Riolettes-Racontottes
- Domi
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Re: Riolettes-Racontottes
Dans le librairie de Franche Comte un livre
La Racontotte Nature et tradition Comtoise
Nature : Le problème des campagnols par Jean Marie Michelat
Les moulins de la vallée du Dessoubre . Quatrième parie par Denis Bepoix
Musique traditionnelle. Les Alwati et la musique traditionnel par Henri Meunier.
Au fil des saisons. Le Genévrier par Hubert Gaillot
Le Patois : La Leçon D'Arithmétique Par Pierre Mathiot.
Conte Du Bon Pays : La Taille Par Georges Thoma.
La Racontotte D'Honorin :
Un Drole De Fusil Par Honorin Boichot
La Naissance Du Signe : Le Son " Tre " Par Christian Dufour
Et une revue très intéressant qui existe depuis plus de 20 ans mais je ne sais pas si ça marche toujours !!
Le périodique s’appelle aussi Racontotte et je pense que si tu prend contact avec eux tu aurais possibilité d’éditer tes Racontotte Le Riolu , car se serais dommage que ces Racontotte ne soit pas éditer comme je te l’ai déjà dit en MP !
C’était à l’époque mon prof de Français Mr Leroux à Mont de Laval qui en était le rédacteur en chef. …….d’ailleurs j’ai retrouvé se fil sur le net
http://crlfranchecomte.free.fr/parution ... iques.html
La Racontotte Nature et tradition Comtoise
Nature : Le problème des campagnols par Jean Marie Michelat
Les moulins de la vallée du Dessoubre . Quatrième parie par Denis Bepoix
Musique traditionnelle. Les Alwati et la musique traditionnel par Henri Meunier.
Au fil des saisons. Le Genévrier par Hubert Gaillot
Le Patois : La Leçon D'Arithmétique Par Pierre Mathiot.
Conte Du Bon Pays : La Taille Par Georges Thoma.
La Racontotte D'Honorin :
Un Drole De Fusil Par Honorin Boichot
La Naissance Du Signe : Le Son " Tre " Par Christian Dufour
Et une revue très intéressant qui existe depuis plus de 20 ans mais je ne sais pas si ça marche toujours !!
Le périodique s’appelle aussi Racontotte et je pense que si tu prend contact avec eux tu aurais possibilité d’éditer tes Racontotte Le Riolu , car se serais dommage que ces Racontotte ne soit pas éditer comme je te l’ai déjà dit en MP !
C’était à l’époque mon prof de Français Mr Leroux à Mont de Laval qui en était le rédacteur en chef. …….d’ailleurs j’ai retrouvé se fil sur le net
http://crlfranchecomte.free.fr/parution ... iques.html
Re: Riolettes-Racontottes
Merci Domi. Je vais les contacter. mais pour l'instant je vous, nous, en réserve la primeur, à raison d'une riolette par jour, pour préserver le suspens.
Alors pour toi. Un bon petit diable ? Oh que non ! Mais pourquoi pas ?
Le Tsancrs (diable) avait jeté son dévolu sur ce pauvre village de Sagona, pour commencer sa tournée dans la région. Ses diablotins qui avaient fait la prospection de la Franche-Comté lui avaient rapporté que les garçons y étaient plus prétentieux qu’ailleurs.
Le diale (diable) qui était de bonne humeur avait décidé de s’amuser. Il s’était déguisé en femme. C’était une très jolie fille avec des cheveux tellement noirs qu’ils en avaient des reflets bleus et que les cras (corbeaux) et les jais en étaient jaloux. Il avait un miroir maléfique où quiconque plongeait le regard perdait son âme. En moins d’une semaine, toutes les filles s’y étaient perdues. La semaine suivante fut consacrée aux gaisons (garçons). Ce fut encore plus facile. Le dumoine (dimanche), il en arriva au dernier, (l’idiot du village) qui avait la facheuse habitude de bégayer, et qui en plus d’être timide comme une rate (souris), était maladroit comme un pingouin. Pour lui, ce fut plus difficile. La belle mit une semaine pour avoir un contact, une autre semaine pour avoir une conversation, enfin une troisième pour lui présenter le miroir. Mais cet iodot tellement éfarfanté (effrayé) et maladroit le laissa tomber. Le miroir se brisa en mile morceaux qui devinrent autant de (flaques d’eau) reflettant le ciel. Ainsi ce dombé (benêt) sauva sans le savoir tout le village, et les cloches sonnèrent à toute volée cette délivrance.
C’est pourquoi on appelle les habitants les sonnés et les sonnettes; d’où le nom du village.
Le riolu
Alors pour toi. Un bon petit diable ? Oh que non ! Mais pourquoi pas ?
Rue du Fiètre
L’esprit du fiètre (l’esprit du mal)
L’esprit du fiètre (l’esprit du mal)
Le Tsancrs (diable) avait jeté son dévolu sur ce pauvre village de Sagona, pour commencer sa tournée dans la région. Ses diablotins qui avaient fait la prospection de la Franche-Comté lui avaient rapporté que les garçons y étaient plus prétentieux qu’ailleurs.
Le diale (diable) qui était de bonne humeur avait décidé de s’amuser. Il s’était déguisé en femme. C’était une très jolie fille avec des cheveux tellement noirs qu’ils en avaient des reflets bleus et que les cras (corbeaux) et les jais en étaient jaloux. Il avait un miroir maléfique où quiconque plongeait le regard perdait son âme. En moins d’une semaine, toutes les filles s’y étaient perdues. La semaine suivante fut consacrée aux gaisons (garçons). Ce fut encore plus facile. Le dumoine (dimanche), il en arriva au dernier, (l’idiot du village) qui avait la facheuse habitude de bégayer, et qui en plus d’être timide comme une rate (souris), était maladroit comme un pingouin. Pour lui, ce fut plus difficile. La belle mit une semaine pour avoir un contact, une autre semaine pour avoir une conversation, enfin une troisième pour lui présenter le miroir. Mais cet iodot tellement éfarfanté (effrayé) et maladroit le laissa tomber. Le miroir se brisa en mile morceaux qui devinrent autant de (flaques d’eau) reflettant le ciel. Ainsi ce dombé (benêt) sauva sans le savoir tout le village, et les cloches sonnèrent à toute volée cette délivrance.
C’est pourquoi on appelle les habitants les sonnés et les sonnettes; d’où le nom du village.
Le riolu
Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
Re: Riolettes-Racontottes
tout près de la rue du fiètre. Le chateau


Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
Re: Riolettes-Racontottes
La vie de fer
Des pétitions circulèrent. Des menaces furent lancées à la volée, On dit même que de l'argent fut collecté pour soudoyer l'administration des Chemins de Fer, afin que la ligne passe à travers Saone. Mais on dit aussi que des tunes (de l'argent) fut aussi collecté pour soudoyer les Chemins de Fer, pour établir la ligne au loin. Il est étonnant que personne n'ait démenti la rumeur de ces dessous de table. N'en auraient-ils pas entendu parler ?
Le Conseil municipal très embarassé tenta vainement de réconcilier les deusse (deux) parties. Après maintes discussions, la municipalité de cette ville de saonnés décida à l'unanimité moins une voie (pardon, une voix), que l'on nommerait une vie enrocaillée (chemin empierré) du nom de « La Vie de Fer », et que la rue de la Gare commencerait au premier rebro (virage) de la Grande rue ! Bien entendu, les compromis, comme les promesses électorales, n'engagent que ceux qui les écoutent? Un compromis est promis à un con !
La Compagnie des Chemins de Fer Français installa ses rails au plus court en n'écoutant noun (personne). Vous pourrez constater que cela n'empèche personne de prendre le train.
le riolu

