SOS planète

Répondre
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Quand les glaces antarctiques se disloquent
LEMONDE.FR avec Reuters

Une bande de glace retenant une vaste plaque de glace au bord de la péninsule Antarctique s'est rompue, samedi 4 avril, ce qui augure probablement d'un effondrement plus important, lié au réchauffement du climat de la planète.

"La façon dont la glace s'est brisée est stupéfiante. Voici deux jours encore, elle était intacte", explique le glaciologue David Vaughan, du British Antarctic Survey, au vu d'une photo de la plaque glaciaire Wilkins. "Cela faisait longtemps que nous attendions de voir ça".

La photo satellite, transmise par l'Agence spatiale européenne (ESA)(,http://www.esa.int/esaCP/SEMD07EH1TF_index_0.html )montre qu'un pont de glace de 40 km de long, qui maintenait en place la plaque Wilkins, s'est brisé à son point le plus étroit, là où il ne mesurait que 500 mètres de large.

Cet effondrement laisse à la place du pont de glace une foule d'icebergs à la dérive. La perte de ce pont de glace, qui faisait près de 100 km de large en 1950 et était en place depuis des siècles, pourrait permettre aux courants marins d'éroder un peu plus la plaque Wilkins. "A mon avis, nous allons perdre davantage de glace, mais il en restera au sud", estime le glaciologue. Naguère, la plate-forme glaciaire de Wilkins couvrait 16 000 km², mais elle a perdu un tiers de sa superficie.

Image
Image satellite de la plaque glaciaire Wilkins, le 2 avril en début de journée.
ESA/A.Humbert, Münster University




25 000 KM² DE PLAQUES DE GLACE PERDUES

Image
ESA/A.Humbert, Münster University
Image satellite de la plaque glaciaire Wilkins, le 2 avril en milieu de journée


les températures de la péninsule Antarctique, qui serpente en direction de l'Amérique du Sud, ont monté d'environ trois degrés Celsius en cinquante ans, soit le rythme le plus rapidement de réchauffement dans l'hémisphère austral.

Neuf autres plaques glaciaires ont diminué ou se sont désintégrées autour de la péninsule antarctique au cours des cinquante dernières années, parfois très rapidement comme ce fut le cas avec la plaque Larsen A en 1995 puis avec Larsen B en 2002.

Au total, 25 000 km² de plaques de glace ont été perdues, et l'évolution des contours de l'Antarctique est un des signes les plus spectaculaires du réchauffement climatique en cours. Si la totalité des glaces de l'Antarctique fondait, le niveau moyen des mers du globe monterait de 57 mètres.
Sans aller jusque là, la fonte ne serait-ce que d'une petite partie de cette glace menacerait les Etats insulaires du Pacifique et de grandes métropoles côtières..
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Un morceau de glace de la taille de New York s’effondre en Antarctique

Par Sandra BESSON

A la suite de l’effondrement il y a plusieurs semaines d’un pont de glace dans la barrière de glace Wilkins située dans la péninsule Antarctique, un morceau de glace de 700km² s’est détaché à son tour de la barrière de glace pour former une masse d’icebergs.

Un morceau de la barrière de glace Antarctique presque aussi gros que la ville de New York s’est détaché au cours du mois et s’est transformé en iceberg à la suite de l’effondrement d’un pont de glace, cet évènement ayant été probablement causé par le réchauffement climatique, d’après ce qu’a déclaré une scientifique mardi.

« Le front de glace du nord de la Barrière de Glace Wilkins est devenu instable et les premiers icebergs se sont détachés » a déclaré Angelika Humbert, glaciologue à l’Université de Münster en Allemagne, en se basant sur les images satellites de la barrière de glace prises par l’Agence Spatiale Européenne.

Angelika Humbert a déclaré qu’environ 700km² de glace –soit une superficie plus importante que Singapour ou Bahreïn et presque aussi grande que celle de New York- s’étaient détachés de la Barrière Wilkins au cours du mois et s’étaient disloqués en une masse d’icebergs.

