SOS planète

Répondre
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

l''Amazonie aura disparu en 2030 :angry:

La forêt amazonienne, poumon de la planète, a perdu au mois d'août 756 kilomètres carrés de bois, en grande partie à cause de l'abattage et les incendies qui s'en suivent. Cela représente plus du double de la superficie disparue au mois de juillet (113%), ce qui fait craindre le pire pour l'avenir de cette forêt immense.

L'année 2008 aura été particulièrement destructrice puisque la disparition des arbres y a augmenté de 229% - en comparaison avec 2007. Ces chiffres proviennent de l'Institut brésilien pour l'Environnement et la Gestion de l'Espace (INPE).
Un territoire gigantesque
A ce rythme, la forêt amazonienne aura disparu d'ici 2030. Ce territoire, d'une superficie de 6,7 millions de kilomètres carrés, est la plus grande forêt tropicale du monde et la majeure partie de celle-ci se trouve au Brésil (environ 65%). Une crise qui s'accélère puisque plus d'un demi million de kilomètres carrés (un territoire aussi grand que la France) ont disparu durant seulement les vingt dernières années.

Domino
Bien entendu, ce n'est pas directement l'abattage qui risque de causer la disparition de la forêt d'ici 2030, mais il existe un effet domino: l'Amazonie doit dorénavant faire face à de nombreux incendies, car une fois les bois coupés, les éleveurs et les agriculteurs mettent le feu afin de transformer ces espaces en champs ou en pâturages.

Contrairement aux arbres évoluant dans un climat plus tempéré, les arbres d'Amazonie ne se relèvent pas d'un incendie: ce qui disparaît, ne reprend pas vie.

Causes
Plusieurs causes sont à l'origine de cette disparition: l'agriculture massive (notamment le soja), l'extension des pâturages pour le bétail et le bois consommé par une population en constante augmentation dans ce territoire.

Effet de serre
Les arbres et le sol de l'Amazonie forment le plus grand réservoir de CO2 au monde, gaz contribuant à l'effet de serre. Pour rappel: les arbres absorbent le C02 et lorsque ceux-ci sont coupés et que le sol s'assèche, le CO2 se libère.

D'ici 2030, 55,5 à 96,6 milliards de tonnes de CO2 seront libérés suite au déboisement de l'Amazonie. Une augmentation égale aux rejets mondiaux de gaz à effets de serre durant deux ans (au rythme actuel). Ce qui signifie une augmentation paralèlle de la température moyenne mondiale de un à un degré et demi .

Condamné
Le Centre britannique Hadley a indiqué que même si l'abattage des arbres s'arrêtait dès aujourd'hui, le territoire amazonien est de toute façon condamné à devenir un désert d'ici à la fin du siècle. Pour éviter cette catastrophe écologique, le réchauffement planétaire doit rester sous les deux degrés (nous nous situons actuellement à 1 degré en Europe). Mais cet objectif semble impossible à réaliser, même si nous diminuons drastiquement nos rejets de CO2.

20%
Le déboisement de la forêt amazonienne participe aussi à l'assèchement des rivières qui alimentent l'Amazone, ce qui au final aura pour conséquence une diminution des précipitations dans la région, et donc moins de neiges sur les Andes, qui apportent l'eau aux rivières. La boucle est bouclée. Rien de beau en perspective puisque l'Amazone représente 20% de l'apport en eau des océans.

Impuissance
La semaine dernière, le ministre brésilien de l'Environnement, Carlos Minc, a rappelé l'urgence face au manque de moyens pour lutter contre le déboisement: 80% de la déforestation au Brésil est illégale, d'après le WWF.

Selon Carlos Minc, les bourgmestres et gouverneurs ont diminué leurs contrôles et la répression face au déboisement. Avec les élections du 5 octobre en ligne de mire, il serait en effet mal venu pour eux de se mettre à dos ceux qui se rendent coupable de déforestation.
Pressions
Carlos Minc est le successeur de Marina Silva qui avait démissionné suite à des pressions politiques et industrielles. Dans une interview, celle-ci a récemment expliqué que son administration avait baissé la déforestation de 59% entre 2004 et 2007. Un combat qui avait fait grincer de nombreuses dents au Brésil. En attendant, la forêt continue de partir en fumée...

Caroline Albert

http://www.7sur7.be/7s7/fr/2665/Rechauf ... 2030.dhtml

_____________________________________
Image
Avatar du membre
lionel
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 24039
Enregistré le : ven. 08 déc. 2006, 14:09
Localisation : A l'ouest, toujours plus à l'ouest...

Re: SOS planète

Message par lionel »

Domi a écrit :l''Amazonie aura disparu en 2030 :angry:
Dis donc, plus de banquise, plus d'Amazonie, ça va être enfin vivable ! :invis:
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

lionel a écrit :
Domi a écrit :l''Amazonie aura disparu en 2030 :angry:
Dis donc, plus de banquise, plus d'Amazonie, ça va être enfin vivable ! :invis:
Ça dépend de ce que tu appel vivable!! :oui: :;) Plus de garrigue juste de la terre désertique et en plus obliger de se baigner avec un masque à oxygène et habiller comme un cosmonaute, :;) :lang:

Alors vivement l’an 2030 pour nous ici ça va être vivable il y aura quelques palmier sur les plages et moins de pingouins !! :bravo:

Ont aura des vahinés sur nos plages!! :yes: :embarras: :love:
Image
Avatar du membre
lionel
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 24039
Enregistré le : ven. 08 déc. 2006, 14:09
Localisation : A l'ouest, toujours plus à l'ouest...

Re: SOS planète

Message par lionel »

Domi a écrit :Plus de garrigue
Enfin ! :corne:
Sinon, je devrais pas âtre malheureux. D'après mes calculs, j'aurai la mer à 20m. :;)
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

lionel a écrit :
Domi a écrit :Plus de garrigue
Enfin ! :corne:
Sinon, je devrais pas âtre malheureux. D'après mes calculs, j'aurai la mer à 20m. :;)
plus besoin de piscine !! :;) moi j'ai l'océan à peine à 50 métres :oui: mais l'eau n'est pas encore assez chaude!! :angry:
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

La Chine premier pollueur mondial; les émissions mondiales au top



PARIS (Source vérifiée) - La Chine est passée devant les Etats-Unis en devenant le premier pays émetteur de CO2 en 2007 tandis que l'Inde s'apprête à ravir la troisème place à la Russie, selon une étude scientifique publiable vendredi faisant état d'un niveau record des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES).