La vie de fer.
La construction de la ligne de chemin de fer est encore dans toutes les mémoires. Les habitants étaient alors partagés. Il y avait ceux qui voulaient le faire passer au travers du village, et ceux qui craignaient le bruit et autres dérangements, voulaient que le traje (chemin) de fer s'en éloigne le plus possible,Des pétitions circulèrent. Des menaces furent lancées à la volée, On dit même que de l'argent fut collecté pour soudoyer l'administration des Chemins de Fer, afin que la ligne passe à travers Saone. Mais on dit aussi que des tunes (de l'argent) fut aussi collecté pour soudoyer les Chemins de Fer, pour établir la ligne au loin. Il est étonnant que personne n'ait démenti la rumeur de ces dessous de table. N'en auraient-ils pas entendu parler ?
Le Conseil municipal très embarassé tenta vainement de réconcilier les deusse (deux) parties. Après maintes discussions, la municipalité de cette ville de saonnés décida à l'unanimité moins une voie (pardon, une voix), que l'on nommerait une vie enrocaillée (chemin empierré) du nom de « La Vie de Fer », et que la rue de la Gare commencerait au premier rebro (virage) de la Grande rue ! Bien entendu, les compromis, comme les promesses électorales, n'engagent que ceux qui les écoutent? Un compromis est promis à un con !
La Compagnie des Chemins de Fer Français installa ses rails au plus court en n'écoutant noun (personne). Vous pourrez constater que cela n'empèche personne de prendre le train.
le riolu

Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
Re: Riolettes-Racontottes
Si un jour, vous vous baladez du coté de Baume les Dames, vous saurez enfin ....
Pourquoi cette ville s’est-elle spécialisée dans les lettres d’amour ?
Cela vient du couvent de bonnes sœurs, qui étaient de gentilles dames charitables. Maintenant que le couvent est vide, la tradition a été gardée. Les dames patronnesses puis la confrérie ou plutot la consoeurie des ‘‘ Dames de Baume ’’ fabriquent toujours de cet onguent que l’on réclame dans le monde entier. Cetains pensent qu’en fabriquant du savon comme au collège on obtiendra la notoriété. Que nenni.
Au moyen-age quelques sœurs ont trouvé le coin charmant. A peine installées, elles virent se trainer devant leur huis, une pauvre femme en guenilles. Etonnées , elles n’écoutèrent que leur cœur, couchèrent la blessée. Puis en la dévétant, elles furent horrifiées par ce corps couvert d’ecchymoses et de balafres. Elles comprirent vite que c’était le mari, le coupable. Elles pansèrent les plaies avec un onguent à base d’orties qui semblait magique tant il était efficace. Le lendemain plus de blessures ni de trace de coups. La femme tint à rejoindre son foyer. Le surlendemain la mème scène recommença. Mais la femme semblait ne plus ressentir les brulures, ni les horions ou les coups.
Le mari voyant que ses corrections n’avaient plus d’effet se mit à l’injurier, à la traiter de folle et à la rabaisser plus bas que terre. Complètement abattue et démoralisée, la jeune femme fut soignée par les sœurs qui lui lavèrent la tète avec le savon aux onguents d’orties. Elles insistèrent sur les oreilles Magiquement elle repartit gaie comme un pinson. Tout ce qu’elle entendait était soudainement transformé en paroles anodines.
Pour devenir efficace et faire obéir sa femme le mari se creusa longtemps la tète, pour finir par s’apercevoir qu’une seule chose fonctionnait maintenant : les mots d’amour. Après lui en avoir gaugé (saturé) les oreilles, il s’aperçut qu’il gagnait du temps en lui écrivant des lettres d’amour qu’elle pouvait relire à loisir.
Un autre problème se posa qui ne put jamais ètre résolu. Sa femme passait le plus clair de son temps à les parcourir sans accomplir son travail. Le mari se dit que finalement les femmes étaient bien compliquées et qu’il devrait chercher jusqu’à la fin des temps un baume pour calmer les hommes. A Baume les messieurs auraient-ils trouvé la solution ?
Vous comprenez maintenant pourquoi cette ville s’appelle
‘‘Baume les Dames’’ ?
Le riolu.
Pourquoi cette ville s’est-elle spécialisée dans les lettres d’amour ?
Cela vient du couvent de bonnes sœurs, qui étaient de gentilles dames charitables. Maintenant que le couvent est vide, la tradition a été gardée. Les dames patronnesses puis la confrérie ou plutot la consoeurie des ‘‘ Dames de Baume ’’ fabriquent toujours de cet onguent que l’on réclame dans le monde entier. Cetains pensent qu’en fabriquant du savon comme au collège on obtiendra la notoriété. Que nenni.
Au moyen-age quelques sœurs ont trouvé le coin charmant. A peine installées, elles virent se trainer devant leur huis, une pauvre femme en guenilles. Etonnées , elles n’écoutèrent que leur cœur, couchèrent la blessée. Puis en la dévétant, elles furent horrifiées par ce corps couvert d’ecchymoses et de balafres. Elles comprirent vite que c’était le mari, le coupable. Elles pansèrent les plaies avec un onguent à base d’orties qui semblait magique tant il était efficace. Le lendemain plus de blessures ni de trace de coups. La femme tint à rejoindre son foyer. Le surlendemain la mème scène recommença. Mais la femme semblait ne plus ressentir les brulures, ni les horions ou les coups.
Le mari voyant que ses corrections n’avaient plus d’effet se mit à l’injurier, à la traiter de folle et à la rabaisser plus bas que terre. Complètement abattue et démoralisée, la jeune femme fut soignée par les sœurs qui lui lavèrent la tète avec le savon aux onguents d’orties. Elles insistèrent sur les oreilles Magiquement elle repartit gaie comme un pinson. Tout ce qu’elle entendait était soudainement transformé en paroles anodines.
Pour devenir efficace et faire obéir sa femme le mari se creusa longtemps la tète, pour finir par s’apercevoir qu’une seule chose fonctionnait maintenant : les mots d’amour. Après lui en avoir gaugé (saturé) les oreilles, il s’aperçut qu’il gagnait du temps en lui écrivant des lettres d’amour qu’elle pouvait relire à loisir.
Un autre problème se posa qui ne put jamais ètre résolu. Sa femme passait le plus clair de son temps à les parcourir sans accomplir son travail. Le mari se dit que finalement les femmes étaient bien compliquées et qu’il devrait chercher jusqu’à la fin des temps un baume pour calmer les hommes. A Baume les messieurs auraient-ils trouvé la solution ?
Vous comprenez maintenant pourquoi cette ville s’appelle
‘‘Baume les Dames’’ ?
Le riolu.
Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
Re: Riolettes-Racontottes
Hier c'était Baume les Dames, Ad'jeu, ce sera BAUME LES DAMES
J'ai fabriqué avec toute la classe de CLAD 2 de mon école (ils sont 4) une pièce de théatre qu'ils ont intitulée
La princesse & la sorcière.
Le RECITANT : Un beau jour de mercredi après-midi, un petit garçon, le prince, se promenait dans les rues de la capitale.
Il voit une très jolie maison toute entourée de fleurs magnifiques.
Les oiseaux chantent à tue-tète tout à la joie du printemps.
Au milieu des parterres, une vielle grand-mère arrose ses pissenlits, ses orties, ses chardons et ses roses gratte-culs.
Elle arrose avec un arrosoir tout autour d'elle ( et surtout sur le 1° rang des spectateurs.) (Un baton à pluie fait croire que l'eau coule.)
La SORCIÈRE : Entre petit garçon, J'ai fait un superbe gateau au chocolat. En veux-tu une part ?
Le PRINCE : Non merci; Ma maman la reine, m'a interdit de parler à des gens que je ne connais pas, et de ne pas accepter les bonbons des vilains barbus.
la Sorcière : Mais je suis gentille, je ne veux pas te faire de mal, juste t'offrir une part de gateau avec du bon chocolat.
Le récitant : La sorcière se met de coté pour ouvrir la porte.
la Sorcière: Regarde tes copains sont déjà là et qui t'attendent !
- le prince : Dans ce cas, je veux bien. Salut les gars ; Où ètes-vous ?
Le récitant : Il entre suivi de la sorcière qui ferme doucement la porte. (La porte grince )
le prince : Mais où sont mes copains ?
Le récitant : La sorcière ferme à clé la porte. (Claquement de la serrure.)
la sorcière : Ils sont là bas au fond dans la salle à manger.
Le récitant : Elle le pousse, puis l'attrape par le col il crie
Le prince : Aïe ! Lachez moi ! Ca fait mal ! Qu'est ce que vous voulez ?
Le récitant : Elle le pousse à s'accroupir dans un petit placard. Elle ferme à clef. (Bruits de claquements de la serrure.)
la sorcière : Je t'ai eu petit prince. Tu feras un excellent baume de jeunesse quand je vais te faire cuire dans mon grand chaudron. Ah! Ah! Ah!
Le récitant : On n'entend plus le prince crier.
(La sorcière se tourne devant le public et s'exclame) : Il est jeune ce petit, avec ses os je vais faire des batonnets pour remuer ma potion. Je vais la faire en le cuisant à petit feu longtemps et en mettant les épices que j'arrosais dans mon jardin. Avec ses doigts je vais faire des cuillères. Je vais remuer tout ça dans son crane qui fera une jolie boite. Ah ! Ah ! Ah ! J'irai la vendre sur le marché pour me faire des sous. Et je l'appellerai « LE BAUME MAGIQUE DES DAMES » ça inspire confiance ! Non ?
Elle sort en ricanant.
- Le récitant : Le soir, le petit prince ne revient pas et les parents commencent à s'inquiéter. Ils appellent la police avec un portable.
LE ROI : Allo la garde. Venez vite! mon petit garçon n'est pas rentré à la maison.
LA POLICE : Il y a combien de temps qu'il a disparu?
le roi : Il y a une heure qu'il aurait du rentrer et ma femme commence à pleurer et à crier. Je ne supporte plus ses cris ; Alors faites quelque chose....
La police ; Comment voulez vous qu'on calme votre femme ?
le roi : ma femme? Mais c'est pas ma femme qui n'est pas rentrée, c'est le petit prince.
la police : Ne vous inquiètez pas il va bientôt rentrer tout seul ; Ce n'est qu'une fugue, ou bien il fait une bètise avec ses copains.
Le roi : D'abord mon fils est un prince, d'abord, mon fils rentre à l'heure , d'abord, mon fils ne fait pas de fugue , d'abord mon fils ne fait jamais de bétise et puis d'abord (il crie) Allez le chercher c'est un ordre !
( Le roi jette le téléphone par dessus son épaule dans le public.)
(A cotè de lui la reine pleure à chaudes larmes.)
La garde tourne autour de la salle et le chef des gardes saute sur un enfant et lui demande avec une voix grondante : )
- lE GARDE : Est ce que tu as vu un petit garçon dans la salle ?
Le public : Oui !
le garde : Ah ! Oui, bien sur ! Des petits princes, il y en a plein la salle.
Mais moi, je cherche LE PETIT PRINCE.
Où est-il ? Hein ? Tu vas me le dire !
la salle répond : Il est là .....
Le garde : Je ne vous crois pas, il fait surement des bètises avec ses camarades !
Le public : il est dans le placard.
Le garde : Dans le placard; Non je n'y crois pas Cette dame est une gentille petite vieille. Elle cultive de jolies fleurs.
La garde s'en va à chaque coin de la salle. et regarde le public.
Chaque garde : Je vous surveille.
Le récitant : la princesse cherche alors parmi la foule celui qui a dit : dans le placard.
Elles retrouve ses copines et discutent entre elles. Elles finissent par conclure.
LA PRINCESSE : Grace à mon enquète, je pense que mon frère est chez cette vielle, dans son placard.
Une copine : Comment on va faire pour le sauver ?
2° copine : Il faut lui faire la même chose que son vilain projet.
la princesse : Comment ça ?
1° copine : Ben oui! On va lui faire boire une tisane qui la rendra malade.
la princesse : Ah oui ! Et on pourra sauver mon petit frère !
le récitant : Elles se dispersent pour aller chercher (sous les chaises ) des plantes pour en faire une tisane qui va rendre malade. Puis elles font un peu de cuisine.
la princesse : Voilà comme ça , elle va vite courir aux chiottes où elle va rester longtemps, longtemps et ça va sentir mauvais.
le récitant : Ensemble elle partent en chantant chez la sorcière et lui proposent de boire un coup de sirop.
La princesse : Bonjour madame, il fait chaud ! Vous n'auriez pas un sirop à nous offrir ? En échange nous vous offrons une tisane.
la sorcière : Mais bien sur ! Entrez donc et installez vous. (elle ricane )
le récitant : Trop contente de recevoir des jeunes filles, la sorcière pense qu'elle pourra en faire d'autres potions.
la sorcière : Oh ! Mais, c'est drolement bon votre tisane. Mais vous, buvez donc votre sirop, il en reste dans vos verres.
les 3 copines : Oui Madaaame !
Le récitant : elles font semblant de boire, mais versent le contenu de leurs verres dans le pot , la plante verte & par la fenètre.
La sorcière : Ouh là là ! Qu'est que j'ai mal au ventre!
Elle court de long en large en mettent ses 2 mains sur son derrière.
(elle finit par sortir par une porte et on entend un gros pet et une diarrhée qui éclate.)
les filles : Berk! Et ça pue ! Oh ça pue !
Le récitant : Les filles ferment à clef la porte des cabinets.
La sorcière : Et merde ! Elles ont fermé à clé.
(Elles jettent la clé dans le public. Elles sont contentes rient et chantent.)
Le récitant : Les filles prenent un gros marteau et cassent la porte du placard (gros bruit de casse & elles jettent le marteau dans le public.)
Le récitant : Le petit prince sort et tout le monde s'embrasse. La police arrive et attrape la sorcière.
Le Garde : Au nom de la loi je vous arrète.
Le récitant : Voilà c'est fini!
(Tout le monde s'aligne et salue.)
Le récitant : Cette pièce a été jouée par
.................................... dans le rôle du prince.
................................... . dans le rôle de la sorcière
................................... . dans le rôle du roi.
................................... . dans le rôle de la reine.
.................................... dans le rôle de la princesse
.................&................
.................&................. dans le rôle des copines.
................................... dans le rôle du chef des gardes
..................&.............. dans le rôle des gardes
& ............................... comme récitant.
MAI 2008
Classe de CLAD II
J'ai fabriqué avec toute la classe de CLAD 2 de mon école (ils sont 4) une pièce de théatre qu'ils ont intitulée
LA PRINCESSE & LA SORCIÈRE
. Moi je l'ai intitulée La véritable histoire de Baume les Dames.La princesse & la sorcière.
Le RECITANT : Un beau jour de mercredi après-midi, un petit garçon, le prince, se promenait dans les rues de la capitale.
Il voit une très jolie maison toute entourée de fleurs magnifiques.
Les oiseaux chantent à tue-tète tout à la joie du printemps.
Au milieu des parterres, une vielle grand-mère arrose ses pissenlits, ses orties, ses chardons et ses roses gratte-culs.
Elle arrose avec un arrosoir tout autour d'elle ( et surtout sur le 1° rang des spectateurs.) (Un baton à pluie fait croire que l'eau coule.)
La SORCIÈRE : Entre petit garçon, J'ai fait un superbe gateau au chocolat. En veux-tu une part ?
Le PRINCE : Non merci; Ma maman la reine, m'a interdit de parler à des gens que je ne connais pas, et de ne pas accepter les bonbons des vilains barbus.
la Sorcière : Mais je suis gentille, je ne veux pas te faire de mal, juste t'offrir une part de gateau avec du bon chocolat.
Le récitant : La sorcière se met de coté pour ouvrir la porte.
la Sorcière: Regarde tes copains sont déjà là et qui t'attendent !
- le prince : Dans ce cas, je veux bien. Salut les gars ; Où ètes-vous ?
Le récitant : Il entre suivi de la sorcière qui ferme doucement la porte. (La porte grince )
le prince : Mais où sont mes copains ?
Le récitant : La sorcière ferme à clé la porte. (Claquement de la serrure.)
la sorcière : Ils sont là bas au fond dans la salle à manger.
Le récitant : Elle le pousse, puis l'attrape par le col il crie
Le prince : Aïe ! Lachez moi ! Ca fait mal ! Qu'est ce que vous voulez ?
Le récitant : Elle le pousse à s'accroupir dans un petit placard. Elle ferme à clef. (Bruits de claquements de la serrure.)
la sorcière : Je t'ai eu petit prince. Tu feras un excellent baume de jeunesse quand je vais te faire cuire dans mon grand chaudron. Ah! Ah! Ah!
Le récitant : On n'entend plus le prince crier.
(La sorcière se tourne devant le public et s'exclame) : Il est jeune ce petit, avec ses os je vais faire des batonnets pour remuer ma potion. Je vais la faire en le cuisant à petit feu longtemps et en mettant les épices que j'arrosais dans mon jardin. Avec ses doigts je vais faire des cuillères. Je vais remuer tout ça dans son crane qui fera une jolie boite. Ah ! Ah ! Ah ! J'irai la vendre sur le marché pour me faire des sous. Et je l'appellerai « LE BAUME MAGIQUE DES DAMES » ça inspire confiance ! Non ?
Elle sort en ricanant.
- Le récitant : Le soir, le petit prince ne revient pas et les parents commencent à s'inquiéter. Ils appellent la police avec un portable.
LE ROI : Allo la garde. Venez vite! mon petit garçon n'est pas rentré à la maison.
LA POLICE : Il y a combien de temps qu'il a disparu?
le roi : Il y a une heure qu'il aurait du rentrer et ma femme commence à pleurer et à crier. Je ne supporte plus ses cris ; Alors faites quelque chose....
La police ; Comment voulez vous qu'on calme votre femme ?
le roi : ma femme? Mais c'est pas ma femme qui n'est pas rentrée, c'est le petit prince.
la police : Ne vous inquiètez pas il va bientôt rentrer tout seul ; Ce n'est qu'une fugue, ou bien il fait une bètise avec ses copains.
Le roi : D'abord mon fils est un prince, d'abord, mon fils rentre à l'heure , d'abord, mon fils ne fait pas de fugue , d'abord mon fils ne fait jamais de bétise et puis d'abord (il crie) Allez le chercher c'est un ordre !
( Le roi jette le téléphone par dessus son épaule dans le public.)
(A cotè de lui la reine pleure à chaudes larmes.)
La garde tourne autour de la salle et le chef des gardes saute sur un enfant et lui demande avec une voix grondante : )
- lE GARDE : Est ce que tu as vu un petit garçon dans la salle ?
Le public : Oui !
le garde : Ah ! Oui, bien sur ! Des petits princes, il y en a plein la salle.
Mais moi, je cherche LE PETIT PRINCE.
Où est-il ? Hein ? Tu vas me le dire !
la salle répond : Il est là .....
Le garde : Je ne vous crois pas, il fait surement des bètises avec ses camarades !
Le public : il est dans le placard.
Le garde : Dans le placard; Non je n'y crois pas Cette dame est une gentille petite vieille. Elle cultive de jolies fleurs.
La garde s'en va à chaque coin de la salle. et regarde le public.
Chaque garde : Je vous surveille.
Le récitant : la princesse cherche alors parmi la foule celui qui a dit : dans le placard.
Elles retrouve ses copines et discutent entre elles. Elles finissent par conclure.
LA PRINCESSE : Grace à mon enquète, je pense que mon frère est chez cette vielle, dans son placard.
Une copine : Comment on va faire pour le sauver ?
2° copine : Il faut lui faire la même chose que son vilain projet.
la princesse : Comment ça ?
1° copine : Ben oui! On va lui faire boire une tisane qui la rendra malade.
la princesse : Ah oui ! Et on pourra sauver mon petit frère !
le récitant : Elles se dispersent pour aller chercher (sous les chaises ) des plantes pour en faire une tisane qui va rendre malade. Puis elles font un peu de cuisine.
la princesse : Voilà comme ça , elle va vite courir aux chiottes où elle va rester longtemps, longtemps et ça va sentir mauvais.
le récitant : Ensemble elle partent en chantant chez la sorcière et lui proposent de boire un coup de sirop.
La princesse : Bonjour madame, il fait chaud ! Vous n'auriez pas un sirop à nous offrir ? En échange nous vous offrons une tisane.
la sorcière : Mais bien sur ! Entrez donc et installez vous. (elle ricane )
le récitant : Trop contente de recevoir des jeunes filles, la sorcière pense qu'elle pourra en faire d'autres potions.
la sorcière : Oh ! Mais, c'est drolement bon votre tisane. Mais vous, buvez donc votre sirop, il en reste dans vos verres.
les 3 copines : Oui Madaaame !
Le récitant : elles font semblant de boire, mais versent le contenu de leurs verres dans le pot , la plante verte & par la fenètre.
La sorcière : Ouh là là ! Qu'est que j'ai mal au ventre!
Elle court de long en large en mettent ses 2 mains sur son derrière.
(elle finit par sortir par une porte et on entend un gros pet et une diarrhée qui éclate.)
les filles : Berk! Et ça pue ! Oh ça pue !
Le récitant : Les filles ferment à clef la porte des cabinets.
La sorcière : Et merde ! Elles ont fermé à clé.
(Elles jettent la clé dans le public. Elles sont contentes rient et chantent.)
Le récitant : Les filles prenent un gros marteau et cassent la porte du placard (gros bruit de casse & elles jettent le marteau dans le public.)
Le récitant : Le petit prince sort et tout le monde s'embrasse. La police arrive et attrape la sorcière.
Le Garde : Au nom de la loi je vous arrète.
Le récitant : Voilà c'est fini!
(Tout le monde s'aligne et salue.)
Le récitant : Cette pièce a été jouée par
.................................... dans le rôle du prince.
................................... . dans le rôle de la sorcière
................................... . dans le rôle du roi.
................................... . dans le rôle de la reine.
.................................... dans le rôle de la princesse
.................&................
.................&................. dans le rôle des copines.
................................... dans le rôle du chef des gardes
..................&.............. dans le rôle des gardes
& ............................... comme récitant.
MAI 2008
Classe de CLAD II
Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
Re: Riolettes-Racontottes
le problème maintenant, vois-tu, c'est que vous m'avez rendu accro à LA CANCOILLOTTE & que je ne n'ai plus le temps d'en écrire.Domi a écrit :![]()
![]()
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bon il faut que tu l'écrive se bouquin ..................
Mais ne t'en fais pas j'en ai encore quelques unes dans mon chapeau.
Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
Re: Riolettes-Racontottes
J'ai quand mème écrit aujourd'hui cet hommage à ma mère qui a du vent dans la tète & qui ne se souvient mème plus de sonamour indéfectible pour monpère ni de ses petits loupiots qu'elle aimait tant. le vent a fait envoler toutes les pages de sa bibliothèque.
rue des loupiots
à ma mère.