Les températures sur la Péninsule Antarctique ont augmenté de 3°C au cours du siècle

Elle a ajouté que 370 km² de glace s’étaient détachés de la Barrière Wilkins au cours des derniers jours. La Barrière Wilkins est la dernière en date des dix barrières de glace de la Péninsule Antarctique à se réduire, dans une tendance probablement liée au réchauffement climatique, d’après les estimations du Groupe Intergouvernemental d’Experts des Nations Unies sur l’Evolution du Climat.

Les nouveaux icebergs se sont ajoutés aux 330 km² de glace qui s’étaient détachés au cours du mois, lors de l’effondrement d’un pont de glace, qui maintenait en place la Barrière de Glace Wilkins entre l’île Charcot et la Péninsule Antarctique.

Neuf autres barrières de glace –c’est-à-dire des énormes blocs de glace flottant sur la mer et reliés à la côte- ont vu leur superficie diminuer ou se sont même effondrés autour de la péninsule Antarctique au cours des 50 dernières années, souvent de manière très soudaine, comme pour les barrières Larsen A en 1995 ou Larsen B en 2002.

Cette tendance semble largement liée au changement climatique, provoqué par les gaz à effet de serre provenant de la combustion des carburants fossiles par les êtres humains, d’après David Vaughan, un scientifique du British Antarctic Survey, qui avait atterri en avion sur le pont de glace de la barrière Wilkins en janvier dernier.

Angelika Humbert a déclaré pour sa part que selon ses estimations, la Barrière de glace Wilkins pourrait perdre entre 800 et 3000 km² de superficie de glace à la suite de l’effondrement du pont.

La Barrière de Glace Wilkins a déjà perdu un tiers de sa taille originale de 16 000 km², qui avait été calculée lorsqu’elle avait été localisée pour la première fois il y a plusieurs dizaines d’années. Sa glace est tellement épaisse qu’il a fallu au moins plusieurs centaines d’années pour qu’elle se forme.

Les températures sur la Péninsule Antarctique ont augmenté de 3°C au cours du siècle, d’après David Vaughan, une tendance que les scientifiques climatiques associent au réchauffement climatique, largement lié aux activités humaines.

La disparition des barrières de glace ne peut pas faire augmenter le niveau des mers de manière significative car la glace est une glace flottante, et est déjà très largement recouverte par l’océan.

Mais la principale inquiétude des scientifiques est que leur disparition permettra aux calottes glaciaires placées sur le continent de se déplacer plus rapidement, ce qui en revanche fera augmenter le niveau d’eau de la mer.

La Barrière Wilkins ne compte presque aucun glacier derrière elle, mais d’autres barrières de glace situées plus au sud de la Péninsule Antarctique, retiennent de grands volumes de glace derrière elles. Si elles venaient à s’effondrer, ces quantités considérables d’eau potentielle seraient alors relâchées dans l’océan, où elles fondraient plus rapidement.

Le Conseil Arctique, qui regroupe des nations possédant des territoires en Arctique, devrait se réunir à Tromsoe au nord de la Norvège mercredi, pour débattre de l’impact de la fonte de la glace dans le nord.

http://www.actualites-news-environnemen ... tique.html


____________________________________________________
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Bonne nouvelle : la banquise disparait!


Par alex joubert,

La fonte de la banquise arctique, qui se tient dans l’indifférence de la classe dirigeante internationale, s’explique par de nouveaux atouts que présente l’Arctique, à la joie des grandes puissances économiques...

Alors que le réchauffement de la planète menace, à terme, de modifier profondément nos sociétés, c’est la région Arctique qui est la plus touchée par le phénomène.
Les chiffres parlent d’eux même, la banquise fond à une allure vertigineuse en Arctique, menaçant une biodiversité particulièrement fragile en raison du faible nombre de maillons dans la chaîne alimentaire arctique. En 30 ans, la banquise a effectivement régressé de 4 millions de km2, sachant que sa superficie s’élevait à 8 millions de km2 en 1979.

