L'IUFM de Franche Comté en grève
Suite de l'histoire...
"L'intégration est une chance"
Claude Condé, le président de l'Université, envisage pour l'IUFM un statut proche de celui des IUT avec autonomie de gestion.
Quelle est votre position sur l'intégration des IUFM dans les Universités ?
Une démarche malheureuse vise à diaboliser l'intégration alors que c'est une chance pour les étudiants et l'Education Nationale. Aujourd'hui, des étudiants font des choix bizarres, vont à l'université parce qu'ils n'ont pas le Capes. L'intégration va permettre de réguler le parcours de formation des enseignants. C'est vrai qu'un souci s'exprime du côté des instituteurs, mais tout le monde aura sa place. Il y a une grande habitude de transparence de l'université. Nous travaillons déjà avec les IUT qui sont autonomes sur leurs budgets et la gestion des postes.
Certains craignent pour les formations de terrain.
J'ai dit au maire de Lons-le-Saunier, au président du conseil général du Jura, qu'on ne touchera pas à l'IUFM de Lons. Je suis prêt à aller dire la même chose à Vesoul...
Les opposants ont peur pour la symbiose entre formations théorique et pratique dans les écoles d'application.
On ne va pas résoudre localement des problèmes nationaux. Il reste des problèmes d'articulation entre rectorat et université.
La conférence nationale des directeurs d'IUFM travaille à un cahier des charges.
Ils l'ont même rédigé. La conférence des présidents d'université se mettra en conformité avec ça.
Je sais bien que la formation permanente reste problématique.
Comment opérer l'intégration ?
On va monter des commissions, on a l'habitude de la démocratie...
Le 6 octobre prochain, je viendrai au CA de l'IUFM et je ferai une grande déclaration rassurante.
*** Message édité par Karine le 03/10/2006 20:47 ***
"L'intégration est une chance"
Claude Condé, le président de l'Université, envisage pour l'IUFM un statut proche de celui des IUT avec autonomie de gestion.
Quelle est votre position sur l'intégration des IUFM dans les Universités ?
Une démarche malheureuse vise à diaboliser l'intégration alors que c'est une chance pour les étudiants et l'Education Nationale. Aujourd'hui, des étudiants font des choix bizarres, vont à l'université parce qu'ils n'ont pas le Capes. L'intégration va permettre de réguler le parcours de formation des enseignants. C'est vrai qu'un souci s'exprime du côté des instituteurs, mais tout le monde aura sa place. Il y a une grande habitude de transparence de l'université. Nous travaillons déjà avec les IUT qui sont autonomes sur leurs budgets et la gestion des postes.
Certains craignent pour les formations de terrain.
J'ai dit au maire de Lons-le-Saunier, au président du conseil général du Jura, qu'on ne touchera pas à l'IUFM de Lons. Je suis prêt à aller dire la même chose à Vesoul...
Les opposants ont peur pour la symbiose entre formations théorique et pratique dans les écoles d'application.
On ne va pas résoudre localement des problèmes nationaux. Il reste des problèmes d'articulation entre rectorat et université.
La conférence nationale des directeurs d'IUFM travaille à un cahier des charges.
Ils l'ont même rédigé. La conférence des présidents d'université se mettra en conformité avec ça.
Je sais bien que la formation permanente reste problématique.
Comment opérer l'intégration ?
On va monter des commissions, on a l'habitude de la démocratie...
Le 6 octobre prochain, je viendrai au CA de l'IUFM et je ferai une grande déclaration rassurante.
*** Message édité par Karine le 03/10/2006 20:47 ***
Harmoniser licences et concours
Directeur contesté, Daniel Van Labeke prépare l'intégration.
Quel intérêt voyez-vous à l'intégration ?
L'IUFM est une école de formation professionnelle aux métiers de l'enseignement, mais la formation initiale relève de l'université.
Lors de la création des IUFM, des universités n'ont plus préparé à ces concours. L'intégration impliquera une meilleure entente, une harmonisation des programmes de licence et des concours.
Avez-vous commencé à discuter avec l'université ?
Oui, mais nous ne sommes pas entrés dans les détails, nous attendons le cahier des charges.
Quelle place pour les écoles d'application ?
Elles appartiennent aux inspections académiques...
