveau de l'eau baisse de 1 cm à l'heure, c'est un véritable torrent qui empêche tout passage.
Les cinq secouristes qui s'engouffrent, ont des vivres et de l'éclairage pour 24 heures, et doivent emprunter un boyau de 300 m avant de déboucher dans une grande salle au sec.
Une nouvelle attente débute. C'est le silence complet sur la petite place de la mairie de Deservillers, ou les secours ont installé leur poste de commandement mobile. C'est là que gendarmes, pompiers et secouristes font régulièrement le point. Hier matin, les visages sont graves.
Contact établi à 12 h 45
Un premier contact est établi, lance Didier Accary, depuis la sortie de la grotte Baudin. Les secours vont se mettre en route, mais l'information officielle sera donnée seulement vers 13 h 30, le temps nécessaire aux gendarmes de boucler les accès à la grotte, qui se trouve perchée au-dessus de la falaise de Nans-sous-Sainte-Anne. Il faut d'ailleurs emprunter une partie de la via ferrata pour accéder au trou. Des gendarmes et des ambulances arrivent de toute part. Même une équipe de soutien psychologique du Samu de Besançon est présente.
Une nouvelle équipe de secouriste va se présenter en renfort vers 13 h 15, également par la grotte Baudin. Les choses accélèrent. À 15 h, le feu vert est donné pour remonter les rescapés, mais ils mettront près d'une heure et demie pour accéder à la sortie.
Il est 16 h 10, quand Mouloud Kopp, de Besançon, sort le premier. Un peu épuisé, amaigri, mais en bonne forme quand même. Son collègue, Pierre Baudoin, de Miserey-Saline, le suit. Plus âgé, il accuse plus le coup, mais les deux spéléologues confirmés, appartenant d'ailleurs tous deux au Spéléo secours français, ont encore la force de redescendre au village au pas de course, empruntant des chemins caillouteux et boueux.
Des gendarmes du groupement de secours en montagne, venus spécialement des Pyrénées-Atlantiques, attendaient les deux spéléos pour mener leur enquête. Et les deux rescapés n'avaient pas le droit de s'adresser aux journalistes. Il faut dire que quatre de leurs collègues étaient encore, à ce moment-là, au fond du gouffre.
D'ailleurs, même au point presse tenu à Nans-sous-Sainte-Anne, c'est Samuel Prost, conseiller technique adjoint du Spéléo secours français, qui s'est adressé à la presse. Alors que les deux rescapés étaient pris en charge par des médecins sapeurs-pompiers et qu'ils répondaient aux questions des gendarmes.
Samuel Prost, quant à lui explique : « Le groupe de six spéléologues s'est scindé en deux dès samedi après-midi, alors qu'il traversait la salle du bivouac remplie d'eau. Deux, Mouloud et Pierre, ont traversé pour partir en direction de la grotte Baudin. Il faut dire que Mouloud était celui qui connaissait le mieux le réseau souterrain. Les quatre autres ont pris une autre direction. Et depuis ce moment-là, les deux rescapés n'ont plus eu de contact avec leurs quatre collègues d'expédition. »
Vers 22 h 30, les quatre autres membres de l'expédition retrouvaient l'air libre, accueillis par leurs familles et leurs amis.
Jean Becker
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Thierry39
- Cancoillotte Addict
- Messages : 10702
- Enregistré le : jeu. 13 juil. 2006, 14:00
- Localisation : Belfort, TdB
- Contact :
AFP - Mercredi 9 janvier, 00h16DESERVILLERS
(AFP) - Les six spéléologues bloqués depuis samedi dans une grotte à Déservillers (Doubs) sont tous ressortis sains et saufs mardi, deux dans l'après-midi et quatre peu après 22h30.
"Je ne pense pas qu'on puisse dire qu'ils aient pris des risques inconsidérés, ce sont des gens confirmés, sérieux. Ils ont été surpris par la rapide montée des eaux. Ils connaissaient la météo mais on ne maîtrise pas tout", a déclaré à la presse mardi soir le préfet de la région Franche-Comté, Jacques Barthélémy.