Cette fonte s’avère d’autant plus problématique que la banquise possède un effet miroir,renvoyant 90% des rayons du soleil qu’elle reçoit, tandis que l’océan absorbe ces radiations. La fonte de la banquise aboutit par conséquent à un réflechissement moins efficace des rayons du soleil, l’océan absorbe ainsi une chaleur inhabituelle, réchauffant les eaux de l’océan et par conséquent, la banquise, condamnée à pénétrer dans un cercle vicieux, dont l’issue reste imperceptible.

Si la tendance observée ces dernières années suit la même évolution, la banquise Arctique pourrait disparaître en été à l’horizon 2040-2060. L’ours polaire, symbole d’un écosystème bouleversé Les ours polaires feront partie de l’Histoire et nos petits-enfants ne les verront plus que dans les livres affirme un responsable WWF.
Cette phrase mesure tout l’ampleur du danger auquel doivent faire face les ours polaires, menacés à terme, d’extinction, en raison de la fonte de leur habitat, la banquise arctique. Cette fonte poussent effectivement certains ours à passer l’été sur la terre ferme, où ils manquent cruellement de nourriture et s’aventurent dans des zones urbaines où ils sèment la panique.

A terme, si la superficie de la banquise poursuit sa chute, l’ours polaire rencontrera en hiver des problèmes similaires à ceux qui se limitent actuellement à la seule saison chaude. Récemment, les 5 états (Russie,Etats-Unis, Canada, Danemark, Norvège) recensant des ours polaires sur leurs territoires se sont réunis pour la première fois en 30 ans, sans que cette rencontre n’aboutisse sur quelque mesure concrète.

La classe dirigeante internationale n’en reste pas moins consciente du problème : contre 22.000 ours blancs aujourd’hui, seuls 9000 fouleront le sol arctique en 2050. Par ailleurs, la chaîne alimentaire du monde Arctique s’avère particulièrement étriquée, rendant extrêmement préjudiciable toute extinction.

Certaines espèces ont d’ores et déjà subi le bouleversement de l’écosystème, qui a amorcé la venue d’espèces venues du sud assure le professeur Louis Fortier, avant d’ajouter que la pénétration des saumons du Pacifique en Arctique est de plus en plus fréquente.
Dans la baie d’Hudson, la morue est peu à peu remplacée par le capelan de l’Atlantique. Déconcertées par cette tendance, des espèces plus visibles telles que le phoque ou l’ours polaire doivent procéder à une évolution de leurs modes de vie.

Les inuits contraints de remettre en question leur mode de vie chasse-aux-phoques_940x705.jpgSi le monde animal subit de plein fouet la fonte de la banquise arctique, les quelques quatre millions d’individus y vivant, en majorité inuits, vont eux aussi être victimes du réchauffement climatique. Tout d’abord, la chasse du phoque, pratique à laquelle s’adonnent nombre d’Inuits, risque d’être fortement compromise par la déperdition du nombre de phoques (qui suit la courbe des ours polaires) : les autorités internationales prendront inévitablement la décision de réévaluer à la baisse les quotas de chasse jusqu’à une interdiction définitive.

Or, la chasse du phoque apporte nombre de ressources aux Inuits, qui utilisent non seulement leur viande mais aussi leur fourrure ainsi que leur graisse, à la base de l’huile qu’ils produisent. Par ailleurs, certaines espèces marines, dont le nombre décroît au fil des mois, se verront probablement attribuées le statut d’espèce en voie de disparition et il sera impossible pour les Inuits de poursuivre leur activité de pêche.

Or, la chasse et la pêche représentent 80% de l’activité économique inuit ! Ces perspectives inquiétantes vont contraindre les populations inuit à une mutation radicale de leur mode de vie, la fonte des glaces ouvrant cependant nombre de nouvelles possibilités : premièrement, les pêcheurs ne renonceront pas à leur activité étant donné que de nouvelles espèces maritimes font et feront leur apparition, tandis que la fonte des pôles va permettre de développer profondément le secteur énergétique (voir paragraphe ci-dessus) et par conséquent offrir de nombreux emplois aux générations futures.

