
Je sais en tout cas où aller pour me renseigner sur le sujet !
Oui, en page un !Thier a écrit : ven. 30 avr. 2021, 21:48 Chapeau les rescapés !
Je sais en tout cas où aller pour me renseigner sur le sujet !
On va dire que le Doubs est intarissable dans sa partie inférieure ...Thier a écrit : sam. 01 mai 2021, 1:29
Et Merci, au passage, à tous ceux qui ont alimenté et alimentent encore (!!!) ce sujet, depuis toutes ces années, comme le cours (intarissable ?) du Doubs !
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Surtout pas !
Merci Thier de tes encouragements.Thier a écrit : ven. 30 avr. 2021, 21:48 Chapeau les rescapés !...
...Et Merci, au passage, à tous ceux qui ont alimenté et alimentent encore (!!!) ce sujet, depuis toutes ces années
Page 2 sur 1375,tu as encore de la route,alors bon courage!
Tout à fait!Thier a écrit : sam. 01 mai 2021, 10:35 Il n'y a pas plus bel hommage que de continuer à faire vivre ce sujet !
Effectivement, je ne suis pas au bout de mes (peines) surprises ! Mais j'en ai en fait un peu moins à lire car j'ai commencé l'Histoire par la fin !!!municio a écrit : sam. 01 mai 2021, 10:50 Page 2 sur 1375,tu as encore de la route,alors bon courage!![]()
Qu'as tu pensé de l'analyse de cette phrase par M. Reddé en pages 47 et 48 (en haut) dans son livre "Alesia,l'archéologie face à l'imaginaire" paru en 2003 et pourrais tu éventuellement la reproduire pour qu'on en discute ?obelix a écrit : mer. 28 avr. 2021, 3:24Tu as peut-être raison parce que le point de repère est bien "Caesar in Sequanos per extremos Lingonum fines iter faceret". D'ailleurs, si on élimine les deux parties de la phrase qui sont l'une antérieure à l'action, l'autre postérieure ("Magno horum coacto numero" et "quo facilius subsidium provinciae ferri posset", il nous reste une phrase qui décrit deux actions simultanées introduites par "cum":municio a écrit : mar. 27 avr. 2021, 10:31
Non,je ne crois pas que la mesure de X mille pas en BG VII,66 ait été donnée par rapport au camp établi par César à l'issue de cette marche car celui ci n'en parle pas dans ce passage,contrairement en BG II,16 où il en parle très précisément en utilisant les termes "ab castris suis",suis adjectif possessif à la 3e personne faisant référence à César mis pour les Romains.
En BG II,16,il est clair que la mesure de X mille pas s'effectue entre ce camp établi à l'issue du 3e jour de marche des Romains en territoire nervien et la rivière Sambre de l'autre côté.
C'est très différent en BG VII,66 où je pense que la mesure de X mille pas s'est effectuée à partir d'un point fixe pris lors du passage de la colonne romaine en progression à travers ("per") la frontière lingono-séquane à une extrémité de la mesure et les 3 camps établis par Vercingétorix à l'autre extrémité.
cum Caesar in Sequanos per extremos Lingonum fines iter faceret, circiter milia passuum decem ab Romanis trinis castris Vercingetorix consedit
Nous avons deux actions faites l'une par César (Caesar iter faceret), l'autre par Vercingétorix (Vercingetorix consedit) et entre ces deux actions une relation de distance (circiter milia passuum decem ab Romanis). il est donc logique que l'action de César soit considérée comme le point de référence pour la mesure. Donc,le seul lieu repérable étant la frontière, je dirais que ça tient la route. Le camp se situerait à environ 10 000 pas de la frontière entre les Lingons et les Séquanes.
Il y a principalement deux choses à commenter dans ce passage le contenu qui concerne la traduction du texte et la façon de le présenter. Je vais commencer par la façon de Michel Reddé de présenter les choses, ce sera plus facile de passer ensuite au contenu réel, c'est à dire la traduction.municio a écrit : dim. 02 mai 2021, 16:53 Merci d'avoir reproduit l'analyse faite par M. Reddé de la phrase en question Obelix![]()
Je reviens donc à la première partie de ma question initiale: qu'as tu pensé (je suppose que tu l'avais déjà lue) de son analyse ?
Oui, je l'avais déjà lue et c'est bien comme dans mes souvenirs, une traduction arrangée pour convenir au site d'Alise Sainte Reine. C'est ce que j'ai montré dans mon précédent message.municio a écrit : dim. 02 mai 2021, 16:53
Je reviens donc à la première partie de ma question initiale: qu'as tu pensé (je suppose que tu l'avais déjà lue) de son analyse ?
D'accord avec toi s'agissant de la comparaison d'équivalence faite par M. Reddé entre "quintis castris" et "trinis castris" qui n'a absolument pas lieu d'être!obelix a écrit : dim. 02 mai 2021, 19:23Michel Reddé donne sa traduction de la fameuse phrase "cum Caesar ..." et termine ainsi : J'ai donné ma propre traduction. D'autres ont compris autrement la fin de cette phrase. Ça semble vouloir dire que Mr Reddé traduit tandis que tous les traducteurs qu'il cite à la suite se contentent d'écrire ce qu'il comprennent (mal selon lui). Michel Reddé se positionne donc comme un meilleur traducteur que Constans, Loeb, Cipriani, Dorminger, pour n'en citer que quelques uns. C'est assez impressionnant !![]()
Normalement quand on s'annonce meilleur que les autres, il faut le justifier par des arguments scientifiques, ou dans le cas qui nous intéresse des arguments grammaticaux. Eh bien non! Michel Reddé se contente de justifier sa traduction par, je cite : << l'expression tout à fait parallèle qu'emploie César en VII;36 et dans laquelle il décrit sa marche sur Gergovie, "quintis castris", que tout le monde, unanimement cette fois-ci, traduit correctement par "en cinq jours de marche">> Notre grand traducteur n'a probablement pas connaissance d'une autre "expression tout à fait parallèle" qu'emploie aussi César en VII;46, donc dans le même livre que sa propre citation, à savoir "trinis castris", exactement la même forme que celle qu'il traduit et que tout le monde unanimement traduit par "trois camps" et non par "en trois jours de marche". On est donc là en présence d'une méthode de persuasion, plutôt que d'une démonstration scientifique qu'on serait en droit d'attendre du philologue (Agrégé de lettres classiques en 1974) qu'est Michel Reddé.
Pour mieux comprendre, dans le livre VII des commentaires de César on trouve :
- BG VII;36 = quintis castris = cinq jours de marche, unanimement (exemple choisi par M. Reddé)
- BG VII;46 = trinis castris = trois camp, unanimement
- BG VII;46 = trinis castris = trois jours de marche (choix de M. Reddé et quelques autres) trois camps (selon les autres)
Comme on le voit ci-dessus il était logique de comparer les deux expressions identiques, plutôt que d'aller chercher quelque chose qui ressemble, mais qui est de toute autre nature afin de tromper le lecteur (à moins qu'il ne s'agisse d'ignorance tout simplement)