Jusqu'en 2005, les riches pays industrialisés émettaient le plus de gaz carbonique, mais désormais les pays en développement comptent pour 53% des émissions, souligne cette étude réalisée par un organisme international Global Carbon Project (GCP).


"La plus forte hausse des émissions est intervenue dans les pays en développement, principalement la Chine et l'Inde, tandis que dans les pays développés, la croissance a été plus lente", indique l'étude.


Selon le GCP, les émissions mondiales de CO2 ont atteint l'équivalent de près de 10 milliards de tonnes de carbone, dont 8,5 mds t dues à l'utilisation de combustibles fossiles et le reste à la déforestation essentiellement.


En 2007, les émissions de la Chine ont atteint 1,8 milliard de tonnes de CO2, contre 1,59 md t pour les Etats-Unis, 432 millions de tonnes pour la Russie et 430 millions pour l'Inde.


Les concentrations de CO2 dans l'atmosphère ont ainsi augmenté de 2,2 parties par million (ppm) en 2007 pour atteindre 383 ppm. L'année d'avant, en 2006, la hausse n'avait été que de 1,8 ppm.


A 383 ppm, les niveaux de CO2 dépassent de 37% ceux de 1750, au début de la révolution industrielle, avec l'exploitation massive du charbon, du pétrole et du gaz.


"Le niveau actuel de concentration est le plus élevé depuis les 650.000 dernières années et probablement depuis 20 million d'années", selon l'étude.


Les scientifiques ont également souligné que les émissions ont augmenté très nettement depuis le début du siècle, à un rythme moyen de 2 pmm par an entre 2000 et 20007 contre 1,3 ppm/an dans les années 70, 1,6 ppm dans les 80 et 1,5 ppm/an dans les 90.


La déforestation tropicale a généré 1,5 md t de CO2 en 2007, l'Amérique latine et l'Asie comptant chacune pour 600 millions de tonnes contre 300 millions pour l'Afrique.

L'étude - Carbon Budget 2007 - a été réalisée par huit scientifiques, sur la base des statistiques des experts du climat des Nations Unies et de leurs modèles, dans le cadre d'un projet parrainé par plusieurs grands programmes internationaux.
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Méthane arctique : le retour de la "bombe climatique" ?

Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

Deux expéditions dans l'océan Arctique viennent, indépendamment, de découvrir d'importantes émanations de méthane, provenant de stocks jusque-là enfermés dans le sous-sol. Imputées au réchauffement, ces émissions d'un puissant gaz à effet de serre pourraient l'accélérer brutalement. Mais ces fuites sont-elles vraiment récentes et quel serait leur effet ?

L'affaire a commencé par un e-mail du chercheur suédois Örjan Gustafsson, travaillant à bord du navire océanographique russe Jacob Smirnitskyi. Transmis au journal The Independent, il expliquait que l'expédition ISSS-08 (International Siberian Shelf Study 2008) avait découvert dans l'océan Arctique, au niveau du plateau continental sibérien, des suintements de méthane s'échappant du fond en de nombreux endroits. Enfermé dans le sous-sol gelé, ce gaz y est retenu prisonnier sous forme de clathrates, ou hydrates de méthane. Le même phénomène existe dans le pergélisol (permafrost en anglais), sol gelé des hautes latitudes.

Ces poches de méthane sont un souvenir de la dernière glaciation et constituent d'ailleurs une source d'énergie fossile potentielle. On connaît de nombreux gisements de ce genre, y compris au fond de l'océan comme à Santa Barbara, au large de la Californie. L'effet de serre du méthane est considéré comme au moins vingt fois plus important que celui du CO2 et le dégazage rapide des pergélisols que pourrait entraîner le réchauffement climatique a depuis longtemps été présenté comme une « bombe climatique à retardement ». Ce phénomène aurait d'ailleurs peut-être joué un grand rôle dans le passé, précipitant des basculements de climat.

Un phénomène encore très mal connu


Dans son e-mail, envoyé du bateau, Örjan Gustafsson dévoilait sa surprise devant l'intensité du phénomène. « Hier, pour la première fois, nous avons étudié une zone où le rejet était si intense que le méthane n'avait pas le temps de se dissoudre dans l'eau mais montait sous forme de bulles jusqu'à la surface. Ces cheminées de méthane ont été repérées au sonar et avec des instruments sismologiques. » Selon l'article de The Independent, les teneurs en méthane mesurées dans l'eau de mer seraient en ces endroits jusqu'à cent fois supérieures à la concentration moyenne.

Dans les jours qui ont suivi, une autre expédition, britannique celle-là, confirmait le phénomène. Les océanographes travaillant à bord du James Clark Ross annonçaient à leur tour avoir identifié dans l'océan Arctique 250 cheminées de méthane.

Un scénario cataclysmique a alors commencé à se dessiner. Les poches de méthane prisonnières des sous-sol gelés représentent en effet des quantités très grandes. Le réchauffement climatique entraînant leur libération pourrait donc s'accélérer brusquement, à l'échelle des décennies, au cours de ce siècle.

Mais quelle est l'ampleur du phénomène et quelles pourraient en être les causes ? Des émanations de ce genre ont déjà été observées et les sous-sols gelés ne semblent pas constituer un réservoir bien étanche. Durant ces millénaires de prison depuis la dernière glaciation, de nombreuses évasions ont donc déjà dû avoir eu lieu. Par ailleurs, une étude américaine sur les suintements de méthane de Santa Barbara avait montré que le méthane dissous peine à atteindre l'atmosphère et que 99% du gaz reste dans l'océan. Plus récemment, les carottes du forage Epica, sur le continent antarctique, ont permis d'étudier finement les évolutions du climat terrestre à la fin de la dernière glaciation en parallèle avec les variations de concentrations atmosphériques en méthane. La conclusion des auteurs de cette étude était que le méthane des fameux clathrates, rapidement libéré après le début du réchauffement, n'avait joué aucun rôle sur le climat. Du méthane est bien venu renforcer l'effet de serre mais c'est celui des marécages tropicaux, fuyant rapidement dans l'atmosphère dès que les températures ont commencé à grimper, accélérant ainsi le réchauffement déjà engagé.