Le potentiel énergétique arctique pourrait par ailleurs servir de prétexte à la création d’un état inuit, solution consensuelle au "conflit" (voir dernier paragraphe) qui va certainement opposer les grandes puissances du bassin arctique... Un nouvel eldorado énergétique Face à ce constat saisissant, la relative inaction des autorités internationales peut être interprétée comme un certain contentement face à la fonte de la banquise, qui va permettre d’accéder aux nombreuses ressources énergétiques contenues par le pôle.

On estime à 25% des réserves mondiales non découvertes la quantité de pétrole contenue en Arctique, soit quatre années de consommation mondiale actuelle affirme l’ingénieur Yves Mathieu. Les deux zones les plus "riches" sont celles à proximité de l’Alaska (Etats-Unis) et de la Russie. On estime effectivement que l’ensemble des ressources pétrolières d’Alaska amortiraient quatre ans de consommation aux Etats-Unis.
La Russie, elle, concentre énormément de réserves gazières en Arctique, et cherche d’ores et déjà de nouvelles réserves au delà de ses eaux territoriales. Quand au Canada, il se montre intéresse pour prendre possession des importantes réserves potentielles de diamant.

Une voie maritime au coeur du commerce mondial de demain ? QACTU_IMG_ZOOM.jpgAu delà des réserves énergétiques que contient l’Arctique, cette zone pourrait bien devenir le poumon des échanges internationaux de demain, la fonte de la banquise permettant effectivement aux navires de circuler par le grand Nord. Entre l’Europe et l’Asie, le canal de Suez ne sera désormais plus une étape obligatoire, tandis que pour effectuer le chemin inverse, Panama va perdre de son utilité. Pour les cargos, la fonte de la banquise va permettre d’économiser 40 à 60% de temps de voyage, auquel s’ajoute les coûts en hydrocarbure et en droits de passage à Panama et à Suez.

Une guerre froide géostratégique Cette formidable opportunité énergétique et stratégique a d’ores et déjà aiguisé l’appétit de 5 puissances frontalières avec l’Arctique que sont le Canada, les Etats-Unis, la Russie, la Norvège et le Danemark. La réglementation internationale a effectivement institué que les états côtiers peuvent réclamer la création d’une ZEE (Zone Economique Exclusive), qui leur assure le libre droit d’exploitation d’une zone marine n’excédant pas les 370,4 km au delà de leurs côtes continentales.

Les états peuvent cependant demander à l’ONU une extension de leur ZEE, en se basant sur des arguments concrets. Seul 36% du monde marin est sous administration d’un état, le reste étant compris dans les eaux internationales, ou nul ne peut exercer d’autorité.

L’extension de la ZEE a d’ores et déjà été réclamé par la Russie, qui s’est basée sur des études géologiques tendant à prouver que la dorsale de Lomonosov est en réalité rattachée au plateau continental russe. Moscou a fait de la question Arctique une priorité, l’administration russe avait d’ailleurs réalisé un coup médiatique de grande échelle au mois d’août 2007, en plaçant un drapeau russe par sous marin sur le point le plus profond de l’océan arctique, une première dans l’histoire. Dans sa volonté de prendre possession de la région, les Russes ont basé en Arctique une flotte militaire, la plus conséquente de la région.

La détermination russe n’en reste pas moins contestée par les autres nations revendiquant une extension de leur ZEE en Arctique, le ministre des Affaires étrangères canadien avait d’ailleurs affirmé que nous ne sommes pas au XVe siècle. Vous (les russes) ne pouvez pas parcourir le monde, planter des drapeaux et dire nous revendiquons ce territoire. Le Canada n’en reste pas moins impliqué dans la bataille pour l’Arctique puisqu’il revendique les zones maritimes de l’Archipel arctique canadien, considérées comme des eaux internationales. La Norvège, quand à elle, a déposé voila trois ans une requête visant à étendre sa ZEE sur trois points.

