Alésia...
- vieux sage
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Re: Alésia...
Fouille du tumulus N° 2, à "la Redoute devant Fère" commune de Chassagne en 1859. Auteur du tableau anonyme.
Modifié en dernier par vieux sage le sam. 26 sept. 2009, 14:14, modifié 1 fois.
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Re: Alésia...
Vieux sage , je ne connais pas du tout Danielle Porte , nous n'avons en commun que de défendre Chaux , faudrait demander à Olif qui est plus impliqué ; moi je travaille en free-lance ...vieux sage a écrit : Bonjour letouriste
Si Danielle Porte émet la même hypothèse que le lieutenant-colonel Moutard, c'est bon signe ! Ils ont travaillé à la même époque au sein de l'association A.L.E.S.I.A.
Nous avons donc deux personnes qui cautionnent cette idée. Dans un prochain courrier je demanderai au L-colonel Moutard la provenance de cette information. De ta part, cher Letouriste tu pourrais interroger Danielle Porte.
Le cheval chez les Celtes était un animal sacré ; il a laissé sa trace dans de nombreux toponymes : "St-Hippolyte", Poligny ? : était-ce le cheval ou la cavalière qu'ils célébraient dans le mythe d'EPONA ?
"La colline où soufflait l'esprit" : cette définition est valable pour toutes les Alésia.
Cordialement
Le cheval était d'autant plus sacré qu'il a été le moteur de l'expansion celte ce qui fait qu'il existe plusieurs sortes de noms liés aux chevaux , les noms les plus célébres étant ceux comportant le radical " EPO " ; en ce qui concerne EPONA , c'est plus la cavalière et donc plus la déesse qui est vénèrée .
Au départ c'est le prestige militaire et guerrier qui est mis en avant d'où les Noms de guerriers : EPASNACTUS , EPOREDORIX , ATEPOMAROS , EPADUMNACOS , EPENOS , EPILLOS , EPOMEDUOS , EPOS ...
Des noms de peuplades comme EPOMANDUI ...
Mais évidemment comme tout nom chez les Gaulois , le sacré s'est vite invité !