Dring....Dring ... La porte s'ouvre.
- Bonjour, Monique.
- Bonjour monsieur. A qui ai-je l'honneur ? que voulez vous ?
- Excusez mon intrusion vespérale, je viens faire une enquète sur vos souvenirs
- Mes souvenirs ? De quelle époque ? Vous savez, je n'ai pas trop le temps de vous répondre j'ai beaucoup de sucis avec mon homme malade et mes enfants qui me posent des problèmes.
- Etes vous heureuse actuellement ?
- Ni trop, ni trop peu.
- Voudriez vous oublier tous vos soucis
- Oh ! oui, Alors !
- Voulez vous garder vos souvenirs de petite enfance ?
- Ceux là sont toujours agréables !
- vous voulez écrire là!
Et pendant qu'elle écrit il lui souffle dans l'oreille gauche et met en même temps la main en cornet de l'autre coté.
- au fait je m'appelle Aloïs, Au revoir Monique.
Mais comment se fait-il qu'il connaisse mon nom ?
Des années plus tard.
Dring....Dring ... La porte s'ouvre.
- Bonjour, Monique.
- Bonjour monsieur. A qui ai-je l'honneur ? que voulez vous ?
- Vous ne me reconnaissez pas ?
- Peut ètre ?
- J'ai quelques nouvelles à vous donner de vos petits enfants. J'ai saupoudré au dessus du berceau de tous ces loupiots un peu de vous à chaque fois. L'un a eu votre curiosité, l'autre vos connaissance. Un autre votre caractère avec ce qu'il y avait de bon mais aussi de difficile. Enfin la dernière a eu tout ce qu'il me restait en main, et c'est beaucoup.
- vous savez depuis que mon mari est parti, il m'avait promis de partir en même temps que moi, je ne sais plus où j'en suis. Alors ma peine s'atténue.
Au revoir monsieur.
- Aloîs, Monique, Aloïs!
A la maison de retraite.
- Bonjour maman! Comment vas tu ?
- Bonjour monsieur. Ca va!
-Mais je suis ton fils !
- Oh vous savez ; Depuis quelque temps j'ai une brise qui me passe par la tète. C'est doux et je n'ai plus de souci.
- Tous tes petits loupiots vont bien, tu sais ! Viens; On va aller manger une glace !
- D'accord et on écoutera de la musique. la musique du vent !
.....
- Au revoir maman.
- Au revoir monsieur !
le riolu
rue des loupiots
à ma mère.