Par ailleurs, le Danemark, via le Groenland, a tout comme la Russie revendiqué la dorsale de Lomonosov comme extension de son territoire. Cependant, les Groenlandais se dirigent lentement vers l’indépendance, prenant conscience du potentiel économique que leur confère la fonte de la banquise. Face à cette guerre froide de l’Arctique, l’ONU aura-t-elle les moyens de trancher en toute transparence ?

A priori non tant les belligérants ne semblent pas prêts de lâcher l’affaire. Seule issue de secours, la création d’un état inuit, éventualité peu évoquée par la classe dirigeante internationale car si naturelle. Reste que les populations doivent prendre conscience du potentiel qui est le leur...

http://alexjoubert.lejdd.fr/2009/04/26/ ... -disparait
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Paris lance la collecte souterraine des déchets



Un projet de collecte pneumatique des déchets, présenté par François Dagnaud au Conseil de Paris et voté le 7 avril dernier, va être engagé dans le futur éco-quartier des Batignolles. Il s'agit du premier projet de collecte souterraine à Paris. Il sera lancé fin 2009 pour une mise en service progressive à partir de 2014.

Qu'est-ce que la collecte pneumatique des déchets ?

Le procédé consiste à collecter et à évacuer les ordures ménagères et les matériaux à recycler dans des bornes implantées à l'intérieur des immeubles, dans les rues et chez les commerçants, aspirées par un réseau de canalisations souterraines jusqu'à un terminal de collecte, où les déchets sont compactés et mis en containers.

Le service est ainsi disponible 24 h sur 24, en supprimant les manipulations de bacs, ainsi que les nuisances sonores et l'encombrement du trafic dus aux camions bennes.

A noter que le verre ne sera pas collecté dans ces réseaux, pour des raisons d’abrasion des canalisations, mais collecté dans des colonnes à verre enterrées.

Un projet écologique

La collecte pneumatique fonctionne avec de l'électricité en lieu et place du carburant fossile utilisé par les camions. Ce procédé réduit les émissions de gaz à effet de serre, et participe donc du plan climat de Paris.

La Ville aura cependant des exigences renforcées en matière de performances énergétiques pour limiter la consommation d'énergie électrique de la centrale d'aspiration.

Pourquoi Clichy-Batignolles ?

L'éco-quartier Clichy-Batignolles constitue une opportunité liée à la présence d'une plate forme ferroviaire, qui permettra le transport par train des containers, et d'un futur centre de tri des déchets du SYCTOM, qui accueillera les 500 m2 de l'exutoire.

Environ 8000 habitants (soit 3 à 4000 tonnes de déchets par an) bénéficieront de ce nouveau service d'écologie urbaine, dont le coût (bornes, réseau et terminal de collecte) est évalué à 12 millions d’euros d'investissements durables, amortis sur 30 ans.

Source :http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1974.php

© 2001-2009 notre-planete.info - tous droits réservés
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Une nouvelle liste noire pour les produits toxiques


On les appelle les POP : il s'agit des polluants organiques persistants, ces substances chimiques hautement toxiques et résistantes à la dégradation qui s'accumulent dans les organismes vivants et se propagent par l'air et l'eau sur de grandes distances, contaminant durablement les écosystèmes terrestres et aquatiques.

Genève était, du 4 au 8 mai, l'hôte d'une importante réunion, organisée sur le sujet dans le cadre de la Convention de Stockholm. Ce traité, adopté en mai 2001 et qui compte 162 Etats partie prenante - les Etats-Unis envisageant de le rejoindre -, a pour objectif d'éliminer ou de restreindre la production et l'utilisation des POP, dont les effets sur la santé humaine et animale sont multiples : détérioration des systèmes immunitaires, nerveux et reproductifs ; mutations génétiques et cancers. "Les agriculteurs, les femmes enceintes, les jeunes, les générations à venir et certaines communautés isolées comme celles de l'Arctique sont particulièrement vulnérables", a rappelé Achim Steiner, directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).

