Celui qui est dévot de quelqu'un ici , c'est bien toi puisque tu t'accroches déséspèrement au croquis d'un homme qui pour n'en être pas dénué de talent , a comme tous les autres à son époque , imaginé Alésia de manière totalement abstraite et sans aucune certitude d'être dans le vrai ...
Pour info , en voilà un autre de croquis , pourquoi serait-il moins valable que celui de Palladio ?

Juste Upse ( XVI )
Peut-être s'est-il trop attaché à tes yeux , à la description de César : Cette place était située au sommet d'une montagne, dans une position si élevée qu'elle semblait ne pouvoir être prise que par un siège en règle.
Il est vrai que cette description ne s'applique pas franchement à Eternoz ( non , non , pitié pas la photo prise des falaises ...

Qui te dit que ce sont les gaulois qui amènent Vercingétorix devant César ?Les gaulois ne sont donc pas captifs puisqu'ils lui amènent Vercingétorix. Il est plus logique que ce soit Vercingétorix qui viennent faire sa soumission que de voir César se déplacer sous les murs d'Alésia !
Qui te dit que ce sont les gaulois qui font paraître leurs propres généraux devant lui ?
Et quand bien même , César ne va pas se mettre en danger , il est évident que les gaulois sont à ce moment là , neutralisés , et qu'il ne pourrait s'agir que d'une petite délégation désarmée ...
Encore une fois il faut rester prudent devant le texte , chaque mot est choisi , chaque mot à son importance , mais comme d'habitude César ne livre pas tout , tu remarqueras qu'il n'y a pas de notion de temps dans cette partie du texte , hormis que Vercingétorix convoque l'assemblée le lendemain du désastre ...
Après il a pu s'écouler quelques heures comme un jour ou deux ...
[7,89] Le lendemain Vercingétorix convoque l'assemblée, et dit : "Qu'il n'a pas entrepris cette guerre pour ses intérêts personnels, mais pour la défense de la liberté commune ; que, puisqu'il fallait céder à la fortune, il s'offrait à ses compatriotes, leur laissant le choix d'apaiser les Romains par sa mort ou de le livrer vivant." On envoie à ce sujet des députés à César. Il ordonne qu'on lui apporte les armes, qu'on lui amène les chefs. Assis sur son tribunal, à la tête de son camp, il fait paraître devant lui les généraux ennemis. Vercingétorix est mis en son pouvoir ; les armes sont jetées à ses pieds. À l'exception des Héduens et des Arvernes, dont il voulait se servir pour tâcher de regagner ces peuples, le reste des prisonniers fut distribué par tête à chaque soldat, à titre de butin.
Et désolé de te décevoir mais la gravure précédemment montrée est vue de la plaine , tout ne s'adapte pas magiquement à Eternoz ...