Quid des relations entre inspections académiques et université ?
Les uns seront représentés dans les CA (conseil d'administration) des autres... Des problèmes techniques et statutaires se posent, il faudra par exemple une représentation des personnels du premier degré dans les conseils d'université, mais on pourrait presque maintenir le statut actuel des IUFM.
Quelles sont les échéances ?
La rentrée 2007 ou 2008. Je souhaite un texte national réglant la plupart des problèmes.
Directeur contesté, Daniel Van Labeke prépare l'intégration.
Quel intérêt voyez-vous à l'intégration ?
L'IUFM est une école de formation professionnelle aux métiers de l'enseignement, mais la formation initiale relève de l'université.
Lors de la création des IUFM, des universités n'ont plus préparé à ces concours. L'intégration impliquera une meilleure entente, une harmonisation des programmes de licence et des concours.
Avez-vous commencé à discuter avec l'université ?
Oui, mais nous ne sommes pas entrés dans les détails, nous attendons le cahier des charges.
Quelle place pour les écoles d'application ?
Elles appartiennent aux inspections académiques...
Quid des relations entre inspections académiques et université ?
Les uns seront représentés dans les CA (conseil d'administration) des autres... Des problèmes techniques et statutaires se posent, il faudra par exemple une représentation des personnels du premier degré dans les conseils d'université, mais on pourrait presque maintenir le statut actuel des IUFM.
Quelles sont les échéances ?
La rentrée 2007 ou 2008. Je souhaite un texte national réglant la plupart des problèmes.
- Bisontin la vertu
- Cancoillotte Addict
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- Localisation : Grenoble
L'administration dans toute sa splendeur... On va nommer une commission qui remettra un rapport à une instance qu'on aura créée ad hoc laquelle se chargera d'émettre un avis repris par le comité de pilotage comprenant des membres paritaires etc etc.
Bref, repousser les décisions le plus loin possible... C'est pour ça que j'aime bien le privé
Bref, repousser les décisions le plus loin possible... C'est pour ça que j'aime bien le privé

- Bisontin la vertu
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IUFM : le bras de fer continue
Les grévistes ont envahi le conseil d'administration, hier à Besançon, pour faire entendre la motion de défiance vis-à-vis du directeur.
« Direction imposée = IUFM révolté = démocratie bafouée ».
Le message suspendu en banderole à l'entrée de l'IUFM, à Besançon, est destiné aux membres du conseil d'administration réuni au premier étage du bâtiment principal. Devant, les personnels grévistes, une cinquantaine de personnes, venu manifester leur désaccord avec la décision du ministère de nommer Daniel Van Labeke directeur de l'IUFM alors que le conseil d'administration, en mai dernier, avait très largement marqué sa préférence à Jean-Paul Teyssier par 22 voix contre 11 au directeur finalement nommé.
Depuis un bras de fer s'est engagé entre une partie des personnels de l'IUFM et l'équipe de direction. Le conseil d'administration s'annonçait donc houleux. Il le fut.
Les représentants du SGEN et de la FSU, en ouverture de la réunion, ont demandé à ce que soit lue et mise au vote une motion de défiance demandant la démission du directeur et de ses trois adjoints. Le recteur, Anne Sancier-Château, a d'abord refusé, prétextant que ce point ne figurait pas à l'ordre du jour et provoquant le départ des représentants syndicaux qui ont également attiré l'attention sur le fait que le collège des usagers, c'est-à-dire les stagiaires et les étudiants de l'IUFM, n'avait pas été convoqué à ce conseil d'administration. « On nous a répondu qu'ils ne pouvaient pas l'être puisque les élections n'ont pas encore eu lieu. Or nous pensons que ceux qui étaient élus l'an dernier doivent siéger jusqu'aux prochaines élections », explique Sylvie Meyer.
Un recours devant le tribunal ?
Les grévistes se sont alors prononcés sur deux options, soit faire un barouf de tous les diables dans le couloir longeant la salle de réunion jusqu'à l'obtention de la lecture demandée. Soit, de façon plus radicale encore, envahir le conseil d'administration et empêcher sa tenue, en faisant valoir l'absence des stagiaires. Ce qu'ils ont fait finalement, obtenant que soit mise au vote la lecture de la motion. Puis éventuellement que cette motion soit mise au vote... Finalement, cette lecture fut acceptée par 16 voix pour et 14 voix contre.