Nul doute, cependant, que ces cheminées nouvellement découvertes attireront désormais l'attention des océanographes car il faudra bien chercher à savoir si leur nombre a augmenté ces dernières décennies ou le fera à l'avenir.

http://www.futura-sciences.com:80/fr/ne ... que_16891/
________________________________
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

L'Indonésie détruit ses forêts pour remplir les pompes du Nord

Le pays compte déjà 7,3 millions d'hectares de palmiers à huile soit deux fois la superficie des Pays-Bas. Témoignage.

L'Indonésie est le premier producteur mondial d'huile de palme. Pour répondre à l'énorme demande des firmes étrangères, américaines ou européennes qui utilisent l'huile de palme comme agrocarburant, le gouvernement déforeste à grande échelle. Ginting Tongena, membre des Amis de la Terre en Indonésie, témoigne.

« En Indonésie, l'huile de palme était utilisée pour l'alimentation humaine, pour la fabrication de cosmétiques pour l'alimentation animale. Désormais, elle l'est aussi pour les agrocarburants. Il ya une énorme demande, une énorme pression pour la production d'huile de palme à destination des pays du Nord. Le gouvernement prévoit que la production devrait doubler dans les vingt prochaines années.

Aujourd'hui, l'Indonésie est le plus gros producteur mondial. Aec la Malaisie, elle fournit 90% du marché mondial.

7,3 millions d'hectares sont déjà consacrés à la production d'huile de palme pour les carburants. Et le gouvernement en a d'ores et déjà alloué 20 millions supplémentaires - soit la surface de l'Angleterre, de la Suisse et des Pays-Bas réunis-, pour que ces cultures puissent se développer encore.

Ce qui signifie que la déforestation déja très importante, et la pollution des sols et des eaux va s'accroître encore. Or l'Indonésie est déjà le le troisième contributeur en gaz à effet de serre derrière les Etats-Unis et la Chine, non pas à cause des transports, mais à cause du relargage entraîné par la déforestation.

La déforestation est une catastrophe en matière de biodiversité. Elle aboutit à la disparition des habitats naturels d'espèces déjà menacées comme les tigres ou les orang-outangs.

L'impact sur les populations est déastreux. En Indonésie, 60% à 90% de la population dépend de la forêt. Ils en tirent des matériaux de construction, des plantes médicinales, des denrées alimentaires et des sources de revenus. La déforestation les laisse sans moyens de subsistance et coupés de leur mode de vie traditionnel.

On leur a fait miroiter les emplois liés au développement des agrocarburants mais en fait ces cultures en créent peu et ce sont surtout des emplois précaires, avec peu de technologie."

http://www.liberation.fr/terre/01011201 ... es-du-nord

________________________________
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

La biodiversité malgache sacrifiée à la plus grosse mine de nickel du monde

MORAMANGA (Madagascar) - A Moramanga, une énorme balafre entaille la forêt primaire. Malgré la biodiversité unique de cette région de Madagascar, la plus grande mine de nickel au monde et un gigantesque pipeline sont en construction, avec un impact irréversible sur l'environnement de l'île.

A près de quatre heures de marche d'Andasibe (100 km à l'est d'Antananarivo), bulldozers et ouvriers sont à pied d'oeuvre sur le site du pipeline, laissant derrière eux une entaille de 20 mètres de large.

Plus bas, la rivière est rouge, polluée par le chantier, situé dans la zone humide d'importance mondiale de Torotorofotsy.

A perte de vue, des forêts primaire et secondaire, des montagnes et des torrents. Parfois, les cris surprenants de l'Indri, le plus grand des lémuriens, troublent la quiétude.

Madagascar, joyau de la biodiversité mondiale, abrite bon nombre d'espèces uniques: environ 98% des mammifères terrestres, 92% des reptiles et amphibiens et 80% de la flore malgaches sont endémiques.

Ambatovy, le site de la mine, "est en plein coeur de la forêt primaire, pas loin de la future aire protégée décidée par le gouvernement", explique à l'AFP Léon M. Rajaobelina, vice-président pour Madagascar du groupe américain Conservation International.

Pourtant, c'est ici que l'Etat a autorisé en 2006, via un permis environnemental, la construction de la plus grande mine de nickel au monde par le Canadien Sherritt, pour un investissement record dans ce pays très pauvre d'environ 4 milliards de dollars.

C'est actuellement l'un des cinq plus gros projets miniers au monde.

La mine, construite à Moramanga (20 km d'Andasibe), exploitera aussi du cobalt et du sulfate d'ammonium à partir de 2010 et pendant 27 ans.

De 1.300 à 1.700 hectares de forêt primaire abritant au moins 1.378 variétés de fleurs seront sacrifiés pour le projet. Des villageois ont aussi été déplacés.

Un pipeline de 220 km de long va acheminer la "pulpe" jusqu'au port de Tamatave, où elle sera raffinée pour extraire nickel et cobalt.

Selon l'étude d'impact menée avant l'agrément environnemental, 47 espèces de fleurs n'existent mondialement que dans cette région.

"Ces formations végétales d'Ambatovy étaient considérées comme les plus menacées" des forêts humides malgaches, explique Rainer Dolch, de l'association malgache Mitsinjo, gérant le site de Torotorofotsy. Or, déplore-t-il, "on constate un manque de données scientifiques et de suivi de l'impact sur l'environnement du projet".

La région compte plus de 100 espèces de grenouilles - comme la grenouille dorée dont c'est l'unique habitat - et au moins 14 de lémuriens.

Mitsinjo a de "fortes présomptions" de la présence sur le tracé du pipeline de "Prolemur simus" mangeurs de bambou, le lémurien le plus menacé de l'île.