Jusqu'ici, seuls douze pesticides et produits chimiques - la "sale douzaine" dont le DDT, les dioxines, les furanes et les PCB - figurent sur la liste noire de la Convention. Les délégations des 150 pays présents à Genève débattaient de la nécessité d'y adjoindre neuf poisons largement utilisés dans l'industrie électronique et textile. "Pour certains pays, on touche là à de très importants enjeux économiques", explique Fatoumata Keita Ouane, attachée scientifique au secrétariat de la Convention de Stockholm. "Les neuf substances que nous recommandons d'ajouter sont encore largement produites et utilisées, alors que celles de la "sale douzaine" étaient plutôt des produits en fin de vie", explique-t-elle.

Le sulfonate de perfluorooctane (PFOS), dont la Chine est le principal producteur, fait l'objet d'intenses négociations. Pékin a fait valoir son droit à obtenir "une assistance technique et financière" conséquente, en échange de possibles concessions. Le PFOS, interdit aux Etats-Unis (autrefois fabricant numéro un) et en Europe, est largement utilisé pour la fabrication des ordinateurs et des télévisions, contaminant les ouvriers, puis les utilisateurs. Il entre aussi dans la composition des imperméabilisants et des produits antitaches dont sont imprégnés certains textiles, et dans les mousses anti-incendie et les fluides hydrauliques. Autant de produits qui inondent les marchés européens et dont on connaît très mal le pouvoir de nuisance à long terme. "En ce qui concerne le PFOS, outre sa nocivité qui est connue, on ne sait même pas en combien d'années cette substance se dégrade", fait remarquer Mme Keita Ouane.

Autre produit sur la sellette : le lindane, un pesticide que seules le la Roumanie et l'Inde produisent encore, couramment utilisé dans les shampoings antipoux et en médecine vétérinaire dans de nombreux pays africains, asiatiques et sud-américains. L'Union européenne (UE) et les Etats-Unis l'ont interdit. La substance, qui est dite "bio-accumulative" (ses quantités augmentent à mesure qu'elle remonte la chaîne alimentaire), sert aussi à traiter les ananas et les semences de maïs, en particulier au Kenya, grand exportateur de produits agricoles vers l'Europe. A Genève, le Kenya cherche à obtenir une dérogation pour continuer à utiliser ce poison, comme le prévoit la Convention de Stockholm qui accorde des exemptions d'une durée maximale de cinq ans, sur présentation d'un rapport justificatif.

Enfin, le pentabromodiphényléther (PentaBDE) - et autres retardateurs de flammes -, encore massivement présent dans les pays en voie de développement, continue à provoquer de vifs débats. L'Union européenne, qui en a interdit l'utilisation, s'inquiète des problèmes de recyclage auxquels elle pourrait être confrontée si la substance était inscrite sur la liste des POP. Les produits qui en contiennent devraient alors être traités à part, ce qui entraînerait un véritable casse-tête et des coûts élevés.

Reste aussi à savoir dans quelle annexe de la convention ces neuf substances seront classées. L'annexe A regroupe les substances totalement interdites de production et dont l'utilisation est strictement limitée. L'annexe B, celles qui peuvent encore être produites et utilisées, comme le DDT, mais avec des "buts acceptables".

Agathe Duparc

© Le Monde.fr

source: http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.html
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Le réchauffement va plus vite qu’on ne l’imagine


Le monde n’a jamais augmenté aussi rapidement ses émissions à effet de serre, explique Jean Jouzel, climatologue, vice-président du groupe scientifique du Giec.

La Croix : Il ne se passe plus guère de semaine sans publication de travaux scientifiques sur le climat. Cette accélération révèle également une accélération des phénomènes. Le quatrième rapport du Groupe intergouvernemental d’étude sur le climat (Giec) publié il y a deux ans est-il dépassé ?

