Archives 2005

Faits historiques, Grands Hommes, patrimoine, légendes...
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Mitch
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Vesoul... en Algérie !rnrndate : le 05/03/2005 à 22:12rnauteur : Nicolasrnsujet : Vesoul... en Algérie !rn
Le saviez-vous ?nnDes colons français originaires de Haute-Saône fondèrent en 1854 une ville en Algérie, qu'ils baptisèrent Vesoul-Bénian (Bénian étant le nom d'origine de la localité). Autrefois située dans le département d'Orléansville (auj. El Asnam, à environ 150 km à l'ouest d'Alger) et dans l'arrondissement de Miliana, la ville est ajourd'hui dénommée Aïn-el-Bénian.nnDes éléments d'informations ici :nnhttp://www.cerclealgerianiste.asso.fr/contenu/ ... 06.htmnnSi des cancoillonautes Pieds-Noirs ou Algériens avaient des documents et photos à nous transmettre sur cette ville, il y aurait matière à un beau reportage pour notre site.nnNicolasnn*** Message édité par Nicolas le 05/03/2005 21:19 ***nnn
nndate : le 18/03/2005 à 22:45nauteur : Nicolasnsujet : n
Sur ce site, des photos et la liste des colons (tous Haut-Saônois) partis en Algérie au XIXe siècle pour Aïn Benian, rebaptisée Vesoul-Benian.nnhttp://perso.wanadoo.fr/fernand.mico/dossiers/vesoul.htmnnA noter que le site est consacré originellement à Bou Medfa, une localité voisine qui fut fortement marquée par la venue de colons comtois. Un pan méconnu de notre histoire à découvrir.nnNicolas
nndate : le 09/10/2005 à 21:26nauteur : Nicolasnsujet : n
Bonsoir,nnPour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de l'Algérie et à son patrimoine, j'ai le plaisir de vous annoncer que Jean-Paul Fernon et moi venons de boucler le recueil de tous les blasons des villes d'Algérie à l'époque française. Le fils d'Oran (Jean-Paul) et le fils de Vesoul (moi !) ont uni leurs efforts, fouillé les archives, contacté Pieds-Noirs et Algériens pour aboutir à cet ouvrage qui recense les blasons de 80 localités environ, avec leurs variantes, et donne pour chacun sa description et sa signification. Tous les écus sont reproduits en couleur.nnLes écus en couleur sont mis à la disposition de tous sur le site http://www.gaso.fr (rubrique : "anciennes dépendances"). Pour plus de détail sur l'ouvrage, voir la rubrique "souscription" du même site !nnNicolas
nndate : le 10/10/2005 à 17:19nauteur : Perle39nsujet : n
Merci, Nico, pour ce que tu fais, et aussi de nous en tenir informés.nJ'en connais qui vont être interessé(e)s :;), d'autant plus qu'une personne (très) proche de moi est originaire de la région d'Oran.nnDepuis ce matin que j'ai lu ton message, le site Gaso est indisponible. J'essaierai donc plus tard.
nndate : le 15/10/2005 à 20:57nauteur : Nicolasnsujet : n
Merci Perle pour ton message amical. Pour de plus amples renseignements sur le livre et son contenu, il ne faut pas hésiter à me contacter.nnNico
nndate : le 16/10/2005 à 12:38nauteur : Perle39nsujet : n
Le site Gaso ne fonctionnant toujours pas, j'ai fait quelques recherches parallèles et j'ai trouvé ceci, (entre autres) :nnhttp://emblemes.free.fr/dotclear/index.php/?2005/09/10/42-armorial-des-communes-de-l-algerie-francaisennAyant description et prix, je vais pouvoir passer commande :;) .
nndate : le 16/10/2005 à 13:04nauteur : Nicolasnsujet : n
C'est bizarre que le site ne fonctionne pas, j'y vais régulièrement.nnCe que je sais, c'est qu'il "passe" mal avec Mozilla, il faut donc essayer d'y aller avec un autre navigateur. Sur ce site figurent environ 80 blasons d'Algérie décrits et mis en couleur.nnOn y trouve également des blasons comtois, mais l'ensemble est loin d'être complet.nnNico
nndate : le 16/10/2005 à 13:29nauteur : Perle39nsujet : n
Merci Nico pour ta suggestion. J'avais pensé au problème. Avec IE, c'est la même chose.nUne fois la page chargée, à l'écran, j'ai seulement ceci :n-->>nnPourtant, j'allais très régulièrement sur gaso.fr et il fonctionnait très bien avec Firefox :what: nnnnPour revenir au sujet d'origine, une petite citation de Victor Hugo dans "Notre-Dame de Paris" :n"Pour qui sait le déchiffrer, le blason est une algèbre, le blason est une langue..."n
nndate : le 16/10/2005 à 13:49nauteur : Nicolasnsujet : n
... ce que Gérard de Nerval a rassemblé dans une jolie formule :n" le blason est la clef de l'histoire".nnEn Franche-Comté comme en Algérie, c'est d'une vérité saisissante.nnNico
nndate : le 19/10/2005 à 18:01nauteur : Perle39nsujet : n
ImagennMa souscription pour "Armorial des communes de l'Algérie française" est partie ce jour vers les éditions Mémoire de Notre Temps.nnJ'espère que l'ouvrage sera bientôt expédié, la souscription se terminant le 31/10/2005.nnPerle39, heureuse et impatiente ::)
nndate : le 07/12/2005 à 19:56nauteur : Perle39nsujet : n
Je n'ai toujours pas reçu le précieux livre :cry: nLe chèque a été débité depuis quelques temps et rien dans ma boîte aux lettres ... re:cry:nnMoi qui voulais en commander un second pour le "Père Noël" de mon papa, j'hésite, craignant qu'il n'arrive pas à temps...
nndate : le 07/12/2005 à 21:05nauteur : Nicolasnsujet : n
Chère Perle,nnPas de panique ! L'ouvrage est chez l'imprimeur et devrait en sortir d'ici la fin de la semaine. L'expédition est prévue d'ici peu...nnNico
nndate : le 07/12/2005 à 21:11nauteur : Perle39nsujet : n
Merci pour l'info, Nico :;)
nndate : le 19/12/2005 à 18:37nauteur : Perle39nsujet : n
J'ai reçu le précieux ouvrage ce jour.nUn peu déçue par l'emballage trop léger : la couverture est abimée et je n'apprécie guère que les livres ne soient pas en bon état, surtout quand ils sont neufs, mais bon.nnMaintenant, j'ai tout le temps de le lire, le parcourir, le savourer...nnEncore merci aux deux auteurs :love:
nnnUn habitat médiéval découvert à Courchaponnndate : le 15/12/2005 à 07:10nauteur : Perle39nsujet : Un habitat médiéval découvert à Courchaponn
C'est l'un des très rares sites fouillé par les archéologues en Franche-Comté ravis de documenter une époque fort mal connue.nnImagenLe décapage du sol a mis au jour les ossements d'un adolescent. nnça ne ressemble à rien comme ça.nQuatre mille mètres carrés de sol nu balayés par un vent glacial, parsemés de cailloux et de petits drapeaux roses soulignant chacun une tâche plus sombre dans la terre.nQuatre personnes s'affairent, au lieu-dit " Sur le moulinet " aux Grandes Pommeray, commune de Courchapon.nnIci le temps s'est arrêté, englué dans la terre de Comté et les archéologues déchiffrent des indices ténus, comme un livre ouvert dans une langue difficile sur une époque méconnue.nIls ont resurgi, alors que la région prépare son avenir, sous l'emprise de la future ligne à grande vitesse.nnnUn puzzle riche d'enseignementsnn" Entre le VIIIe et le Xe siècle ", évalue à la louche David Billoin, archéologue de l'INRAP, responsable du chantier.nUn habitat médiéval, composé de deux bâtisses sur poteaux de 9X6 m.nLes trous sont là bien identifiables.nIl faut imaginer une structure de bois et de terre à la couverture végétale.nnA côté, un " fond de cabane " marqué par un ovale de pierres indique un atelier artisanal.nTout près, le décapage du champ a mis aux jours les ossements d'un adolescent.nEncore plus loin, deux alignements de pierres parallèles séparés de trois mètres vont bientôt révéler la présence d'un plancher...nnIl faut ajouter à ce puzzle historique des fragments de poterie, des os d'animaux reliefs de repas, des scories caractéristiques d'une activité métallurgique importante et, ultime trésor, une broche en bronze à double crochet.nnRien de bien excitant pour faire la " Une " d'un magazine à sensation et pourtant les archéologues se délectent. " Ce qui fait l'intérêt de ce site c'est que toute l'époque comprise entre le VIe et le XIVe siècle est très mal documentée ", précise David Billoin qui s'en est fait une spécialité.nnChaque éclat de céramique, daté, analysé, comparé va alimenter une banque de références et combler une nouvelle lacune.nAu terme d'un mois de fouilles, désormais achevées, l'on sait déjà que ladite poterie est constituée de roches métamorphiques ou réfractaires, provenant des Alpes, " témoignage d'une catégorie sociale plutôt élevée. "nnImagenChaque éclat de céramique, daté, analysé va alimenter une banque de références.nnnL'origine de nos villagesnnLe dessin du site, très net, sans juxtaposition d'habitats postérieurs traduit également " une occupation sur une ou deux générations. On est en plein dans la question de l'origine de nos villages. On sait qu'entre le Ve et le XIIe siècle, les villages sont nomades. Ils suivent les cultures au fur et à mesure de l'épuisement des sols avant de se fixer graduellement. "nnEt surtout au fur et à mesure de la mise en place du cadre paroissial.nDes fermes, une église ou un seigneur et voici nos villageois soumis à de nouvelles règles de vie en communauté. Plus question d'enterrer ses morts autrement qu'au cimetière par exemple. " A part une grotte avec des inhumations protohistoriques, la première mention de Courchapon que l'on trouve aux archives remonte au XIe siècle. " poursuit David Billoin. Chaque parcelle que l'archéologie explore " nous amène au plus près de la vie quotidienne. Par exemple, il y a 2 ans, avant deux fouilles menées en Haute-Saône et dans le Territoire de Belfort, on ne savait rien de la gestion du bétail et des épizooties à l'époque médiévale. "nnSource : http://www.estrepublicain.fr
nndate : le 15/12/2005 à 08:53nauteur : nourson25nsujet : n
dis moi Perle, "Courchapon" c'est pas là où ya le stade d'athlétisme des poulets de Noël ?nnloooooooooooool (c'est nul je sais mais j'etais obligé de la faire )nnnn*** Message édité par nourson25 le 15/12/2005 07:55 ***nnn
nnnProudhon et la Franche-Comtenndate : le 24/11/2005 à 12:54nauteur : Lacuzonnsujet : Proudhon et la Franche-Comten
Proudhon & la Franche-Comténn(Tiré du livre "Le Fédéralisme de P.J. Proudhon")nn"Tout d'abord ce n'est certainement pas un détail sans importance que Proudhon soit né franc-comtois. Lorsque il voit le jour à Besançon, en 1809, il n'y a pas cent cinquante ans - quatre générations - que la province est devenue définitivement française. Vieille terre Lotharingienne, l'une des plus tardivement rattachées à la couronne, elle est toujours restée, elle-même sous des dominations diverses. Au début du XXIe siècle, en tout cas, la Franche-Comté n'a oublié ni son originalité, ni ses humeurs batailleuses, ni surtout l'esprit de liberté qu'elle porte fièrement dans son nom. Au cours de la révolution française, encore, nous savons combien elle a revendiqué sa personnalité. Son caractère national est d'autant plus marqué que, jusque à la conquête de 1674, elle a eu une histoire entièrement différente de celle du Royaume de France. "Sujette des pires adversaires du Très Chrétien, écrit Lucien Febvre lui-même, Comtois lui-même, elle n'est pas étrangère à la France : elle lui est ennemie". La sauvagerie, les violences sans nom de Louis XI, les excès des troupes pillant et saccageant le pays, ont achevé de faire des Bourguignons du Comté les irréductibles adversaires de la Monarchie française. A la fin du XVIe siècle, la brutalité, la rapacité sans foi ni grandeur de Henri IV n'arrangeront pas les choses. Néanmoins ce pays qui fut politiquement différent de la France, autant que l'on peut l'être, a été toujours français par la langue et la culture, nullement espagnol accrédité à la légende accrédité par un hémistiche de Victor Hugo. Le peuple Comtois, et Proudhon au premier chef, pensent en français mais avec des idées qui ne sont pas celles de la centralisation capétienne ou jacobine. Son patriotisme est " gaulois " par la même tout aussi agressif à l'égard du pan-germanisme que du pan-francisme. Si la Franche-Comté s'est relativement bien accommodée de la tutelle habsbourgeoise, c'est que celle-ci était lointaine. Mais dés que l'emprise se fait trop direct, on voit le Comtois montrer les dents.nnComment ne pas reconnaître cet orgueil et ce farouche sentiment d'indépendance gravé au cÅ“ur du petit-fils Tournési?nnIl est Franc-comtois d'abord et vrai Gaulois "Enfant de Brennus", tête de bois bien sur mais aussi "fait de pur calcaire jurassique". Les textes où Proudhon affirme avec une vigueur subversive son attachement patriotique sont nombreux dans la correspondance, surtout au cours des années de jeunesse. Il lui arrive même d'aller plus loin, en manifestant pour l'avenir de sa terre, une sorte d'espérance messianique : "Au milieu du déluge universel, la Franche-Comté peut devenir l'arche du genre humain". Quelques jours après cette déclaration, il franchit encore un degré en lançant ce cri qui claque comme une profession de foi "Que l'humanité grandisse, que la Franche-Comté soit radieuse, et périsse ma mémoire". De la cité à l'humanité, ce Proudhon déjà homme mûr n'admet guère de relais. Certes il ne méprise pas la France, lui qui aura des accents inspirés pour célébrer cette "patrie des chantres de l'éternelle révolution". Mais à ce niveau son attachement est d'ordre plus intellectuel, donc plus critique. Il ne tient pas par toutes ses fibres à la grande patrie comme à la petite. Bien plus, s'il revendique une certaine France - celle de l'honneur et de la liberté - Il méprise l'histoire politique qui l'a réduite à devenir une sorte de colonie de ses gouvernements : "La nation française (...) semble ne pouvoir renaître que de ses fragments". On voit apparaître, ici, l'opposition radicale à la centralisation française - monarchique et jacobine - attitude qui, elle aussi, n'est nullement tardive, comme on l'a prétendu mais au contraire d'autant plus vive que l'on est près des origines. Nous en avons un témoignage de première main. En effet, peu avant qu'il n'obtint la pension Suard au retour de son deuxième séjour à Paris, Proudhon est allé confier ses impressions au bibliothécaire Weiss, qui a joué un si grand rôle dans sa formation ; et ce dernier, consignant la visite dans son journal note sur-le-champ:nnn"Ce que le jeune Proudhon pense de Paris, c'est ce que j'en pense moi, et tous les vrais Franc-comtois, et d'autres, tous ceux qui ne croient pas aux mérites ineffables de la centralisation."nnAutres citations de P.J. Proudhon :nnA propos de Paris:nn"Il est triste pour moi d'habiter cet immense labyrinthe, cette cité de maîtres et de serviteurs, de voleurs et de prostitués. Un jour le chant de mort éclatera sur Paris (...) et j'espère que la vieille Franche-Comté sera des premières à chanter l' Antiphona."nn"La nation française actuelle se compose d'au moins vingt nations distinctes et dont le caractère observé dans le peuple et chez les paysans, est encore fortement tranché."