C'était drôle, dans cette salle de classe à l'ancienne, de suivre en direct, par les petits carreaux, le déroulé des opérations. Ainsi, ce premier résultat inscrit à la craie au tableau fut très largement commenté depuis l'étroit couloir. Sur le fond, la demande de démission du directeur et ses adjoints a été refusée par 18 non, 10 oui et 2 abstentions. Daniel Van Labeke reste donc en poste.
Les grévistes se retrouveront lundi pour décider des suites à donner au mouvement. Ils n'excluent pas un recours devant le tribunal administratif concernant l'absence de convocation des usagers, mais savent parfaitement que les délais risquent d'être longs et donc n'avoir aucun effet.
Du côté de la direction, comme du côté des personnels, chacun a bien conscience qu'il faut jouer la montre, attendre que l'autre camp se lasse. Mais on se demande dans quelles conditions le bateau peut être mené à bon port, quel que soit le port, dans ce système de méfiance et de ressentiments réciproques.
Source : http://www.estrepublicain.fr
Les grévistes ont envahi le conseil d'administration, hier à Besançon, pour faire entendre la motion de défiance vis-à-vis du directeur.
« Direction imposée = IUFM révolté = démocratie bafouée ».
Le message suspendu en banderole à l'entrée de l'IUFM, à Besançon, est destiné aux membres du conseil d'administration réuni au premier étage du bâtiment principal. Devant, les personnels grévistes, une cinquantaine de personnes, venu manifester leur désaccord avec la décision du ministère de nommer Daniel Van Labeke directeur de l'IUFM alors que le conseil d'administration, en mai dernier, avait très largement marqué sa préférence à Jean-Paul Teyssier par 22 voix contre 11 au directeur finalement nommé.
Depuis un bras de fer s'est engagé entre une partie des personnels de l'IUFM et l'équipe de direction. Le conseil d'administration s'annonçait donc houleux. Il le fut.
Les représentants du SGEN et de la FSU, en ouverture de la réunion, ont demandé à ce que soit lue et mise au vote une motion de défiance demandant la démission du directeur et de ses trois adjoints. Le recteur, Anne Sancier-Château, a d'abord refusé, prétextant que ce point ne figurait pas à l'ordre du jour et provoquant le départ des représentants syndicaux qui ont également attiré l'attention sur le fait que le collège des usagers, c'est-à-dire les stagiaires et les étudiants de l'IUFM, n'avait pas été convoqué à ce conseil d'administration. « On nous a répondu qu'ils ne pouvaient pas l'être puisque les élections n'ont pas encore eu lieu. Or nous pensons que ceux qui étaient élus l'an dernier doivent siéger jusqu'aux prochaines élections », explique Sylvie Meyer.
Un recours devant le tribunal ?
Les grévistes se sont alors prononcés sur deux options, soit faire un barouf de tous les diables dans le couloir longeant la salle de réunion jusqu'à l'obtention de la lecture demandée. Soit, de façon plus radicale encore, envahir le conseil d'administration et empêcher sa tenue, en faisant valoir l'absence des stagiaires. Ce qu'ils ont fait finalement, obtenant que soit mise au vote la lecture de la motion. Puis éventuellement que cette motion soit mise au vote... Finalement, cette lecture fut acceptée par 16 voix pour et 14 voix contre.
C'était drôle, dans cette salle de classe à l'ancienne, de suivre en direct, par les petits carreaux, le déroulé des opérations. Ainsi, ce premier résultat inscrit à la craie au tableau fut très largement commenté depuis l'étroit couloir. Sur le fond, la demande de démission du directeur et ses adjoints a été refusée par 18 non, 10 oui et 2 abstentions. Daniel Van Labeke reste donc en poste.
Les grévistes se retrouveront lundi pour décider des suites à donner au mouvement. Ils n'excluent pas un recours devant le tribunal administratif concernant l'absence de convocation des usagers, mais savent parfaitement que les délais risquent d'être longs et donc n'avoir aucun effet.
Du côté de la direction, comme du côté des personnels, chacun a bien conscience qu'il faut jouer la montre, attendre que l'autre camp se lasse. Mais on se demande dans quelles conditions le bateau peut être mené à bon port, quel que soit le port, dans ce système de méfiance et de ressentiments réciproques.
