pourquoi "méridionale ?jost a écrit :["César était en marche, cum iter faceret ; son plan était de pénétrer dans le pays des Lingones, et de passer leurs frontières méridionales, per extremos Lingonum fines, pour pénétrer en Séquanie, in Sequanos. »
Alésia...
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Re: Alésia...
Solem lucerna non ostenderent
- obelix
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Re: Alésia...
A priori, l'emploi du subjonctif est dû au récit de l'enchaînement des faits, comme on peut le vérifier là!jost a écrit : Et pour répondre à ton étonnement: là encore César est clair, il nous donne la raison de l’intervention du Gaulois. Personne n’a jamais donné à « cum » une notion causale, alors que le subjonctif du verbe de la phrase l’y autorise pourtant.
Le subjonctif latin
2) les propositions temporelles
Ce sont aussi des circonstancielles, mais elles ont un fonctionnement à part, car il en existe
introduites par cum + indicatif ( revoir cette notion élémentaire ® programme 5ème ).
Dans un récit au passé , avec enchaînement des faits, le verbe de la subordonnée introduite
par cum (on parle aussi de cum historicum ≠ cum temporel avec l’indicatif) se met au subjonctif
imparfait ou plus-que-parfait, selon les besoins. Cela insiste sur la circonstance ayant provoqué
l’événement.
Solem lucerna non ostenderent
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Re: Alésia...
VII,69,4 : "reliquis ex oppidum partibus colles mediocri interjecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant."jost a écrit :Et alors donnes nous un démenti réel !!!vieux sage a écrit :"Les croyances radicales résistent toujours aux démentis du réel !"jost a écrit : Et ce sommet devrait être en bord de plaine.
.
J.C.Guillebaud.
J'endends bien : par le texte !
Sur toutes les autres parties des collis de même hauteur peu distantes de la place l'entouraient.
Mis à part le côté du soleil levant l'oppidum était entouré de collines, donc la plaine se trouve automatiquement du côté laissé libre par les collines.
Comme d'autre part César nous dit que (VII,70) la cavalerie germaine repousse les Gaulois jusqu'au mur, le mur ne peut pas être au-dessus des praeruptas.
Re: Alésia...
Il conviendrait de présenter aussi la proposition qui introduit cette phrase !obelix a écrit :pourquoi "méridionale ?jost a écrit :["César était en marche, cum iter faceret ; son plan était de pénétrer dans le pays des Lingones, et de passer leurs frontières méridionales, per extremos Lingonum fines, pour pénétrer en Séquanie, in Sequanos. »
Les guillemets indiquent UNE citation, ici celle d’un partisan d’Alise ! Sa logique lui impose la frontière méridionale.jost a écrit :Cela laisse donc la porte ouverte à la logique suivante :
Modifié en dernier par jost le lun. 30 août 2010, 9:01, modifié 2 fois.
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
Re: Alésia...
obelix a écrit :A priori, l'emploi du subjonctif est dû au récit de l'enchaînement des faits, comme on peut le vérifier là!jost a écrit : Et pour répondre à ton étonnement: là encore César est clair, il nous donne la raison de l’intervention du Gaulois. Personne n’a jamais donné à « cum » une notion causale, alors que le subjonctif du verbe de la phrase l’y autorise pourtant.
Le subjonctif latin
2) les propositions temporelles
Ce sont aussi des circonstancielles, mais elles ont un fonctionnement à part, car il en existe
introduites par cum + indicatif ( revoir cette notion élémentaire ® programme 5ème ).
Dans un récit au passé , avec enchaînement des faits, le verbe de la subordonnée introduite
par cum (on parle aussi de cum historicum ≠ cum temporel avec l’indicatif) se met au subjonctif
imparfait ou plus-que-parfait, selon les besoins. Cela insiste sur la circonstance ayant provoqué
l’événement.
C’est bien ce que j’avance, dans le passage du BG en question, « faceret » est un subjonctif !!! Où est le problème ? La défintion que tu nous donnes, explique bien l'emploi du subjonctif.
Nous aurions donc notre réponse :
César quitte la zone protégée (Lingonie), fait route en Séquanie. C'est le moment opportun, traduit par "cum". Voilà pourquoi Vercingétorix lui coupe la route.
Modifié en dernier par jost le lun. 30 août 2010, 8:37, modifié 1 fois.
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
Re: Alésia...
vieux sage a écrit :VII,69,4 : "reliquis ex oppidum partibus colles mediocri interjecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant."jost a écrit :Et alors donnes nous un démenti réel !!!vieux sage a écrit :"Les croyances radicales résistent toujours aux démentis du réel !"jost a écrit : Et ce sommet devrait être en bord de plaine.
.
J.C.Guillebaud.
J'endends bien : par le texte !
Sur toutes les autres parties des collis de même hauteur peu distantes de la place l'entouraient.
Mis à part le côté du soleil levant l'oppidum était entouré de collines, donc la plaine se trouve automatiquement du côté laissé libre par les collines.
Comme d'autre part César nous dit que (VII,70) la cavalerie germaine repousse les Gaulois jusqu'au mur, le mur ne peut pas être au-dessus des praeruptas.
Tu ne réponds pas à la question !!!
Dis nous ce que, dans le texte, doit être placé « devant » CET oppidum ?
Et surtout expliques-nous alors : à quoi fait référence l’article démonstratif « CET » :l'oppidum ipsum ou l'oppidum en général ?
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- vieux sage
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Re: Alésia...
VII,69,4 : "reliquis ex oppidum partibus colles mediocri interjecto spatio pari altitudinis fastigio OPPIDUM cingebant."jost a écrit :
Tu ne réponds pas à la question !!!
Dis nous ce que, dans le texte, doit être placé « devant » CET oppidum ?
Et surtout expliques-nous alors : à quoi fait référence l’article démonstratif « CET » :l'oppidum ipsum ou l'oppidum en général ?
Sur toutes les autres parties des collis de même hauteur peu distantes de la place l'entouraient.
César parle de "oppidum ipsum" pour désigner le lieu de vie (la ville elle-même).
Dans tous les autres cas il parle de l'oppidum (ensemble fortifié).
DEVANT l'oppidum veut dire devant l'OPPIDUM dans son ensemble.
C'est facile à contrôler sur le terrain.
Cite-nous un passage indiquant qu'il faut monter ou descendre de l'oppidum à la ville.
Re: Alésia...
Selon toi !!!vieux sage a écrit :DEVANT l'oppidum veut dire devant l'OPPIDUM dans son ensemble.
Premierement il n'est pas question de l'oppidum, mais de CET oppidum.
Alors expliques, svp, dans le langage écrit, comment l'on peut au moyen d’un démonstratif, désigner quelque chose qui n’est pas cité au préalable ?
Sur ton terrain, à Eternoz. Il ne s'agit-là pas d'une explication par le texte.vieux sage a écrit :C'est facile à contrôler sur le terrain.
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Re: Alésia...
70.6vieux sage a écrit :Cite-nous un passage indiquant qu'il faut monter ou descendre de l'oppidum à la ville.
"Un trouble égal à celui des fuyards s’empare des Gaulois qui étaient derrière la muraille : ils s’imaginent qu’on marche sur eux de ce pas, et ils crient aux armes ; un certain nombre, pris de panique, se précipitent dans la ville."
"Non minus qui intra munitiones erant perturbantur Galli: veniri ad se confestim existimantes ad arma conclamant; nonnulli perterriti in oppidum irrumpunt."
Intra : en dedans, dans l’intérieur.
Munitio : rempart, fortification.
Donc à l’intérieur des remparts, pas dessus, mais bien : en dedans.
Dans ces cas comment des Gaulois, confinés à l’intérieur d’une macéria haute de six pieds, soit environ 1.80, dans le tumulte du combat et la peur au ventre, peuvent-ils se rendre compte et croire que César fait avancer ses légions sur eux ?
Sauf à les VOIR !!!
Mais derrière un mur, c’est difficile.
Dans ce cas l’inclinaison du terrain, et plus précisément la pente de la colline, sous l’oppidum ipsum, apporterait une réponse plausible.