Et de nombreux toponymes en portent encore la trace comme EPY , EPAGNY , EPAILLY , EPOIGNY , EPEUGNY ...
Pour HIPPOLYTE et POLIGNY je ne sais pas mais c'est plus que possible le coin est trés riche jusqu'en Saône et loire ( on peut citer aussi vampornay , valempouliere ).
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Re: Alésia et les Sequanes ...
Toujours en vadrouille chez les celtes , j'ai cherché à comprendre l'origine du mot SEQUANE et par extension quel pouvait être son rapport avec Chaux ?
D'après les spécialistes SEQUANA semble se rapporter à un sec-u-ana ou sec-o-ana , même si le radical parait malaisé à circonscrire ( thème hydronymique sec/sic ) + suffixe ana ( voire unna ou ona ) bien connu dans la langue gauloise
Le premier composant de cette formation est le radical (S)IC , eau , celui qu'on rencontre en Gaule dans le nom des déesses des eaux :
Origines : La forme unna, « eaux » est postulée d´après les théonymes Andounna, de ande-unna, « eaux d´en bas », et Uxounna, « eaux d´en haut ».
Oussanna ( Suisse ) : Peut se comprendre comme un composé de ouxellos « élevé » et ana « le marais » ou unna « la rivière ». *Ouxello–ana > *ouks–ana > Oussanna signifierait « le marais d’en haut ; et *ouxellos–unna > *ouks–unna > Oussanna : « Haute rivière ». ( Vallon des Morteys, Charmey, district de la Gruyère ).
Douanne ( Suisse ) . Attestations anciennes : Duana en 1185, Duan en 1213, Duanne en 1255. Ce village porte le nom d’une rivière ou d’une source. Composé de dubu–, « noir », et ounna–, « l’eau », « les eaux », *dub–unna, signifie « eau noire ». ( District de Nidau ) .
Aparté personnel : Si le suffixe semble de toute évidence lié à l'eau et les exemples abondent ...
Je trouve redondant que le radical soit ( en tout cas de manière directe ) aussi lié à l'eau !
Le radical me paraît plus lié à la force , la puissance , le prestige de l'eau par le radical SEG , on en a un exemple flagrant et très précis dans l'évolution des noms de la Seine : SEG-ONA au VI siècle ...
" Par des évolutions phonétiques normales Secuana ( sequana en latin ) est devenu Segona au VI siècle puis Secana en 844 et enfin Saine au XIV siècle ..."
Comme pour tous les fleuves il existait une divinité associée ; celle ci est représentée dans un bronze Gallo-romain sous les traits d'une jeune femme à l'allure noble et sereine couronnée d'un diadème et debout sur son embarcation .
Culte attesté par un sanctuaire Gallo-romain au point natif du fleuve , le nom " déa sequana " y figure en de nombreux endroits .
On hésite encore pour savoir si les Sequanes étaient " les habitants du fleuve " ou " les adorateurs de la déesse Sequana" .
Il est possible que plusieurs cours d'eau soient issus d'un thème hydronymique commun , on y retrouve en effet la même racine de type s/ /c , ic formant un radical plus ou moins commun : sec , sic , ic , souc , sauc
ICAUNA ( l'Yonne : provenance Hiunnia 1184 , Iuna , Yona 1217 ) priée à Auxerre qui est peut être une ancienne sic-auna ? Exemple les Iconiens de l'oisans cités par Strabon ( géographie IV/1,11 ) sous la forme iconii et ( géographie IV 6,5 ) siconii !
ICOVELLAUNA ( fontaine sainte ) priée à Metz
Et peut être SOUCONNA / SAUCONNA ( la Saône )
Il apparaît donc certain que si le nom des sequanes est associé à l'eau il apparaît tout aussi certain que ceux ci ont marqué de leur empreinte une grande partie du nord-est de la France .
Il est à remarquer que toutes ces appellations sont issues d'une même zone géographique , celle que les Sequanes occupaient avant de se replier à l'est de la Saône ...
Par contre dans le Jura , rien !
Sauf ... La saine ...
Comment ne pas remarquer la gémellité parfaite de ces deux cours d'eau , la SEINE se nommait SAINE au XIV siècle et à la même époque la SAINE se nommait SEINE ...
Comment ne pas supposer que les Sequanes obligés de se replier sur le Jura et d'abandonner " leur " Seine n'aient pas été tenté de réinventer leurs racines en recréant une autre seine ?
Et comment ne pas comprendre que le meilleur lieu était au pied de l'oppidum le plus sacré de toute la celtique !
Comment ne pas remarquer non plus que la saine naît et meurt à quelques centaines de mêtres du même oppidum comme si sa seule fonction était de l'accompagner !!!
Coïncidences ?
D'après les spécialistes SEQUANA semble se rapporter à un sec-u-ana ou sec-o-ana , même si le radical parait malaisé à circonscrire ( thème hydronymique sec/sic ) + suffixe ana ( voire unna ou ona ) bien connu dans la langue gauloise
Le premier composant de cette formation est le radical (S)IC , eau , celui qu'on rencontre en Gaule dans le nom des déesses des eaux :
Origines : La forme unna, « eaux » est postulée d´après les théonymes Andounna, de ande-unna, « eaux d´en bas », et Uxounna, « eaux d´en haut ».
Oussanna ( Suisse ) : Peut se comprendre comme un composé de ouxellos « élevé » et ana « le marais » ou unna « la rivière ». *Ouxello–ana > *ouks–ana > Oussanna signifierait « le marais d’en haut ; et *ouxellos–unna > *ouks–unna > Oussanna : « Haute rivière ». ( Vallon des Morteys, Charmey, district de la Gruyère ).
Douanne ( Suisse ) . Attestations anciennes : Duana en 1185, Duan en 1213, Duanne en 1255. Ce village porte le nom d’une rivière ou d’une source. Composé de dubu–, « noir », et ounna–, « l’eau », « les eaux », *dub–unna, signifie « eau noire ». ( District de Nidau ) .
Aparté personnel : Si le suffixe semble de toute évidence lié à l'eau et les exemples abondent ...
Je trouve redondant que le radical soit ( en tout cas de manière directe ) aussi lié à l'eau !
Le radical me paraît plus lié à la force , la puissance , le prestige de l'eau par le radical SEG , on en a un exemple flagrant et très précis dans l'évolution des noms de la Seine : SEG-ONA au VI siècle ...
" Par des évolutions phonétiques normales Secuana ( sequana en latin ) est devenu Segona au VI siècle puis Secana en 844 et enfin Saine au XIV siècle ..."
Comme pour tous les fleuves il existait une divinité associée ; celle ci est représentée dans un bronze Gallo-romain sous les traits d'une jeune femme à l'allure noble et sereine couronnée d'un diadème et debout sur son embarcation .
Culte attesté par un sanctuaire Gallo-romain au point natif du fleuve , le nom " déa sequana " y figure en de nombreux endroits .
On hésite encore pour savoir si les Sequanes étaient " les habitants du fleuve " ou " les adorateurs de la déesse Sequana" .
Il est possible que plusieurs cours d'eau soient issus d'un thème hydronymique commun , on y retrouve en effet la même racine de type s/ /c , ic formant un radical plus ou moins commun : sec , sic , ic , souc , sauc
ICAUNA ( l'Yonne : provenance Hiunnia 1184 , Iuna , Yona 1217 ) priée à Auxerre qui est peut être une ancienne sic-auna ? Exemple les Iconiens de l'oisans cités par Strabon ( géographie IV/1,11 ) sous la forme iconii et ( géographie IV 6,5 ) siconii !
ICOVELLAUNA ( fontaine sainte ) priée à Metz
Et peut être SOUCONNA / SAUCONNA ( la Saône )
Il apparaît donc certain que si le nom des sequanes est associé à l'eau il apparaît tout aussi certain que ceux ci ont marqué de leur empreinte une grande partie du nord-est de la France .
Il est à remarquer que toutes ces appellations sont issues d'une même zone géographique , celle que les Sequanes occupaient avant de se replier à l'est de la Saône ...
Par contre dans le Jura , rien !
Sauf ... La saine ...
Comment ne pas remarquer la gémellité parfaite de ces deux cours d'eau , la SEINE se nommait SAINE au XIV siècle et à la même époque la SAINE se nommait SEINE ...
Comment ne pas supposer que les Sequanes obligés de se replier sur le Jura et d'abandonner " leur " Seine n'aient pas été tenté de réinventer leurs racines en recréant une autre seine ?
Et comment ne pas comprendre que le meilleur lieu était au pied de l'oppidum le plus sacré de toute la celtique !
Comment ne pas remarquer non plus que la saine naît et meurt à quelques centaines de mêtres du même oppidum comme si sa seule fonction était de l'accompagner !!!
Coïncidences ?
- vieux sage
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Re: Alésia...
Pour Letouriste,
Merci pour toutes ces informations intéressantes concernant l'origine du nom "Séquane".
Des question restent en suspens :
Les Séquanes ont-ils habité à l'ouest de la Seine ?
La Séquanie n'a-t-elle pas été nommée ainsi à cause de ses nombreux lacs, rivières, cascades ?
Pour les coïncidences : Le site d'Eternoz se trouve juste face à ALESIA sur la rive opposée du Lison !
Cordialement

