Le " jeu " de la beuse au loup
Posté : mer. 26 janv. 2011, 13:02
Quelqu'un a t-il déjà entendu parler de ce jeu,dont le détail vous est donné ci-après.
Un jeu bien malodorant
La beuse au loup était naguère un « jeu « ,les guillemets s’imposent,
fort connu et pratiqué dans les campagnes Comtoises,
et particulièrement dans le pays de Montbéliard.
Le propre de cette distraction infantile était son caractère unique : à moins d’avoir des penchants masochistes, nul ne songeait à en être le « héros « ,ou la victime, c’est selon – une seconde fois.
L’on sait que le propre d’un enfant est de vouloir jouer avec les « grands «
De participer aux loisirs des aînés, le fussent-ils de quelques années seulement ;justement la « beuse au loup « est fondée sur cette donnée psychologique : les adolescents qui gardent le troupeau de bétail dans un champ invitent négligemment un jeune enfant du village à se joindre à eux. Puisque quelqu’un propose de jouer à la « beuse au loup « et demande au jeunot s’il veut y participer. Suprême honneur auquel l’impétrant ne songerait à se soustraire !
On lui explique les règles :il s’agit d’un simulacre de chasse au loup, avec d’un coté les chasseurs, de l’autre l’animal traqué. Le but est d’échapper aux poursuivants en courant en tous sens et, quand la fatigue se fera sentir, de venir s’asseoir sur un mouchoir blanc posé au milieu du champ et surveillé par un des bergers, qui fait fonction d’arbitre. Ce mouchoir matérialise le refuge du loup, où il sera à l’abri des chasseurs. Comme par hasard, dans un accès éhonté de gentillesse, on propose au jeune garçon d’incarner l’animal….Le jeu commence :l’enfant court à perdre haleine dans le champ, poursuivi par ses compagnons de jeu qui, comme par hasard, n’arrivent pas à le rattrapper. Quand le souffle devient court, la bête traquée se précipite dans un dernier effort vers le mouchoir et se laisse tomber dessus, fier de son triomphe.
Las ! Un grand éclat de rire général éclate à ses oreilles étonnées. Car l’arbitre a pris soin de retirer promptement son mouchoir au moment où l’enfant allait y poser son derrière. Lequel mouchoir dissimulait en fait une……….bonne, grosse, et fraîche bouse de vache !
Et voilà comment en guise de loup, le pauvret, qui en était quitte pour changer de hardes, venait plutôt d’incarner un dindon. celui de la farce !!
Un jeu bien malodorant
La beuse au loup était naguère un « jeu « ,les guillemets s’imposent,
fort connu et pratiqué dans les campagnes Comtoises,
et particulièrement dans le pays de Montbéliard.
Le propre de cette distraction infantile était son caractère unique : à moins d’avoir des penchants masochistes, nul ne songeait à en être le « héros « ,ou la victime, c’est selon – une seconde fois.
L’on sait que le propre d’un enfant est de vouloir jouer avec les « grands «
De participer aux loisirs des aînés, le fussent-ils de quelques années seulement ;justement la « beuse au loup « est fondée sur cette donnée psychologique : les adolescents qui gardent le troupeau de bétail dans un champ invitent négligemment un jeune enfant du village à se joindre à eux. Puisque quelqu’un propose de jouer à la « beuse au loup « et demande au jeunot s’il veut y participer. Suprême honneur auquel l’impétrant ne songerait à se soustraire !
On lui explique les règles :il s’agit d’un simulacre de chasse au loup, avec d’un coté les chasseurs, de l’autre l’animal traqué. Le but est d’échapper aux poursuivants en courant en tous sens et, quand la fatigue se fera sentir, de venir s’asseoir sur un mouchoir blanc posé au milieu du champ et surveillé par un des bergers, qui fait fonction d’arbitre. Ce mouchoir matérialise le refuge du loup, où il sera à l’abri des chasseurs. Comme par hasard, dans un accès éhonté de gentillesse, on propose au jeune garçon d’incarner l’animal….Le jeu commence :l’enfant court à perdre haleine dans le champ, poursuivi par ses compagnons de jeu qui, comme par hasard, n’arrivent pas à le rattrapper. Quand le souffle devient court, la bête traquée se précipite dans un dernier effort vers le mouchoir et se laisse tomber dessus, fier de son triomphe.
Las ! Un grand éclat de rire général éclate à ses oreilles étonnées. Car l’arbitre a pris soin de retirer promptement son mouchoir au moment où l’enfant allait y poser son derrière. Lequel mouchoir dissimulait en fait une……….bonne, grosse, et fraîche bouse de vache !
Et voilà comment en guise de loup, le pauvret, qui en était quitte pour changer de hardes, venait plutôt d’incarner un dindon. celui de la farce !!