"Ils sont en bonne condition physique, comme on peut l'être après trois jours passés sous terre mais ils ne souhaitent pas s'exprimer à la presse", a affirmé quant à lui le colonel des pompiers André Benkemoun.
"C'est évident que leur expérience leur a permis de gérer au mieux leur attente sous terre, de se rationner en nourriture et de se positionner exactement là où on les attendait. Ils avaient même préparé l'arrivée des secours", a déclaré pour sa part Samuel Prost, conseiller technique adjoint du Spéléo secours français.
Selon Eric Zipper, président du Spéléo secours français, "c'était un accident". "Les deux premiers se sont faits emporter par les eaux à mi-parcours, dans une salle inondée. Voyant cela, les quatre autres ont préféré ne pas franchir cet obstacle et se retrancher dans la salle dite du bivouac", où ils ont attendu les secours, a-t-il expliqué.
Les deux premiers spéléologues, avec lesquels les secours étaient parvenus à établir un contact mardi à 13H30, sont ressortis vers 16H10 de la grotte Baudin, sur la commune de Nans-sous-Sainte-Anne, à une quinzaine de kilomètres en aval du gouffre des Biefs Boussets, à Déservillers, d'où l'expédition était partie samedi.
Quant aux quatre autres, couverts de boue, les traits tirés mais souriants, ils ont regagné la surface peu après 22h30, à l'entrée du gouffre des Biefs Boussets.
Selon les déclarations des deux premiers rescapés, recueillies par les secours dans l'après-midi, la séparation du groupe a eu lieu samedi après-midi, à mi-parcours.
Depuis, les deux spéléologues n'avaient plus de nouvelle de leurs camarades.
Depuis la nuit de dimanche à lundi, les secours s'étaient relayés pour tenter de localiser les six spéléologues, tous chevronnés, âgés de 29 à 45 ans, partis samedi explorer le gouffre des Biefs Boussets, d'où se développe le plus grand réseau de galeries de France.
Dès 06H00, profitant d'une "décrue bien amorcée" après les pluies des derniers jours, les secours avaient déployé de "gros moyens", d'autant qu'ils ne disposaient d'une fenêtre météo que jusqu'à mercredi 06H00 avant une nouvelle dégradation.
Les spéléologues disposaient de vivres, de vêtements et d'équipement pour tenir plusieurs jours. Originaires du Doubs, du Territoire-de-Belfort et de la Meurthe-et-Moselle, ils devaient initialement sortir de terre dimanche en milieu de journée.
(AFP) - Les six spéléologues bloqués depuis samedi dans une grotte à Déservillers (Doubs) sont tous ressortis sains et saufs mardi, deux dans l'après-midi et quatre peu après 22h30.
"Je ne pense pas qu'on puisse dire qu'ils aient pris des risques inconsidérés, ce sont des gens confirmés, sérieux. Ils ont été surpris par la rapide montée des eaux. Ils connaissaient la météo mais on ne maîtrise pas tout", a déclaré à la presse mardi soir le préfet de la région Franche-Comté, Jacques Barthélémy.
"Ils sont en bonne condition physique, comme on peut l'être après trois jours passés sous terre mais ils ne souhaitent pas s'exprimer à la presse", a affirmé quant à lui le colonel des pompiers André Benkemoun.
"C'est évident que leur expérience leur a permis de gérer au mieux leur attente sous terre, de se rationner en nourriture et de se positionner exactement là où on les attendait. Ils avaient même préparé l'arrivée des secours", a déclaré pour sa part Samuel Prost, conseiller technique adjoint du Spéléo secours français.
Selon Eric Zipper, président du Spéléo secours français, "c'était un accident". "Les deux premiers se sont faits emporter par les eaux à mi-parcours, dans une salle inondée. Voyant cela, les quatre autres ont préféré ne pas franchir cet obstacle et se retrancher dans la salle dite du bivouac", où ils ont attendu les secours, a-t-il expliqué.
