Message original: Moulin à rata
Rigole pas, j'ai pris mon premier PV parisine aujourd'hui !
J'avais même pas compris pourquoi on m'arrêtait... la dame (la vieille peau) elle a dit que j'avais avancé au feu alors que la circulation était arrêtée donc je gênais la circulation !

Je devais attendre au feu (c'est écrit dans le code de la route j'en conviens)
Sauf que ce n'était même pas un croisement (je ne gênais pas de voiture) et que le feu piéton était rouge... n'importe quoi l'autre... ca m'a coûté 90 € alors que j'étais à l'arrêt et que je n'ai mis personne en danger, je trouve que c'est un peu poussé !
Cela dit, je n'ai pas discuté, ça ne sert à rien et quand c'est des nanas c'est même pas la peine... Je suis deg quand même (journée de m.... de toute façon)
Pou info, une dépêche parue en juillet dernier sur le sujet.
Je suis d'accord que 90€ c'est peut-être excessif mais les "boucheurs de carrefour" créent beaucoup de difficultés dans la circulation parisienne.
La police parisienne traque les "boucheurs de carrefours" (REPORTAGE)
PARIS, 10 juil 2007 (AFP) - "Vous n'auriez pas dû vous engager si vous n'étiez pas
sûr de pouvoir traverser le carrefour", lance un policier à un conducteur perplexe,
coincé au milieu d'un croisement embouteillé de Paris, qui découvre un article souvent
ignoré du Code de la route.
Il est 8H30 et pour ce jeune chauffeur-livreur la journée commence plutôt mal.
A l'intersection formée par l'avenue Daumesnil et le boulevard Diderot (XIIe), à un
jet de pierre de la gare de Lyon, il s'est engagé dans le carrefour sans parvenir de
l'autre côté avant que le feu ne passe au vert pour les autres usagers, bloquant ainsi
une partie du carrefour.
Après avoir présenté ses papiers d'identité, il découvre l'existence de
l'article R
415-2 du Code de la route qui stipule que "tout conducteur ne doit s'engager dans une
intersection que si son véhicule ne risque pas d'y être immobilisé et d'empêcher le
passage des véhicules circulant sur les autres voies". L'infraction est punie d'une
amende de 135 euros, 90 euros s'il paye dans les trois jours, l'addition pouvant
atteindre 375 euros en cas de paiement tardif. Le réveil est brutal.
Il tente une explication: "il n'y avait pas de damiers", ces croisillons tracés à la
peinture jaune sur certains carrefours.
Un peu en retrait, le commissaire divisionnaire Jean-pierre Merouze, chargé de
mission à la circulation au sein de la police urbaine de proximité (PUP) de la
préfecture de police et qui dirige l'opération en présence de quelques journalistes,
explique que ce dispositif de damiers "n'est pas prévu dans le code de la route" et
qu'il est préférable que les automobiliste "anticipent et évitent de s'engager".
Ce type de comportement, est "très pénalisant pour les autres automobilistes, les
transports en commun et aussi les véhicules de secours", se plaint-il avant d'ajouter
que "quand un carrefour comme celui-ci est bloqué c'est tout le quartier qui se bloque".
Pendant ce temps, trois autres conducteurs sont eux aussi piégés au milieu de
l'intersection - vers 10H00, ils seront 12 à avoir été verbalisés - comme cette jeune
femme au volant d'une camionnette qui découvre également cet article du code de la
route: "je ne connaissais pas", lâche-t-elle dans un soupir mais "c'est pas la peine de
discuter".
Avouant ne pas pouvoir mettre "des agents à chaque carrefour" pour réguler la
circulation, M. Merouze compte sur les automobilistes pour "qu'ils se comportent de
façon civique".
M. Merouze admet cependant que des automobilistes même attentifs peuvent être bloqués
sans le vouloir, victimes de signalisations pas toujours bien placées. Le policier
reconnaît également que "l'équipement de certains carrefours pose problème".
Les "boucheurs de carrefours" ne sont pas les seuls dans le collimateur de la police.
Les agents vont prochainement s'attaquer au non respect des feux ou au stationnement en
double file.
AFP