vieux sage a écrit :mais le complot veille toujours : que penser eneffet d'un site avec deux plaines de 3000 pas ?
MAIS OBE ne fait pas partie du complot...Il s'amuse.

ET il analyse assez bien, le Bougre !!!
obelix a écrit :
Parlant de l'etablissement du camp, César dit qu'il y avait une colline dont la trop grande superficie avait empêché de l'englober dans les fortifications . Ceci sous entend que les autres collines étaient de superficie médiocre et de ce fait avaient été englobées . Donc la circonvallation bénéficiait du relief exterieur des collines, sauf à la colline nord où visiblement, elles n'atteignaient même pas le point culminant, celui-ci dominant légèrement le camp nord ...
C’est peu près cela, dans l’ensemble…
Cela ne sous entend pas « que les autres collines étaient de superficie médiocre et de ce fait avaient été englobées », mais que les positions dominantes, autrement dit les sommets, avaient pu être intégrées dans les lignes.
Et c’est précisément cela qui n’a pu s’opérer à la colline du Nord : d’où nécessité (necessario) d’établir les camps, en un lieu presque défavorable (paene iniquo loco). Quant à rajouter « le point culminant, … dominant légèrement le camp nord », ça nous n’en s’avons rien.
Par contre nous pouvons dire que la présence d’un « fastigium » contraignait les assaillants à grimper. Ce type de relief, sur les pentes de la colline du Nord, pourrait donc atténuer quelque peu la fait de ne pas pouvoir occuper le sommet et justifier le « presque » (paene).