A l’époque ou l’affinage était difficile à maîtriser, les fromages défectueux étaient en quantité. D’où des pertes financières importantes.
Quelqu’un, un dénommé Graf, je crois, a donc mis au point le procédé de la crème de gruyère, fabriqué avec des gruyères ayant mal évolués. Léon Bel a repris le procédé pour créer la Vache qui rit.
Le gruyère – devenu progressivement dans le langage le Comté – a donc servi longtemps de base à la fabrication. Quand l’affinage a enfin pu être assez complètement maîtrisé ou a connu des évolutions, le tonnage destiné aux fromages fondus à fortement diminué. Ca ne date que des années 1970/1980. Je crois qu’aujourd’hui la Vache qui rit est principalement fabriqué avec des fromages de type Sheddar. Ceci dit cela mériterait une validation historique.
C’est une évolution assez étrange. Autrefois cela servait de recyclage. Aujourd’hui, il faut fabriquer un fromage pour ensuite pouvoir faire la Vache qui rit et autres…
Dans mon souvenir, la Vache qui rit avait un goût prononcé de Comté et sa consommation n’était pas quasi exclusivement réservée aux enfants.
Il n’en reste pas moins que la maison Bel reste une excellente maison. Une maison de la Vache qui rit doit d’ailleurs s’ouvrir prochainement à Lons le Saunier.
A propos de Bel, la société a réussi un joli coup voici quelques mois en mettant la main sur le Boursin.
Mais je n’en dirai pas plus car je tiens le Boursin en aussi haute estime que le Mont d’Or passé au four…
D.
Ouah l'autre hé!
Je comprends ta position quasi-philosophique sur le Mont d'Or chaud mais, d'un point de vue purement gustativo-hédonique, si on te laisse le choix, tu prends quoi?
Tu peux répondre en MP, je serai muet comme une carpe dans la tombe.
A choisir entre le Boursin et le Mont d'Or chaud, le choix est assez vite fait...
On peut aussi l'habiller de papier alu et le glisser quelques minutes dans la braise du barbecue !!!! Assez sympa aussi
Duploussarsinonrien a écrit :C’est une évolution assez étrange. Autrefois cela servait de recyclage.
Si je ne m'abuse, c'est aussi le cas du Mont d'Or. Le lait hivernal des vaches nourries au fourrage était recyclé en Mont d'Or plutôt qu'en Comté faute d'une saveur moins intense que les verts pâturages.
SOBITOPRO a écrit :Ben moi, d'un point de vue purement gustativo-hédonique, je préfère "sacrifier" un Mont-d'Or au four............ mais on ne m'a pas demandé mon avis
Fais pas ta ch...se, SOBITOPRO, et invite-nous' y ouâr à eul' déguster, morteburne!
SOBITOPRO a écrit :Ben moi, d'un point de vue purement gustativo-hédonique, je préfère "sacrifier" un Mont-d'Or au four............ mais on ne m'a pas demandé mon avis
Fais pas ta ch...se, SOBITOPRO, et invite-nous' y ouâr à eul' déguster, morteburne!
Mais, très volontiers... il suffit de prendre l'A39 pis l'A7 ! Direction plein Sud. La saison des barbecues est déjà entamée...
A bientôt ?????
Entre le Mont d'or au four et le boursin, je prends bien sûr le premier (qu'éventuellement je remplace par un Edel de Cléron, mais malheureusement, et paradoxalement, c'est beaucoup plus cher).