Jean Jouzel : Il est vrai que l’on assiste à une accélération des phénomènes depuis trois ou quatre ans. Dans le rapport de 2007, on évoquait une baisse de la couverture de glace l’été en Arctique de 7 % tous les dix ans. On n’avait pas du tout imaginé l’emballement des deux derniers étés qui s’est traduit par une chute de 30 % de la superficie de la banquise. L’accélération de l’écoulement des grands glaciers du Groenland, mais aussi des plateformes qui ceinturent la péninsule Antarctique, nous amène à repenser la question de l’élévation des mers. Le rapport du Giec l’a peut-être sous-estimée.

Il faut donc revoir à la hausse l’élévation du niveau des mers ?

D’ici à la fin du siècle, le niveau de la mer pourrait en effet augmenter de plus d’un mètre, comme l’a suggéré Stefan Rahmstorf dans un article paru dans Science. La question n’est toutefois pas encore tranchée. Nous avons un énorme travail de modélisation de la dynamique glaciaire à réaliser, mais le passé est aussi riche d’enseignements : il y a 125.000 ans, le climat était un peu plus chaud qu’aujourd’hui mais la mer était à un niveau 4 à 6 mètres plus élevé en partie à cause d’une fonte partielle du Groenland qui, à échéance de quelques siècles, ne peut être exclue. Le cinquième rapport scientifique du Giec, à paraître en 2013, devrait consacrer une part importante à ce débat scientifique très vif. Le passé nous montre aussi que des changements importants peuvent se produire brutalement sur des échelles de temps très courtes de deux ou trois ans, que le climat peut être très instable.

En revanche, il a fait moins chaud ces dernières années…

L’an 2008 a été moins chaud que 2007. Cela n’obère pas le fait que le réchauffement va plus vite qu’on ne l’imagine. L’Europe de l’Ouest se réchauffe plus vite – plus de 1 °C depuis trente ans – que la moyenne. Peut-être faudra-t-il chercher une explication à cette tendance du côté de la pollution.

On sait que le réchauffement accéléré en Arctique – deux fois plus rapide que la moyenne planétaire – est en partie imputable au carbone suie qui se dépose sur la glace. La neige, plus sale, réfléchit moins bien le rayonnement solaire. Ces aérosols sont notre grand souci. Le carbone suie, qui provient de la pollution due à l’utilisation des énergies fossiles, contribue au réchauffement. En revanche, d’autres aérosols sulfatés ont un pouvoir refroidissant : parce qu’ils modifient la taille des gouttelettes des nuages, ils changent les propriétés optiques de ces derniers. En raison de la grande complexité de leur action, les aérosols sont l’une des causes principales de l’incertitude dans les prédictions de l’évolution du climat. Les observations des satellites météo Calipso et Cloudsat (lancés en 2006) devraient nous éclairer dans les années à venir.

Comment évoluent les émissions de gaz à effet de serre ?

C’est le point le plus préoccupant. On en parle, on en parle. On sent que les opinions publiques et les milieux industriels sont réceptifs au problème. Et pourtant, sur ce front-là aussi, il y a une accélération : on n’a jamais autant augmenté nos émissions des gaz à effet de serre, notamment de CO2. Nous avons atteint en 2008 un niveau de concentration de CO2 de 386 ppm (parties par million) qu’il faut comparer aux 280 ppm de l’époque pré-industrielle. Il faut stabiliser les émissions à un seuil inférieur à 450 ppm si l’on veut que l’augmentation des températures ne dépasse pas 2 à 2,5 °C. Or, un climat avec deux degrés de plus ne nous préserve pas de conséquences lourdes à long terme.

Je ne suis pas loin de partager le cri d’alarme de Jim Hansen. Pour ce grand climatologue américain de la Nasa, nous avons déjà atteint le maximum tolérable. Pour éviter toute conséquence désastreuse, il faut prendre un chemin radical de baisse des émissions pour ne pas dépasser 350 ppm. On n’en prend pas le chemin pour l’instant.