Merci pour toutes ces informations intéressantes concernant l'origine du nom "Séquane".
Des question restent en suspens :
Les Séquanes ont-ils habité à l'ouest de la Seine ?
La Séquanie n'a-t-elle pas été nommée ainsi à cause de ses nombreux lacs, rivières, cascades ?
Pour les coïncidences : Le site d'Eternoz se trouve juste face à ALESIA sur la rive opposée du Lison !
Cordialement
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Re: Alésia...
La sphère d'influence des SEQUANES à l'est ou à l'ouest de la Seine risque de rester longtemps obscure sous reserve de découvertes ultérieures , on sait qu'ils ont occupé la source de la Seine par les nombreuses découvertes qui y ont été faites et par le nom du fleuve lui-même mais c'est tout , pour le reste , rien !vieux sage a écrit : Les Séquanes ont-ils habité à l'ouest de la Seine ?
La Séquanie n'a-t-elle pas été nommée ainsi à cause de ses nombreux lacs, rivières, cascades ?
Les seules informations qu'on possède sur les SEQUANES viennent de quelques textes à partir de la " guerre des Gaules " et à ce moment là , ils occupaient uniquement l'est de la Saône .
Quand à savoir si la Sequanie vient de l'eau , c'est en grande partie évident , après il faudrait reprendre chaque point d'eau de la bourgogne un par un et rechercher une similitude avec le nom " SEQUANE " , travail de romain

Et encore faut il rechercher celles avec le radical S/ /C ou S/IC sans pour l'instant ( vu l'état des connaissances ) avoir la certitude absolue de rattacher tous ces radicaux avec les SEQUANES ...
Ce n'est pas une coïncidence , c'est une proximité ...Pour les coïncidences : Le site d'Eternoz se trouve juste face à ALESIA sur la rive opposée du Lison !
Surtout que pour l'instant rien n'indique qu'ALAISE vienne d'ALESIA , sémantiquement c'est même difficilement défendable ...
ALAISE vient de ALASIA comme ALISE vient de ALISIA ( ou Alisiia ) !
ALAISE devient ALESIA seulement au 14 e siècle :
12 e siècle ALASIA
13 e siècle ALASIA , ALAISE
15 e siècle ALESIA
16 e siècle ALEZIA
Ta recherche n'est pas encore terminèe Vieux sage !

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Re: Alésia...
On a quand même un embryon de piste intéressant vers la Seine et jusqu'à l'Yonne , un certain nombre de sources comportent la racine (S)IC ( radical dérivé ICCIUS ) , il y a :vieux sage a écrit :La Séquanie n'a-t-elle pas été nommée ainsi à cause de ses nombreux lacs, rivières, cascades ?
La fontaine d'HYS ( et le bois dHYS , la roche d'Y , la come d'HY ) à Massingy les Vitteaux ; forme ancienne , HYS en 1196 , YS en 1233 , YCCIUM en 1269 ...
Des villages :
IS EN BASSIGNY ( haute-marne ) , modèle Iccius ; HYS en 1219 ,
Et ,
ISOMES
IS SUR TILLE
IZEURE
Tous les trois en Côte-d'Or .
Et surtout au lieu dit notre-dame de la roche d'HYS ( nord-ouest de DIJON ) , il y a une chapelle datant du XVI e siècle avec à ses cotés une source , objet de pratiques sacrées pendant des siècles ; au dessus du portail on peut remarquer 3 ex-voto Gallo-romains qui présentent la particularité d'être semblables aux sculptures représentant des pèlerins aux sources de la Seine !
Bon puis je file , j'ai l'impression de monopoliser un peu , là !!!



Re: Alésia...
Si vous avez des problèmes de traduction des textes, vous pouvez demander à Silvio BERLUSCONI qui a déclaré, début avril :

Je pense que mon excellent niveau de latin me permettrait largement de prendre un petit déjeuner avec Jules Cesar.

- Thierry39
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Re: Alésia...
Merci Perle, mais pas besoin du Cavaliere, les historiens antiques Plutarque et Dion Cassius (et même plus récemment l'académicien Jérôme Carcopino, pourtant membre éminent du ComplotPerle39 a écrit :Si vous avez des problèmes de traduction des textes, vous pouvez demander à Silvio BERLUSCONI qui a déclaré, début avril :Je pense que mon excellent niveau de latin me permettrait largement de prendre un petit déjeuner avec Jules Cesar.