"La préservation des restes de forêt primaire impose des précautions et une surveillance draconiennes", renchérit l'Observatoire malgache de la vie publique (Sefafi).

Ces atteintes à l'environnement menacent également les fortes potentialités touristiques de la région.

Mais, selon le directeur général des Mines malgaches, Gérard Rakototafika, l'Etat "a trouvé un juste milieu entre exploitation des grands projets miniers et préservation de la biodiversité".

Faisant valoir que la dégradation de l'environnement s'accélère avec la pression démographique, il assure à l'AFP que face "à l'ampleur de la déforestation, on a plus de chance de conserver grâce à ces programmes miniers".

Sherritt, qui n'a pas souhaité répondre aux questions de l'AFP, affirme sur son site internet s'être engagé à "si possible générer un impact positif sur l'environnement" et à "mettre en oeuvre un plan de gestion de la biodiversité qui ne devrait générer aucune perte nette de cette biodiversité".

Source vérifiée
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Biocarburants : la FAO émet des doutes

laterre.ca 8 octobre 2008

L’agence de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture, la FAO, doute des bienfaits sur l’environnement associés à l’utilisation des biocarburants. Dans un rapport rendu public aujourd’hui à Rome, l’agence dénonce aussi les politiques de soutien aux biocarburants.

Pour l’agence, l’augmentation de la production de biocarburants est en partie responsable de la hausse des prix agricoles et de la crise alimentaire mondiale. Selon l’organisme, cette production a triplé entre 2000 et 2007 pour s’élever à 2 % de la consommation mondiale de carburant.

En outre, l’agence croit que les biocarburants ne contribueraient pas autant que prévu à la réduction des gaz à effet de serre. Les biocarburants tirés du maïs et du colza, notamment, émettraient bien plus de pollution qu’espéré.

L’organisme s’est également dit préoccupé par la déforestation et la réaffectation des terres pour favoriser la production de biocarburants. La biodiversité et la qualité de l’eau et des sols risqueraient d’en souffrir.

En ce qui a trait aux mesures de soutien à cette production, la FAO est d’avis que ces politiques sont coûteuses, sans compter qu’elles introduisent de nouvelles distorsions dans le marché. L’agence croit que les investissements devraient plutôt favoriser les biocarburants de deuxième génération, soit fait à partir de paille, de bois ou de résidus.

http://www.laterre.ca/?action=detailNou ... ticle=5638
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Acidification des océans : les chercheurs s'inquiètent


Des scientifiques réunis à Monaco alertent les politiques sur le phénomène provoqué par le réchauffement climatique.

10 OCTOBRE 2008

Les chercheurs réunis pour le plus important colloque jamais consacré à l’acidification des océans qui s’est achevé jeudi à Monaco, ont dressé un tableau assez sombre de ce phénomène provoqué par le réchauffement climatique.

«Les répercussions écologiques et économiques de l’acidification de l’océan qui dépendront de la réaction de l’écosystème, pourraient être considérables», souligne une synthèse des conclusions de ce symposium auquel participaient plus de 250 chercheurs du monde entier.

L’acidification des océans est provoquée par l’absorption dans la mer du CO2 produit par les activités humaines, à raison de 22 millions de tonnes par jour. Il en résulte une formation d’acide carbonique ayant pour effet de diminuer la quantité de minéraux nécessaires au développement d’un certain nombre d’organismes marins.

Si les chercheurs soulignent que la connaissance des effets de l’acidification des océans sur les écosystèmes demeure partielle, ils insistent sur un certain nombre de risques.

Un bouleversement durable des réseaux trophiques marins pourraient entraîner «d’importants bouleversements dans les stocks de poissons commerciaux», selon le document de synthèse.

Une diminution du taux de calcification aura pour effet de ralentir la croissance des récifs coralliens et les rendra plus fragiles alors que cette ressource «rapporte plusieurs milliards de dollars par an grâce au tourisme».

A terme, la capacité d’absorption du CO2 de l’océan pourrait se réduire, augmentant le dioxyde de carbone dans l’atmosphère, selon les chercheurs.
«Une communication extrêmement intéressante nous a également montré que les eaux acides qui sont en profondeur commencent à remonter sur la côte nord-ouest du Pacifique, celle de l’Alaska, du Canada, du nord des Etats-Unis, et arrivent comme ça sur la zone côtière. Ce sont des eaux corrosives, c’est une vraie surprise», a dit lors d’une conférence de presse Jean-Pierre Gattuso, chercheur au laboratoire d’Océanographie de Villefranche-sur-mer (Alpes-Maritimes) qui coordonne un projet de recherche européen sur le sujet.

Les chercheurs concluent en appelant «les responsables politiques mondiaux» à soutenir le travail de recherche sur l’acidification des océans afin de «réduire les incertitudes et faire des projections utiles dans les domaines écologiques et économiques».


________________________________
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

climat : la bombe à retardement du méthane est enclenchée

Par Steve Connor, The Independent, 23 septembre 2008

Les scientifiques ont découvert la preuve que les fonds marins de l’Arctique commencent à libérer dans l’atmosphère des millions de tonnes de méthane, un gaz à effet de serre 20 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Les chercheurs ont pu observer le bouillonnement provoqué par le gaz à la surface de la mer.

The Independent a pris connaissance d’une partie des premiers résultats obtenus, qui suggèrent que le gaz méthane contenu dans d’énormes gisements sous-marins en Arctique s’échappe vers la surface en raison du réchauffement et de la disparition des glaces.

Le comportement de ces réserves souterraines de méthane revêt une importance majeure car les scientifiques pensent que leur libération subite dans l’atmosphère a provoqué par le passé une augmentation rapide de la température terrestre, entraînant des bouleversements du climat et même une extinction massive d’espèces. Les scientifiques embarqués à bord d’un bateau scientifique qui a navigué sur toutes les côtes nord de la Russie ont découvert des concentrations intenses de méthane - allant parfois jusqu’à 100 fois les niveaux habituels - sur plusieurs zones, couvrant des milliers de kilomètres carrés sur le plateau continental sibérien.