Source : http://www.estrepublicain.fr
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IUFM révolté = démocratie bafouée

Comme démocrate je suis étonné qu'un vote local puisse contredire une décision prise par un gouvernant issu d'élections démocratiques du peuple français en son ensemble.
Est-ce que les IUFM appartiennent toujours à l'éducation dite "Nationale".
Que les "formateurs" de l'IUFM préfèrent un de leurs collègues, c'est humain...
Mais ils ne sont pas au service de leur petite caste et si un Ministre estime qu'un fonctionnaire est mieux adapté pour appliquer une nouvelle politique, ceux qui ne sont pas d'accord ont la possibilité de démissionner. Mais comme on dit dans mon village, la soupe est trop bonne.
@+
- dondon
- Cancoillotte Addict
- Messages : 2527
- Enregistré le : lun. 21 nov. 2005, 21:55
- Localisation : au bord de La Lanterne
salut
ça n'a rein à voir, mais c'est quand même en rapport avec le sujet...
dans notre coin, un instit (Fafou70) fait jouer ses élèves de temps en temps à un jeu : "sur la piste des cistes"
bien sur les enfants sont ravis : ce jeu fait appel à l'informatique, internet, à la logique, l'orientation, l'histoire et la géo de leur environnement, la lecture/résolution d'une énigme (anagramme, charade, alphabet décalé et autres...), le respect des règles, promenade sur le terrain, ils peuvent aussi fabriqué les objets à échanger...et la liste est aussi longue qu'il y a des sorte de ciste...
je suis passé derrière eux à quelques reprises, et c'est trop de lire toute les signatures sur le carnet de bord...
à+
ça n'a rein à voir, mais c'est quand même en rapport avec le sujet...

dans notre coin, un instit (Fafou70) fait jouer ses élèves de temps en temps à un jeu : "sur la piste des cistes"
bien sur les enfants sont ravis : ce jeu fait appel à l'informatique, internet, à la logique, l'orientation, l'histoire et la géo de leur environnement, la lecture/résolution d'une énigme (anagramme, charade, alphabet décalé et autres...), le respect des règles, promenade sur le terrain, ils peuvent aussi fabriqué les objets à échanger...et la liste est aussi longue qu'il y a des sorte de ciste...

je suis passé derrière eux à quelques reprises, et c'est trop de lire toute les signatures sur le carnet de bord...

à+

Je ne maîtrise pas le sujet, ni le fonctionnement de l'IUFM ni du système de nomination qui y ont lieu.
Mais ce conflit m'amène à me poser quelques questions :
A quoi sert de "demander" l'avis du conseil d'administration de l'IUFM pour la nomination du directeur d'un IUFM si ladite nomination dépend, au final, (et peut-être de manière arbitraire) du ministre de l'Éducation Nationale.
Si c'est comme cela, pourquoi organiser un simulacre de concertation et de "démocratie" si le dernier mot ne revient pas aux gens de terrain ... et par ricochet aux personnes du terrain, et choisies par elles MAIS à un ministre bien douillettement installé dans son bureau ?
Cette interrogation de ma part n'a absolument rien de personnel contre telle ou telle personne. Je m'interroge sur le fonctionnement de cet institut, et les derniers événements m'en donnent l'idée et la possibilité.
Karine, peux-tu m'expliquer ?
Mais ce conflit m'amène à me poser quelques questions :
A quoi sert de "demander" l'avis du conseil d'administration de l'IUFM pour la nomination du directeur d'un IUFM si ladite nomination dépend, au final, (et peut-être de manière arbitraire) du ministre de l'Éducation Nationale.
Si c'est comme cela, pourquoi organiser un simulacre de concertation et de "démocratie" si le dernier mot ne revient pas aux gens de terrain ... et par ricochet aux personnes du terrain, et choisies par elles MAIS à un ministre bien douillettement installé dans son bureau ?
Cette interrogation de ma part n'a absolument rien de personnel contre telle ou telle personne. Je m'interroge sur le fonctionnement de cet institut, et les derniers événements m'en donnent l'idée et la possibilité.
Karine, peux-tu m'expliquer ?