Mais je vais quand même envoyé un courrier à Berlusconi pour "intermissam collibus" ...

Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- Thierry39
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Re: Alésia...
La Voix du Nord
Jeudi 24 avril 2008
Didier Louchet vulgarise enfin la destinée de Commios l'Atrébate
Le virus de l'histoire a déjà contaminé Didier Louchet qui a écrit un roman sur Robert d'Artois. Les personnalités à plusieurs facettes fascinent cet auteur qui vient de publier la biographie romancée de Commios l'Atrébate et envisage de s'attaquer prochainement à la destinée de Gousse de Rougeville, né à Arras, propriétaire du château de Saint-Laurent, qui inspira à Alexandre Dumas son « Chevalier de Maison-Rouge ».
En écrivant Commios l'Atrébate, Didier Louchet s'est attaqué à un mystère sur lequel La Guerre des Gaules de César et les recherches archéologiques (en particulier celles menées par Alain Jacques sur Arras) ne lèvent guère le voile. Que sait-on réellement de ce chef gaulois ?
L'histoire de Commios commence réellement lorsque César s'attaque aux peuples belges dont les Atrébates font partie. Les Belges, population en provenance de l'Est de l'Europe, possédaient la maîtrise du fer et, avaient, sans trop de mal peuplé la région.
Versatile et opportuniste comme l'étaient tous les chefs de la Gaule, l'histoire de Commios ne commence vraiment qu'à l'arrivée de César. En 57, on suppose qu'il participe à la bataille du Satis où les Gaulois sont défaits. Un an près, il fait allégeance aux romains et accepte de partir en Bretagne du sud pour y préparer l'invasion de César. L'Angleterre d'alors compte quelques tribus belges. En 52, nouveau revirement. Il participe au soulèvement général contre César et commande une armée de secours de 4 000 à hommes à Alésia.
Mort en Angleterre
Nemetacum serait-elle fondée sur l'ancien oppidum central des Atrébates, à Arras ? Didier Louchet ne peut l'affirmer. César s'y installe pour ses quartiers d'hiver. Après quelques années où il aura mené une guerre d'embuscade contre les Romains, Commios se réfugie près de l'actuelle Silchester, au sud de l'Angleterre. Il y fondera sa nouvelle tribu et aura trois fils avant de mourir.
« Il était inévitable d'avoir à romancer la vie de cet homme. Il aura inspiré tant de respect à César qu'il le nomma roi, et plaça aussi les Morins (du Boulonnais) sous son autorité. Les traces écrites étant très limitées. J'ai dû m'inspirer de ce qu'on savait sur la vie des Gaulois pour imaginer sa vie, ses entretiens avec César et les autres chefs gaulois ». Ce parti pris aura le mérite de redonner vie à ce personnage mythique, qui est à la genèse de notre histoire locale, celle de l'Artois d'aujourd'hui, du sud d'Arras aux frontières de Thérouanne, de Lens à Béthune.
Didier Louchet est conseiller pédagogique. Il vit à Aix-Noulette. •
NICOLAS ANDRÉ
> Édition Mémoire et culture - livre auto édité - 195 pages, 18 E. Mail : didier@wanadoo.fr, Tél : 06 81 74 51 20. Didier Louchet, 71, route d'Arras, 62160 Aix-Noulette. (compter 6 E pour le frais de port).
Jeudi 24 avril 2008
Didier Louchet vulgarise enfin la destinée de Commios l'Atrébate
Le virus de l'histoire a déjà contaminé Didier Louchet qui a écrit un roman sur Robert d'Artois. Les personnalités à plusieurs facettes fascinent cet auteur qui vient de publier la biographie romancée de Commios l'Atrébate et envisage de s'attaquer prochainement à la destinée de Gousse de Rougeville, né à Arras, propriétaire du château de Saint-Laurent, qui inspira à Alexandre Dumas son « Chevalier de Maison-Rouge ».
En écrivant Commios l'Atrébate, Didier Louchet s'est attaqué à un mystère sur lequel La Guerre des Gaules de César et les recherches archéologiques (en particulier celles menées par Alain Jacques sur Arras) ne lèvent guère le voile. Que sait-on réellement de ce chef gaulois ?
L'histoire de Commios commence réellement lorsque César s'attaque aux peuples belges dont les Atrébates font partie. Les Belges, population en provenance de l'Est de l'Europe, possédaient la maîtrise du fer et, avaient, sans trop de mal peuplé la région.
Versatile et opportuniste comme l'étaient tous les chefs de la Gaule, l'histoire de Commios ne commence vraiment qu'à l'arrivée de César. En 57, on suppose qu'il participe à la bataille du Satis où les Gaulois sont défaits. Un an près, il fait allégeance aux romains et accepte de partir en Bretagne du sud pour y préparer l'invasion de César. L'Angleterre d'alors compte quelques tribus belges. En 52, nouveau revirement. Il participe au soulèvement général contre César et commande une armée de secours de 4 000 à hommes à Alésia.
