La preuve en photo , et elle est magnifique, sculptée sur bois trouvé aujourd'hui dans la chapelle Notre Dame Libèratrice (édifiée entre 1636 et 1646).
Oui mais... juste pour faire mon pénible quant à la datation 17e... on pourrait te dire dire qu'il s'agit de mobilier, qui pourrait avoir été installé postérieusement à la construction de la chapelle... d'ailleurs, il faudrait un cliché plus large, mais je soupçonne une composition bien plus récente que la première moitié du 17eme s... en tout cas cela pourrait bien être après l'annexion française...
Pour compléter les propos précédents, ce panneau sculpté est à mon avis postérieur à l'édification de la chapelle. Il est de style rocaille, dit encore style "Louis XV", donc a dû être fabriqué au XVIIIe siècle.
*** Message édité par Nicolas le 05/11/2007 09:16 ***
Pour compléter mon message précédent, Salins représente un exemple intéressant de la persistance de l'utilisation de la croix de Saint André après la conquête française. J'ai relevé également les armes de Salins avec la croix imprimées sur une circulaire administrative datant probablement du XVIIIe siècle, où elles côtoient les armes de France aux trois lys.
Il faut dire que le culte de Notre-Dame Libératrice était né à Salins, et s'était répandu ensuite dans toute la Franche-Comté. Ce culte avait pour origine un voeu fait par les Salinois à la Vierge afin que les Français épargnent la ville. D'ailleurs, Notre-Dame Libératrice est généralement représentée tenant un écusson aux armes de Salins ou à la croix de Saint André (c'est ce qui permet de la reconnaître). De plus, le fort Saint-André domine la ville, et le parti pro-espagnol y était demeuré influent après la conquête. Salins est donc une ville fortement liée à Saint André à la monarchie espagnole.
Message original: Nicolas
Pour compléter mon message précédent, Salins représente un exemple intéressant de la persistance de l'utilisation de la croix de Saint André après la conquête française. J'ai relevé également les armes de Salins avec la croix imprimées sur une circulaire administrative datant probablement du XVIIIe siècle, où elles côtoient les armes de France aux trois lys.
Ma prochaine mission , trouver cette représentation de la croix de Saint-André à Salins, je pense allé piocher dans les bouquins de la bibliothèque de la ville ou même carrément à la mairie
Il faut dire que le culte de Notre-Dame Libératrice était né à Salins, et s'était répandu ensuite dans toute la Franche-Comté. Ce culte avait pour origine un voeu fait par les Salinois à la Vierge afin que les Français épargnent la ville
Petite rèctification, les conquètes Francaises y sont pour quelques choses, mais la principale raison de ce culte était de se protègé de la peste. D'ailleur, lors d'une partie de chasse sous le Fort Belin, je suis tombé sur une pierre tombale avec cette insciption que je n'ai pût décrire: "LA PROMIDAN EN DESIDEIM SI JE FINI PAR ISI", j'ai sût plus tard que les Salinois avaient entèrré leurs morts victimes de la peste hors des fortifications de la ville, sous le fort Belin.
. D'ailleurs, Notre-Dame Libératrice est généralement représentée tenant un écusson aux armes de Salins ou à la croix de Saint André (c'est ce qui permet de la reconnaître)
Tout à fait, la statue de Notre Dame Libératrice de la collégiale Saint-Anatoile de Salins le montre parfaitement, la vierge tient le blason de la ville dans sa main gauche.
. De plus, le fort Saint-André domine la ville, et le parti pro-espagnol y était demeuré influent après la conquête. Salins est donc une ville fortement liée à Saint André à la monarchie espagnole.
Nicolas
La preuve par le blason de Salins posé sur la croix de Saint-André, si la date est supérieure à celle de l'annexion, cela montre bien l'attachement qu'avaient les Salinois à l'Espagne.
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
Hier, en tournant les pages d'un livre de ma bobliothèque intitulé "Le costume et les armes des soldats de tous les temps", je suis tombé sur ça:
Il s'agit d'Hommes d'armes, coustilier, couleuvrinier, et archer des bandes d'ordonnance de Charles le Téméraire en 1473.
Vous pouvez apèrcevoir la croix de Saint-André de geule sur fond blanc.
Il y avait aussi cette représentation d'un alferès Wallons au sèrvice de l'Espagne portant un drapeau à la croix de Saint-André blanche sur fond de geule.
Désolé pour la qualité des photos
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
A la Bibliothèque Municipale d'Étude de Besançon est conservé un manuscrit du 15e siècle : Bréviaire à l'usage de Besançon , où l'on trouve au f 300 r° cette enluminure de Saint-André tenant sa croix "végétalisée" comme on dit en iconographie codicologique... (je ne sais plus comment on dit en héraldique, et j'ai pourtant lu ton article dans Barbizier, Nicolas... )
Le texte est le suivant : "Passione[m] beati andree apostoli qu[a]m oculis nostris uidimus" [la passion du bienheureux apôtre André, que nous avons vue de nos yeux]
*** Message édité par Murie le 24/01/2008 21:52 ***
Pour les amateurs de croix de Saint-André, je vous conseil la gravure de la bataille d'Héricourt , on y voit en tout quatres étendarts à la croix de Saint-André dans les rangs des Comtois, et en face d'eux, les étendarts des troupes Helvétiques
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
Pour passer à autres choses, j'ai trouvé dans l'église de Cernans ce qui pourrait être une représentation d'une croix de Saint-André, à côté se trouvait entre autre la blason du village de Dournon, et un visage sculpté.
Je posterais les photos plus tard
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
Message original: lionel
Tu traînes dans les églises, toi ?
D'un côté la croix de Saint-André est un emblème religieux, alors autant cherchez dans des lieux...religieux, logique non
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
Pour passer à autres choses, j'ai trouvé dans l'église de Cernans ce qui pourrait être une représentation d'une croix de Saint-André, à côté se trouvait entre autre la blason du village de Dournon, et un visage sculpté.
Je posterais les photos plus tard
Comme promis
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
J'ai le plaisir de vous informer de la parution du volume consacré aux actes du colloque tenu à Vesoul et Tournai sur La Franche-Comté et les anciens Pays-Bas, XIIIe-XVIIIIe siècle. Y est publiée notamment , au milieu d'une multitude d'articles passionnants qui renouvellent notre connaissance de l'histoire comtoise, mon étude consacrée à La croix de Saint André, facteur d'unité entre les Pays-Bas et le comté de Bourgogne, de Maximilien aux Archiducs (1493-1633), dans laquelle je passe en revue tout ce que nous savons des usages militaires et civils de cette croix en Franche-Comté à cette époque (drapeaux, armoiries, sceaux, linteaux, objets divers...). L'article n'est malheureusement pas illustré, mais je conserve un dossier iconographique que je continue à enrichir régulièrement. Il s'agit en fait d'un premier état des lieux, en attendant la parution d'un ouvrage plus large sur l'ensemble des emblèmes comtois.
Pour en savoir plus sur cet ouvrage, voire le commander, c'est par ici :