Les deux premiers spéléologues, avec lesquels les secours étaient parvenus à établir un contact mardi à 13H30, sont ressortis vers 16H10 de la grotte Baudin, sur la commune de Nans-sous-Sainte-Anne, à une quinzaine de kilomètres en aval du gouffre des Biefs Boussets, à Déservillers, d'où l'expédition était partie samedi.
Quant aux quatre autres, couverts de boue, les traits tirés mais souriants, ils ont regagné la surface peu après 22h30, à l'entrée du gouffre des Biefs Boussets.
Selon les déclarations des deux premiers rescapés, recueillies par les secours dans l'après-midi, la séparation du groupe a eu lieu samedi après-midi, à mi-parcours.
Depuis, les deux spéléologues n'avaient plus de nouvelle de leurs camarades.
Depuis la nuit de dimanche à lundi, les secours s'étaient relayés pour tenter de localiser les six spéléologues, tous chevronnés, âgés de 29 à 45 ans, partis samedi explorer le gouffre des Biefs Boussets, d'où se développe le plus grand réseau de galeries de France.
Dès 06H00, profitant d'une "décrue bien amorcée" après les pluies des derniers jours, les secours avaient déployé de "gros moyens", d'autant qu'ils ne disposaient d'une fenêtre météo que jusqu'à mercredi 06H00 avant une nouvelle dégradation.
Les spéléologues disposaient de vivres, de vêtements et d'équipement pour tenir plusieurs jours. Originaires du Doubs, du Territoire-de-Belfort et de la Meurthe-et-Moselle, ils devaient initialement sortir de terre dimanche en milieu de journée.
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Thierry39
- Cancoillotte Addict
- Messages : 10702
- Enregistré le : jeu. 13 juil. 2006, 14:00
- Localisation : Belfort, TdB
- Contact :
LE PAYS
http://www.lalsace.fr
Article du jeudi 10 janvier
Franche-Comté
Deservillers Les six spéléologues sains et saufs après quatre jours dans le gouffre

Dès la sortie des rescapés du gouffre peu après 22 h 30, les spéléologues sont accueillis par leurs familles et par leurs collègues. Photo Jean Becker
C'est sous les applaudissements de leurs proches que les quatre derniers spéléologues sont sortis vers 22 h 30, mardi, de la grotte du Bief des Boussets à Deservillers, couverts de boue, les traits tirés mais souriants.
Il y avait beaucoup de monde, amis et membres des familles dans la nuit de mardi à mercredi, à la sortie du Bief des Boussets, cette grotte dont le parcours souterrain est un des plus importants de France. Deux des membres de l'expédition étaient ressortis dans l'après-midi, par une des sorties de la grotte à Nans-Sous-Sainte-Anne.
Les quatre membres restés dans le gouffre sont sortis vers 22 h 30 mardi soir. Accueillis en premier par le préfet de région, ils sont allés embrasser leurs deux camarades, sortis dans l'après-midi.
« Pas de déclarations, on vient de passer tant d'heures à l'intérieur. Tout va bien », lance Didier Parsian, le responsable du Spéléo secours français pour le Doubs, qui faisait partie de l'équipe.
Les spéléologues paraissaient en pleine forme, ils marchaient d'un bon pas, seuls, sans soutien, et sont sortis une heure et demie avant l'horaire prévu, « ce qui prouve leur forme physique », ajoute un des secouristes.
Et toujours selon les secouristes, et notamment Samuel Prost, conseiller technique adjoint du Spéléo secours français : « C'est évident que leur expérience a permis de gérer au mieux leur attente sous terre, de se rationner en nourriture et de se positionner exactement où on les attendait. Ils avaient même préparé l'arrivée des secours en installant des mains courantes et en équipant une trentaine de mètres. »
Un accident de spéléo
« C'était un accident, précise Éric Zipper, président du Spéléo secours français, car les deux premiers se sont fait emporter par les eaux à mi-parcours, dans une salle inondée. Voyant cela, les quatre autres ont préféré ne pas franchir cet obstacle et se retrancher dans la salle dite du bivouac. »
Mais on peut toujours s'interroger, comment des gens chevronnés, comme le précise d'ailleurs le préfet de Région, ont-ils pu s'embarquer dans une telle aventure, quand on connaissait les prévisions météorologiques qui annonçaient de fortes pluies et le redoux, donc la fonte des neiges ?