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Mitch
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Patrimoine médiéval franc-comtoisrnrndate : le 13/09/2005 à 13:27rnauteur : L_archivisternsujet : Patrimoine médiéval franc-comtoisrn
Salut à tous,nnnBon, je viens de découvrir ce site alors faut que je me familiarise... mais je sens que si des personnes qui le frequentent ont la même passion que moi, ça va le faire.nnnJe tente de répertorier actuellement tous les vestiges médiévaux franc-comtois antèrieurs au traité de Nimègue en 1678, j'entends par là : châteaux, église, chapelle, maison-forte, la période qui m'interesse débute en fait aux mérovingiens.nnnJ'ai le projet de me rendre sur les lieux, de les photographier et d'en faire un historique (toponymie, histoire). Mais j'ai beaucoup de mal à trouver des infos car ces sites ne figurent pas forcément sur des cartes touristiques, alors j'ai pensé à vous.nnnSi vous pouviez me donner les noms des villages, villes et lieu dit où vous avez vu des vestiges de ce genre, et si certains d'entre vous sont câles en histoire, j'accepte volontiers un petit topo.nnnPar exemple, j'ai photographié récemment ce qu'il reste du château médiéval de Colombier (proche Vesoul) et je n'ai rien à son sujet (origine, histoire), pareil pour le beau château de Bougey.nnnEt je connais le site esiblote.fr mais les commentaires sont trop succincts.nnnD'avance merci, je ne manquerai pas de vous rendre la pareil si je le peux.nnnA + :;) L_archiviste.n
nndate : le 14/09/2005 à 11:44nauteur : Nicolasnsujet : n
Salut à toi,nnVaste est ta quête, rex mundi...nnDes vestiges médiévaux, il y en a dans presque chaque village comtois...nTu trouveras quelques informations dans nos deux embryons de portail postés sur ce forum, l'un consacré aux châteaux, l'autres aux abbayes.nSinon, il existe un inventaire des fortifications de Haute-Saône dont je pourrai te retrouver les références si ça t'intéresse.nnLe conseil que je te donne, c'est d'aller voir aux archives départementales du 70, ils ont des fichiers thématiques classés par lieux et matière, qui te renverront à des ouvrages ou articles susceptibles de t'intéresser (on oublie trop souvent que les Archives sont AUSSI des bibliothèques). Sinon, pour le 70 toujours, va voirt également la bibliothèque de la SALSA (1 rue des Ursulines à Vesoul), qui vendent en particulier le Dictionnaire des Communes de Haute-Saône qui, pour chaque village, indique les renseignements que tu cherches. Ils ont aussi une bibliothèque à disposition du public.nnA mon avis, il existe deux sites MAGIQUES et méconnus en Franche-Comté, c'est Chenecey-Buillon et Montjoie dans le Doubs.nnA bientôtnnNiconn
nndate : le 14/09/2005 à 11:57nauteur : L_archivistensujet : n
Nico,nnje te remercie vraiment !!! Tes informations confirment ce que je me disais, simplement, étant "expatrié" dans notre capitale, je n'aurais que plus tard l'occasion de consulter ces archives. Mais je n'y manquerai pas.nnEt je n'avais jamais entendu parler de Chenecey-Buillon... j'y cours à mon prochain passage au pays.nnA bientôt.nL_archiviste.
nndate : le 14/09/2005 à 22:16nauteur : Nicolasnsujet : n
A Colombier, il y a deux sites médiévaux : l'un domine le village, l'autre est sur une colline boisée sur la droite de la route qui vient de Vesoul (Colombier village étant à gauche). Il s'agit du site de l'ancienne seigneurie de Montaigu, autrefois très puissante. Il n'en reste pas grand chose : la colline boisée est sur le site du château, et à part quelques pans de murs, il ne reste plus rien. C'est une belle ballade, toutefois.nnA bientôtnnNiconnnPS : tu es sur Paris ou Besançon (de quelle "capitale" parle-tu ?).nnnn*** Message édité par Nicolas le 14/09/2005 22:17 ***nnn
nndate : le 14/09/2005 à 22:57nauteur : L_archivistensujet : n
Bonsoir Nico,nnJe parlais de Paris comme capitale, j'aimerais assez être à Besac en vérité !!!!nJ'ai photographié le site de Colombier - les vestiges qui dominent le village- en effet c'est une ruine, mais une belle !!! Le donjon est très chouette, je pense que c'est interdit mais j'ai pénétré dans cette tour et figure toi qu'il y a encore des traces de peintures sur les murs !!! Mais relativement récentes toutefois car on y voit des lys... D'ailleurs cette tout est étrange, je me demande si ce n'était pas un clocher à l'origine ? Mais j'aimerais savoir à peu près les dates d'édification, tu les connais ??? nnDonc cela toi il y a un château en face.... j'irai voir par curiosité. nnPour finir, j'ai visité le site des archives départementales et c'est exactement ce qu'il me fallait, il y a presque tout la dedans. Alors merci pour le tuyau. Et je veux bien les references sur les fortifications de Haute Saone si tu retrouves ça....nnJe suis très demandeur comme tu vois mais cette passion m'a pris récemment et je m'investis beaucoup.nnAllez, à plus tard.nnL_archiviste.
nndate : le 16/09/2005 à 22:37nauteur : Nicolasnsujet : n
Salut l'Archiviste,nnPour Colombier, voici ce que dit le Dico des communes : "Derrière l'église, devant un parc magnifique, château construit en 1802 par le marquis de Saint-Mauris à son retour d'émigration. Derrière le château de Saint-Mauris, vestiges restaurés du château de la Roche", attesté dès 1316, et vassal de celui de Montaigu (ruines de l'autre côté de la route).nCes restaurations "romantiques" du XIXe siècle expliquent les fleurs de lys et d'une manière générale l'aspect un peu bizarre de la tour. N'hésite pas à balancer une ou deux vues sur le forum, je pense qu'on est plusieurs à être curieux de voir tes photos !nnPour info, les tomes 3 à 6 du Dico des communes du 70 sont toujours disponibles auprès de la SALSA, au prix de 31 euro le volume (noël approche !). Les volumes 1 et 2 sont épuisés.nn@ +nnNico
nndate : le 24/11/2005 à 00:02nauteur : dondonnsujet : n
salut nnAu village de Bourguignon les Conflans, il y a un beau château médieval et une vieille église, le chateau et privé, mais en hiver on peut avoir une belle prise de vue depuis la rive opposée de La Lanterne (au moins deux cistes dans ce village).nIl y a aussi pas très loin l'église d'Anjeux (la source du Planey vos le détour : de plus il y a une ciste par là-bas). nna+
nnnLa queue du diablenndate : le 17/10/2005 à 20:31nauteur : gbnsujet : La queue du diablen
Bonjour,nnsur le forum du site consacré à la langue française auquel je participe activement, on demande l'origine et le sens de l'expression "tirer le diable par la queue".nJe regarde dans mes livres et je fais mon petit résumé ; mais un habitué bien informé se rappelle avoir entendu une légende/un conte, qu'il retrouve sur votre site (http://www.cancoillotte.net/html/herita ... Diable.htm).nnJe voudrais donc savoir si quelque érudit aurait ici des renseignements supplémentaires, des pistes ou des liens à propos de cette légende ? source (je veux dire source ancienne : peut-être indiquée dans le livre de Cassabois?), époque, seulement régionale ou pas, autres versions connues ?, etc.nC'est intéressant, parce que ça me semble être une piste intéressante pour l'histoire de l'expression, et que les ouvrages que j'ai consultés n'en font pas mention.nnMerci.
nndate : le 03/11/2005 à 00:55nauteur : gbnsujet : n
Personne ? nLa grippe a sévi chez vous ?
nndate : le 03/11/2005 à 11:08nauteur : Jejensujet : n
oui c'est ca :;)nles mauvais jours revenant, peut etre que quelqu'un va repondre, moi je ne peux pas, desole
nndate : le 03/11/2005 à 14:15nauteur : Thiernsujet : n
Je n'ai malheureusement pas non plus de réponse satisfaisante à t'apporter mais j'ai transmis ta requête à un Ami, "érudit" en la matière qui, s'il ne peut lui non plus éclairer ta lanterne, se chargera sans aucun doute de transmettre à l'une de ses relations compétentes sur le sujet. A suivre...
nndate : le 03/11/2005 à 14:23nauteur : gbnsujet : n
Merci !nSi personne n'a de réponse, je serais aussi curieux de savoir s'il y a des références dans l'ouvrage d'où est tiré la légende (Jacques CASSABOIS, Contes traditionnels de Franche-Comté, éditions Milan, Collection Mille ans de Contes, 1997, pp. 101-109), ou dans d'autres recueils du même type (folkloriste). Si vous retrouvez les petites mains qui ont recopiées le texte...nnps : le message de notification automatique est à corriger : il utilise l'ancienne adresse du site (http://forum.cancoillotte.netgotopost.php?id=9849)
nndate : le 03/11/2005 à 16:26nauteur : Nicolasnsujet : n
Voici ce que dit Gabriel Gravier, éminent spécialiste des légendes de l'est de la France (hélas décédé), dans Franche-Comté Pays des légendes, t. III, pp. 115-120, à propos de la légende "la queue du Diable", localisée à Auxon-lès-Vesoul, en Haute-Saône :n" Ce récit, qui tient plus du cont que de la légende, apparaît pour la première fois, à notre connaissance, dans les traditions populaires recueillies par Thuriet et publiées en 1892. Dans son ouvrage, il indique que le texte en est d'un certain Alexis M., que nous ne saurions identifier. Peut-être qu'un érudit pourra pour le faire pour nous. Pour l'heure, contentons-nous de signaler que "la queue du diable", qui appartient maintenant aux contes classiques de la Haute-Saône, a été repris par Louis Martin, par Jean Defrasne et, tout dernièrement, par Guy Michel [et Jacques Cassabois]. Voici donc "la queue du diable", mais dans sa version la plus ancienne - et la plus naïve aussi - celle d'Alexis M., parvenue jusqu'à nous grâce à Charles Thuriet". (pp. 115-116, suit la légende).nnApparemment, c'est plutôt l'expression qui a inspiré le conte...nnAmicalement,nnNicolasnnPS : je suggère de poser la question sur le forum du site de la Société de Mythologie Française, http://www.mythofrancaise.asso.fr
nndate : le 03/11/2005 à 16:34nauteur : Nicolasnsujet : n
Un petit complément qui confirme ce que je viens de supposer :nL'expression "tirer le Diable par la queue" est déjà présente dans la première édition du dictionnaire de l'Académie française, en 1694. nnNicolas
nndate : le 03/11/2005 à 20:07nauteur : gbnsujet : n
Oui, merci ; du côté des dictionnaires, on a cherché et trouvé l'expression ; antérieure à la première éd. de l'AF : se trouve dans Oudin et dans la Comédie des proverbes. Absente de Cotgrave. En fait, à partir du XVIIe on la trouve souvent (Littré la cite chez Scarron, Le Roman comique (1651-1657)) et elle est aujourd'hui bien attestée et encore d'usage, où elle est associée à l'idée de manque d'argent.nMais il me semble qu'avant, elle était associée à l'idée de travailler (pour gagner de l'argent).nDurement, chez Oudin, ou facilement dans le conte.nJe suis aussi un peu déçu par l'attestation : je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus ancien. Thuriet n'est pas dispo. sur gallica. Pas facile de voir. Mais, d'après les dates, en effet, le conte serait postérieur à l'expression. Question : est-ce la règle ou l'exception (moi, j'aurais nettement pensé que les expressions viennent des contes et légendes). D'où ma (légère) déception.nJe crois aussi savoir que, à propos des contes, il existe de gros répertoires compliqués, peut-être dans la lignée de Pop, mais c'est flou. Je ne connais pas des masses de choses en matière de folklore, et je manque de doc. nnBref, je suis abonné au sujet, et d'autres pistes de recherche, ou d'autres renseignements, m'intéressernt.nJe vais sonder du côté du lien suggéré. Merci de la piste.ngb.n
nnnCHASSE ROUEnndate : le 30/10/2005 à 12:07nauteur : tibnsujet : CHASSE ROUEn
JE RECHERCHE DES PHOTOS DE " CHASSE ROUE " QUE L ON TROUVE AU ENTREE DES PORCHE OU DES COURS EN PIERRE OU BIEN EN METALnnMERCI D AVANCE POUR LES PHOTOS AVEC LE LIEUnnTIB
nnnpasse rouenndate : le 29/10/2005 à 09:56nauteur : tibnsujet : passe rouen
je recherche des photos de " passe roue " en pierre ou en metalnnsouvent devant des porches ou des vieux passage ou bien des pontsnnmerci
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Jean Legrez, nouvel évêque au diocèse de St Claude (39)rnrndate : le 26/09/2005 à 17:57rnauteur : Perle39rnsujet : Jean Legrez, nouvel évêque au diocèse de St Claude (39)rn
Benoît XVI a nommé lundi 22 août 2005 un nouvel évêque au diocèse de St Claude en la personne du Père Jean Legrez, Dominicain, jusqu'ici Prieur du couvent St Lazare à Marseille.nnLe siège de l'évêché de St Claude était vacant à la suite du transfert de Mgr Yves Patenôtre à la charge d'archevêque de Sens-Auxerre et de Prélat de la Mission de France.nnLe nouvel évêque de St-Claude est né à Paris en 1948.nIl a fait son noviciat au couvent des Dominicains de Lille et des études de théologie au couventnSt Jacques à Paris et au couvent St Thomas d'Aquin à Toulouse.nIl a été ordonné prêtre le 27 juin 1976 au couvent de Toulouse.nLe Père Legrez a exercé divers ministères avant d'être nommé en 2001 Prieur du couvent St Lazare à Marseille.nnL'ordination aura lieu le 23 octobre 2005 en la cathédrale "Saint-Pierre" à St Claude...