Durant ces derniers jours, les chercheurs ont observé des zones où la mer bouillonnait sous l’effet des bulles de gaz remontant des « cheminées de méthane » émergeant dans les fonds marins. Ils estiment que la couche de pergélisol sous-marin qui agissait comme un « couvercle », empêchant le gaz d’être libéré, a fondu par endroits et permet au méthane de s’échapper des dépôts qui s’étaient formés avant le dernier âge glaciaire.

Les chercheurs mettent garde sur le fait que ce phénomène pourrait être lié au réchauffement rapide qu’a connu la région au cours des dernières années.
Le méthane est un gaz dont l’effet de serre est environ 20 fois plus puissant que le dioxyde de carbone et de nombreux scientifiques craignent que sa libération pourrait accélérer le réchauffement de la planète par le biais d’un gigantesque processus de rétroaction dans lequel le méthane répandu dans l’atmosphère provoquerait une élévation des températures, ce qui aggraverait la fonte du pergélisol et libérerait encore plus de gaz.
On estime que la quantité de méthane piégée sous l’Arctique est supérieure à la quantité totale de carbone contenue dans des réserves mondiales de charbon. Il est donc de toute première importance que ces réservoirs restent stables au moment où cette région se réchauffe à un rythme plus rapide que d’autres parties de la terre.

Orjan Gustafsson, l’un des responsables de l’expédition, décrit l’ampleur des émissions de méthane observées dans un émail envoyé depuis le navire scientifique russe Smirnitskyi Jacob.

« Nous avons travaillé fiévreusement pour terminer le programme de prélèvement d’échantillons hier et la nuit dernière », écrit le Dr Gustafsson. « Une vaste zone d’intense libération de méthane a été découverte. Sur les précédents sites nous avions observé de fortes concentrations de méthane dissous. Hier, pour la première fois, nous avons observé une zone où la libération est si intense que le méthane n’a pas eu le temps de se dissoudre dans l’eau de mer, mais arrive sous forme de bulles de méthane à la surface. Ces « cheminées de méthane » ont été observées sur échosondeur et avec les [instruments] sismiques. »
À certains endroits, les concentrations de méthane atteignaient 100 fois les niveaux habituels. Ces anomalies ont été constatées dans la mer de Sibérie orientale et la mer de Laptev. Elles portent sur plusieurs dizaines de milliers de kilomètres carrés, et totalisent des millions de tonnes de méthane, a déclaré le Dr Gustafsson. « Cela pourrait être du même ordre de grandeur que ce que l’on estime actuellement pour l’ensemble des océans. » indique-t-il. « Personne ne sait combien d’autres zones existent sur le grand plateau continental de la Sibérie orientale.

« L’hypothèse habituelle était que le « couvercle » de pergélisol sur les sédiments sous-marins du plateau continental Sibérien pouvait retenir ces énormes gisements de méthane. L’augmentation des observations de libération de méthane dans cette région inaccessible peut donnent à penser que le pergélisol, le couvercle, commence à être perforé et laisse donc fuir le méthane ... Le pergélisol présente maintenant des petits trous. Nous avons constaté des niveaux élevés de méthane au-dessus de la surface de l’eau et plus encore dans l’eau juste en dessous. Il est évident que la source provient des fonds marins. »

Les résultats préliminaires de l’étude du plateau sibérien 2008, en cours de préparation pour publication par l’American Geophysical Union, sont supervisés par Igor Semiletov du département de l’Extrême-Orient de l’Académie Russe des Sciences. Depuis 1994, il a dirigé environ 10 expéditions dans la mer de Laptev. Durant les années 1990, il n’avait pas détecté de niveaux élevés de méthane, mais depuis 2003, il a fait état d’une augmentation du nombre de « points chauds » de méthane, qui sont désormais confirmés par les instruments plus sensibles qui sont présents à bord du Jacob Smirnitskyi.

Le Dr Semiletov suggère plusieurs raisons pouvant expliquer pourquoi le méthane d’Arctique s’échappe désormais, dont l’augmentation du volume des eaux relativement plus chaudes qui sont rejetées des cours d’eau Sibériens en raison de la fonte du pergélisol terrestre.

La région de l’Arctique dans son ensemble a connu une hausse des températures moyennes de 4 degrés centigrades au cours des dernières décennies, avec un déclin spectaculaire de l’étendue recouverte par la banquise durant l’été. De nombreux scientifiques craignent que la disparition de la banquise ne puisse accélérer la tendance au réchauffement climatique car l’océan absorbe plus la chaleur du soleil que ne le fait la surface réfléchissante de la glace.
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Les changements climatiques plus sévères que prévus

Pour le moins alarmant, un récent rapport publié par le WWF revient sur les prévisions fournies par les experts du GIEC (1) lors de la publication de leur quatrième rapport.
S’appuyant sur les dernières études scientifiques parues, il révèle une accélération notable des changements climatiques dont les répercussions ont été sous-estimées.

Selon le WWF, le réchauffement inférieur à 1°C enregistré jusqu’alors sur la Terre a déjà passé un point de non-retour dans le système climatique terrestre, à savoir la disparition des glaces de mer d’été de l’Arctique.
Selon toute vraisemblance, ce processus survient 30 ans, voire plus, avant la date initialement prévue par le dernier rapport du GIEC. Or, l’absence des glaces de mer, en assombrissant la surface des océans, devrait générer une augmentation de la température de l’eau et, par voie de conséquence, une modification des courants océaniques.
En mer du Nord et en mer Baltique, les écosystèmes marins sont dès à présent exposés aux températures les plus élevées jamais enregistrées dans cette région, avec pour principale retombée une mise à mal des facultés d’adaptation des espèces végétales et animales locales.

L’élévation des températures n’est pas le seul problème auquel sont confrontés les océans. La fonte des glaciers, notamment dans la péninsule antarctique et au Groenland, fait monter le niveau des océans.
En comparaison avec les données avancées par le GIEC en 2007, l’élévation du niveau de la mer serait ainsi 1,5 fois plus rapide que prévu, présageant un avenir incertain pour les zones côtières les plus exposées.