Dring....Dring ... La porte s'ouvre.
- Bonjour, Monique.
- Bonjour monsieur. A qui ai-je l'honneur ? que voulez vous ?
- Excusez mon intrusion vespérale, je viens faire une enquète sur vos souvenirs
- Mes souvenirs ? De quelle époque ? Vous savez, je n'ai pas trop le temps de vous répondre j'ai beaucoup de sucis avec mon homme malade et mes enfants qui me posent des problèmes.
- Etes vous heureuse actuellement ?
- Ni trop, ni trop peu.
- Voudriez vous oublier tous vos soucis
- Oh ! oui, Alors !
- Voulez vous garder vos souvenirs de petite enfance ?
- Ceux là sont toujours agréables !
- vous voulez écrire là!
Et pendant qu'elle écrit il lui souffle dans l'oreille gauche et met en même temps la main en cornet de l'autre coté.
- au fait je m'appelle Aloïs, Au revoir Monique.
Mais comment se fait-il qu'il connaisse mon nom ?
Des années plus tard.
Dring....Dring ... La porte s'ouvre.
- Bonjour, Monique.
- Bonjour monsieur. A qui ai-je l'honneur ? que voulez vous ?
- Vous ne me reconnaissez pas ?
- Peut ètre ?
- J'ai quelques nouvelles à vous donner de vos petits enfants. J'ai saupoudré au dessus du berceau de tous ces loupiots un peu de vous à chaque fois. L'un a eu votre curiosité, l'autre vos connaissance. Un autre votre caractère avec ce qu'il y avait de bon mais aussi de difficile. Enfin la dernière a eu tout ce qu'il me restait en main, et c'est beaucoup.
- vous savez depuis que mon mari est parti, il m'avait promis de partir en même temps que moi, je ne sais plus où j'en suis. Alors ma peine s'atténue.
Au revoir monsieur.
- Aloîs, Monique, Aloïs!
A la maison de retraite.
- Bonjour maman! Comment vas tu ?
- Bonjour monsieur. Ca va!
-Mais je suis ton fils !
- Oh vous savez ; Depuis quelque temps j'ai une brise qui me passe par la tète. C'est doux et je n'ai plus de souci.
- Tous tes petits loupiots vont bien, tu sais ! Viens; On va aller manger une glace !
- D'accord et on écoutera de la musique. la musique du vent !
.....
- Au revoir maman.
- Au revoir monsieur !
le riolu
Modifié en dernier par Le riolu le dim. 02 nov. 2008, 22:31, modifié 1 fois.
Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
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Re: Riolettes-Racontottes
ma mére m'a dit que vendredi soir sur Fr3 qu'il y avait une émission spéciale à Mont de Laval sur la racontotte !
je pense que c'est la même que Perle ........je vais regarder demain sur le net , mais ce serais bien que tu contact l'équipe t'a vraiment t'a place .............
je pense que c'est la même que Perle ........je vais regarder demain sur le net , mais ce serais bien que tu contact l'équipe t'a vraiment t'a place .............

Re: Riolettes-Racontottes
Non, NOn on n'y parlait pas de la cancoillotte mais de la publication de la racontotte que tu m'avais signalée.
Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
Re: Riolettes-Racontottes
Puis qu'on est déjà demain, voici la riolotte de douman.