nndate : le 23/10/2005 à 09:23nauteur : Perle39nsujet : L'évêque de Saint-Claude ordonné aujourd'huin
L'archevêque de Besançon présidera la cérémonie qui verra le père Jean Legrez coiffer la mitre épiscopale.nnNommé par Benoît XVI le 22 août, il succède à Mgr Yves Patenôtre devenu archevêque de Sens-Auxerre et prélat de la Mission de France.nnLe nouvel évêque connaît déjà l'est de la France. nDes années durant, en effet, Jean Legrez a souvent passé ses vacances à Nancy chez ses grands-parents. nLe colonel Legrez, son grand-père était revenu en Lorraine avec l'armée Patton en 1944. il a même commandé la subdivision de Nancy. A sa retraite, il a appartenu à plusieurs conseils municipaux et était délégué de la mairie aux oeuvres religieuses catholiques, protestantes et israélites. Son épouse présidait les Dames de charité de la Vieille ville et son père et deux de ses oncles ont été scolarisés dans deux établissements privés de la ville.nnnNé à Paris le 29 mai 1948, fils de cadre supérieur, Jean Legrez était étudiant en lettres modernes à Nanterre en 1968. C'est de ce campus qu'était parti tout le mouvement de contestation.nVocation aidant, il entre chez les Dominicains, devient novice à Lille, poursuit des études sanctionnées par une licence de lettres et étudie la théologie.nIl décrochera une maîtrise de retour de copération qu'il passe à l'Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem, un établissement renommé pour ses recherches et ses travaux. Finalement, Jean Legrez quitte Paris pour le couvent des Dominicains de Toulouse où il est ordonné prêtre le 27 juin 1976.nnnCuré et prieurnnIl quittera son ordre rapidement pour participer à la fondation de la Fraternité des moines apostoliques de Saint-Jean de Malte dans la diocèse d'Aix-en-Provence, où il passe trois ans, avant de s'engager dans une autre fraternité monastique, implantée d'abord à Avignon puis à Lyon. Jean Legrez y devient curé de la paroisse Saint-Nizier.nnVoici neuf ans, il réintègre les Dominicains au couvent Saint-Lazare de Marseille.nElu au poste de prieur en 2001, il ocupait encore cette fonction jusqu'à sa nomination comme évêque de Saint-Claude.nnIl sera ordonné cet après-midi dans la cathédrale de la ville jurassienne par Mgr André Lacrampe, l'archevêque de Besançon.nMgr Jean Legrez, qui s'inscrit dans la ligne tracée par Jean Paul II poursuivie par Benoît XVI a choisi sa devise : " De veritate gaudium ". De la vérité, la joie. Elle est tirée des Confessions de Saint Augustin.nnSource : http://www.estrepublicain.fr
nndate : le 24/10/2005 à 00:20nauteur : turbonsujet : n
Oui, et bien en vérité, pour aller à St-Claude aujourd'hui, ce n'était pas la joie ::D nDes barrages de gendarmes partout, des déviations, des voitures partout et de la place nulle part....On a presque raté le début de "Wallace et Gromit et le mystère du Lapin-Garou"....Image
nndate : le 24/10/2005 à 17:43nauteur : Perle39nsujet : n
Monseigneur Legrez nouvel évêque des JurassiensnnCette phrase lancée par l'un de ses compagnons de route domincain résume son ordination.nUne cérémonie particulièrement émouvante.nnnnPlus de 2000 personnes massées dans la cathédrale ou sous le chapiteau monté pour l'occasion, une quinzaine d'évêques, un cardinal, deux archevêques, le nonce apostolique, près de 150 prêtres, diacres et frères dominicains.nL'église de Saint-Claude n'a jamais mieux mérité son titre de cathédrale du diocèse depuis 36 ans, date de la dernière ordination, celle de Mgr Lucien Bardone.nnEt c'est vrai que cette cérémonie de près de trois heures trouve toute sa dimension dans ce lieu où bat le coeur de l'église jurassienne depuis sa fondation.nLes chants, la liturgie, les prières y trouvent une résonance particulière, preuve en a été faite une nouvelle fois pour l'ordination de Jean Legrez.nMgr André Lacrampe, qui présidait cette cérémonie, s'est adressé aux fidèles en leur demandant de prendre soin de leur nouvel évêque et s'adressant à lui :n" A l'aube du troisième millénaire, la figure idéale de l'évêque dont l'église a besoin reste celle du pasteur, veilleur, guetteur.nVous êtes attendu avec amitié sur cette terre jurassienne par tous ceux et celles qui sont en situation de responsabilité ou non, dans l'église et partout dans la société civile.nVous savez que vous n'accédez pas d'abord à une dignité, vous entrez dans un compagnonnage plus proche avec le Seigneur.nLe ministère de l'évêque demande de l'audace pour fonder, alors même qu'on a de plus en plus de mal à assumer aujourd'hui ce qui doit l'être.nIl demande de la fidélité et du courage pour annoncer la vérité qui, seule, rend libre et remplit de joie.nIl demande de la bonté pour aimer les gens comme ils sont et les aider à se mettre ou se remettre en marche, mais le Seigneur vous donne des grâces de fidélité et d'inventivité.nSoyez-en convaincus : les chrétiens peuvent apporter beaucoup à la société qui, si la religion était reléguée dans la sphère du privé, risquerait de perdre son dynamisme et sa confiance dans l'avenir.nDans ce terroir rural du Jura, la responsabilité est une tradition. L'église est intégrée dans la vie sociale et économique, rurale ou artisanale. Sa marche qui traverse les siècles, doit toujours être relancée. Jésus te dit comme à Pierre : avance au large ! "nnDes conseils en forme de programme car il est vrai que les apparences (foule, ferveur, faste ) ne doivent pas masquer les grandes difficultés que rencontre l'église jurassienne depuis près de vingt ans. nnnnnLe voeu de Mgr Legreznn" Que l'église de Saint-Claude cesse de perdre des fidèles et que jamais elle ne soit privée de forces par le manque de pain du Ciel, par manque d'eucharistie, en raison de l'absence de prêtres !nEnfants, adolescents, jeunes qui avez goûté à la qualité de cette nourriture, le Corps du Ressuscité, si Dieu vous appelle, n'hésitez pas à répondre de manière positive pour le bonheur de vos frères et le vôtre.nLe Seigneur ne ménage pas ses serviteurs mais s'ils lui sont fidèles, Il leur procure la joie de Le connaître et une paix radieuse.nA l'aube du XXIe siècle, l'église a besoin que tous les baptisés, plus conscients du cadeau extraordinaire qu'est la grâce baptismale, habités par l'Esprit de Dieu et dociles à ses impulsions, annoncent avec courage et simplicité le salut apporté aux hommes par le Christ.nAujourd'hui, beaucoup de nos contemporains, jeunes et moins jeunes, attendent une parole vraie et un témoignage fort de la part de croyants heureux de faire connaître la source de leur félicité : la personne de Jésus-Christ.nL'église a besoin de la prière et de l'action de tous pour l'évangélisation de la société de notre région, de notre pays, du monde entier.nDois-je confesser que ce voeu est déjà pour moi devenu prière ; puissiez-vous en faire aussi votre prière. "nnSource : http://www.leprogres.frnnnnnnnnnnn*** Message édité par Perle39 le 29/10/2005 19:35 ***nnn
nnnArchéologie comtoisenndate : le 23/10/2005 à 16:40nauteur : Nicolasnsujet : Archéologie comtoisen
Sur ce site national consacré à l'archéologie, on relève un intéressant portail de sites comtois peu connus :nnhttp://www.archeophile.com/index.php?m=lregnnNicolasnnnn*** Message édité par Nicolas le 25/10/2005 21:14 ***nnn
nnnCart Brumetnndate : le 16/10/2005 à 20:48nauteur : nefensujet : Cart Brumetn
Moins connu que Lacuson, Cart Brumet est pourtant un autre patriote Comtois de la Guerre de 10 ans plutôt folklorique:nn Claude Cart-Broumet, dit La Plaquen Entré tout jeune au service de Philippe IV, roi d'Espagne (à qui appartenait alors le Comté), Claude Cart-Broumet, né vers 1600 à Mouthe, aurait reçu à la joue une blessure telle qu'on dut la masquer par une plaque de métal, d'où son surnom de "La Plaque".nnLa suite et d'autres choses sur le site du village de Mouthe.nhttp://www.visseaux.org/mouthe.htmnnnnn*** Message édité par nefe le 16/10/2005 20:48 ***nnn
nnnRencontre autour de Michel Brézillonnndate : le 20/09/2005 à 11:45nauteur : Thiernsujet : Rencontre autour de Michel Brézillonn
Homme de conviction et d'action, Michel Brezillon (1924-1993) a été l'un des artisans importants de recherche préhistorique, relevant les peintures pariétales du Tassili ou fouillant les sites "mythiques" d'Arcy-sur-Cure et Pincevent aux côtés d'André Leroi-Gourhan. Il eut aussi le souci de la transmission au public des connaissances acquises par les chercheurs, systématisant les moulages de sols préhistoriques. On rappellera son rôle dans la structuration des services territoriaux de l'archéologie française comme sa contribution à la construction du Musée de préhistoire d'Ile-de-France à Nemours ou dans celle du Laboratoire de chrono-écologie de Besançon.nnnOrgelet a souhaité faire mieux connaître cette personnalité étonnante. Rendez-vous à Orgelet les 11 et 12 novembre pour une rencontre et d'échanges avec ceux qui ont travaillé à ses côtés et présenteront son action. Projection du film de Jean-Luc Bouvret : "Michel Brezillon, l'archéologie en action" et exposition jusqu'au 17 décembre salle Marie-Candide Buffet à Orgelet.n n Pour les scolaires, des ateliers de découverte de la préhistoire seront proposés par le Centre Jurassien du Patrimoine dans l'exposition où l'on pourra travailler sur le moulage de sol, le relevé de peintures pariétales, la vie dans la préhistoire.nnnnA votre disposition pour de plus amples informations.nCordialementn nMarie-Jeanne LambertnConservateur nnConseil général du JuranConservation départementale d'histoire naturelle, archéologie et ethnologien17 rue Rouget de Lislen39039 Lons-le-Saunier Cedex 9 ntél : 03 84 87 33 64n
nnnLe Saugeais en deuilnndate : le 01/09/2005 à 09:05nauteur : J-Minsujet : Le Saugeais en deuiln
La présidente de la République du Saugeais s'est éteinte hier matin au centre hospitalier de Pontarlier où elle avait été admise il y a quelques jours. n nLe décès de Gabrielle Pourchet, survenu mercredi matin alors qu'elle allait avoir 100 ans dans huit mois, sera ressenti bien au-delà des frontières du Saugeais. Par sa gentillesse, sa simplicité et son sourire rayonnant, elle a largement contribué à la renommée de la pittoresque petite République du Haut-Doubs qu'elle présidait depuis 33 ans. Pour le folklore peut-être, mais aussi par attachement aux valeurs et aux traditions d'accueil de son terroir. Elle incarnait la grand-mère idéale qui, au fil du temps et des rencontres, avait tissé, disait-elle, " des liens d'amitié plus précieux qu'une fortune ".nnGabrielle Gachod a vu le jour à Chapelle d'Huin, le 23 avril 1906 dans une famille pauvre de 7 enfants. Elle fut bergère de 8 ans à 11 ans et demi. Au décès de son père, elle avait 12 ans et fut placée comme bonne à tout faire dans une maison bourgeoise de Pontarlier, puis embauchée à l'épicerie " Les Docks francs-comtois ". C'est là qu'elle fait la connaissance de Georges Pourchet, de Maisons du Bois, qu'elle épouse en 1926. Le couple donnera naissance à trois enfants, Gaston, Georgette et André. Ils prirent à leur compte une succursale des " Docks " à Gilley, et déjà le caractère enjoué de Gabrielle et son sens des relations humaines firent des clients, ses amis.nnCinq ans plus tard, c'est l'arrivée à Montbenoît pour l'exploitation de l'hôtel de l'Abbaye d'où allait venir sa renommée. Pendant quarante ans, cette femme de tête, courageuse, fin cordon-bleu, fit montre de son exceptionnelle richesse de coeur. Mais elle connut deux grosses épreuves, le décès de son fils Gaston en 1963, puis celui de Georges, son mari, en 1968. Sa souffrance n'a altéré en rien ses qualités de coeurnnEn 1970, elle vend l'hôtel de l'Abbaye. Elle a alors 64 ans et se met au service du prêtre de la paroisse, l'abbé Jeantet, qui s'est fixé pour tâche de restaurer l'abbaye de Montbenoît, chef-d'oeuvre en péril. Elle devient présidente de la République du Saugeais en 1972, succédant à son mari qui avait été intronisé dans cette charge en 1947. C'est alors que commence pour elle une vie publique intense, faite d'inaugurations diverses, cérémonies patriotiques, religieuses, et la création de l'Ordre des citoyens d'honneur sans jamais renier ses compatriotes qu'elle aida de multiples façons. Sa fille Georgette, toujours restée auprès d'elle, l'a secondée activement dans cette lourde tâche qu'elle effectuait avec passion. nnCette vie de générosité lui valut, en 1977 d'être faite chevalier dans l'Ordre national du Mérite, puis officier en 1997.nnDepuis l'an dernier, elle n'avait cependant plus la force d'assumer son rôle de représentation officielle où elle était toujours accueillie avec plaisir et déférence. Elle a néanmoins assuré avec toujours la même gaieté, la dernière assemblée des citoyens en octobre 2004. Elle a reçu au printemps, les nombreux amis et citoyens venus lui souhaiter un bon anniversaire, répondant à un abondant courrier. nnUne de ses dernières joies a été, vers le 15 août, peu avant son hospitalisation, la visite de Francis Bianchi, le sous-préfet de Pontarlier accompagné du conseiller général Alain Marguet. Effaçant ainsi plusieurs années d'incompréhension entre le pouvoir préfectoral et l'exécutif sauget. nnMarraine ou présidente d'honneur d'une trentaine d'associations, Gabrielle Pourchet laissera une empreinte durable dans ce Saugeais pour lequel elle s'est tant dévouée. nnL'Est républicain adresse à sa famille et tout son entourage ses sincères condoléances.nnLes obsèques seront célébrées samedi à 14 h 30 à l'abbaye de MontbenoîtnnSource : http://www.estrepublicain.fr
