olif a écrit :P.S.: vivement que tu nous causes des pifs, j'en salive d'avance!

Le problème, c'est que je sais pas y causer.
Mais bon...
En péro, un rouge d'Ardèche appelé "Branne". Je ne suis pas sûr de l'orthographe et, de plus, c'est le nom de la cuvée.
Un régal fruité, aucune astringence, avec des notes de saucisson sec marquées. Non, je n'ai pas été victime d'hallucinations gustatives, tout le monde était d'accord sur ce point. Elles disparaissent ensuite, si l'on prend soin de ne pas boire son verre en deux minutes (ou moins

).
Madame a opté pour un blanc, d'Ardèche également, "les Lèches". A tomber par terre. Pour situer, elle n'était portée, jusqu'à il y a peu, que sur les blancs doux (Tokat pinot gris, Gewürtz... ), mais commence à apprécier les Riesling depuis quelques temps, et a trouvé ce vin fabuleux. J'y ai trempé les lèvres et... en ai commandé un verre pour moi tout seul.

On a vraiment l'impression de boire quelque chose de sain. Les mots me manquent pour exprimer ses qualités, mais je dirais qu'il n'a aucun défaut. Ni sec, ni doux, très fruité.
A table, avec des caillettes, un Bourgueuil très, très, très puissant. Presque trop par rapport au plat, mais on ne va pas cracher dans la soupe.
Un Sancerre que je n'ai pas goûté, mais que les consommateurs ont adoré.
Avant de partir, la tournée du patron ("pour déglacer"

): un rosé très légèrement pétillant, très léger tout court, qui doit bien se boire pour la soif, en été.
Je n'en connais pas le nom, mais je dois pouvoir y retrouver puisque mon James le kobaïen, dont nous fêtions les 40 ans, va rester en contact avec le patron pour raisons musicales. Pour l'anecdote, ils s'étaient déjà croisés dans les locaux du label Mercury, dont ledit patron était directeur artistique. Pas mal comme reconversion professionnelle.
Tout ça pour dire que s'il tient cet établissement, c'est vraiment par passion.
Ils vendent également sur place. Je ne sais pas s'il y a moyen de faire expédier, mais rien n'empêche d'y appeler le n° que j'ai fourni dans mon précédent post.
Pour en rajouter une couche de pub, c'est une petite salle et la cuisine se fait juste derrière le comptoir: convivialité maximale.
