Les dernières savoureuses du boulot.
Dans une récente nuit de samedi à dimanche, nous nous sommes par hasard retrouvés à porter secours à un couple maltraité.
Lui tient un bar et rentre chez lui vers 3h du mat', gare sa voiture près de chez lui et se fait démonter par 3 types cagoulés munis de brassards "police" et de flingues ainsi que de chatterton. Descendus de deux breaks sombres avec gyrophares, ils l'immobilisent (le scotchent, quoi), lui piquent ses clefs et l'un d'eux l'emmène dans un bois pour l'abandonner après lui avoir extorqué son n° de CB grâce à des arguments frappants.
Pendant ce temps, ses deux complices pénètrent chez lui, réveillent son épouse de charmante façon, la ligotent avec une paire de collants tout en lui demandant "où est le fric" . Elle obtempère, fleur bleue qu'elle est, ne sachant résister au charme du canon sur sa tempe. Forte somme en liquide à domicile.
Des voisins avaient assisté à la scène mais n'ont pas jugé utile d'appeler la police puisqu'à leurs yeux, elle était déjà sur les lieux ( "mais j'ai trouvé ça bizarre" ).
Plus sympa, intervention pour rien dans la pampa, hier.
Au final, le Beuillot se retrouve, afin de ne pas s'être déplacé pour rien, à cueillir des rosés des prés ac' les gendarmes.
_ L'infirmière : j'hallucine!
_ Le Beuillot : ah bon! C'est pas des rosés des prés?
Limite "parlers comtois" , une consoeur de Montbéyâârd, en fin de garde à 7h30, heure de changement de médecins, alors que son téléphone sonne pour lui signaler une intervention : "elle est où, ma relève? J'ai pas envie d'y repartir!"
_ Le Beuillot :

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_ La collègue :

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Il semble donc que l' "y" a dépassé les confins du 3-9...