Le ministre n'intervient que rarement et en général uniquement en cas de litige ou de vote très serré. Or là ce n'était pas le cas. Je ne connais pas assez le fonctionnement de l'IUFM pour vous en dire davantage. Tout ce que je peux vous dire c'est que nos formateurs, nous aident à réfléchir sur nos pratiques en vue de les améliorer. Notre but à tous, c'est de donner à vos enfants le meilleur enseignement possible. Pourvu qu'ils viennent avec plaisir !
Les IUFM sont sous tutelle de l'état. C'est le moins qu'on puisse attendre d'un organisme dont les membres sont payés par nos impôts.
En bref: ils refusent un directeur désigné par celui qui a en charge la politique d'éducation nationale du pays.
Est-ce parce qu'il l'estime incompétent ? Je n'ai rien lu de tel.
Les IUFM sont des nids de pédagos imbus d'eux-même et de leur pseudo science.
J'ai appris à lire à mes enfants en reprenant une vieille méthode avec laquelle j'avais moi-même appris.
Mes enfants ont ainsi su lire en entrant au CP et n'ont pas été déformé par des méthodes qui relèvent de la lecture des idéogrammes.
Bon d'accord la méthode était peut être mauvaise pédagogiquement mais je n'étais pas maître et de toute façon les IUFM n'avaient pas encore été créées.
Je ne sais pas ce qu'en pense notre amie "Karine" mais je suis persuadé que le fait d'aller devant les élèves avec l'ancien maître qui va prendre sa retraite est plus formateur qu'un passage en IUFM.
Bonne soirée.
En bref: ils refusent un directeur désigné par celui qui a en charge la politique d'éducation nationale du pays.
Est-ce parce qu'il l'estime incompétent ? Je n'ai rien lu de tel.
Les IUFM sont des nids de pédagos imbus d'eux-même et de leur pseudo science.
J'ai appris à lire à mes enfants en reprenant une vieille méthode avec laquelle j'avais moi-même appris.

Mes enfants ont ainsi su lire en entrant au CP et n'ont pas été déformé par des méthodes qui relèvent de la lecture des idéogrammes.
Bon d'accord la méthode était peut être mauvaise pédagogiquement mais je n'étais pas maître et de toute façon les IUFM n'avaient pas encore été créées.



Je ne sais pas ce qu'en pense notre amie "Karine" mais je suis persuadé que le fait d'aller devant les élèves avec l'ancien maître qui va prendre sa retraite est plus formateur qu'un passage en IUFM.
Bonne soirée.
Très franchement, je pense que les deux sont très utiles. Nous bénéficions de cours qui nous permettent de nous interroger sur nos pratiques, qui nous donnent des idées pour varier nos activités ou traiter tel ou tel problème, pour entrer dans le fonctionnement des élèves, etc. et d'un autre côté chacun de nous est suivi par un enseignant qui a de la bouteille et qui donne 1000 conseils super pratiques. Ils savent aussi nous mettre en garde, nous faire prendre conscience de certaines réalités, ils connaissent bien l'établissement, c'est un facteur que l'IUFM ne peut pas prendre en compte. Par ailleurs, nous transmettons une partie du savoir que l'IUFM nous dispense aux enseignants qui nous suivent parce qu'ils sont très impliqués dans leur travail et parce qu'ils cherchent constamment à améliorer leurs pratiques.Message original: grincheux
Je ne sais pas ce qu'en pense notre amie "Karine" mais je suis persuadé que le fait d'aller devant les élèves avec l'ancien maître qui va prendre sa retraite est plus formateur qu'un passage en IUFM.
Je te trouve dur quand tu parles de formateurs imbus d'eux-mêmes. Il ne faut pas oublier qu'ils sont au service des autres et qu'ils essaient de rendre l'enseignement le meilleur possible. En général ce sont des enseignants qui on fourni un gros travail de réflexion pour inventer de nouvelles activités, pour remédier aux problèmes divers et variés et qui ont trouvé des solutions !
Je n'ai aucun intérêt à défendre qui que ce soit. Je prends tout ce qu'on me donne pour faire mon travail du mieux possible et quand c'est bien, je le dis. A chacun de faire fructifier ce qu'on lui donne.
Karine, résolument "positive attitude"