nndate : le 02/09/2005 à 07:37nauteur : nourson25nsujet : n
Moi qui ai passé toute mon enfance à Montbenoît, de 1982 à 1990, je suis bien triste d'apprendre et je regrette encore plus mon éloignement de ma région. :(
nndate : le 03/09/2005 à 15:47nauteur : Shadowfaxnsujet : n
J'avais reçu de la part de la Présidente un petit livret sur la République qu'elle avait illustré en couleur avec le drapeau; un laissez-passer, mais aussi une belle lettre où elle me parlait de son fils et du service militaire qu'il avait effectué en Allemagne. Bien que non sauget, doubiste ou comtois, j'ai été très triste d'apprendre son décès, d'autant plus que je suis allé dans la République le 11 juin dernier. En 1997, le préfet du Doubs et de Franche-Comté, la faisant officier de l'ordre national du mérite, lui avait déclaré: "Vous avez su recréer une collectivité autour de vous, dans un monde rural qui avait besoin de signes forts". Elle avait contribué à la rénommée du Saugeais. En son hommage, j'ai complété ma page sur les emblèmes du Saugeais avec sa photo. Cf. http://emblemes.free.fr/franchecomte/25 ... e=saugeais
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Mitch
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Utopie & pensée libertaire en Comtérnrndate : le 29/06/2005 à 15:22rnauteur : Lacuzonrnsujet : Utopie & pensée libertaire en Comtérn
Introduction sur les utopistes comtois.nnLa Franche Comté est terre d'utopistes et d'utopies... Des fruitières (coopératives rurales) du Haut Jura, à l'architecture avant-gardiste des Salines Royales d'Arc et Senans de Nicolas LEDOUX, jusqu'aux essais quasi autogestionnaires plus récents, les expérimentations sont multiples.... On peut retenir notamment des volontés ouvrières autonomes lors de la grande grève de la Rhodiaceta à Besançon en 1967, et son prolongement culturel : les Groupes de cinéastes-travailleurs MEDVEDKINE de Besançon et de Sochaux. Mais le mouvement le plus célèbre qui courre sur la fin des années 1960 et le début des années 1970, c'est celui des drôles de "paroissiens de Palente" (usines LIP à Besançon) menés entre autres par Charles PIAGET. LIP devient quasiment synonyme d'autogestion vers 1972-73. On peut noter également l'occupation menée par les salariés de l'épée à Sainte Suzanne plus tardivement.. Ces expérimentations renouent parfois sans le savoir avec les idéaux de penseurs aujourd'hui célèbres. C'est le cas des bisontins Charles FOURIER (le concepteur du phalanstère et le libérateur des passions humaines) et de Pierre Joseph PROUDHON (le pourfendeur du vol propriétaire et le père souvent cité de l'anarchie et de l'autogestion). C'est également le cas du fouriériste de Salins Victor CONSIDéRANT (expérimentateur de phalanstère au Texas) ou du peintre proudhonien Gustave COURBET natif d'Ornans, et célèbre autant pour son art réaliste que pour sa participation à la Commune de Paris.nnTraces pré-utopiques ou pré-anarchistes en Franche Comté (XVII-XVIII-XIX° siècles)nn La Franche-Comté dispose de nombreuses pratiques et traditions assez anciennes qui sont souvent utilisées par les historiens pour expliquer l'importance relative des " inventeurs sociaux ", phalanstériens ou proudhoniens, dans cette région et la diffusion de leurs théories. Ces " fortes et séculaires traditions " seraient en quelque sorte une marque libertaire attachée à l'esprit comtois, " au tempérament fier, et épris de tradition ". nn PROUDHON lui même a pu donner prise à une telle analyse, de type nationaliste ou patriotique ; dans son Troisième mémoire sur la propriété, s'adressant à son " compatriote " CONSIDéRANT, il met l'accent sur " la bonne terre comtoise " et sur " cette vieille Séquanie à la race forte et obstinée ".nn1. Des pratiques socio-économiques communautaires vivaces :nnL'affouage, permettant surtout l'exploitation collective des forêts et le droit d'usage des habitants de la localité.nLa vaine pâture, lieu communal libre pour permettre le pâturage.nL'assolement, moyen de répartir les cultures.nLa " fruitière-association " comme la nomme Michel VERNU, c'est à dire une sorte de pré-coopérative d'exploitation laitière, où les diverses productions sont mises en commun pour assurer une meilleure production fromagère.nAu XIX° siècle surtout, de multiples de coopératives artisanales ou ouvrières se développent, favorisant un commerce plus équitable. Plusieurs de ces Fraternelles comme parfois elles s'appellent sont de véritables coopératives de consommation.nn La Fraternelle de Saint-Claude, fondée en 1881 dans le haut Jura et devenant association culturelle en 1984 pour subsister, est le plus célèbre des exemples comtois. Sans doute inspirée par les idéaux utopistes des associations lyonnaises (Statut de type " communiste " icarien dit Alain MéLO), elle est gagnée au socialisme de tendance surtout allemaniste vers 1896. Cette coopérative, très liée aux cercles socialistes, connaît le succès économique et sociétaire. En 1910 elle dresse sur Saint-Claude une vaste Maison du Peuple (" cathédrale des temps nouveaux ") inspirée des exemples du Nord de la France et de la Belgique (liens très forts avec Gand). Elle va compter plus de 20 établissements sur la ville (dont des épiceries, entrepôts et logements sociaux) et essaimer dans plus de 16 localités jurassiennes. La Prévoyante de Lavans s'y rattache dès 1902, L'Avenir de Chassal en 1920, L'Union coopérative de Cuttura en 1921, La Ruche de Septmoncel en 1922 et L'Espérance de Lamoura en 1923... pour ne prendre que des exemples assez significatifs.n Ce mouvement se rattache au socialisme utopique dont le député jurassien Ernest TARBOURIECH contribue, avec son utopie collectiviste de 1902, publiée chez Stock : La cité future. Essai d'une utopie scientifique.nn L'importance des fruitières et coopératives jurassiennes plus ou moins libertaires est forte en fin du XIX° siècle. Un historien aussi célèbre que Daniel HALéVY en fait une référence et le départ de sa contre-utopie Histoire de quatre ans 1997-2001 publiée en feuilleton en 1903.nLes compagnonnages et les sociétés de secours mutuels dans l'industrie naissante anticipent un syndicalisme qui sera parfois proche de l'anarchisme, ou très lié à l'allemanisme (le courant le plus libertaire du socialisme français par ses positions anti-étatistes ou anti-parlementaires, malgré des compromis parfois réformistes) comme sur Saint-Claude dans le Jura ou à Besançon.nDe multiples associations populaires contribuent à diffuser les idéaux sous couvert d'activités non politiques ou (faussement) " apolitiques " comme on l'écrivait avant 1914. C'est le cas des cercles ouvriers (le Groupe d'études Sociales ou le Cercle du Travail à Saint-Claude forment l'ossature de la Maison du Peuple), des fanfares, des cercles sportifs ou théâtraux, des Universités populaires (celle de Saint-Claude s'ouvre en plein conflit social en 1906, celle de Besançon dure de 1899 à 1908) ou de groupes de jeunesse...nn2. Des pratiques politiques assembléistes et pré-démocratiques ruralesnnLes échevins communaux sont par exemple élus pour une durée courte (un an) et responsables de leur gestion.nLes assemblées villageoises sont régulièrement tenues, et parfois conflictuelles, dans le bon sens du terme.nn Ainsi le rêve (ou utopie paysanne) laisse donc se dessiner un régime de petits propriétaires autonomes, voire autarciques, avec une gestion collective de leur localité, qui tend vers la démocratie. Michel VERNUS confirme " la vitalité et pression " de cette communauté villageoise active, même si bien évidemment, elle n'est pas autonome, face aux seigneurs, à l'état, aux pressions des bourgeois et du poids des villes environnantes, sans compter la présence de paroisses religieuses très bien implantées. Le fouriériste comtois Wladimir GAGNEUR, référencé dans l'article cité, affirme en décembre 1841 que la commune " est la véritable alvéole de la ruche sociale ". PROUDHON, et plus tard KROPOTKINE et tous les théoriciens du communisme anarchiste ne disent pas le contraire.nn Le fait que les traditions jurassiennes soient souvent évoquées nous aide à comprendre l'importance des utopistes comtois issus de cette région : Victor CONSIDéRANT sur Salins, PROUDHON et FOURIER sur Besançon, Ernest TARBOURIECH dans la région de Saint-Claude, Gustave COURBET sur Ornans...nn3. Un lien précoce avec la pensée internationaliste et libertaire ?nn à Besançon, la " naissance du mouvement ouvrier " se fait réellement en fin du Second Empire. De multiples sociétés mutuellistes d'entraide, et ensuite " de résistance " (pré-syndicalisme) se mettent en place.n Un rôle de premier plan est assumé par les horlogers (graveurs et guillocheurs) qui d'emblée se révèlent internationalistes : ils prennent contact en 1869 avec des membres de l'Internationale (AIT) de Rouen et surtout de la Suisse jurassienne voisine avec laquelle les liens socioprofessionnels sont anciens.n Au début de 1870, la Société bisontine adhère à l'Internationale, mais sur des positions proches des jurassiens, c'est à dire dans la mouvance bakouniniste. L'ouvrier bisontin Séverin ROBERT est en effet lié au membre de la société fondée par BAKOUNINE (Alliance de la Démocratie Socialiste) Fritz HENG.n Ce premier mouvement ouvrier " moderne " bisontin est donc marqué par une influence libertaire forte, et par un radicalisme révolutionnaire qui lui fait applaudir la Commune de Paris, qu'il soutient par la propagande et (peut-être) par ses liens avec le projet d'insurrection des jurassiens suisses.n Malgré la répression (procès de juin 1870) le mouvement reste actif, pratiquant l'entraide aux communards en fuite, et restant lié à une Fédération Jurassienne devenue la fondatrice de l'anarchisme.n4. Il ne faut pas oublier qu'un grand nombre d'utopistes comtois n'ont rien à voir avec la pensée libertairen Parler de fondement libertaire comtois, c'est généraliser et caricaturer. Une bonne partie des utopistes, effectivement très nombreux dans notre région, appartiennent pour la plupart à des courants différents du proudhonisme ou de l'anarchisme.nna) Un courant socialiste et républicain, globalement modéré et plutôt électoraliste, semble dominant.nnIl est surtout incarné par Victor CONSIDéRANT, né à Salins en 1808,mort à Paris en 1893. Ce disciple modéré, et censeur de FOURIER (dont il aurait évité de propager les aspects les plus polémiques concernant la sexualité et les divagations cosmogoniques) est cependant le meilleur vulgarisateur du phalanstère qu'il est le premier à vraiment détailler. Ce directeur de " L "a Phalange ", député de 1848, expérimentateur utopiste au Texas (La Réunion, colonie agraire vers 1854) finit sa vie respecté par la plupart des courants du socialisme alors en plein renouveau sous la II° République. Il est surtout l'auteur de Principes du socialisme en 1847.nSa belle mère, Clarisse VIGOUREUX née Claire-Charlotte-Dorothée GAUTHIER, à Montagney dans le Doubs en 1789, meurt au Texas auprès de son gendre CONSIDéRANT en 1865. Mêlant traditions empruntes de religiosité au fouriérisme, elle est une des premières militantes de grande dimension dans ce courant de pensée. En 1834, elle rédige dans " La Phalange " Parole de providence qui se veut une réponse aux théories de LAMENNAIS.nDans un courant plus socialiste collectiviste (marxisme modéré ?) du socialisme fin XIX° siècle, le député jurassien Ernest TARBOURIECH cité plus haut est un bon exemple de cette implication pragmatique dans les affaires sociales et politiques dans une partie du Jura alors fortement marquée par les mouvements coopératifs et associatifs. Cela n'empêche pas de rêver, de faire des plans où se mêlent idéal et fondements scientifiques, comme l'auteur le rappelle lui-même dans son sous-titre Essai d'une utopie scientifique.nnb) Les corporations comme moyen de réforme sociale : Paul MAZAROZnn Michel VERNUS a retrouvé la trace de Paul MAZAROZ né à Lons-le-Saunier en 1823, républicain socialisant (candidat en 1848 et en 1876), entrepreneur prospère dans le meuble à Paris sous le Second Empire, qui a écrit un nombre impressionnant d'ouvrages pour réaliser le " socialisme pratique " à l'aide des " corporations ouvrières ". En 1878 il a écrit une Histoire des corporations françaises des Arts et Métiers. Pour lutter contre " l'esclavage moderne " (titre d'un livre de 1875-76) il propose " le moyen pratique pour enrichir la France et les français " (livre de 1883) : " l'organisation professionnelle en France par la réforme électorale ". Ce réformateur est un réformiste engagé dans la vie professionnelle et politique, d'où les deux axes qu'il propose. La revanche de la France par le travail, livre de 1882, nous semble exprimer des tonalités assez typiques d'un " proudhonisme " diffus et très modéré.nnc) Une utopie pédagogique comtoise : Auguste GUYARDnn Auguste GUYARD (1808-1882), instituteur dans son village natal, Frotey-les-Vesoul, cherche à combiner éducation gratuite, assistance sociale et médicale dans une volonté d'intercommunalité novatrice. Il mêle fouriérisme pédagogique avec les première bribes de ce que l'on pourrait nommer l'état Providence. Ce disciple fort modéré de LAMARTINE lance le bulletin " La Commune-Modèle, Journal d'éducation rurale " en 1866. Ce mettant malgré sa modération en conflit avec les notables locaux, notamment ecclésiastiques, il doit s'exiler. Il va finir sa vie avec cohérence, puisqu'il meurt dans une communauté galloise à Basmouth, où seraient appliquées les idées de John RUSKIN.