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Re: Alésia...
Tu compliques en traduisant OPPIDUM par VILLE. César écrit OPPIDUM à cet endroit et pas IPSUM.jost a écrit : 70.6
"Un trouble égal à celui des fuyards s’empare des Gaulois qui étaient derrière la muraille : ils s’imaginent qu’on marche sur eux de ce pas, et ils crient aux armes ; un certain nombre, pris de panique, se précipitent dans la ville."
"Non minus qui intra munitiones erant perturbantur Galli: veniri ad se confestim existimantes ad arma conclamant; nonnulli perterriti in oppidum irrumpunt."
Re: Alésia...
Mais lisez donc les textes !!!!!vieux sage a écrit :Tu compliques en traduisant OPPIDUM par VILLE. César écrit OPPIDUM à cet endroit et pas IPSUM.
Y a des guillemets !!!!
C'est donc une traduction qui n'est pas mienne. Ici c'est Constans.
Modifié en dernier par jost le lun. 30 août 2010, 14:41, modifié 1 fois.
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Re: Alésia...
César écrit : "ad ALESIA" puis "ipsum erat oppidum" puis "oppidum".jost a écrit :Selon toi !!!vieux sage a écrit :DEVANT l'oppidum veut dire devant l'OPPIDUM dans son ensemble.
Premierement il n'est pas question de l'oppidum, mais de CET oppidum.
Alors expliques, svp, dans le langage écrit, comment l'on peut au moyen d’un démonstratif, désigner quelque chose qui n’est pas cité au préalable ?
ANTE id Oppidum veut dire devant cet oppidum.
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Re: Alésia...
Les Gaulois avaient une taille bien supérieure à celle des Romains (ils se tenaient sur la pointe des pieds)jost a écrit :
Dans ces cas comment des Gaulois, confinés à l’intérieur d’une macéria haute de six pieds, soit environ 1.80, dans le tumulte du combat et la peur au ventre, peuvent-ils se rendre compte et croire que César fait avancer ses légions sur eux ?
Sauf à les VOIR !!!
Mais derrière un mur, c’est difficile.
Dans ce cas l’inclinaison du terrain, et plus précisément la pente de la colline, sous l’oppidum ipsum, apporterait une réponse plausible.
Là tu nous amuses !
Re: Alésia...
vieux sage a écrit :ANTE id Oppidum veut dire devant cet oppidum.

