Les Romains étant inférieurs en nombre, César avait intérêt à utiliser les ressources du terrain : il avait dans le dos de ses camps qui dominaient la plaine une vaste colline où l'armée de secours serait venue s'installer (à l'aise).héraklès a écrit :
Entièrement d'accord avec toi, Jost. Les Romains étant inférieurs en nombre, jamais César n'aurait permis que ses forces soient divisées. Et pour quel motif? Protéger une colline sans intérêt? Cet emplacement du camp nord loin des fortifications romaines est un non-sens et d'aucune utilité stratégique. C'est exposer les deux légats et leurs hommes à une attaque gauloise qui n'aurait pas beaucoup de mal à les écraser.
Les fortifications romaines sont d'un seul tenant autour d'Alésia sauf peut-être pour des endroits inaccessibles à tous. C'est un blocus complet de la ville. Bien entendu, celles-ci traversent la plaine du côté d'Alésia, en laissant libre l'autre partie de la plaine à l'extérieur, car si l'armée de secours peut combattre dans la plaine celle-ci est obligatoirement à l'extérieur des lignes romaines. Les Gaulois de secours ne peuvent pénétrer à l'intérieur.
Le proconsul pouvait-il se permettre une telle imprévoyance ? Avoir d'un côté les assiégés et derrière lui l'armée de secours.
J'ai discuté de ce problème avec des militaires et j'ai amené sur place un officier arboisien (j'habitait alors à Arbois) qui rentrait d'Afghanistan.
La décision de César de bloquer l'accès à cette vaste colline leur a semblé découler du bon sens.
Il aurait été à l'aise le César entre l'armée de secours et les troupes de Vercingétorix :