nndate : le 03/07/2005 à 20:20nauteur : Nicolasnsujet : n
Un texte intéressant... mais de qui est-il ? nnNico (toujours à cheval sur les droits d'auteur!)n
nndate : le 03/07/2005 à 21:05nauteur : Perle39nsujet : n
Message original: LacuzonnEn 1910 elle dresse sur Saint-Claude une vaste Maison du Peuple (" cathédrale des temps nouveaux ") inspirée des exemples du Nord de la France et de la Belgique (liens très forts avec Gand).
nnLa Maison du Peuple de Saint-Claude a été classée Monument Historique en 1994 (si ma mémoire ne me fait pas défaut).
nndate : le 04/07/2005 à 16:35nauteur : Lacuzonnsujet : n
Auteur : Michel.Antony@ac-besancon.frn11/02/2005nnhttp://artic.ac-besancon.fr/histoire_geographie/Utopies/utopies.htmnn
nndate : le 17/07/2005 à 21:45nauteur : Saute-gouilletsnsujet : n
Bonsoir,nnVous n'auriez pas oublié le "Nos tsins tous chiefs" des arboisiens en 1834 ?
nndate : le 24/07/2005 à 13:46nauteur : Gimdolf_Fleurdelunensujet : n
nUn utopiste comtois non moins célèbre :nnImagennPierre-Joseph PROUDHON, Né à Besançon en 1809 dans une famille modeste. Il exerça divers métiers et fut pauvre toute sa vie. Il publia en 1840 un mémoire, Qu'est-ce que la propriété ? dans lequel il énoncait sa fameuse maxime désormais restée et imprimée dans l'histoire : " La propriété, c'est le vol. ".nnEn 1846, il publie Philosophie de la misère auquel Marx répondra par son Misère de la philosophie ... nnEn 1848, Proudhon fonde un journal : le Représentant du Peuple, et est élu député. Il crée ensuite le Peuple, puis la Voix du Peuple et enfin le Peuple de 1850. Pour délit de presse, il est emprisonné de 1849 à 1852; condamné à nouveau en 1858,il s'exile en Belgique d'où il reviendra, amnisité, à la fin de 1862. En 1858, il publie De la justice dans la révolution et dans l'église; en 1861, La guerre et la paix; en 1863, D'un principe fédératif; on publiera après sa mort, un certain nombre d'oeuvres importantes, notamment De la capacité politique des classes ouvrières (1865).nnLa pensée de Proudhon est complexe. Socialiste, il dénonce, comme Marx, le capitalisme, mais de tempérament individualiste et libertaire, il s'oppose à toutes les forces qui menacent les libertés individuelles, non seulement l'Eglise, mais aussi l'Etat; ennemi de la violence, il est réformiste plutôt que révolutionnaire, préférant " faire brûler la propriété à petit feu, plutôt que de lui donner une nouvelle force en faisant une Saint-Barthélémy des propriétaires. ".nnIl préconise l'association dans la mutualité par le moyen de compagnies ouvrières. C'est à dire d'associations libres de producteurs indépendants, en dehors de tout interventionnisme d'Etat. Son influence, qui s'est toujours opposée à celle de Marx, s'est exercée sur des anarchistes comme Bakounine et Kropotkine aussi bien que sur des syndicalistes comme Fernand Pelloutier et Léon Jouhaux ou, dans une moindre mesure, sur des socialistes comme Jaurès et Léon Blum.
nnnLe cadran analemmatique de Besançon a été rénovénndate : le 12/09/2004 à 08:52nauteur : Perle39nsujet : Le cadran analemmatique de Besançon a été rénovén
Réalisé en 1902, ce cadran solaire est le troisième le plus ancien de ce type dans le mondennCe cadran solaire, qui a la particularité d'être horizontal, d'avoir la forme d'une ellipse sur laquelle sont gravées les heures et de ne pas comporter de gnomon est une curiosité scientifique qui était tombée dans l'oubli à la fin de la guerre. Situé dans le parc de l'Observatoire de Besançon, il est en passe d'être totalement rénové.nnLes travaux en cours ont duré plusieurs mois, il a fallu recoller et regraver des pierres délitées par le gel, remplacer celles qui étaient en trop mauvais état et réaménager les abords. Ce cadran analemmatique a été réalisé en 1902 par le directeur de l'Observatoire de l'époque, d'après un modèle du XVIème siècle.nnSOurce : France3 BFC
nndate : le 12/09/2004 à 09:27nauteur : Nicolasnsujet : n
Est-ce qu'un bisontin nous prendrait une photo ?nJe signale également pour les amoureux des cadrans solaires celui de l'église de la Madeleine, à Besançon encore (Battant), qui possède la particularité d'être intérieur. En effet, un des vitraux du mur de gauche possède un verre noir percé d'un trou. La lumière qui passe par ce trou se projette sur des lignes tracées au sol à l'intérieur, côté gauche quand on rentre. Effet garanti !nnEt quand vous resortirez, n'oubliez pas de jeter un oeil aux orgues suspendues !nnBon dimanche à tous !nnNico
nndate : le 12/09/2004 à 11:19nauteur : J-Minsujet : n
J'avais vu aussi il y a qq temps sur France 3 BFC un reportage sur le début des travaux.nVoici la photo "avant", en attendant de pouvoir comparer :;) nnImage
nndate : le 15/07/2005 à 22:38nauteur : J-Minsujet : n
Après rénovation : nnImagennImage
nndate : le 19/07/2005 à 16:33nauteur : Nicolasnsujet : n
Je vous signale ce magnifique site consacré aux cadrans solaires, et qui contient toute une section aux spécimens comtois. Le cadran solaire : encore une preuve qu'en Franche-Comté, il ne fait pas que pleuvoir !nnhttp://www.cadrans-solaires.orgnnNiconnPS : ce site contient également des conseils pour fabriquer son propre cadran, ainsi qu'un forum avec notamment une section dévolue aux devises des cadrans.nnnn*** Message édité par Nicolas le 19/07/2005 16:38 ***nnn
nndate : le 20/07/2005 à 08:24nauteur : nourson25nsujet : n
moi je dis c trop beau qd mm :D
www.michel-c.fr

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Mitch
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pas de Lumière, pas de cinérnrndate : le 15/06/2005 à 17:06rnauteur : nourson25rnsujet : pas de Lumière, pas de cinérn
J'ai découvert par hasard en surfant sur le net que les frères Louis et Auguste Lumière étaient nés à Besançon, respectivement en 1864 et 1862.nnnvoilà ce que dit le site (qui ne l'eur est pas consacré) : Les frères Lumière, inventeurs et industriels français. Louis Lumière, Besançon 1864 - Bandol 1948, et Auguste Lumière, Besançon 1862 - Lyon 1954.nnnLouis, aidé de son frère, inventa le Cinématographe, pour lequel il tourna ou fit tourner de nombreux films. On leur doit également la mise au point du premier procédé commercial de photographie en couleur, l'Autochrome (1904).nnnMoralité : sans les Comtois, pas de cinéma. ::Dn
nndate : le 25/06/2005 à 09:51nauteur : Rudipontnsujet : n
Tu peux d'ailleurs retrouver leur maison natale à Besançon, mais leur vie sur notre capitale franc-comtoise fut brèves. nNé en 1864 et 1862, toute la famille part à Lyon en 1870. nC'est certainement due à cela que peu de personnes savent qu'ils sont de sang franc comtois.... nnImagennvive le cinéma....
nnnA quel saint se vouer ?nndate : le 22/03/2004 à 22:04nauteur : Thiernsujet : A quel saint se vouer ?n
Toujours dans le but de renouer avec nos traditions, je me disais que ça pourrait être sympa d'établir une "fête" de la Franche-Comté.nOr, si mes souvenirs sont bons, les saints patrons de la Franche-Comté sont Saint Ferjeux et Saint Ferréol. Je n'ai trouvé une date de célébration que pour ce deuxième saint : il s'agit du 16 juin. Qu'en pensez-vous ?nnLors de mes recherches sur Saint-Ferjeux et Saint Ferréol, j'ai débusqué ce blason que je dédie tout spécialement à Nico ! :;) nnImagennLégende :nnBlason de la commune de HAREVILLE en Lorraine.nD'azur à la tour d'argent maçonnée et ajourée de sable, accompagnée de Saint Férréol et Saint Ferjeux d'argent.nLa tour indique qu'il s'agit d'Haréville sous le château de Montfort, pour bien marquer la différence avec Haréville les Chanteurs. Saint Ferréol et Saint Ferjeux sont deux saints martyrs évangélisateurs de Besançon au II° siècle. Ce sont les saints patrons de l'église d'Haréville.nnn*** Message édité par Thier le 11/10/2004 12:43 ***nnn
nndate : le 22/03/2004 à 22:26nauteur : Nicolasnsujet : n
Dis, Thier, où as-tu trouvé ce curieux blason?nnPour la petite histoire, Ferréol et Ferjeux sont des saints dits céphalophores, c'est à dire "porteur de [leur] tête". D'ailleurs, la légende du héros portant sa propre tête a des racines antérieures : il s'agit de la christianisation d'un élément (pré) celtique !nnPour la date, on peut aussi penser au jour du rattachement officiel de la Franche-Comté à la France le 17 septembre 1678, mais il faut reconnaître que ce n'est pas le meilleur mois pour se retrouver...nnSinon, effectivement, l'idée de se retrouver me paraît hautement souhaitable et attendue !nnNico
nndate : le 22/03/2004 à 22:45nauteur : Thiernsujet : n
Dis, Thier, où as-tu trouvé ce curieux blason?n
nnJ'ai trouvé ce blason sur un site de généalogie lorrain : http://www.genlornet.org/blasons_88.php ... quote]Pour la date, on peut aussi penser au jour du rattachement officiel de la Franche-Comté à la France le 17 septembre 1678, mais il faut reconnaître que ce n'est pas le meilleur mois pour se retrouver...n
nn...et ce n'est pas la meilleure commémoration que peut espérer un vrai franc-comtois ! :;) nnTrêve de plaisanterie, Nico, tu as plus d'info sur l'existence d'un patron officiel de la Franche-Comté ?nn*** Message édité par Thier le 27/03/2004 12:25 ***nnn[/quote]nndate : le 22/03/2004 à 23:06nauteur : Nicolasnsujet : n
Les saints protecteurs de la Franche-Comté sont Claude et André.nnPour les fêtards, on pourrait songer à saint Vernier, patron des vignerons particulièrement vénéré en Franche-Comté.nnJe vais chercher les datesnnNico
nndate : le 22/03/2004 à 23:07nauteur : Thiernsujet : n
OK merci pour ce infos. De toute façon, nous aurons toujours le choix dans la date, mon cher Nico ! :lol:
nndate : le 23/03/2004 à 19:17nauteur : philipus25110nsujet : Un Saint .. un sein !!!!n
personelement je sait pas si ratacher la fete d'un saint c'est tres heureux.nnca fait un peu comme si on fetait Sainte jeanne d'arcnnsi vous voyez ce que je veux dire....nnnnmais effectivement juin c'est une bonne saisonnntu viellis thier tu viellis..
nndate : le 24/03/2004 à 01:06nauteur : Thiernsujet : n
Les Irlandais fêtent bien saint Patrick et cela n'a rien de facho ! Pourquoi continuer à importer bêtement les fêtes des autres, alors qu'on a tant de richesses à portée de main ? Pour moi, en tant que natif du Pays de Montbéliard, la Tante Arie a plus de sens que la citrouille d'Halloween, qui n'est qu'un pur produit du mercantilisme américain !!! Moi, j'en ai marre qu'on force nos enfants à ingurgiter de la bouffe standardisée à la Mc Do. Mon discours fait peut-être un peu José Bové, mais je suis persuadé qu'il est nécessaire de sauver les valeurs qui peuvent l'être encore, au risque de paraître vieux jeu !nn*** Message édité par Thier le 24/03/2004 00:48 ***nnn
nndate : le 24/03/2004 à 11:35nauteur : Thiernsujet : n
Mes recherches me conduisent sur les traces de saint Ferréol, saint Ferjeux, saint Romain, saint Lupicin (tiens, tiens... ça te dit quelque chose Perle ? :;) ), saint Oyend, saint Claude (ou Condat) et saint Colomban...nJe continue la route...
nndate : le 24/03/2004 à 18:35nauteur : Perle39nsujet : n
Et oui !nSaint-Claude s'est appelé d'abord CONDAT (confluent) puis SAINT-OYEND (du nom de l'abbé) pour devenir SAINT-CLAUDE.nnVers 425/430, un jeune ermite, Romain, s'installe à Condatistone*. Il sera bientôt rejoint par son frère Lupicin. Condatistone est en réalité le confluent de la Bienne et du Tacon. Là, ceux qui deviendront des saints, s'installent et vivent de prière et d'un peu d'agriculture. Ils attirent peu à peu d'autres ermites. Une petite communauté s'instaure, c'est l'embryon d'un monastère.nOfficiellement, l'histoire de Saint-Claude commence donc au Vè siècle.nn* Condatistone est le nom primitif donné à ce qui deviendra un jour le ville de Saint-Claude. Ce mot signifie "confluent près d'un rocher". A noter sa consonance celtique !nn*** Message édité par perle39 le 24/03/2004 17:36 ***nnn
nndate : le 25/03/2004 à 17:17nauteur : philipus25110nsujet : Re: Thiern
Tout a fait d'accord, sur cette philosophie anti ou alter-mondialiste.nrien n'est remis en cause dans ce que j'ai pu dire, je me posait la question si un saint ne donnais pas une image un peu conservatrice, et sujette a mal interpretation.nnpar contre ressuciter un personnage de legende me parait beucoup plus interessant et symbolique d'une culture comtoise, tante arie,Aimé-Constant FAIVRE le pépé, est beaucoup sympatique a mesnyeux que l'entretien de reliques purs produits de l'eglise romaine.nnna moins que l'essentiel de la culture comtoise soit tournée vers des saints martyrs, j'en doute fortnmais bon effectivement je n'aie pas réelement mon mot a dire n'etant comtois que par mes impots ma carte d'electeur et ma residence, et pas de droit de sol ni de sang !nnbien sur j'use d'une certaine ironie dans ce message c'est pour mieux te taquiner mon enfant nnje ne pensait pas que ce sujet te ferais partir en fleche comme ça thier :;)nnnna bientôtn
nndate : le 27/03/2004 à 13:30nauteur : Thiernsujet : n
Pensant que ce sujet n'intéresserait pas seulement les Membres Actifs du site, nous avons décidé de le rendre public.
