jost a écrit :obelix a écrit :A priori, l'emploi du subjonctif est dû au récit de l'enchaînement des faits, comme on peut le vérifier là!jost a écrit : Et pour répondre à ton étonnement: là encore César est clair, il nous donne la raison de l’intervention du Gaulois. Personne n’a jamais donné à « cum » une notion causale, alors que le subjonctif du verbe de la phrase l’y autorise pourtant.
Le subjonctif latin
2) les propositions temporelles
Ce sont aussi des circonstancielles, mais elles ont un fonctionnement à part, car il en existe
introduites par cum + indicatif ( revoir cette notion élémentaire ® programme 5ème ).
Dans un récit au passé , avec enchaînement des faits, le verbe de la subordonnée introduite
par cum (on parle aussi de cum historicum ≠ cum temporel avec l’indicatif) se met au subjonctif
imparfait ou plus-que-parfait, selon les besoins. Cela insiste sur la circonstance ayant provoqué
l’événement.
C’est bien ce que j’avance, dans le passage du BG en question, « faceret » est un subjonctif !!! Où est le problème ? La défintion que tu nous donnes, explique bien l'emploi du subjonctif.
Nous aurions donc notre réponse :
César quitte la zone protégée (Lingonie), fait route en Séquanie. C'est le moment opportun, traduit par "cum". Voilà pourquoi Vercingétorix lui coupe la route.
Aucun problème jost, je te montre juste, que j'arrive à comprendre ...