Dépendant des ressources que lui fournissent ces écosystèmes, l’homme est lui aussi victime des changements climatiques. Des chercheurs ont ainsi démontré que la tendance au réchauffement du globe depuis 1981 s’est déjà traduite par une baisse des rendements mondiaux de blé, de maïs et d’orge, enregistrant une perte estimée à 5 milliards de dollars par an.

Par ailleurs, les émissions mondiales de CO2 continuent à croître, leur taux de croissance depuis 2000 s’avérant plus élevé que celui annoncé par le GIEC. Et, si l’on considère que cette accélération des émissions globales de CO2 s’accompagne d’un déclin plus rapide de la capacité d’absorption de CO2 des océans, il semble peu probable que la situation s’améliore dans les années à venir.

Touche finale à ce scénario proche de l’apocalypse, les catastrophes climatiques telles que les cyclones et les tempêtes devraient se multiplier à l’avenir.
Excepté pour certaines zones, comme la région méditerranéenne où les périodes de longues sécheresses devraient gagner en fréquence, le réchauffement climatique sur le continent européen se traduira par une augmentation des précipitations maximales annuelles, d’où des risques accrus d’inondations.

Outre les préjudices humains évidents, ces dernières occasionnent de lourdes pertes économiques.

Pour exemple, en France, dans la région du bassin Rhin-Meuse, l’estimation chiffrée des dommages causés par une seule inondation est comprise entre 60 et 73 milliards d’euros.

Pour le WWF, même s’il est vital de respecter les objectifs de réduction des émissions de CO2, fixés au sein de l’UE à une réduction de 30 % d’ici 2020, il s’agit également aujourd’hui de limiter les dégâts, en optimisant nos efforts d’adaptation et en aidant les pays en développement à organiser les leurs.

Cécile Cassier

1- Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Il y a urgence à agir face à l'érosion de la biodiversité avertit l'UICN



BARCELONE (Source vérifiée)

Il ne reste que peu de temps pour remédier à la grave crise actuelle de disparition des espèces animales et végétales, ont averti dimanche à Barcelone les participants à un sommet réunissant plusieurs milliers de personnes sous l'égide de l'Union mondiale pour la nature (UICN).

Il y a "urgence" à faire face à ces défis du XXIe siècle que sont "les menaces effrayantes du changement climatique et la dégradation des écosystèmes", a lancé Valli Moosa, président de l'UICN, pendant la cérémonie d'ouverture du congrès de cette organisation.

Le déclin accéléré de la biodiversité provoqué par l'homme, directement ou indirectement, sera au centre des débats de ce 4e congrès de l'UICN qui se déroule du 5 au 14 octobre.

Un oiseau sur huit, un mammifère sur quatre, un amphibien sur trois, sont menacés, selon les estimations de l'UICN qui doit publier lundi une liste rouge actualisée des espèces animales et végétales menacées. :angry:

Cette liste, publiée chaque année et reconnue comme l'évaluation la plus fiable du statut des espèces de la planète, s'allonge dangereusement.

Le changement climatique, la pollution, la destructions des habitats naturels des espèces, la désertification, la surpêche, les espèces invasives sont la cause de cette grave érosion de la biodiversité.

Selon les experts, le rythme actuel d'extinction est de 100 à 1.000 supérieur à ce qu'il a été en moyenne sur des centaines de millions d'années.

"Ce que nous savions depuis longtemps est maintenant devenu une chose acceptée par tous", a martelé le président de l'UICN qui est ancien ministre de l'environnement de l'Afrique du Sud.

Mais, "nous pouvons redresser le cours des choses, la transition vers le développement durable suppose une décarbonisation de notre économie", a-t-il indiqué, faisant allusion aux émissions de CO2 dues à l'utilisation massive d'énergies fossiles des sociétés industrialisées.

Il a appelé les entreprises à intégrer la protection de l'environnement à leur stratégies.

"Nous voyons en la crise du climat une opportunité insoupçonnée", a-t-il déclaré, estimant qu'il ne fallait pas laisser passer cette occasion de réagir.

Le Bangladais Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006 pour avoir fondé la première société de micro-crédit, a également insisté sur la nécessité de protéger l'environnement.

"La protection de la nature a des implications à tous les niveaux, sur la vie des populations les plus pauvres et sur la viabilité de la planète", a-t-il commenté à l'AFP en marge de la cérémonie d'ouverture.

Evoquant par ailleurs la crise financière actuelle, il a jugé qu'il était "temps de s'asseoir tous ensemble pour trouver une solution". :saint: :siffle:

Organisation atypique, l'UICN, dont le siège est à Gland, en Suisse, est le plus ancien et le plus vaste réseau environnemental au monde. Elle rassemble un millier de membres, représentants de gouvernements (80) et d'ONG (800), et quelque 10.000 scientifiques bénévoles.


________________________________
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

L'Arctique face au défi du réchauffement climatique

À l'heure où le réchauffement climatique s'intensifie, l'Arctique est en passe de devenir un enjeu stratégique et économique majeur. Le glaciologue Olav Orheim est revenu sur les défis qui attendent la région ces prochaines décennies.

Depuis plusieurs années nous avons vu évoluer le réchauffement climatique en Arctique et ce réchauffement s'accélère (.). Si nous savons qu'une augmentation de la température de l'ordre de 2°C est supportable pour l'avoir déjà vécu, nous allons aujourd'hui vers des territoires inconnus, a alerté le glaciologue Olav Orheim, à l'occasion d'une conférence consacrée à l'Arctique et qui s'est déroulée au Palais de la Découverte de Paris, le vendredi 17 octobre.

Le scientifique norvégien s'est plus particulièrement penché sur le cas du Svalbard, l'une des régions les plus au nord de la planète. Plus connu en France sous le nom de Spitzberg, le Svalbard se situe en effet à seulement 1.300km du pôle et les 2/3 de son territoire sont recouverts de glaciers. Or, explique Olav Orheim, malgré sa position géographique privilégiée, cette région dont le climat était jusqu'ici arctique, connaît de premiers signes de réchauffement. C'est ce que prouve par exemple, l'apparition récente sur son territoire de nouvelles espèces venues du sud.