nndate : le 27/03/2004 à 22:07nauteur : Saute-gouilletsnsujet : n
Bonsoir,nnPour info, Jeanne d'arc est fêtée à Orléans depuis bien longtemps. En tous cas bien avant que d'autres cherchent à se l'approprier.nn*** Message édité par Saute-gouillets le 27/03/2004 21:09 ***nnn
nndate : le 27/03/2004 à 22:15nauteur : Nicolasnsujet : n
Non seulement Saute-Gouillets voit double (il nous envoie deux fois le même message), mais en plus (sed etiam ::D !) Ferreol et Ferjeux sont probablement un seul et même personnage...nnOn a en effet remarqué que dans certains villages de France, on fête Saint Ferreol seul, et dans d'autres Saint Ferjeux seul, (à la même date) et qu'il ne s'agit vraisemblablement que de deux formes dialectales du même personnage, dont la vie plus que légendaire, emprunte à des thèmes antérieurs au christianisme (céphalophorie par exemple). nnBref, une croyance païenne repeinte aux couleurs du christianisme, et dédoublée probablement à la suite d'une erreur d'un religieux ! :toufou: nnL'Eglise n'est plus ce qu'elle était (mais a-t-elle été vraiment ce qu'elle était ?) :toufou: nnEt avec ça , comment voulez-vous que not'jeunesse ait des repères...nnA +nnNicon
nndate : le 28/03/2004 à 17:49nauteur : Lacuzonnsujet : n
Pour la date, on peut aussi penser au jour du rattachement officiel de la Franche-Comté à la France le 17 septembre 1678, mais il faut reconnaître que ce n'est pas le meilleur mois pour se retrouver...
nn::D Ca me botte pas des masses, de féter ça moi ! nnAux environs du 16 aout nnC'est pas vers le 16 aout de l'année 1636 que les français sont repartit la tête basse de Dole :;) En plus, le mois d'aout est propice aux fêtes ! Ca représente quand même la tenacité, et la résistance comtoise.nnLa fête des Flandres a lieu à l'occasion d'une date qui rappelle " la bataille des éperons d'or ", quand les armées flamandes ont vaincu les chevaliers français qui portaient ces éperons d'or
nndate : le 31/03/2004 à 20:34nauteur : Saute-gouilletsnsujet : n
n
Message original: NicolasnNon seulement Saute-Gouillets voit double (il nous envoie deux fois le même message), mais en plus (sed etiam ::D !) Ferreol et Ferjeux sont probablement un seul et même personnage...n
nnBah alors et le non tantum ? :what: ::D nn*** Message édité par Saute-gouillets le 31/03/2004 20:35 ***nnn
nndate : le 31/03/2004 à 21:05nauteur : Nicolasnsujet : n
Je n'arrivais plus à mettre le doigt dessus !nnDésolé à tous les internautes pour ces "privatae facetiae"nnNiconn
nndate : le 15/04/2004 à 21:48nauteur : Thiernsujet : n
Bon alors, finalement, on choisi quelle date pour notre Fête nationale ? :;)
nndate : le 16/04/2004 à 21:15nauteur : Saute-gouilletsnsujet : n
Heu le 14 juillet ??? ::D
nndate : le 21/04/2004 à 19:37nauteur : Lacuzonnsujet : n
Faudrait que Nico redonne la date de la retraite française après le siège de Dole ::D nnPor una vôga comtessa ! / Pour une fête comtoise !
nndate : le 21/04/2004 à 23:02nauteur : Thiernsujet : n
Lacuzon : Voici la réponse à ta question :nnLe 14 août 1636 : le prince de Condé lève le siège de Dole qui a duré près de trois mois et dirige son armée sur la Picardie contre les Espagnols. Le 15 août, Charles de Lorraine pénètre dans Dole libérée qui fête sa victoire.
nndate : le 24/04/2004 à 11:58nauteur : Lacuzonnsujet : n
14 ou 15 aout pour notre fête nationale ? ::) nCa promet des bonnes soirées ça ::D
nndate : le 17/05/2004 à 00:53nauteur : Thiernsujet : n
Il se trouve que cette année le 14 août tombe un... SAMEDI !!! :toufou:
nndate : le 11/10/2004 à 13:05nauteur : Thiernsujet : n
Message original: Lacuzonn" Bannière, étendard, ou drapeaux sont jaunes à la croix de St André ou X rouge, formant deux diaguonales se coupant au centre à angle droit. Elle est destinée à honorer , St André patron de la Comté."n
nnQuoi de plus logique en effet que de faire référence à Saint André lorsqu'on cherche à attribuer un patron officiel à la Franche-Comté ? L'existence de la fameuse Croix qui porte son nom et qui fut l'emblème des franc-comtois bien avant le Lion et que nous nous efforçons de ressusciter n'est-elle pas suffisante pour affirmer ce choix ?nPour ma part, je pense que oui.nnn*** Message édité par Thier le 11/10/2004 13:06 ***nnn
nndate : le 11/10/2004 à 20:21nauteur : Nicolasnsujet : n
Je ne sais pas s'il faut relancer le débat, mais concernant Saint André, c'est peut-être déjà le patron de la Bourgogne, non ?nIl faudrait vérifier. Peut-être que Gilles Maillet, sur son site consacré à l'histoire des deux Bourgogne, serait capable de nous en dire plus ?nFerreol et Ferjeux ont l'avantage d'être liés à la Franche-Comté dès l'origine (ils y ont vécu, et y sont morts).nnA voir...nnNiconnPS : petit rectificatif : le lion est apparu comme emblème du comté de Bourgogne avant la croix de saint André. :;) nn*** Message édité par Nicolas le 11/10/2004 20:22 ***nnn
nndate : le 30/11/2004 à 21:52nauteur : Nicolasnsujet : n
Au fait, c'est aujourd'hui la saint André, fête du protecteur des deux Bourgogne...nnNico
nndate : le 11/06/2005 à 21:05nauteur : Nicolasnsujet : n
Voici un petit complément au débat :nnLes patrons du diocèse de Besançon sont les saints Ferréol, Ferjeux, Etienne et Jean.nnNico
nndate : le 14/06/2005 à 11:06nauteur : nourson25nsujet : n
moi je veux bien feter ce ke vous voulez tant ke ya de la biere et des toilettes po loin pour vomirnlol
nnnLa Vouivre du Juranndate : le 04/06/2005 à 20:02nauteur : nourson25nsujet : La Vouivre du Juran
Ce texte vient du musée des Beaux-Arts de Besançon, il est placé sous une sculpture en terre cuite de Just Becquet.nnn" Il y avait une fois dans le Jura un château occupé par une princesse d'une rare beauté mais au coeur incroyablement dur. Hautaine, cruelle et impitoyable, elle terrorisait les habitants du val.nnnEt voici qu'un jour, une dame de noble allure vint lui rendre visite et s'entretint longuement avec elle sur la pitié et la générosité. Mais la dureté de la châtelaine demeura telle que la visiteuse, qui était fée, changea la méchante princesse en Vouivre (en patois, c'est l'équivalent du vieux mot français guivre, signifiant vipère.nnnDevenue un serpent affreux, affublé d'ailes de chauve-souris, la Vouivre portait néanmoins un diadème orné d'un magnifique rubis qui, disait-on, procurerait la fortune à celui qui le possederait. Or elle ne déposait le joyau sur le rivage que pour se baigner dans la Loue.nnnNombreux ont été les Comtois, qui dominant leur frayeur ont tenté de dérober le bijou magique et ont ainsi perdu la vie, tués par des milliers de serpents."n
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Mitch
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Message par Mitch »

Notre patrimoine part en miettes !!rnrndate : le 23/03/2004 à 08:55rnauteur : J-Mirnsujet : Notre patrimoine part en miettes !!rn
Une tour du château de Joux flanchennUn pan de plusieurs mètres carrés s'est détaché de la tour du Fer à cheval, peu après le pont levis. L'édifice est fermé au public. Réouverture possible la semaine prochaine. nnLes touristes l'ont échappé belle. Heureusement on est en période creuse. Et c'est pendant la pause déjeuner, peu après midi, qu'un pan de plusieurs mètres carrés de la tour du Fer à cheval s'est effondré sur le chemin emprunté quotidiennement par les visiteurs du château. Au total, quelque 15 tonnes de pierres qui se sont détachées du mur. Ce que les spécialistes appellent le parement extérieur. Un mur étant formé de parements extérieur et intérieur en pierres de taille, et de belle taille, au milieu desquels se trouve un assemblage à base de cailloux et de terre. nL'amas rocheux de plusieurs tonnes se trouve à terre, et a endommagé le pont de bois précédant le passage de la dernière voûte avant l'arrivée dans la cour d'honneur.nHier, c'était le branle-bas de combat. La Communauté de communes du Larmont, propriétaire, a pris des mesures immédiates, notamment en fermant le château aux visiteurs. Des représentants de la DRAC sont venus évaluer les dégâts : Pascal Mignerey, conservateur régional des Monuments historiques, Agnès Ruffaldi, architecte des Bâtiments de France, Jean-Paul Gauzente, ingénieur au conservatoire régional des monuments historiques, et Bruno Mirguet pour la CCL ont pu constater que tout autre risque d'effondrement n'est pas encore écarté.n" On voit encore un ventre " signale Pascal Mignerey. " Le mur est fragilisé par le gel ". En effet, il est tombé beaucoup d'eau récemment, ce qui a terminé le travail commen cé par le gel, complété par le dégel.nDès hier soir avait lieu une réunion pour définir les mesures à prendre. Le château reste fermé jusqu'à mercredi, mais la réflexion porte sur une réouverture la plus rapide possible. Les vacances de Pâques commençant le 3 avril...nDès la semaine prochaine, un nouveau circuit pourrait être mis en place pour que les visites puissent reprendre. Le circuit à l'envers, qui éviterait l'entrée principale du château. Les visiteurs entreraient par la sortie près du puits, emprunteraient l'escalier en colimaçon - 212 marches à monter, et redescendre - pour arriver directement dans le bâtiment de la cellule de Toussaint Louverture.nCe circuit est parfaitement sécurisé, mais un peu difficile.nUn autre est envisageable après quelques semaines de travaux. Un escalier serait créé pour franchir un fossé et passer par les salles d'artillerie du casernement Vauban. Il faudrait effectuer quelques travaux de sécurité, installer de l'éclairage, etc. nMercredi, une nouvelle réunion a lieu avec l'architecte en chef des Monuments historiques, basé à Lyon, pour envisager une restauration. Ce qui nécessite une étude et une mise en oeuvre de travaux qui dureraient au moins trois mois. nQuant au coût, on ose à peine y penser. La Communauté de communes compte sur ses partenaires pour se faire aider ; le ministère de la Culture , les conseils général et régional. nCar cette semaine déjà, le conseil communautaire votera au budget supplémentaire la petite somme de 1,5 million d'euros pour des travaux de sécurisation prévus de longue date, notamment sur la tour qui n'a pas voulu attendre. nnSource : http://www.estrepublicain.frnnnnn
nndate : le 24/03/2004 à 00:12nauteur : Samnsujet : n
Eh oui !!! Même les chateaux partent en cacahuète :toufou: :toufou: :toufou: nNéanmoins, il faut le reconnaitre, certains nécessitent tout de même une bonne cure de jouvence. nJe trouve que c'est triste de voir ça. ::( nnCombien de personnes ont usées leur santé lors de la construction de ces monuments ?? Ne serait-ce que par respect pour elle et pour la sauvegarde de notre mémoire collective, je trouve que notre patrimoine n'est pas assez sauvegarder. Il y a encore des efforts à faire.nVoilà, c'était mon petit coup de gueule du jour ...n
nndate : le 15/05/2004 à 22:22nauteur : Nicolasnsujet : n
Sur le château de Joux et celui, moins connu, d'Oricourt en Haute-Saône, voir le magnifique sitennhttp://www.casteland.comnnbon surf !nnNico
nndate : le 22/08/2004 à 14:48nauteur : Wildnsujet : n
j'ai été au mois d'Avril au château de Joux, on ne pouvait pas monter dans la partie supérieure du château à cause de cet effondrement.nIls vont probablement restaurer cette partie du château après avoir fait crouler les quelques pierres qui menacent de tomber.
nndate : le 23/08/2004 à 10:57nauteur : Thiernsujet : n
Et encore, le château de Joux n'est pas le plus mal loti en matière de conservation et de restauration du patrimoine, en comparaison d'édifices moins connus et presque laissés à l'abandon. Je pense au château de Montjoie dans la boucle du Doubs, un lieu enchanteur que Nico et moi même affectionnons particulièrement.nn*** Message édité par Thier le 23/08/2004 10:58 ***nnn
nndate : le 23/08/2004 à 18:05nauteur : Wildnsujet : n
J'ai visité ce château avec son donjon pentagonale, il me semble qu'il y a avait eu des travaux de fait, mais depuis j'ai l'impression que cela ne bouge plus trop.nnFaudrait-il relancer l'association?