Rue de la cassotte
Il était une fois un jeune houm (homme) qui s'en allait couper du quartelage (bois à bruler) dans ce coin de bos (foret), bien avant que la rue ne soit construite.
Avisant un tchaine (chène) tricentenaire, il leva sa hache, quand, un iouton rintri (ratatiné) sortant de dari (dérrière) l'arbre, et remarquant le quignon de pain préparé pour la pause de midi, lui en demanda un cugnon (morceau). Généreux, le jeune om (homme) le lui offrit en entier.
En remerciement, le iouton lui donna une cassotte (petite boite) qui pouvait lui bailler (donner) tout ce qu'il demandait. Mais pour l'arrèter il faut lui dire : « Je vous en prie merki (merci)! ». Alors l'houm (homme) demanda à la cassotte, un poulet roti, puis un gros touétché (gateau) qu'ils se partagèrent . Il n'oublia pas de l'en remercier après. Poe (puis) ils eurent soif, il demanda une fiole (petite bouteille) de trousseau (vin). La cassotte lui en offrit obligeamment. Le iouton le quitta après de grands serrements de mains et sourires. Puis, le bucheron demanda de l'eau pour se désaltérer pendant son ouvrage La cassotte lui en offrit ocouo (encore), mais un faux mouvement la fit tomber puis rouler en bas du graipet (pente, raidillon). Il courut après, mais la cassette continuait à boler (rouler), boler, bôler. Il eut beau patasser (patauger) dans la gouille ( flaque) qui se formait. Il avait beau temps se gouner (salir), il ne la trouva pas. Il ne souvenait pas non plus de la formule magique, car dans son affolement, il avait oublié cette fameuse formule magique. Pendant ce temps la cassotte continuait à déverser son oave (eau) sans trève.
C'est ainsi que les fontenis marais) se remplirent, devinrent si importants et ne devinrent plus jamais sô (secs).
le riolu

Rue de la cassotte
Il était une fois un jeune houm (homme) qui s'en allait couper du quartelage (bois à bruler) dans ce coin de bos (foret), bien avant que la rue ne soit construite.
Avisant un tchaine (chène) tricentenaire, il leva sa hache, quand, un iouton rintri (ratatiné) sortant de dari (dérrière) l'arbre, et remarquant le quignon de pain préparé pour la pause de midi, lui en demanda un cugnon (morceau). Généreux, le jeune om (homme) le lui offrit en entier.
En remerciement, le iouton lui donna une cassotte (petite boite) qui pouvait lui bailler (donner) tout ce qu'il demandait. Mais pour l'arrèter il faut lui dire : « Je vous en prie merki (merci)! ». Alors l'houm (homme) demanda à la cassotte, un poulet roti, puis un gros touétché (gateau) qu'ils se partagèrent . Il n'oublia pas de l'en remercier après. Poe (puis) ils eurent soif, il demanda une fiole (petite bouteille) de trousseau (vin). La cassotte lui en offrit obligeamment. Le iouton le quitta après de grands serrements de mains et sourires. Puis, le bucheron demanda de l'eau pour se désaltérer pendant son ouvrage La cassotte lui en offrit ocouo (encore), mais un faux mouvement la fit tomber puis rouler en bas du graipet (pente, raidillon). Il courut après, mais la cassette continuait à boler (rouler), boler, bôler. Il eut beau patasser (patauger) dans la gouille ( flaque) qui se formait. Il avait beau temps se gouner (salir), il ne la trouva pas. Il ne souvenait pas non plus de la formule magique, car dans son affolement, il avait oublié cette fameuse formule magique. Pendant ce temps la cassotte continuait à déverser son oave (eau) sans trève.
C'est ainsi que les fontenis marais) se remplirent, devinrent si importants et ne devinrent plus jamais sô (secs).
le riolu
Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
Re: Riolettes-Racontottes
Aujourd'hui, nous allons faire honneur à MAMIROLLE.
Dans le village, Madame Rollet était une alerte grand-mère qui tirait sur ses quatre-vingts ans. Comme les cancans du village lui revenaient aux oreilles, à propos de son embonpoint, elle décida qu’il était plus que temps de se mettre non pas au sport, ce qui impliquerait de la compétition, mais à une activité physique en rapport avec son poids, sa vitalité et ses envies de liberté.
Elle fut s’inscrire au gymnase au handball. Le problème fut sa surcharge pondérale. Ailière fut un poste qui ne lui convint pas. On la mit dans les cages ; Elle s’y sentit enfermée et manqua de réflexes.
Elle essaya la gymnastique sportive : Il lui fut trop dur de soulever sa carcasse. La faire rouler sur le dos allait, mais se redresser devenait une opération où l’on devait se mettre à trois.
La gym d’entretien lui parut fadasse et cette danse trop peu active.
Le foot vétéran ne lui donna pas envie de continuer ; La compagnie lui parut trop vieille.
Le club du troisième age, encore pire.
Alors qu’elle se demandait ce qu’elle pouvait bien s’approprier elle aperçut son petit fils, le ‘’Jeannot ‘’ sur son skate-board. Elle tenta avec succès d’apprivoiser l’engin. Quelle liberté quelle vitesse mes amis. Une chute l’obligea à se protéger les articulations mais ne tempéra pas ses ardeurs. Dés lors ce ne fut plus que courses folles de la Laiterie jusqu’à la Plaine. Les automobilistes sont parfois affolés de voir surgir devant leur capot une troupe hurlante emmenée par une mémée cheveux aux vents.
On ne sait toujours pas quand on entend dans le village « MAMIROLLE », si les enfants crient : Vas-y ‘‘Mamy Rollet’’ ou si c’est : Vas-y ‘‘Mamie roule’’
Le riolu.

MAMIROLLE
Dans le village, Madame Rollet était une alerte grand-mère qui tirait sur ses quatre-vingts ans. Comme les cancans du village lui revenaient aux oreilles, à propos de son embonpoint, elle décida qu’il était plus que temps de se mettre non pas au sport, ce qui impliquerait de la compétition, mais à une activité physique en rapport avec son poids, sa vitalité et ses envies de liberté.
Elle fut s’inscrire au gymnase au handball. Le problème fut sa surcharge pondérale. Ailière fut un poste qui ne lui convint pas. On la mit dans les cages ; Elle s’y sentit enfermée et manqua de réflexes.
Elle essaya la gymnastique sportive : Il lui fut trop dur de soulever sa carcasse. La faire rouler sur le dos allait, mais se redresser devenait une opération où l’on devait se mettre à trois.
La gym d’entretien lui parut fadasse et cette danse trop peu active.
Le foot vétéran ne lui donna pas envie de continuer ; La compagnie lui parut trop vieille.
Le club du troisième age, encore pire.
Alors qu’elle se demandait ce qu’elle pouvait bien s’approprier elle aperçut son petit fils, le ‘’Jeannot ‘’ sur son skate-board. Elle tenta avec succès d’apprivoiser l’engin. Quelle liberté quelle vitesse mes amis. Une chute l’obligea à se protéger les articulations mais ne tempéra pas ses ardeurs. Dés lors ce ne fut plus que courses folles de la Laiterie jusqu’à la Plaine. Les automobilistes sont parfois affolés de voir surgir devant leur capot une troupe hurlante emmenée par une mémée cheveux aux vents.
On ne sait toujours pas quand on entend dans le village « MAMIROLLE », si les enfants crient : Vas-y ‘‘Mamy Rollet’’ ou si c’est : Vas-y ‘‘Mamie roule’’
Le riolu.

Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
Re: Riolettes-Racontottes

Rue du colombier.
En ce temps le seigneur avait seul le droit de posséder des pigeons. Celui de Saone avait de telle ambitions que le sien était énorme. Les volailles s’étaient organisées en sociétés qu’ils avaient appelées syndicats du nom de leur saint patron Saint Dis Quoi !
Le village voisin qui s’appelait Milan, surement fondé par des italiens, avait des vues sur la populace syndiquée. Il se mit à faire des incursions dans le batiment. Batiment qui se défendit en transformant la masure en forteresse. De petites ouvertures permirent d’entrer et sortir aisément, ce qui empéchait le milan avec son envergure de 1 m 50 d’entrer. Des niches furent installées à l’intèrieur pour s’y reposer. On l’appela le Colombier. Cela ne découragea pas le milan qui les harcela à chaque sortie.
La misère et la mort s’installèrent au colombier. La peur du grand oiseau les contraignit à la claustration. Une nuit les représentants du saint-ducat des finances proposa d’aller demander de l’aide aux habitant de la ville voisine , Montfaucon, en échange de ducats d’or. Pour sortir les pigeons durent attendre la nuit qu’ils détestent comme la plupart des oiseaux. Un accord fut conclu aux termes duquel Milan devait disparaître.
En effet ; Les faucons attaquèrent les milans, qui ne purent résister à la fougue et à l’adresse des petits oiseaux de proie. Milan fut pillé et depuis se trouve dans la gène ; Ce qui lui vaut actuellement le nom de Gennes. Italiens, avez vous dit ?
Les montfauconais vinrent chercher leur du. Ils entrèrent par les petites portes et mangèrent toute la population.
Moralité : Qui veut se défaire d’un mal ne pactise pas avec le diable.
Le riolu.

Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
Re: Riolettes-Racontottes
Allée Louis Jahier.
Tous les saonois étaient venus assister à cette course cycliste. Ils venaient supporter le Louis. Il y avait tant de saisons que Louis courrait après une victoire. Il avait annoncé à tous que c'était cette année ou jamais.
Le départ donné dans la grande rue vit tout le peloton filer dans la campagne. A Mamirolle, le Louis suivait sans problème. C'est mon jour se disait-il. Puis direction La Chevillotte, Naisey, Gonsans, Bouclans, Nancray, et retour sur Saone par La Pérouse.
Plusieurs tours furent imposés. Au deuxième, Le Louis fut laché et du coup fit une erreur. Au sortir de Mamirolle il ne tourna pas vers la Grosse ferme, mais partit droit sur la Sicadoubs; Il avait tellement fait ce trajet que c'en était devenu une habitude. Se croyant en retard, il appuya comme un fou pour ne pas rester en chasse-patate. En passant à Saone il fut acclamé et entendit sur son passage la foule en délire lui crier : Allez Louis ça y est ! Il pensait ne plus ètre loin des autres et garda tout son courage. Au tour suivant, puis au cinquième, l'erreur se répéta. Il prenait encore plus d'avance et comme il faisait moins de chemin, il avait encore de l'énergie à revendre.
Le grand Gaston vous savez bien, celui qui est édenté, l'encourageait plus fort que les autres encore Il criait comme un sourd; Au lieu de dire : Allez Louis, ça y est ! Il hurlait : Allez Louis, Jahier. Ce mot a tellement fait rire la foule que l'expression a été reprise en choeur, puis est restée.
Quand il arriva en vainqueur, il ne comprenait pas grand chose à la situation, mais entendait partout : Allez Louis, Jahier !
Après consultation des instances, il fut décidé qu'il n'avait pas triché puisque la feuille de route donnait le parcours par villages et qu'il était bien passé à La Chevillotte au lieu-dit les granges de la foret.
le riolu

Allée Louis Jahier.
Tous les saonois étaient venus assister à cette course cycliste. Ils venaient supporter le Louis. Il y avait tant de saisons que Louis courrait après une victoire. Il avait annoncé à tous que c'était cette année ou jamais.
Le départ donné dans la grande rue vit tout le peloton filer dans la campagne. A Mamirolle, le Louis suivait sans problème. C'est mon jour se disait-il. Puis direction La Chevillotte, Naisey, Gonsans, Bouclans, Nancray, et retour sur Saone par La Pérouse.
Plusieurs tours furent imposés. Au deuxième, Le Louis fut laché et du coup fit une erreur. Au sortir de Mamirolle il ne tourna pas vers la Grosse ferme, mais partit droit sur la Sicadoubs; Il avait tellement fait ce trajet que c'en était devenu une habitude. Se croyant en retard, il appuya comme un fou pour ne pas rester en chasse-patate. En passant à Saone il fut acclamé et entendit sur son passage la foule en délire lui crier : Allez Louis ça y est ! Il pensait ne plus ètre loin des autres et garda tout son courage. Au tour suivant, puis au cinquième, l'erreur se répéta. Il prenait encore plus d'avance et comme il faisait moins de chemin, il avait encore de l'énergie à revendre.
Le grand Gaston vous savez bien, celui qui est édenté, l'encourageait plus fort que les autres encore Il criait comme un sourd; Au lieu de dire : Allez Louis, ça y est ! Il hurlait : Allez Louis, Jahier. Ce mot a tellement fait rire la foule que l'expression a été reprise en choeur, puis est restée.
Quand il arriva en vainqueur, il ne comprenait pas grand chose à la situation, mais entendait partout : Allez Louis, Jahier !
Après consultation des instances, il fut décidé qu'il n'avait pas triché puisque la feuille de route donnait le parcours par villages et qu'il était bien passé à La Chevillotte au lieu-dit les granges de la foret.
le riolu
Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
Re: Riolettes-Racontottes
BELLEHERBE
Dans le village une simple observation de la nature montrait que l’herbe était meilleure et plus dense de l’autre coté du pont. Mais les vaches refusaient d’y aller brouter. Personne ne comprenait pourquoi.
On avait beau pousser les troupeaux, leur faire prendre des chemins détournés, il n’y avait rien à faire ; Arrivées vers cette pature, les animaux regimbaient et renaclaient. C’était à n’y rien comprendre.
Tout changea cependant le jour où un jeune chevreau gourmand et innocent passa en trottinant sur le pont. En entendant ces petits piétinements sur le tablier, le Fouletot qui dormait contre une pile, sursauta, et risqua un œil pour controler qui passait par là. Il avait peur des hommes, mais le chevreau lui parut tout à fait à la taille de son estomac. Alors, il jaillit sur le pont et de sa grosse voix, lui dit : Ah ! que voilà un bon repas tout chaud, tout prèt ; Je vais me régaler. Le chevreau en tremblant de ses quatre frèles pates, le supplia : Ne me mange pas , je suis trop petit, je n’ai rien sur les os. Laisse-moi manger de cette belle herbe, je grossirai. Je deviendrai aussi gros que mon grand frère qui va bientôt arriver. ‘‘Comment tu oses vouloir manger de cette belleherbe que je fais pousser en pissant dessus et en y chiant partout. Je l’engraisse, moi, monsieur. Mais comme ton grand frère va venir, fous le camp !’’ Et d’un grand coup de sabot il l’envoya valser par dessus la colline. Puis il attendit, attendit, longtemps. Il crut avoir été berné quand un tip, tip, tip le mit en émoi et le fit bondir sur le pont. Devant le Fouletot se tenait un cabri, qui surpris par cette apparition fantastique se prit à trembler d’effroi. ‘‘Ce soir c’est festin m’a dit mon horoscope !’’ ‘‘ Excuse-moi je voulais gouter de cette belle herbe dont on m’a dit tant de bien.’’ ‘‘Tu oses venir brouter ma belleherbe ; Pour cela tu vas ètre dévoré.’’ ‘‘ Si tu veux tu pourras faire un meilleur festin, mon grand frère va venir bientot il est plus gros et plus gras que moi. Tu vas te régaler.’’ D’un grand coup de pied il l’envoya valdinguer de l’autre coté de la rivière.
Puis il attendit l’oreille aux aguets, attendit encore plus longtemps. Enfin il s’endormit, puisqu’il parait qu’on dine en dormant. Un tap, tap, tap le réveilla brutalement. Comme un diable sortant de sa boite il jaillit sur le pont. ‘‘Oh … !’’ Devant lui un énorme bouc bien campé sur ses pates. ‘‘Alors il paraît que tu veux interdire aux animaux le droit de passage, Il paraît que tu veux les manger, Hein ?’’ Le bouc baissa la tète et fonça. Le Fouletot frappé de plein fouet par les terribles cornes, se trouva projeté par dessus la montagne et on ne le revit jamais.
Depuis, ce champ qui sent si fort s’appelle toujours Belleherbe, Et les habitant savent très bien se débarrasser d’un importun. Ils s’écrient : ‘‘Tiens, mon grand frère arrive.’’
Le riolu.
Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
Re: Riolettes-Racontottes