Mort en Angleterre
Nemetacum serait-elle fondée sur l'ancien oppidum central des Atrébates, à Arras ? Didier Louchet ne peut l'affirmer. César s'y installe pour ses quartiers d'hiver. Après quelques années où il aura mené une guerre d'embuscade contre les Romains, Commios se réfugie près de l'actuelle Silchester, au sud de l'Angleterre. Il y fondera sa nouvelle tribu et aura trois fils avant de mourir.
« Il était inévitable d'avoir à romancer la vie de cet homme. Il aura inspiré tant de respect à César qu'il le nomma roi, et plaça aussi les Morins (du Boulonnais) sous son autorité. Les traces écrites étant très limitées. J'ai dû m'inspirer de ce qu'on savait sur la vie des Gaulois pour imaginer sa vie, ses entretiens avec César et les autres chefs gaulois ». Ce parti pris aura le mérite de redonner vie à ce personnage mythique, qui est à la genèse de notre histoire locale, celle de l'Artois d'aujourd'hui, du sud d'Arras aux frontières de Thérouanne, de Lens à Béthune.
Didier Louchet est conseiller pédagogique. Il vit à Aix-Noulette. •
NICOLAS ANDRÉ
> Édition Mémoire et culture - livre auto édité - 195 pages, 18 E. Mail : didier@wanadoo.fr, Tél : 06 81 74 51 20. Didier Louchet, 71, route d'Arras, 62160 Aix-Noulette. (compter 6 E pour le frais de port).
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
- vieux sage
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Re: Alésia...
Nous avons beaucoup discuté de la plaine de 3000 pas à Alésia.
Pour clarifier notre vision pourrions-nous éclaircir ce passage du Livre III, 1 (Propos de Galba
rapportés par César) :
“Octodurus : qui vicus positus in valle non magna ADJECTA PLANITIE altissimis montibus
undique continetur. Quum hic in duas partes flumine divideretur.”
L.A. Constans : : Ce bourg, situé au fond d’une vallée étroite, est enfermé de tous côtés par de très
hautes montagnes. Comme la rivière le coupait en deux (le bourg).
M. Artaud : Ce bourg est situé dans un vallon assez étroit et environné de très hautes montagnes.
Une rivière le traverse et le divise en deux parties (le bourg).
Jean Thoraval : Ce bourg situé dans une vallée étroite est enfermé de tous côtés par de très hautes
montagnes. Comme il était coupé en deux par une rivière (le bourg).
Maurice Rat : Ce bourg situé dans une étroite vallée est cerné de tous côtés par de très hautes
montagnes. La rivière la coupant en deux (la vallée).
Il semble que c’est le bourg qui est coupé par la rivière. Dans la Martigny actuelle la rivière
est canalisée et détournée au pied des vignes sur le côté Est de la vallée.
Dans ces diverses traductions “adjecta planitie” n’est pas mentionné.
César écrit “non magna planitie”, il n’emploie pas “angustus”- étroit. -.
“Octodurus : qui vicus positus in valle non magna ADJECTA PLANITIE altissimis montibus
undique continetur. Quum hic in duas partes flumine divideretur.”
Adjecta planitie : Il semble que la plaine jouxtait le bourg : ces deux entités composaient la vallée.
Traduite littéralement, cette phrase nous donnerait à peu près ceci :
Octodurus : ce bourg - ajouté à une plaine non grande - est situé dans une vallée enfermée de tous
côtés par de très hautes montagnes et coupée en deux par une rivière. (La DRANCE sur les cartes
suisses et I. G. N., la DRANSE sur les cartes Michelin).
Eugène Quinche, dans son ouvrage sur les Hèlvètes, donne la traduction libre suivante en mettant la phrase entre parenthèse : "Ce bourg, assis dans une petite plaine au fond d'un vallon et entièrement entouré de montagnes très élevées."
Notons que lorsque César décrit une vallée, il n’oublie pas de signaler la présence d’une rivière qui la traverse.
: autre exemple : V, 49 : "trans vallem magnam et rivum" (Une grande vallée traversée par un
ruisseau).
Pour clarifier notre vision pourrions-nous éclaircir ce passage du Livre III, 1 (Propos de Galba
rapportés par César) :
“Octodurus : qui vicus positus in valle non magna ADJECTA PLANITIE altissimis montibus
undique continetur. Quum hic in duas partes flumine divideretur.”
L.A. Constans : : Ce bourg, situé au fond d’une vallée étroite, est enfermé de tous côtés par de très
hautes montagnes. Comme la rivière le coupait en deux (le bourg).
M. Artaud : Ce bourg est situé dans un vallon assez étroit et environné de très hautes montagnes.
Une rivière le traverse et le divise en deux parties (le bourg).
Jean Thoraval : Ce bourg situé dans une vallée étroite est enfermé de tous côtés par de très hautes
montagnes. Comme il était coupé en deux par une rivière (le bourg).
Maurice Rat : Ce bourg situé dans une étroite vallée est cerné de tous côtés par de très hautes