nndate : le 26/08/2004 à 12:05nauteur : Thiernsujet : n
Je suis retourné lundi sur les pas de Claudine de Montjoie et j'ai pris pas mal de photos, en vue d'un reportage, qui sera prochainement en ligne sur http://www.cancoillotte.net... histoire de sensibiliser le public sur la sauvegarde de cet endroit magnifique, malheureusement trop peu entretenu.nPour vous donner l'eau à la bouche, juste une petite photo sur le début de la promenade ! ::PnnImagenn*** Message édité par Thier le 15/03/2005 19:43 ***nnn
nndate : le 04/09/2004 à 19:30nauteur : Wildnsujet : n
super!!!nnla suite!! la suite!!! :toufou: :lol:
nndate : le 15/03/2005 à 22:59nauteur : Thiernsujet : Mission accomplien
Cultivons le mystère de Montjoie ! :crazy: N'est-ce pas Monsieur Moesch ? :;) nnImage
nndate : le 07/04/2005 à 06:21nauteur : Silviensujet : Le château de Joux prêt pour les vacancesn
La réparation de la tour s'est terminée cet hiver. Les visiteurs ont retrouvé la voie habituelle. n nLe 21 mars 2004, un pan du mur de la tour du fer à cheval, située à l'entrée du château de Joux s'effondrait, probablement sous l'effet du dégel. 25 tonnes de pierres chutaient sur le chemin d'entrée au château. Chance, c'était entre 12 h et 14 h, hors des visites touristiques. Celles-ci étaient immédiatement interrompues. Une réouverture partielle avait lieu jusqu'au 26 mai, date à laquelle était instaurée une nouvelle voie d'entrée. Une passerelle conduisait les visiteurs vers les sous-sols, ils accédaient à la cour d'honneur par un escalier. Bien sûr les visiteurs âgés et handicapés étaient empêchés.nnUn programme de 2,5 millions d'euros de travaux a été lancé, pris en charge par l'Europe et les collectivités territoriales. La tour a été totalement réparée fin 2004. Elle est maintenant tout à fait pimpante. Et le chemin d'accès parfaitement dégagé et sécurisé.nnDans le même temps, les autorités locales, Communauté de communes propriétaires et office de tourisme gestionnaire, espéraient doubler la fréquentation du château, et la faire passer de 70.000 à 150.000 visiteurs. C'est évidemment le contraire qui s'est produit. Un grand nombre de groupes ont annulé leur visite. nnMaintenant, tout est rentré dans l'ordre. L'infidèle Berthe de Joux, le poète philosophe Kleist, le révolutionnaire Mirabeau, le libérateur des esclaves noirs Toussaint-Louverture, y furent embastillés ainsi que bien d'autres personnes. On y visite leurs cellules. nnSans oublier le musée d'armes, exceptionnel, principalement de l'époque napoléonienne. nnEnfin le château lui-même, remarquable reflet de l'architecture militaire du Moyen-Age à nos jours, est un incontournable but de promenade.nnnOuvert de 10 h à 11 h 30 et de 14 h à 16 h 30, tous les jours. Renseignements à l'office de tourisme de Pontarlier, 03.81.46.48.33 ou www.chateaudejoux.com nnnsource : http://www.estrepublicain.fr
nndate : le 04/05/2005 à 10:33nauteur : Demynnsujet : n
Peut-être avez-vous su que le château de Joux s'était à nouveau disloqué ces derniers temps?? nCette année, comme au printemps dernier avec le fer à cheval, un pan de mur s'est à nouveau détaché de la muraille. Cependant, cette fois-ci, l'éboulement a eu lieu à l'extérieur des enceintes, c'est-à-dire du côté qui donne sur la route de montée du château. La surface tombée est quasiment le double de l'année dernière.nBien qu'il n'y ait eu aucune victime au moment de l'incident, l'accès à Joux s'effectue maintenant par la route de descente, accessible un peu plus loin que la route de montée.nLe mur, qui devait être erfait en 2006, sera, évidemment, refait cet été 2005, le financement répondant présent.nQuoi qu'il en soit, les visites sont toujours les mêmes, leur sécurité n'étant pas entâchée par l'éboulement.nEt surtout..... n'oubliez pas le guide!!
nnnHaute-Saône : courbes impériales sur internetnndate : le 30/04/2005 à 06:41nauteur : Perle39nsujet : Haute-Saône : courbes impériales sur internetn
Joël Menneret a créé un site internet dédié aux clochers " à l'impériale " de Haute-Saône.nnImagenAbelcourtn(photo : http://www.hautesaone-imperiale.com)nnCet habitant d'Amblans a réalisé un véritable travail de fourmi, intrigué par le surprenant clocher de Vellechevreux dont le cadran de l'horloge était intégré à la toiture.nSon allure, tout en courbures, a d'emblée séduit cet agent de maîtrise de 59 ans.nIl décide d'en faire un motif de balade avec son épouse.nEnsemble, ils découvrent d'autres spécimens aux caractéristiques identiques : une courbure au sommet, prolongée par une contre courbure.nDepuis cette première rencontre, il y a deux ans, Joël Menneret a recensé très exactement 277 clochers dits " à l'impériale " en Haute-Saône.nnhttp://www.hautesaone-imperiale.comnouncontacter Joël Menneret à postmaster hautesaone-imperiale.comnnSource : http://www.lepays.netnnnn*** Message édité par perle39 le 30/04/2005 10:50 ***nnn
nnnDocuments sur la Chaine Histoirenndate : le 17/04/2005 à 13:41nauteur : zoulnsujet : Documents sur la Chaine Histoiren
J'ai remarqué la diffusion de documents sur des cités comtoises:nMercredi à 12h50: Cléron le Franc ComtoisnJeudi à 19h00: BelfortnVendredi à 12h50: Joux, 1000 ans d'histoirennBons visionnages à ceux qui le pourront. :)
nnnAutrefois, la vie dans le cantonnndate : le 04/04/2005 à 17:10nauteur : Perle39nsujet : Autrefois, la vie dans le cantonn
Une fresque pittoresque des Planches-en-Montagne mise en ligne par Jean-Michel GuyonnnOn y arrive par le plus grand des hasards et on le quitte à regret en prenant soin de noter cette précieuse adresse où foisonne tout ce que le Jura compte de singularité.nLe site http://jeanmichel.guyon.free.fr, sans être répertorié dans un quelconque annuaire du département, mérite pourtant une attention toute particulière.nnEn effet, une multitude de renseignements tirés de recherches, récits et témoignages apportés par nombre de Jurassiens illustres ou simples villageois, relatent le quotidien des habitants des Planches-en-Montagne au cours des siècles derniers.nAgréable par sa conception et son abondance d'images (photos, dessins, aquarelles ou cartes postales), ce site fort intéressant traduit avec précision les grands événements qui ont marqué l'histoire du canton et son évolution depuis la fin du XIXe siècle.nJean-Michel Guyon nous invite à le suivre sur les chemins qui conduisent aux bourgades, à la rencontre des acteurs du moment.nOn découvre avec tendresse cette belle fresque du pays qui conte une tranche de vie dont il ne reste à présent que peu de témoignages.nC'est dire tout le plaisir que nous vaut ce voyage dans le temps où tous les chemins menaient à Salins bien avant que le tacot ne se lance à l'assaut de la montagne.nOn tarde à refermer ce livre ouvert sur le passé avec ses métiers d'autrefois et tous les beaux paysages qui y sont présentés. Mais comme son équivalent papier, rien n'empêche de rouvrir le document à la dernière page feuilletée.nnSource : http://www.leprogres.frnnUn site qui figure depuis longtemps dans mes Marque-pages.nOn ne s'en lasse pas.
nndate : le 04/04/2005 à 17:52nauteur : Thiernsujet : n
Message original: perle39nUn site qui figure depuis longtemps dans mes Marque-pages.
nn... et aussi dans le Portail de http://www.cancoillotte.net ! :;)
nndate : le 04/04/2005 à 17:59nauteur : Perle39nsujet : n
Message original: Thiernnn... et aussi dans le Portail de http://www.cancoillotte.net ! :;)
nnOù ça ? Je ne l'ai pas trouvé :what:
nndate : le 04/04/2005 à 18:05nauteur : Thiernsujet : n
Dans les Sites touristiques du Jura >>> ICI
nnnLemare cet inconnunndate : le 03/04/2005 à 07:25nauteur : Perle39nsujet : Lemare cet inconnun
Ce petit paysan du Grandvaux, illettré jusqu'à l'âge de 12 ans, a appris le latin seul en gardant les vaches. Pierre Alexandre Lemare (1766-1835) est un Franc-Comtois inconnu au destin pourtant extraordinaire.nnIl a été séminariste à Lyon, prêtre constitutionnel dans le Jura, puis sans-culotte, conspirateur contre Napoléon avec le général Malet. Il est devenu médecin et chirurgien, a fait la Campagne de Russie, fondé une école à Paris. Il a conçu et publié un dictionnaire de français, une méthode révolutionnaire d'apprentissage de la lecture, et rédigé une grammaire célèbre. Chercheur il a inventé, fabriqué et commercialisé le " caléfacteur ", ancêtre de la cocotte-minute, et... la boulangerie industrielle.nnMax Roche et Michel Vernus consacrent un ouvrage à ce touche-à-tout de génie à paraître aux éditions Aréopage. Il compte 176 pages illustrées de nombreuses reproductions de documents d'époque.nnDisponible en librairienou auprès d'Aréopagen23, rue de la Comédien39000 Lons-le-SauniernTél : 03.84.24.77.76nFax 03.84.24.13.16nou http://www.areopagenInfo : 26 €nnSource : http://www.estrepublicain.fr
nnn Des vestiges romains mis à jour à Besançonnndate : le 29/03/2005 à 17:33nauteur : Perle39nsujet : Des vestiges romains mis à jour à Besançonn
Située en face du Musée des beaux-arts et du Conservatoire de musique, la place de la Révolution, à Besançon, que l'on appelle souvent place du marché, va être mise en valeur et des travaux s'y poursuivent depuis un an déjà.nLa fontaine monumentale qui se dressait dans un angle a été démontée et sera installée au centre de la place.nLes fouilles préalables à cette installation viennent de mettre au jour un centre thermal romain qui intéresse vivement les archéologues de l'INRAP. On a souvent retrouvé des traces de la Vesontio antique comme lors des récents travaux de rénovation du Palais de justice.nIl existe encore à Besançon (près du Parc Micaud) un Grand Hôtel des Bains et le Kursaal, place du théâtre, qui abrite les importantes festivités bisontines. Les germanistes savent que Kursaal signifie " salle pour curistes ".nnUn complexe thermalnL'architecte bisontin Marcel Boutterin ( 1872-1932) n'a-t-il pas écrit " la découverte à Miserey, près de Besançon, durant l'été 1866, d'un gisement de sel d'une ampleur considérable permet d'initier, à Besançon, 24 ans plus tard, un vaste projet balnéaire et immobilier dont la réalisation s'achève en 1893. Si l'enjeu était de taille, il ne manquait pas d'arguments : le banc de sel mesurait 55 mètres d'épaisseur, et la nappe qui circulait au-dessus produisait des eaux salines chlorurées sodiques fortes et iodo-bromurées comparables aux meilleures d'Europe. Elles surclassaient toutes celles des autres stations françaises et rivalisaient avec celles d'Autriche, d'Allemagne et de Suisse les plus réputées. Leur teneur n'était elle pas 27 fois plus active que celle des eaux de mer. " nnSource : http://www.leprogres.fr
nnnabbayes et prieurés comtoisnndate : le 27/11/2004 à 23:38nauteur : Nicolasnsujet : abbayes et prieurés comtoisn
En vue de la préparation d'un portail sur les sites médiavaux comtois, et pour compléter ce qui a été amorcé sur les châteaux, j'ouvre ici un nouveau message consacré aux abbayes et prieurés comtois, avec, pour commencer, le site consacré aux abbayes et prieurés clunisiens, qui présente Gigny et Baume-les-Messieurs :nnhttp://fsc.cluny.free.fr/sites/sites1.htmlnnPour Gigny, on complétera avec le site de la commune :nnhttp://www.gigny.fr.vu/nnQue Dieu vous garde !nnNicolas, peccator maximus sed pulchrae amator :;) nn*** Message édité par Nicolas le 27/11/2004 22:40 ***nnn
nndate : le 27/11/2004 à 23:48nauteur : Nicolasnsujet : n
Voici un site consacré à l'abbaye de Cherlieu (70), autrefois lieu de sépulture des comtes de Bourgogne.nnhttp://perso.wanadoo.fr/jean-rene/cherlieu.htmlnnNicolas
nndate : le 25/12/2004 à 21:53nauteur : Nicolasnsujet : n
Le site des Cisterciens dans le monde :nnhttp://www.ocist.comnnUne rapide consultation de l'atlas indique que Nans-sous-Sainte-Anne est actuellement le seul établissement religieux de cet ordre subsistant en Franche-Comté.nnNicolas
nndate : le 27/03/2005 à 21:02nauteur : Nicolasnsujet : n
L'abbaye de Montbenoît en cartes postales anciennes (et quelques vues récentes), c'est ici !nnhttp://membres.lycos.fr/abbaye25/photos/abbaye_ext.phpnnNicolas
www.michel-c.fr

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Mitch
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Message par Mitch »

Cartes postales anciennesrnrndate : le 02/03/2005 à 22:47rnauteur : Thierrnsujet : Cartes postales anciennesrn
Un très beau site sur les cartes postales anciennes et les oblitérations postales du département du Doubs >>> http://perso.wanadoo.fr/cpa25/index.html
nndate : le 03/03/2005 à 08:41nauteur : J-Minsujet : n
Marche pas....mais ça vient peut-être de wanadoo :what:
nndate : le 03/03/2005 à 09:52nauteur : Thiernsujet : n
Hier soir, il n'y avait pas de problème pour entrer sur ce site... et ce matin non plus :what:
nnnHistoire de Mouthenndate : le 01/03/2005 à 14:05nauteur : J-Minsujet : Histoire de Mouthen
On parle beaucoup du village de Mouthe en ce moment à cause du froid, je vous propose d'aller faire un tour sur cette page où l'on peut trouver l'histoire de ce village :;) nnhttp://www.visseaux.org/mouthe.htm
nndate : le 01/03/2005 à 14:10nauteur : Jejensujet : n
Tu serais pas aller voir le site de genealogie de Nicolas toi ? :;) nnJeje
nnnRecherche poème de 1652nndate : le 19/02/2005 à 11:07nauteur : Lacuzonnsujet : Recherche poème de 1652n
" En 1652, paraît à Besançon un poème de quatre-vingt-dix-sept quatrains, qui célèbre les exploits des régiments levés en Franche-Comté, pour aller mater la rebellion des Catalans. L'Auteur Nicolas BOURRELIER ne parle pas par oui-dire : il en était. "nnMerci d'avance, si vous savez ou le trouvez ! Je vais aller voir à la vieille Bibliothèque. nn*** Message édité par Lacuzon le 19/02/2005 10:07 ***nnn
nndate : le 20/02/2005 à 00:42nauteur : Nicolasnsujet : n
Nicolas Bourrelier de Malpas, né vers 1630, mort en 1700, a laissé un poème intitulé Barcelone assiégée par terre et par mer, en 1652 (publié à Besançon à 1657). Il avais été témoin des événements qu'il raconte, servant comme soldat dans l'armée espagnole. nnD'après Emile FOURQUET, Les hommes célèbres de Franche-Comté, Besançon, 1929, p. 131.nnCes précisions devraient t'aider à trouver l'ouvrage en question, peut-être à la Bibliothèque d'Etude et de Conservation de Besançon ? Tiens-nous au courant !nnNicolas
nndate : le 20/02/2005 à 23:01nauteur : Lacuzonnsujet : n
Merci pour ces infosnJ'ai effectivement trouvé l'ouvrage à consulter à la bibliothèque de conservation. Intéressant à lire, si vous en avez l'occasion ! ( Même si ça reste assez difficile )n nn*** Message édité par Lacuzon le 20/02/2005 22:01 ***nnn
nnnOrigine de la devise "Comtois, rends-toi..."nndate : le 09/11/2004 à 01:02nauteur : Rinceventnsujet : Origine de la devise "Comtois, rends-toi..."n
Salut à tous et bravo pour cette excellent site !!nnJe voulais savoir d'ou venait "Comtois rends-toi, nenni ma foi" ?nn*** Message édité par Nicolas le 09/11/2004 21:17 ***nnn
nndate : le 09/11/2004 à 01:44nauteur : zoulnsujet : n
Salut,nnJ'ai déjà entendu deux versions.nnLa première se situait dans le contexte de Lacuzon, résistant Franc-Comtois du Haut-Jura qui écumait la Bresse en représailles des pillages et massacres français. Pris dans une embuscade, il fut sommé de se rendre, sommation à laquelle il aurait répondu "Nenni ma foi.".nnLa seconde, elle, prenait place lors du siège de Dole par les Français en 1636. Condé se serait approché des fortifications et aurait lancé "Comtois, rends-toi!" et les assiégés de répondre "Nenni ma foi.". Ici, il existe aussi la version "Rendez-vous!" puis "On verra ça dans un an." quoique les deux aient pu exister, ou bien aucune. :;) nPour la petite histoire, Dole tint le siège trois mois avant que les assaillants ne lèvent le camp, ne s'attendant pas à pareille résistance.nnToutefois, il faut noter un certain flegme de la part du Comtois dans ses réponses et dans ces deux contextes, il faut bien avouer qu'il a bien mérité que ce dicton soit encore connu aujourd'hui. ::)
nndate : le 09/11/2004 à 20:19nauteur : Rinceventnsujet : n
Merci pour ces explications!