Non pas "puis "oppidum"", mais "id oppidum"vieux sage a écrit :César écrit : "ad ALESIA" puis "ipsum erat oppidum" puis "oppidum".
Tu es obligé de lier l'article !!!!
Ici, c'est un démontratif.
Comme le dernier cité est "ipsum", ID oppidum fait référence à ipsum.
Modifié en dernier par jost le lun. 30 août 2010, 15:36, modifié 1 fois.
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Re: Alésia...
On se demande qui amuse l'autre !!!!vieux sage a écrit :Les Gaulois avaient une taille bien supérieure à celle des Romains (ils se tenaient sur la pointe des pieds)
Là tu nous amuses !
Fais donc l'expérience !!!
Places-toi dans ta macéria, dresse un panneau d'1.80 m et dis-nous si tu y vois quelque chose !!!
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Re: Alésia...
Tu parles !!! Ils n'ont que ça à fairejost a écrit :Les Gaulois avaient une taille bien supérieure à celle des Romains (ils se tenaient sur la pointe des pieds)

Tu oublis qu'ils sont entrain de prendre une pilée !!!
"Sur la pointe des pieds" j'imagine le tableau ...Tu te crois au Bolchoi ?

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Re: Alésia...
Et tu n'as toujours pas répondu à cette question :
Alors expliques, svp, dans le langage écrit, comment l'on peut au moyen d’un démonstratif, désigner quelque chose qui n’est pas cité au préalable ?
Alors expliques, svp, dans le langage écrit, comment l'on peut au moyen d’un démonstratif, désigner quelque chose qui n’est pas cité au préalable ?
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Re: Alésia...
Qui, pour les Gaulois, apparemment n'excèdait pas 1.70 mvieux sage a écrit :Les Gaulois avaient une taille bien supérieure à celle des Romains
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... m_5_4_8675
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Re: Alésia...
N’empêche, qu’en bon inventeur de site, c’est une expérience que tu as certainement du faire.jost a écrit :On se demande qui amuse l'autre !!!!vieux sage a écrit :Les Gaulois avaient une taille bien supérieure à celle des Romains (ils se tenaient sur la pointe des pieds)
Là tu nous amuses !
Fais donc l'expérience !!!
Places-toi dans ta macéria, dresse un panneau d'1.80 m et dis-nous si tu y vois quelque chose !!!
Ne serait-ce que pour être certain que placé derrière une élévation d’environ 2 mètres en peut bien distinguer quelqu’un qui s’avance dans la plaine.
Et alors ?

Quand je pense à ce qu’on voit de l’extérieur depuis l’intérieur d’une propriété entourée d’une haie de thuyas…


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Re: Alésia...
J'aurais dû m'en douter, tout ce qui est méridional est éxagéré ...jost a écrit :Il conviendrait de présenter aussi la proposition qui introduit cette phrase !obelix a écrit :pourquoi "méridionale ?jost a écrit :["César était en marche, cum iter faceret ; son plan était de pénétrer dans le pays des Lingones, et de passer leurs frontières méridionales, per extremos Lingonum fines, pour pénétrer en Séquanie, in Sequanos. »Les guillemets indiquent UNE citation, ici celle d’un partisan d’Alise ! Sa logique lui impose la frontière méridionale.jost a écrit :Cela laisse donc la porte ouverte à la logique suivante :

Solem lucerna non ostenderent