Je ne met pas le texte de César en doute, mais sa traduction . A Châtaillon, comme à Mandeure, c'est le Doubs qui "lèche" la colline . Or, César connaît très bien cette rivière puisqu'il a séjourné à Besançon . A cette occasion, il le nomme Dubis . Je ne crois pas que César ait pu ignorer que le Doubs passait à Voujeaucourt, pas plus qu'à Mandeure .B loiseau a écrit :Salut Obé
Merci pour ta reponse. Le problème dans ce cas c'est que l'on remet en doute le texte de César ( je veux dire principalement, les deux flumina et la distance moyenne des collines autour de l'oppidum qui permet les pièges et les autres dispositifs de la contrevallation et de de la circonvallation de même que les éléments certifiés par l'archéologie.)
Pour moi il est évident que si on utilise le texte comme socle de recherche, et qu'ensuite on le remet en cause, alors la porte est ouverte à toutes les interprétations les plus farfelues, comme on peut le constater malheureusement avec tous les autres sites qui sont proposés sur ce forum. A+
La seule possibilité, est que dans le texte, un des premiers traducteurs aie confondu "duabus" avec "Dubis" . Dans ce cas, duabus, qui induit l'accord de flumen en flumina, devient une seule rivière qui lèche l'oppidum en deux endroits, le Doubs .
Il est vrai que Châtaillon est un superbe oppidum (vu du fort du mont Bart, par ex.) . Il est bordé par deux rivières et barré du côté accessible . Mais à Mandeure, comme à Besançon, l'oppidum, ferme un méandre qui abrite une cité gauloise . Dans les textes, il me semble qu'on parle bien d'une cité, celle des mandubiens ...
Où se situe la cité qu'abrite le Châtaillon ???
Obé ...