nndate : le 12/11/2004 à 00:22nauteur : Laurettensujet : n
C'est la deuxième version qui est la bonne, et j'ajoute qu'à cette réponse il demanda "Où sont vos chefs ?" et qu'on lui répondit "Nous sommes tous chefs !!!"nnOualà.
nndate : le 20/02/2005 à 17:08nauteur : Nicolasnsujet : n
Je pense qu'il y a un amalgame. Il me semble en effet que "nos sin tout sefs" est la devise des vigreons d'Arbois. A un représentant du pouvoir français qui aurait cherché à savoir qui était le chef des insoumis, c'est la phrase qui lui aurait été répondu.nnMais à quelle époque ? Dans quel contexte ? Je l'ignore. Il est en tous les cas certains qu'elle fut utilisée par les vignerons d'Arbois au début du XXe siècle dans le cadre de leurs revendications face à l'Etat.nnJe ne crois pas qu'elle ait de lien avec la devise "Comtois rends-toi..."nnNicolas
nnnLa Malcombenndate : le 19/02/2005 à 15:25nauteur : Lacuzonnsujet : La Malcomben
Je cherche un résumé exact des faits & de la bataille qui s'est déroulée le 17 aout 1336 à la Malcombe ( Ou plutôt ce qui devint la Malcombe ! )nnMerci d'avance !nn*** Message édité par Lacuzon le 19/02/2005 14:25 ***nnnnn*** Message édité par Lacuzon le 19/02/2005 14:27 ***nnn
nnnLa comté : canton suisse ?nndate : le 09/02/2005 à 01:29nauteur : gimlinsujet : La comté : canton suisse ?n
bonsoir,nnLes lectures s'enchainent et parfois la mémoire ne suit plus. nJe me souviens avoir lu qu'au XVIème ou XVIIème la comté avait envisagé son rattachement à la confédération hélvètique. Mais, je pense si mes souvenirs sont bons, que la raison du refus suisse fut de ne pas déséquilibrer la balance entre catholiques et protestants dans la confédération.nnQui pourrait-me rafraichir la mémoire et me donner une référence bibliographie en cas de réponse ? j'ai un ami suisse qui attend une réponse de ma part, mais je ne retrouve pas la référence à cet événement.nnPeut-être est-ce une fausse idée, invention de ma part ce rapprochement comtois-suisse !nnMerci de vootre aide, mes neurones en sont déjà reconnaissants.nn
nndate : le 09/02/2005 à 04:04nauteur : zoulnsujet : n
J'ai du refeuilleter quelques bouquins car comme toi, je ne parvenais plus à retrouver le livre avec un tel passage.nnFinalement, j'ai trouvé une référence dans "Si la Comté m'était contée" de Jean Louis Clade à la page 90 (en référence à la guerre de Dix Ans: 1636 - 1644).nnVoici quelques passages:nn
Quels que soient les prétextes évoqués, la France a violé la neutralité comtoise. Conformément aux stipulations de la Ligue Héréditaire, les Suisses devaient intervenir militairement en Comté. Comme au temps d'Henri IV, les dissensions entre catholiques et protestants les en empêchèrent. (...) Au cours des pourparlers qui suivent la guerre de Dix Ans, il est question d'agréger la Franche Comté à la Confédération helvétique. La province aurait constitué le quatorzième canton suisse ! Le projet n'aboutit point.
nnOn en saura pas plus sur les raisons de cet échec, en tout cas pas à partir de cette source.nnAutre point d'après mes souvenirs même si ça ne fait pas avancer le schmilblick, Berne aurait empêché des troupes de Fribourg - apparemment pro hispanique - d'intervenir durant le siège de Dole de 1636.nn*** Message édité par zoul le 09/02/2005 03:04 ***nnn
nndate : le 09/02/2005 à 09:27nauteur : Nicolasnsujet : n
Bonjour à tous,nnVous trouverez tous les détails souhaités dans le bel ouvrage de Maurice GRESSET, Pierre GRESSER et Jean-Marc DEBARD, Histoire de l'annexion de la Franche-Comté et du Pays de Montbéliard, Horvath, Le Coteau, 1988, aux pages :n- 115 : La ligue héréditaire avec les Suisses;n- 135 : Les Cantons et la violation de la neutralité;n- 155 (et tout le chapitre, intitulé "Les inutiles recours aux Suisses, et abordant notamment : les négociations jusqu'à la trève, la Franche-Comté, quatorzième canton ? et l'échec de l'alliance défensive).nnBonnes lectures, ou bien !nnNico
nndate : le 11/02/2005 à 17:25nauteur : gimlinsujet : n
Merci. c'est le seul, dans les ouvrages généraux, que je n'ai pas dans ma bibliothèque. Je vais aller l'emprunter à défaut de le trouver en occasion. nnY.L.
nnn" Et vogue la pirogue ! "nndate : le 20/05/2004 à 18:27nauteur : Silviensujet : " Et vogue la pirogue ! "n
Il y a cent ans, était découverte la célèbre pirogue du lac de Chalain, vieille de 3.000 ans. n nLONS-LE-SAUNIER. Du 7 juillet 2004 au 6 mars 2005, le musée d'archéologie de Lons-le-Saunier fête, à travers une exposition, le centenaire de la découverte de la pirogue de Chalain. Ce monoxyle long de 9,35 m a été taillé dans un tronc de chêne il y a 3.000 ans. Il est l'une des pièces majeures des collections archéologiques comtoises.nnCette embarcation a été découverte fortuitement en 1904 après une baisse brutale des eaux du lac de Chalain consécutive aux travaux de l'Union électrique. Elle était en parfait état de conservation. Les couches crayeuses du lac avaient constitué un milieu stable bien adapté à la conservation de son bois. Longtemps attribuée au Néolithique, comme la majorité des vestiges découverts au bord du lac, la pirogue a fait l'objet d'une étude exhaustive en 1984. Elle a alors été datée par la dendrochronologie de 959 avant J. -C. soit l'âge du bronze final. L'exposition " Et vogue la pirogue " replace la découverte dans son époque. Outils en bronze, céramiques, tissus, restes calcinés de nourriture, vaisselles... témoignent de la vie quotidienne de nos ancêtres. nnRenseignements : tél. 03.84.47.12.13 courriel : musee.archeologie@ville-lons-le-saunier.fr.nnsource : http://www.estrepublicain.fr
nndate : le 21/09/2004 à 07:01nauteur : Perle39nsujet : n
Visites guidées de l'exposition " Et vogue la pirogue ! "nnL'exposition " Et vogue la pirogue ! " au musée d'archéologie de Lons-le-Saunier fête le centenaire de la découverte de la pirogue de Chalain. Depuis le 7 juillet, les visiteurs sont invités à plonger dans différentes atmosphères (aquatique, studieuse, préhistorique).nn" Et vogue la pirogue ! ", centenaire de la découverte de la pirogue de Chalain, jusqu'au 6 mars 2005.nnDu lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h ; samedi, dimanche et jours fériés de 14 h à 17 h. Tarifs : 2 €, tarif réduit (étudiants, groupes) 1 €, gratuit pour les moins de 18 ans. Gratuit pour tous les mercredi et chaque premier dimanche du mois.nnSource : www.estrepublicain.fr
nndate : le 19/01/2005 à 07:04nauteur : Perle39nsujet : n
Au musée d'archéologie de Lons-le-Saunier, l'exposition " Et vogue la pirogue ! " est prolongée jusqu'au 3 avril prochain.nnLe public pourra donc encore venir contempler les conditions de la découverte de la pirogue, l'évolution des techniques mises en oeuvre pour sa conservation et son étude, ainsi que les richesses archéologiques de l'Age du Bronze : céramiques aux riches décors géométriques, parures et mobilier funéraire...nnDes ateliers pédagogiques et des animations sont organisées par le Centre jurassien du Patrimoine. Les enfants de 5 à 10 ans sont immergés dans le Jura des lacs à l'époque de l'Age du Bronze.nnRenseignements : Musée d'archéologie, 25, rue Richebourg, 39000 Lons-le-SauniernTél. 03.84.47.12.13nFax 03.84.24.30.34nE-mail : musee.archeologie@ville-lons-le-saunier. fr.nnOuvert du lundi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h ; samedi, dimanche et jours fériés, de 14 h à 17 h. Fermé le mardi.nnSource : http://www.estrepublicain.fr
nnnGénéalogie : familles Vercez Pelénndate : le 11/01/2005 à 13:22nauteur : Nicolasnsujet : Généalogie : familles Vercez Pelén
C'est ici :nnhttp://stvercez.club.fr/gene.htmnnNicolas
nnnLe 1er Janvier a 430 ansnndate : le 02/01/2005 à 10:56nauteur : Silviensujet : Le 1er Janvier a 430 ansn
En 1563, Charles IX, Roi de France, fixa le commencement de l'année au I de janvier : auparavant, on la commençoit differemment.nn En Franche-Comté, elle n'a commencé au premier de ce mois qu'en 1575 ", apprend-on en lisant un des plus anciens journaux de la région, l'Almanach historique de Besançon et de la Franche-Comté, édité pour l'année 1754 " à Besançon chez Claude-Joseph Daclin, seul imprimeur du Roi et de Monseigneur d'Archevêque, avec privilège du Roi ".nnsource : http://www.estrepublicain.frn
nnnLe trésor de Rureynndate : le 01/01/2005 à 22:36nauteur : J-Minsujet : Le trésor de Rureyn
Le sous-sol de Rurey, petite commune de 300 habitants du Doubs, abrite d'importants vestiges gallo-romains. Mais les fouilles ne sont pas encore à l'ordre du jour. nnS'il vous arrive de franchir la porte de la mairie de Rurey, une commune, du plateau sud de Besançon, en compagnie de Jean Grammont, son premier magistrat, il y a de fortes chances de l'entendre vous confier, en désignant une vitrine : " Voici notre musée ". Situé en face de l'entrée, ce petit rangement contient une partie de la mémoire ancienne de la commune. Sur les étagères transparentes, on peut découvrir des pointes de javelots, datant du mésolithique, déterrées de la grotte de la Piquette (Rurey), il y a plus de 20 ans.nnMais les objets de la modeste devanture sont, quasi exclusivement, issus d'un passé plus récent. Et ce sont eux qui font l'actualité de l'histoire locale. Il s'agit d'une trentaine d'éléments datant de la période gallo-romaine découverts par un pur concours de circonstances. Jusque-là, on savait que des statuettes provenant de cette bourgade avaient été remises, depuis le XIXe siècle, au musée de Besançon. " Mais on ne sait pas où, ni comment elles avaient été trouvées ", précise le maire. On savait aussi que des prises de vue aériennes datant de six ans avaient conduit à l'hypothèse de l'existence de vestiges sur le plateau d'Argillac, qui domine le village. Un endroit stratégique, peu accidenté et d'où l'on peut voir jusqu'au mont Poupet, dans le Jura. De plus, il est abrité de la bise une petite montagne dite du Mont d'Or qui lui fournit bois et eau grâce à ses nombreuses sources.nnJuste après les opérations des prises de vue, Argillac, exploité depuis la nuit des temps comme terre de fauche, commença à livrer ses secrets. Un archéologue amateur découvre une tuile plate qui fut aussitôt identifiée par les services des Antiquités de la DRAC comme étant une tegula où tuile romaine. On avance alors la piste d'un domaine rural, autrefois appelé villa. Entre temps, l'exploitation s'est transformée en terrain de labour et la moisson fut précoce. Tuiles, briques, mortier, hypocaustes (élément de chauffage par le sol), restes de verre, clous, plomb, morceaux et anses d'amphores -dont l'une portant l'inscription " LCM ", éléments de poterie romaine et gauloise sont livrés en grandes quantités par les premiers sillons. Les fouilles sauvages étant interdites, les Antiquités demandent à l'exploitant de réduire la profondeur des labours et récupèrent des éléments pour expertise. Mais le village continue à s'agrandir dans en direction du site et les terrassements de la dernière construction dévoilent les restes de clôtures et d'ossements humains.nnLa thèse de la villa est alors validée. Mais Argillac n'a pas encore dévoilé tous ses secrets. " Pour une propriété rurale, c'est une résidence de grand standing, avec tout autour, des habitations de serviteurs gaulois. Je pense que même sous la dernière ondulation au bout du champ, il doit y avoir encore des choses ". " Cela dit, c'est clair que le tout avait été détruit, mais on ne sait pas quand, ni par qui ", soutient Jean Grammont, en ajoutant qu'à ce jour, l'organisation de fouille est toujours jugée inopportune.nnhttp://www.lepays.net
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