Jean Becker
http://www.lalsace.fr
Article du jeudi 10 janvier
Franche-Comté
Deservillers Les six spéléologues sains et saufs après quatre jours dans le gouffre

Dès la sortie des rescapés du gouffre peu après 22 h 30, les spéléologues sont accueillis par leurs familles et par leurs collègues. Photo Jean Becker
C'est sous les applaudissements de leurs proches que les quatre derniers spéléologues sont sortis vers 22 h 30, mardi, de la grotte du Bief des Boussets à Deservillers, couverts de boue, les traits tirés mais souriants.
Il y avait beaucoup de monde, amis et membres des familles dans la nuit de mardi à mercredi, à la sortie du Bief des Boussets, cette grotte dont le parcours souterrain est un des plus importants de France. Deux des membres de l'expédition étaient ressortis dans l'après-midi, par une des sorties de la grotte à Nans-Sous-Sainte-Anne.
Les quatre membres restés dans le gouffre sont sortis vers 22 h 30 mardi soir. Accueillis en premier par le préfet de région, ils sont allés embrasser leurs deux camarades, sortis dans l'après-midi.
« Pas de déclarations, on vient de passer tant d'heures à l'intérieur. Tout va bien », lance Didier Parsian, le responsable du Spéléo secours français pour le Doubs, qui faisait partie de l'équipe.
Les spéléologues paraissaient en pleine forme, ils marchaient d'un bon pas, seuls, sans soutien, et sont sortis une heure et demie avant l'horaire prévu, « ce qui prouve leur forme physique », ajoute un des secouristes.
Et toujours selon les secouristes, et notamment Samuel Prost, conseiller technique adjoint du Spéléo secours français : « C'est évident que leur expérience a permis de gérer au mieux leur attente sous terre, de se rationner en nourriture et de se positionner exactement où on les attendait. Ils avaient même préparé l'arrivée des secours en installant des mains courantes et en équipant une trentaine de mètres. »
Un accident de spéléo
« C'était un accident, précise Éric Zipper, président du Spéléo secours français, car les deux premiers se sont fait emporter par les eaux à mi-parcours, dans une salle inondée. Voyant cela, les quatre autres ont préféré ne pas franchir cet obstacle et se retrancher dans la salle dite du bivouac. »
Mais on peut toujours s'interroger, comment des gens chevronnés, comme le précise d'ailleurs le préfet de Région, ont-ils pu s'embarquer dans une telle aventure, quand on connaissait les prévisions météorologiques qui annonçaient de fortes pluies et le redoux, donc la fonte des neiges ?
Jean Becker
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- dondon
- Cancoillotte Addict
- Messages : 2527
- Enregistré le : lun. 21 nov. 2005, 21:55
- Localisation : au bord de La Lanterne
salut
une petite chienne Maya (12 ans), était restée coincé dans un trou du coté de Médière (25)...
Son maitre a fait appel au secours, pour la retirer de ce "piège".
Après plusieurs jours de recherche (neuf nuits !!!), de piochage, d'angoisse aussi ...
la petite chienne a pu retrouver son maitre, saine et sauve.
Trois spéléos ont terminé le sauvetage de Maya (bénévolement).
Bravo aux sauveteurs : aux pompiers (pour le début du sauvetage), puis aux spéléos
Lu cette semaine dans L'Est Républicain (puis retranscrit de mémoire
)
à+
une petite chienne Maya (12 ans), était restée coincé dans un trou du coté de Médière (25)...
Son maitre a fait appel au secours, pour la retirer de ce "piège".
Après plusieurs jours de recherche (neuf nuits !!!), de piochage, d'angoisse aussi ...

la petite chienne a pu retrouver son maitre, saine et sauve.

Trois spéléos ont terminé le sauvetage de Maya (bénévolement).
Bravo aux sauveteurs : aux pompiers (pour le début du sauvetage), puis aux spéléos

Lu cette semaine dans L'Est Républicain (puis retranscrit de mémoire

à+