montagnes. La rivière la coupant en deux (la vallée).
Il semble que c’est le bourg qui est coupé par la rivière. Dans la Martigny actuelle la rivière
est canalisée et détournée au pied des vignes sur le côté Est de la vallée.
Dans ces diverses traductions “adjecta planitie” n’est pas mentionné.
César écrit “non magna planitie”, il n’emploie pas “angustus”- étroit. -.
“Octodurus : qui vicus positus in valle non magna ADJECTA PLANITIE altissimis montibus
undique continetur. Quum hic in duas partes flumine divideretur.”
Adjecta planitie : Il semble que la plaine jouxtait le bourg : ces deux entités composaient la vallée.
Traduite littéralement, cette phrase nous donnerait à peu près ceci :
Octodurus : ce bourg - ajouté à une plaine non grande - est situé dans une vallée enfermée de tous
côtés par de très hautes montagnes et coupée en deux par une rivière. (La DRANCE sur les cartes
suisses et I. G. N., la DRANSE sur les cartes Michelin).
Eugène Quinche, dans son ouvrage sur les Hèlvètes, donne la traduction libre suivante en mettant la phrase entre parenthèse : "Ce bourg, assis dans une petite plaine au fond d'un vallon et entièrement entouré de montagnes très élevées."
Notons que lorsque César décrit une vallée, il n’oublie pas de signaler la présence d’une rivière qui la traverse.
: autre exemple : V, 49 : "trans vallem magnam et rivum" (Une grande vallée traversée par un
ruisseau).
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- vieux sage
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Re: Alésia...
LA VALLEE de MARTIGNY : à l'endroit des thermes se trouve le réputé Musée GIANADDA.
Modifié en dernier par vieux sage le sam. 26 sept. 2009, 14:14, modifié 1 fois.
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Re: Alésia...FONCINE
Pendant que Vieux sage fait le tour de la plaine , moi je fais le tour du site de Chaux , pour l'instant je suis au fond à gauche ...
Pour l'instant j'ai rien de plus sur les Séquanes et la Saine , je me suis donc attaqué à la source de cette dernière !
Le modèle supposé viendrait du latin " Fons-sene " , j'ai regardé dans le Gaffiot et le nom viendrait bien sûr de fontaine mais aussi de vieux ...à moins que " sene " en latin ne véhicule aussi un caractère sacré ...
Hors la rivière vient du celte , pourquoi la source viendrait elle du latin ?
Les sources et les eaux étaient sacrées en Gaule , il est donc plus logique que FONCINE vienne du celte " Fons seno/a "
Radical celtique seno : le sens communément admis comme en latin est vieux ou ancien mais chez les gaulois le sens en serait plutôt " vénérable " " sacré " , sens valorisant qu'on retrouve dans la tribu des SENONS ou dans SANXAY : seno-ceton ( bois vénérable ) SENANTES : seno-nemeton ( vénérable sanctuaire ) et surtout dans le nom de l'île de SEIN ; l'île abritait dans l'antiquité un groupe de neuf femmes qui exerçaient le rôle de prêtresses , on les nommaient les " senae " , elles devaient être les prophétesses sacrées et non " les vieilles " ...
Selon toute vraisemblance l'origine du nom vient bien du composé FONS-SENO mais ceci dit je pense qu'il peut exister une autre hypothèse : -CINE ne viendrait pas de SEN mais de SINC ...
En effet si le radical sic s'est montré à l'origine du nom de la Saine/Seine , il a du très certainement aussi exister une variante sinc ( à noter qu'il existe un dieu Sinquatis ), thème généralement confondu par étymologie populaire avec cinq ...
Hors ce radical est toujours en rapport avec des eaux naissantes ...
Fons sinc aurait donné :
cinq fontaines ( Meurthe et Moselle )
cinq fonts ( Côte d'or )
font de cinq sous ( Gard )
En suisse aussi le même nom existe : Bois de Cinq Sols, lieu-dit en forêt (Boncourt, district de Porrentruy, Jura) ;
Cinq Sous, lieu-dit (Eclépens, district de Cossonay, Vaud).
Par contre je ne sais pas si il y a une source à proximité ?
Il me semble donc exister une petite probabilité de rapprocher fons-sinc de foncine !
Et pour revenir au dieu SINQUATIS il est à noter qu'il a donné naissance à la localité de SAINCAIZE dans la Nièvre ( formes anciennes : Sinquatia " villa " puis Sanacasa en 1287 ) site d'une villa Gallo-romaine avec source et therme .
Il est quand même étonnant de constater que le radical SANA est non seulement proche du nom SAINE mais également du SANA celte vraisemblablement à l'origine de FONCINE ( fons sana = fontaine sacrée ) ; on en revient toujours au caractère sacrèe de la rivière !!!
Pour l'anecdote il existe un site ( ancien temple près d'une rivière ) en Belgique dérivé du même modèle Sinquatis qui se nomme SEQUEWE ...
SEQUEWE = SEQUANE ... La ressemblance est frappante !

