gentiane a écrit :Domi, en ce qui me concerne, les rougequeue sont des oiseaux tout ce qu'il y a de plus commun. J'en ai toujours vu et entendu autour de chez mes parents et aussi autour de chez moi.
On les entend faire leur fameux bruit de papier froissé, tôt le matin.
Les rougequeues noirs et les fronts blancs n'ont pas le même chant, ils sont très différenciables. Autant le chant des premiers m'est très famillier, autant celui des seconds est nouveau dans ma "sifflothèque" !
Les noirs sont communs, mais les front blancs le sont beaucoup moins.
Les petits rougequeues ont apparemment quitté le nid. Je n'ai pas eu l'occasion de les apercevoir, mais je pense que les chats si, vu leur air intéressé aux alentours avant-hier soir. J'espère qu'ils n'auront pas fait une razzia...
Je les ai encore entendus dans le voisinage, mais je n'arrivais pas à les localiser...
Et ce soir ils piaillaient quasiment à ma porte, alors je suis sortie pour voir d'où venaient les cris... c'étaient les parents qui enguirlandaient leur fiston parce qu'il sautillait sur une bordure de plate-bande ! "Veux-tu bien remonter te percher sur le fil, je crois bien que j'ai vu un rominet !" ... et le pioupiou à front blanc a obéi ! Ouf, épreuve réussie !
Eustache a écrit :Je les ai encore entendus dans le voisinage, mais je n'arrivais pas à les localiser...
Et ce soir ils piaillaient quasiment à ma porte, alors je suis sortie pour voir d'où venaient les cris... c'étaient les parents qui enguirlandaient leur fiston parce qu'il sautillait sur une bordure de plate-bande ! "Veux-tu bien remonter te percher sur le fil, je crois bien que j'ai vu un rominet !" ... et le pioupiou à front blanc a obéi ! Ouf, épreuve réussie !
Tu parles oiseau,je piaf d'impatience,d'en savoir plus
Ce matin c'était une pioupioute, à qui les parents donnaient des leçons !
C'est marrant, je ne m'étais jamais posée la question de savoir si les parents suivaient leurs petits après leur envol. Je les imaginais "autonomes" et soumis à la dure loi de la nature dès le nid quitté, d'emblée gagnants ou perdants... il n'en est rien, ils sont vraiment élevés par leur parents qui guident et stimulent tous les deux leurs évolutions dans le quartier rapproché.
C'est une chouette découverte ça !
un film sur un de mes oiseaux preferé qui niche en Franche Conté !!
A vous de chercher ? des elements de reponses ci -desouus avant d'aller voir la bande annonce !!
C’est l’oiseau le plus rapide du monde. Il aura fallu cinq ans de tournage pour réunir toutes les images du film Sentinelle.
Début août, les abonnés à la formule films de La Salamandre vont recevoir un film incroyable. Sentinelle est bien plus qu’un simple documentaire sur le C’est aussi un film qui révèle l’étendue des méfaits de l’industrie chimique sur les oiseaux, sur les abeilles et aussi sur les hommes. En attendant de visionner ce 52’ quasi prophétique, voici la bande-annonce.
Eustache a écrit : Ce matin c'était une pioupioute, à qui les parents donnaient des leçons !
C'est marrant, je ne m'étais jamais posée la question de savoir si les parents suivaient leurs petits après leur envol. Je les imaginais "autonomes" et soumis à la dure loi de la nature dès le nid quitté, d'emblée gagnants ou perdants... il n'en est rien, ils sont vraiment élevés par leur parents qui guident et stimulent tous les deux leurs évolutions dans le quartier rapproché.
C'est une chouette découverte ça !
Beaucoup de parents s'occupe de leurs petits après la sortie du nid ,qu il soit nidifuge ou nidicole .
Ici les rouges queue sont nidicole et pendant une dizaine de jours ils ont besoins des adultes car ils reste au nid mais même après ils ne sont pas aptes à trouver leur nourriture tout seul et les parents doivent les aider encore quelques jours !
Après une deuxième couvaisons va se mettre en place et alors les petits serons laisser à eux même et c'est dans cette période qu il y a malheureusement plus de mort !
Malheureusement pas que des bonnes nouvelles pour nos amis à plumes :
Est Républicain du 07/09/2015
Doubs : le balbuzard abattu d’une volée de plombs
Le rapace, espace rare et protégée en France, a été retrouvé à l’agonie à Saint-Hippolyte dans le Doubs, puis transporté au centre Athenas dans le Jura pour y être soigné. L’autopsie révèle qu’il a été abattu d’une décharge de plomb.
L’oiseau rare avait du plomb dans l’aile. C’est loin d’être une histoire drôle, mais malheureusement la stricte réalité. Or, c’est un animal protégé qui a été tué par un tir.
Hémorragie pulmonaire
Ce sont des pompiers qui ont recueilli l’animal blessé mercredi soir, entre Saint-Hippolyte et Fleurey, dans le Doubs (notre édition de samedi). Le balbuzard pêcheur avait une aile brisée et une truite à ses côtés. Tout laissait penser qu’il avait été percuté par un véhicule pour venir choir non loin du Dessoubre, tenant toujours sa proie. Ce n’est que le lendemain qu’il a été confié aux spécialistes de la faune sauvage du centre Athenas, à l’Etoile dans le Jura. Le bel oiseau, en fait une petite femelle adulte de 1,3 kg, a été opéré jeudi par un vétérinaire qui lui a posé des broches. Malheureusement, il est mort dans la nuit de jeudi à vendredi d’une hémorragie pulmonaire.
La mort d’un tel animal est profondément navrante, d’autant qu’il s’agit d’une espèce dont il ne reste qu’une trentaine de couples dans l’Orléanais et une autre trentaine en Corse.
La population est plus nombreuse en Ecosse, au nord de l’Allemagne, dans les pays baltes ou en Scandinavie. Elle migre au sud de l’Europe, ce qui devait être le cas de cet exemplaire non bagué, abattu en Franche-Comté.
Enquête ouverte par l’Office national de la faune sauvage
Le balbuzard pêcheur se nourrit exclusivement de poissons capturés à la surface de l’eau, et ses attaques en piqué sont un spectacle unique. « Il peut plonger aussi vite qu’un fou de Bassan, mais attrape sa proie avec ses serres », décrit Gilles Moyne, du centre Athenas. L’espèce est facilement identifiable par ses ailes coudées et sa différence de plumage marqué entre son dos noir et son ventre blanc.
Reste qu’il devait y avoir quelqu’un au bout d’un fusil. Une enquête a donc été ouverte par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, dont on peut supposer que la première mission sera de rassembler et entrecouper les divers indices corrélés au décès de l’animal.
Le centre Athenas devrait garder la dépouille quelques jours pour les besoins de l’enquête. Le ou les auteur (s) du coup de feu encourent une peine maximum de six mois d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende.