La verrerie de Passavant (Haute-Saône) et le musée de l'absinthe à Auvers-sur-Oise unissent leurs savoirs pour fabriquer une « réédition d'un authentique verre du XIXe ».
L'entrevue débute par une remarque empreinte de fierté, de la bouche du directeur commercial Patrick Doucet. « La Rochère, plus ancienne verrerie d'art de France encore en activité. Je crois qu'aujourd'hui, on peut dire d'Europe. Bon, par contre, je ne suis pas encore allé au fin fond de la Chine pour étendre cette donnée au monde entier ! »
Voilà cinq siècles un quart et des poussières de verre que la verrerie de Passavant-la-Rochère perpétue la tradition des maîtres-verriers. Située à la jonction de la Franche-Comté, de la Lorraine et de la Champagne, elle s'inscrit dans la légende de l'artisanat. De par son grand âge et grâce à sa créativité.
Depuis peu, la verrerie a rencontré un mythe. Mariage apprécié et appréciable avec la Fée verte. Poètes, écrivains et artistes avaient déjà succombé. La Rochère vient envelopper la muse de tout son savoir-faire.
« L'idée de ce verre est venue tout à fait par hasard », raconte Marie-Claude Delahaye, responsable du musée de l'absinthe à Auvers-sur-Oise, associé à cette initiative. « En revenant de chez François Guy, distillateur à Pontarlier, je me suis arrêtée à la verrerie de Passavant pour leur demander s'il fabriquait des verres à boule doseuse (fond creux). Et là, j'ai entendu une voix à l'étage qui disait : « Faites monter cette dame » ». Patrick Doucet était à l'affût.
La réédition d'un « authentique verre à absinthe du XIXe » prend forme. Avec des mensurations identiques à l'original : boule doseuse de 2 cl, 30 cl de contenance pour 16,5 cm de hauteur.
« Les premiers chiffres de vente sont très encourageants », indique la direction de La Rochère. « Il remporte un gros succès en Allemagne et en Suisse. Marche bien en France, dans l'Est et en Provence. Au Royaume-Uni aussi où une distillerie en a commandé une palette. Et enfin les USA, où la vente libre de la Fée verte a été récemment autorisée ».
On imagine que le rapport qualité-prix (entre 5 et 10 € selon les points de vente) a positivement agi. « Je le trouve très bien », renchérit Marie-Claude Delahaye. « C'est un verre lourd. Comme à l'époque. Son aspect reflète l'authenticité de cette période ancienne ».
Le verre à absinthe est pour l'instant uniquement fabriqué mécaniquement. « Nous réfléchissons à une production « soufflé bouche, fait main » », termine Patrick Doucet. Ce qui majorerait grandement le coût de revient et le prix public.
Source : http://www.estrepublicain.fr
Absinthe
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J'ai posé la question ce jour à la "source" (pas la source d'absinthe
)
==> http://www.larochere.com
Je te dirai si j'ai une réponse.

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