Rue des bleuets
Bleuets : Centaurée bleue plante très courante dans les blés avant l’utilisation des désherbants. Appelée aussi casse-lunettesQuand Marie rencontra l’or de ses beaux yeux entourés de noir, son coeur chavira et tout son ètre trembla. Elle eut du mal à se tenir d’aplomb. Ne la quittant pas des yeux, ce voyageur la subjugua à tel point qu’elle en perdit le manger et le sommeil.
Elle vint comme un oiseau s’abreuver à sa paume, et ne put avaler que les fruits présentés par ses doigts. Elle lui livra son corps dans la plus belle des prairies. Le printemps avait semé toutes les taches colorées de l’arc en ciel dans l’herbe douce du jour finissant, à peine éclairé par les nuages irisés de rouges et d’oranges du coucher de l’astre qui avait réchauffé leur couche.
L’écoulement du temps s’arrèta à cet instant. Ses yeux bleus, de ce bleu qu’on voit sur le dos des lézards, virait au bleu mauve si délicat des petites pervenches. Comme le temps ne comptait plus elle ne compta pas plus son amour qui lui apparaissait ausi grand et bleu que le ciel de ce printemps, aussi vif que le bleu clair des grandes pervenches.
Un matin le jeune homme était parti avec sa tribu. Il avait tout naturellement levé le camp, l’appel de la route était trop fort. Paniquée elle chercha partout dans la ville puis dans les pré-bois alentour, puis dans la campagne enfin, elle partit pleurer son amour tout au long des routes de France.
Elle a semé toutes ses perles de larmes le long des chemins. Tombées de ses yeux bleus ces gouttes de larmes donnèrent une centaurée qu’on appelle bleuet. Vous n’aurez pas besoin de lunettes pour les repèrer.
Garçons, en voyant ces jolies fleurs, rappelez-vous qu’il ne faut pas jouer avec le coeur des filles, il est si beau qu’il ne faut pas le casser ainsi, vous risqueriez d’en trouver les morceaux sur toutes les routes de France ou de Navarre.
Le riolu.
Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
Re: Riolettes-Racontottes
Le riolu a écrit :
Bleuets : Centaurée bleue plante très courante dans les blés avant l’utilisation des désherbants. Appelée aussi casse-lunettes

Comme c'est poétique ! J'aime.
Le bleuet, la marguerite et le coquelicot sont mes fleurs des champs préférées.
Tout comme le bleuet, le coquelicot avait tendance à disparaître mais je le vois derechef parsemer les champs de blé et autres terrains avec bonheur.
Re: Riolettes-Racontottes
Les campenottes
les primevères
les primevères
Là, dit la légende, une fée est passée. Sous ses pas fleurissaient les premières fleurs du printemps, des fleurs qui les premières vous disent coucou : les campenottes
Jean Campenot avait trouvé par hasard le secret de la fabrication de l’or. la nouvelle parvint aux oreilles du chatelain qui le convoqua. Ayant refusé de donner son secret, Jean fut jeté dans le plus noir des cachots en butte aux brutalités de son gardien. Un jour, Campenot confia à un codétenu le secret de fabrication de son or qu’il présentait sous forme de petites fleurs qui ressemblaient à des primevères. Pour gagner sa liberté ce pauvre bougre croyant acheter sa liberté tenta de le monnayer au maître de Sagona. Le châtelain, ne voulant pas que le secret se répande, les mura tous les deux dans le cachot. Alors Campenot ecrivit sur sa chemise déchirée en plusieurs morceaux la recette de fabrication des fleurs d’or. Il les jeta par un larmier, et le vent se chargea de les répandre dans la ville. Dans tout Sagona les forges improvisées se mirent à chauffer et à fondre le métal. Bientôt il n’y eut plus de pauvre, mais pas de riches non plus, car tout resplendissait de cette matière précieuse. Bientôt le pain manqua, car le boulanger s'était mis aussi à fabriquer de l'or, mais tout le reste aussi manqua. Et les habitants moururent de faim. Les campènes( cloches) ne sonnèrent plus que le glas d'une ville qui avait disparu. Aucune carte n'indique plus où se trouve ce village.
Ainsi disparut Sagona, la riche victime de sa propre fièvre de l'or. Mais, en fait, personne ne l'oublia, car on a donné son nom aux coucous ou primevères : les campenottes.
Le riolu

Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.
Re: Riolettes-Racontottes

La rue des Castors
Au début de l'histoire du monde, vint à passer un étrange animal, tout couvert de poils mais nageant quement (comme) un poisson. gros comme un chien, il habitait sous l'ôve (eau), doté d'une étrange grande queue aplatie, il s'en servait comme gouvernail, pour fabriquer sa maison et Due (Dieu) sait quoi encore? Il recherchait un terrain plat traversé par une petite doye (rivière). Ayant trouvé son bonheur dans cette tchampaigne (plaine) il commença à déboiser et y construire des barrages. Ces barrages permettent une réserve d’eau sous la glace, en hiver. Il peut donc ainsi pêcher et entrer chez lui par des entrées secrètes sous-marines. Voilà l'explication de l'origine des marais de Saône. Mais les hommes ne voyant que profits à tirer d’un animal ayant une si belle et si chaude fourrure l’extermina.
En hommage à cet animal si particulier, on baptisa une rue où tout quement (pareillement) les castors, les habitants ne travaillent pas qu'avec leurs pattes.
Le riolu

Parler beaucoup est une chose, parler à bon escient en est une autre.
Sophocle.
Sophocle.