Pire encore en Arctique, la banquise dont la surface représentait environ 8 millions de km2 en 1979 est passée à 4 millions de km2 en 2008 provoquant une augmentation du niveau de la mer de l'ordre de 2 à 3 mm par an. Les prévisions concernant cette augmentation seraient par ailleurs plus basses que la réalité, estime le scientifique. Le mécanisme d'amplification ayant été sous-estimé, selon lui.

Enfin, la libération du méthane du permafrost inquiète plus particulièrement Olav Orheim. Bien que les émissions soient quantitativement moins importantes que celles du CO2, le méthane a un pouvoir réchauffant plus important. Par ailleurs, on ne peut pas arrêter sa diffusion.

Les prochains défis de l'Arctique

La communauté scientifique présage que le bouleversement climatique va amener le Grand nord à représenter un enjeu stratégique et économique important, dans les prochaines décennies.

En Arctique, le réchauffement entraînera en premier lieu, une modification des activités économiques telle que l'essor de la pêche ou encore de l'agriculture.

Dans un même temps, la fonte des glaces liée au réchauffement laisse entrevoir l'ouverture de certains passages maritimes, jusqu'ici difficilement navigables. L'accès au pétrole sera alors facilité. On pense en effet, qu'en dehors du Moyen-Orient, l'Arctique dispose des plus grandes réserves de pétrole inexploitées, indique Olav Orheim.

D'autres défis se révéleront plus inquiétants, comme l'affluence des touristes et des navigateurs qui vont être de plus en plus nombreux à vouloir se rendre au pôle nord . Nous devons répondre à certaines questions avant de laisser passer tous ces gens sur le territoire arctique, qui jusqu'ici n'accueille que des chercheurs, des scientifiques ou simplement des habitants .

M. BERNARD

http://www.actu-environnement.com/ae/ne ... _6054.php4
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Deux planètes nécessaires pour l'humanité en 2030

PARIS (source vérifiée) - Au rythme de sa consommation actuelle, l'humanité aura besoin de deux planètes au début de la décennie 2030 pour répondre à ses besoins, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF).

L'empreinte écologique de l'humanité, qui évalue sa consommation de ressources naturelles, excède désormais de 30% les capacités de la planète à se régénérer, insiste le WWF dans son rapport Planète vivante 2008, reçu mercredi à Paris.

La pression de l'humanité sur la planète a plus que doublé au cours des 45 dernières années en raison de la croissance démographique et de l'augmentation de la consommation individuelle, explique le rapport.

Cette surexploitation épuise les écosystèmes et les déchets s'accumulent dans l'air, la terre et l'eau.

Du coup, la déforestation, la pénurie d'eau, le déclin de la biodiversité et le dérèglement climatique, provoqué par les émissions de gaz à effet de serre, "mettent de plus en plus en péril le bien-être et le développement de toutes les nations", explique le WWF.

L'"Indice planète vivante", un outil mis au point afin de mesurer l'évolution de la biodiversité mondiale et portant sur 1.686 espèces de vertébrés dans toutes les régions du monde, a diminué de près de 30% au cours des 35 dernières années, précise par ailleurs le rapport.

Au vu du déclin de cet indice, "il semble de plus en plus improbable d'atteindre l'objectif pourtant modeste visé par la Convention de Rio sur la diversité biologique de réduire l'érosion de la biodiversité mondiale d'ici 2010", déduit le WWF.

Outre l'empreinte écologique mondiale et l'Indice planète vivante, le rapport présente une troisième mesure, "l'empreinte d'eau", qui évalue la pression sur les ressources en eau à l'échelon national, régional ou mondial, résultant de la consommation.

Or l'eau est une ressource très inégalement répartie à travers le monde.

Ainsi, une cinquantaine de pays sont actuellement confrontés à un stress hydrique modéré ou grave, souligne le WWF. Et le nombre de personnes souffrant de pénuries d'eau toute l'année ou de manière saisonnière devrait augmenter en raison du changement climatique, ajoute-t-il.

http://www.romandie.com/ats/news/081028 ... vs4dey.asp
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Il y a urgence à agir face à l'érosion de la biodiversité avertit l'UICN


BARCELONE (Source vérifiée)

Il ne reste que peu de temps pour remédier à la grave crise actuelle de disparition des espèces animales et végétales, ont averti dimanche à Barcelone les participants à un sommet réunissant plusieurs milliers de personnes sous l'égide de l'Union mondiale pour la nature (UICN).

Il y a "urgence" à faire face à ces défis du XXIe siècle que sont "les menaces effrayantes du changement climatique et la dégradation des écosystèmes", a lancé Valli Moosa, président de l'UICN, pendant la cérémonie d'ouverture du congrès de cette organisation.

Le déclin accéléré de la biodiversité provoqué par l'homme, directement ou indirectement, sera au centre des débats de ce 4e congrès de l'UICN qui se déroule du 5 au 14 octobre.

Un oiseau sur huit, un mammifère sur quatre, un amphibien sur trois, sont menacés, selon les estimations de l'UICN qui doit publier lundi une liste rouge actualisée des espèces animales et végétales menacées.

Cette liste, publiée chaque année et reconnue comme l'évaluation la plus fiable du statut des espèces de la planète, s'allonge dangereusement.

Le changement climatique, la pollution, la destructions des habitats naturels des espèces, la désertification, la surpêche, les espèces invasives sont la cause de cette grave érosion de la biodiversité.

Selon les experts, le rythme actuel d'extinction est de 100 à 1.000 supérieur à ce qu'il a été en moyenne sur des centaines de millions d'années.

"Ce que nous savions depuis longtemps est maintenant devenu une chose acceptée par tous", a martelé le président de l'UICN qui est ancien ministre de l'environnement de l'Afrique du Sud.

Mais, "nous pouvons redresser le cours des choses, la transition vers le développement durable suppose une décarbonisation de notre économie", a-t-il indiqué, faisant allusion aux émissions de CO2 dues à l'utilisation massive d'énergies fossiles des sociétés industrialisées.

Il a appelé les entreprises à intégrer la protection de l'environnement à leur stratégies.