Recueilli par Marie VERDIER - 24/05/2009

Source : http://www.la-croix.com/article/index.j ... &rubId=786






__________________________________________________
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Fonte des glaces en Arctique: un nouveau coupable


Alors que certains scientifiques appellent au stockage du CO2 pour limiter son impact sur le dérèglement climatique, d'autres s'interrogent sur le rôle des feux agricoles dans la fonte des glaces de l'Arctique.


En Norvège lors d'une conférence internationale, Rajendra Pachauri, président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a appelé à investir rapidement dans les technologies de captage et de stockage du dioxyde de carbone. Une façon de corriger immédiatement le dérèglement climatique tout en laissant un temps d'adaptation aux pays utilisant les centrales thermiques pour produire de l'énergie (voir la note du 29 mai).

Le 2 juin s'ouvre une autre conférence à l'Université du New Hampshire pour présenter des récents travaux sur l'influence des polluants dans l'air sur la fonte des glaces en Arctique. Certes, les gaz à effet de serre en participant au réchauffement climatique ont leur part de responsabilité dans la fonte de la calotte polaire. Plus curieusement, la suie provenant de brûlis, des feux d'entretien, de grandes surfaces agricoles aux Etats-Unis, en Ukraine, en Russie et en Chine aurait également un rôle assez important. Ces travaux sont présentés par la "Clean Air Task Force", un groupe du consortium de laboratoire Polarcat.



En se déposant sur la glace, la suie noire augmenterait la capacité de la glace à absorber le rayonnement solaire ainsi que la température de l'air. La suie est produite lors d'une combustion incomplète de la biomasse des brûlis. Des observations satellitaires révèlent que les colonnes de fumée arrivant jusqu'au Pôle proviennent de plus de 5000 km, en Sibérie et en Amérique du nord par exemple.

Ces études, en parallèle à celles dédiés à l'impact du CO2 ou du méthane, ont le mérite de proposer un bouquet assez complet des substances causant le dérèglement climatique: les gaz à effet de serre mais aussi les polluants et aérosols...

Une intervention rapide en Arctique est nécessaire pour éviter un désastre supplémentaire, celui de la fonte du manteau glacé sur les continents jusqu'à la toundra sibérienne qui entrainerait une libération massive de méthane et d'azote (voir la chronique de J. Attali). L'Europe est un des riverains de la calotte polaire par l'intermédiaire du Groenland (Danemark).



Vincent Minier - le 1 juin 2009



Source : http://blogs.lexpress.fr/nouvelle-scien ... ctique.php
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Les herbicides Roundup perturbent les hormones sexuelles



Selon une nouvelle étude de l'équipe du Prof. GE SERALINI publiée récemment.

Après avoir montré la toxicité des herbicides Roundup à des doses infinitésimales notamment sur des cellules de nouveau-né, l'équipe du Pr. Séralini du CRIIGEN à l'Université de Caen, en collaboration avec l'équipe du Pr. Chagnon de Dijon, vient de publier une nouvelle découverte. A des doses pourtant très inférieures (800 fois) à celles autorisées dans certains OGM alimentaires aux Etats-Unis, ce type d'herbicide, pour une formulation vendue en magasin, empêche l'action des androgènes, hormones virilisantes. Puis l'action et la formation des estrogènes sont aussi perturbées. Les dommages sur l'ADN des cellules humaines commencent alors.

Ces effets expliquent des résultats d'expériences préoccupants sur l'animal et en épidémiologie humaine. Il est donc proposé de revoir au niveau réglementaire la classification des Roundup et autres herbicides à base de glyphosate, comme étant toxiques pour la reproduction et perturbateurs endocriniens. Ces phénomènes ont été jusqu'alors sous-estimés car les producteurs de pesticides présentent majoritairement aux autorités des études avec le glyphosate seul, alors que le mélange commercialisé est bien plus actif.
L'étude est publiée fin juin 2009 dans la revue scientifique internationale Toxicology par Gasnier et al.

Source : http://www.criigen.org/content/view/257/73/
Image
Répondre