"Nous voyons en la crise du climat une opportunité insoupçonnée", a-t-il déclaré, estimant qu'il ne fallait pas laisser passer cette occasion de réagir.

Le Bangladais Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006 pour avoir fondé la première société de micro-crédit, a également insisté sur la nécessité de protéger l'environnement.

"La protection de la nature a des implications à tous les niveaux, sur la vie des populations les plus pauvres et sur la viabilité de la planète", a-t-il commenté à l'AFP en marge de la cérémonie d'ouverture.

Evoquant par ailleurs la crise financière actuelle, il a jugé qu'il était "temps de s'asseoir tous ensemble pour trouver une solution".

Organisation atypique, l'UICN, dont le siège est à Gland, en Suisse, est le plus ancien et le plus vaste réseau environnemental au monde. Elle rassemble un millier de membres, représentants de gouvernements (80) et d'ONG (800), et quelque 10.000 scientifiques bénévoles.
Image
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Dix gestes pour apprendre à produire moins de déchets


le figaro.fr

Image

L'Ademe a testé auprès de 370 foyers dix mesures simples permettant de diminuer de 25 kilogrammes par an les quantités de déchets déposés dans les poubelles.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : la France émet quelque 850 millions de tonnes de déchets par an dont 28 millions de tonnes pour les seuls ménages.
C'est pour sensibiliser ces derniers que l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) donne un coup de projecteur la semaine prochaine sur la prévention et sur la façon de diminuer le volume des rejets dans les poubelles.

Quelque 370 foyers ont donc été sollicités dans toute la France pour participer à une opération témoin durant trois mois. Il leur a été proposé de respecter dix gestes susceptibles de les aider dans leur démarche et de comparer la taille de leur poubelle avant et après.

Au vu des premiers résultats, l'opération a plutôt bien fonctionné. C'est le flux des déchets résiduels qui a le plus diminué. Il est passé de 88 kilogrammes par personne et par an à 63 kg.
Une baisse relativement spectaculaire due en grande partie au compostage. Il est vrai qu'une grande majorité des foyers concernés (70 %) réside dans des maisons individuelles.
Pour les personnes ne disposant pas de jardin, l'Ademe vante néanmoins les mérites du lombricompostage (digestion des déchets par des vers de terre enfermés dans des dispositifs adaptés).

Un pari réaliste


Le poids des déchets destinés au tri (verre, plastique, papier) a également diminué de 10 kg (de 71 à 61 kg par personne et par an). À quelques exceptions près note toutefois l'agence : «Les personnes les moins sensibilisées au tri avant l'opération ont tendance à trier mieux et donc à augmenter le taux de déchets triés.»
Dans cette en­quête, la quantité de prospectus jetés a également baissé. «Au total, on passe de 159 kg par personne et par an à 124 kg.»

La bataille contre la surabondance des déchets est indispensable pour au moins deux raisons. Cela représente tout d'abord une économie importante de matière première, pour les emballages notamment. Mais c'est également le seul moyen d'éviter la construction de nouvelles infrastructures.
Qu'il s'agisse d'incinérateurs, d'usines de méthanisation, de dé­charges ou de centres de tri que la plupart des habitants refusent systématiquement dès qu'il est question de les implanter dans leur commune. L'Ademe bien sûr souhaite que cette opération serve d'exemple.
Le «Grenelle de l'environnement » a en effet fixé comme objectif de réduire de 15 % d'ici à 2012 les déchets incinérés et stockés, mais surtout de faire diminuer la production des ordures ménagères de 25 kg par habitant sur cinq ans. Un pari réaliste au regard de l'opération menée auprès des 370 foyers qui ont rempli le contrat en trois mois.
Image
Avatar du membre
obelix
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 16608
Enregistré le : lun. 04 juin 2007, 22:36
Localisation : Dole en amaous ...

Re: SOS planète

Message par obelix »

Moi je trouve que le tri, c'est bien mais légèrement hypocrite! On demande aux gens de trier leurs déchets, Ok! Moi ce que je veux c'est pouvoir acheter des produits fabriqués à côté de chez moi, des oeufs avec de la crotte de poule dessus, par exemple ... Le problème, on le sait est un problème de profit lié à l'hypercommerce qui engendre un énorme surcoût à l'achat puisqu'il ne génère aucun emploi local, le bénéfice étant réalisé par des gens que l'on ne connaît même pas ... :invis: Des produits qui on voyagé sur des miliers de km, alors qu'on en produit sur place ... :invis: Ce qui induit, qu'il faut les suremballer, que ça coûte, (même si c'est du pipi de chat comparé aux bénéfices réalisés, une énorme quantité de carburant et de travail inutile), et que la chaine de transport ne permet pas de savoir avec quelle qualité ce qu'on achète a été produit ... Je crois que ça ne profite ni au consommateur, ni à la planète, tout juste à quelques actionnaires qui savent tout juste à quoi sert leur argent ... :mur:

Mais, je m'emballe ... j'arrête avant de parler de politique, parce que je crois que le problème ne peut se résoudre que par de nouvelles règles de vie communes ... :saint:

Obé ...
Solem lucerna non ostenderent
Avatar du membre
Domi
Cancoillotte Addict
Cancoillotte Addict
Messages : 8052
Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
Localisation : SPM
Contact :

Re: SOS planète

Message par Domi »

Je suis d’accord avec toi Obé , mais le tri fait partie de ses gestes qu’il faut faire , cela n’empêche pas comme tu le dit si bien , faire d’autres choses , :bravo:

Tu parle fort justement d’acheter des produits naturels et proche de chez sois et je crois avoir lu quelques part qu’il y va avoir un logo pour reconnaitre les produit régionaux et acheter ceux là en priorité.

Parce que cela pollue moins d’acheter des produits qui sont fabriquer tout près de chez sois, le coût du transport etc..

Pour ce qui est des produits dit Bio , un des moyen c’est d’avoir un petit jardin , quelques poules et poulets ………….ça aussi c’est pas négligeable !!

Au avoir un ami qui en à c’est pas mal non plus !!! :;) :invis:
Image
Répondre