Pour l'instant j'ai rien de plus sur les Séquanes et la Saine , je me suis donc attaqué à la source de cette dernière !
Le modèle supposé viendrait du latin " Fons-sene " , j'ai regardé dans le Gaffiot et le nom viendrait bien sûr de fontaine mais aussi de vieux ...à moins que " sene " en latin ne véhicule aussi un caractère sacré ...
Hors la rivière vient du celte , pourquoi la source viendrait elle du latin ?
Les sources et les eaux étaient sacrées en Gaule , il est donc plus logique que FONCINE vienne du celte " Fons seno/a "
Radical celtique seno : le sens communément admis comme en latin est vieux ou ancien mais chez les gaulois le sens en serait plutôt " vénérable " " sacré " , sens valorisant qu'on retrouve dans la tribu des SENONS ou dans SANXAY : seno-ceton ( bois vénérable ) SENANTES : seno-nemeton ( vénérable sanctuaire ) et surtout dans le nom de l'île de SEIN ; l'île abritait dans l'antiquité un groupe de neuf femmes qui exerçaient le rôle de prêtresses , on les nommaient les " senae " , elles devaient être les prophétesses sacrées et non " les vieilles " ...
Selon toute vraisemblance l'origine du nom vient bien du composé FONS-SENO mais ceci dit je pense qu'il peut exister une autre hypothèse : -CINE ne viendrait pas de SEN mais de SINC ...
En effet si le radical sic s'est montré à l'origine du nom de la Saine/Seine , il a du très certainement aussi exister une variante sinc ( à noter qu'il existe un dieu Sinquatis ), thème généralement confondu par étymologie populaire avec cinq ...
Hors ce radical est toujours en rapport avec des eaux naissantes ...
Fons sinc aurait donné :
cinq fontaines ( Meurthe et Moselle )
cinq fonts ( Côte d'or )
font de cinq sous ( Gard )
En suisse aussi le même nom existe : Bois de Cinq Sols, lieu-dit en forêt (Boncourt, district de Porrentruy, Jura) ;
Cinq Sous, lieu-dit (Eclépens, district de Cossonay, Vaud).
Par contre je ne sais pas si il y a une source à proximité ?
Il me semble donc exister une petite probabilité de rapprocher fons-sinc de foncine !
Et pour revenir au dieu SINQUATIS il est à noter qu'il a donné naissance à la localité de SAINCAIZE dans la Nièvre ( formes anciennes : Sinquatia " villa " puis Sanacasa en 1287 ) site d'une villa Gallo-romaine avec source et therme .
Il est quand même étonnant de constater que le radical SANA est non seulement proche du nom SAINE mais également du SANA celte vraisemblablement à l'origine de FONCINE ( fons sana = fontaine sacrée ) ; on en revient toujours au caractère sacrèe de la rivière !!!
Pour l'anecdote il existe un site ( ancien temple près d'une rivière ) en Belgique dérivé du même modèle Sinquatis qui se nomme SEQUEWE ...
SEQUEWE = SEQUANE ... La ressemblance est frappante !
- Beuillot
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Re: Alésia...FONCINE
Et c'est letouriste qui gagne à la 91ème page!letouriste a écrit :Pendant que Vieux sage fait le tour de la plaine , moi je fais le tour du site de Chaux , pour l'instant je suis au fond à gauche ...![]()
On l'applaudit bien fort




Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
Comme ça. Pour rien.


- Thierry39
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Re: Alésia...

Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
-
- Quasi incurable…
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Re: Alésia...FONCINE
Et oui !!! Tout le monde n'a pas la chance d'avoir un Letouriste chez soi !Beuillot a écrit :Et c'est letouriste qui gagne à la 91ème page!letouriste a écrit :Pendant que Vieux sage fait le tour de la plaine , moi je fais le tour du site de Chaux , pour l'instant je suis au fond à gauche ...![]()
On l'applaudit bien fort![]()
![]()
, et je clos le sujet.



Et pourquoi clore un si beau sujet qui n'en est encore qu'à sa phase gestationnelle ?

- obelix
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Reflexions sur le lieu de la bataille préliminaire ...
Pendant, cette petite accalmie sur le fil, j'ai relu "la guerre des gaules" en m'efforçant de mieux comprendre les differentes traductions et les termes spécifiques à la guerre de cette époque!
Il est pour moi essentiel, de situer la bataille préliminaire, si on veut situer Alésia! Donc cherchons d'ou sont partis les gaulois et les romains avant de se rencontrer à l'occasion de cette bataille!
César, après le siège de Gergovie et à la nouvelle de la défection des héduens, part pour le pays des sénons afin de rejoindre Labienus . De son côte Labienus, retourne à Agedincum (Sens) ou il avait laissé les bagages, puis rejoint César . Donc la rencontre ne se situe pas à Agedincum, mais bien dans le pays des Sénons . A ce moment il envoie chercher du secours chez les germains, une fois ce secours arrivé, il se met en route pour la province ...
Pendant ce temps là, Vercingetorix est à Bibracte, (Mont Beuvray), où le renfort de cavalerie de toute la gaule le rejoint . A la nouvelle du départ de César, Vercingetorix décide de lui couper la route, en lui tendant une embuscade .
Depuis le pays des sénons, César traverse celui des lingons qui sont ses alliés .C'est alors qu'il raconte dans quelles circonstances se produit la bataille préliminaire:
Magno horum coacto numero ... = Les ayant reunis en grand nombre (en parlant des cavaliers gaulois)
... cum César in sequanos per extremos lingonum fines iter faceret ... = ... pendant que César faisait route vers les sequanes en traversant l'extrémité du territoire des lingons ...
... Quo facilius subsidium provinciae ferre posset ... = ... afin de pouvoir plus facilement porter secours à la Province ...
... circiter milia passuum X ab romanis trinis castris Vercingetorix consendit ... = ... Vercingetorix vint s'installer en trois étapes, à environ dix mille pas des romains ...
La plupart des traducteurs donnent "dans trois camps" pour "trinis castris", alors qu'il traduisent "Caesar ex eo loco quintis castris Gergoviam pervenit" par "De cet endroit, César atteint Gergovie en cinq étapes", au moment ou César gagne gergovie (livre VII B.G.) . Je pense que cette erreur est due au fait que le lendemain, Vercingetorix sépare sa cavalerie en trois groupes pour attaquer la colonne romaine .
Donc, si, comme je le pense Vercingetorix arrive sur les lieux en trois étapes (trinis castris, donc en trois journées de marche cela nous donne une précieuse indication de distance entre le lieu de la bataille préliminaire et Bibracte (Mont beuvray) . D'autre part, les gaulois n'auraient pas attaqué les romains en territoire ennemi (chez les lingons) et les romains ne seraient pas passé par un territoire ennemi (chez les heduens) ; J'en deduis donc que l'embuscade a eu lieu sur le territoire de la Séquanie .
Calculons donc la distance entre Bibracte et le lieu de la bataille préliminaire . En ce qui concerne le déplacement quotidien d'une armée avec ses bagages, j'ai trouvé après de longues recherches, un minimum de 17,5 km pour hannibal et ses éléphants, mais je pense plus raisonnable un minimum de 25 km, et un maximum de 40 km . Ce qui amenerait la distance parcourue par nos gaulois entre 75 et 120 km .
Voyons maintenant dans quelle zone peut se situer la bataille préliminaire, en sachant que César ne donne que deux informations sur la topographie locale, à savoir le camp de Vercingetorix se trouve vers une rivière (flumen), et sur la droite se trouve une hauteur qui domine le pays (ab dextro latere summum jugum) . De toute évidence l'embuscade se situe avant le camp gaulois mais à faible distance puisque l'infanterie est placée en avant du camp de Vercingetorix pour impressionner les romains, la hauteur, se situe donc à l'ouest de la rivière .
Examinons donc la Saône le Doubs et la Loue jusqu'à la limite de 120 km . (Auxonne, Dole, et Parcey toute trois à 125 km du mont beuvray par la route actuelle) Depuis Châlon sur Saône, en remontant le cours de la Saône on ne trouve aucun relief significatif, les tout premiers reliefs se trouvent près de Dole , à partir du Mont-Roland depuis lequel on voit très bien, par temps clair, à l'ouest les plateaux de la côte d'or, et à l'est, le premier plateau jurrassien, notament le mont Poupet .
Or, Pierre Jeandot situe la bataille préliminaire à Jouhe près de Dole, au pied du Mont-Roland . Je n'ai donc rien découvert, mais les petit calculs que j'ai fait le plus honnêtement possible et avec le maximum de logique que je possède, m'ont fait aboutir au même endroit que lui ... Peut-être une idée à creuser ...
Il y a cependant une autre zone possible, il s'agit des abords du premier plateau entre Poligny et Lons le Saunier, la moyenne se situant aux alentours de 125 km comme Dole . Cette zone ne peut pas être diqualifiée puisqu'elle se situe sur la route qui méne à la province par le sud du Jura . La principale difference est que Vercingétorix aurait attendu que César traverse une grande partie de la séquanie avant d'intervenir .
A suivre ...
Obé
Il est pour moi essentiel, de situer la bataille préliminaire, si on veut situer Alésia! Donc cherchons d'ou sont partis les gaulois et les romains avant de se rencontrer à l'occasion de cette bataille!
César, après le siège de Gergovie et à la nouvelle de la défection des héduens, part pour le pays des sénons afin de rejoindre Labienus . De son côte Labienus, retourne à Agedincum (Sens) ou il avait laissé les bagages, puis rejoint César . Donc la rencontre ne se situe pas à Agedincum, mais bien dans le pays des Sénons . A ce moment il envoie chercher du secours chez les germains, une fois ce secours arrivé, il se met en route pour la province ...
Pendant ce temps là, Vercingetorix est à Bibracte, (Mont Beuvray), où le renfort de cavalerie de toute la gaule le rejoint . A la nouvelle du départ de César, Vercingetorix décide de lui couper la route, en lui tendant une embuscade .
Depuis le pays des sénons, César traverse celui des lingons qui sont ses alliés .C'est alors qu'il raconte dans quelles circonstances se produit la bataille préliminaire:
Magno horum coacto numero ... = Les ayant reunis en grand nombre (en parlant des cavaliers gaulois)
... cum César in sequanos per extremos lingonum fines iter faceret ... = ... pendant que César faisait route vers les sequanes en traversant l'extrémité du territoire des lingons ...
... Quo facilius subsidium provinciae ferre posset ... = ... afin de pouvoir plus facilement porter secours à la Province ...
... circiter milia passuum X ab romanis trinis castris Vercingetorix consendit ... = ... Vercingetorix vint s'installer en trois étapes, à environ dix mille pas des romains ...
La plupart des traducteurs donnent "dans trois camps" pour "trinis castris", alors qu'il traduisent "Caesar ex eo loco quintis castris Gergoviam pervenit" par "De cet endroit, César atteint Gergovie en cinq étapes", au moment ou César gagne gergovie (livre VII B.G.) . Je pense que cette erreur est due au fait que le lendemain, Vercingetorix sépare sa cavalerie en trois groupes pour attaquer la colonne romaine .
Donc, si, comme je le pense Vercingetorix arrive sur les lieux en trois étapes (trinis castris, donc en trois journées de marche cela nous donne une précieuse indication de distance entre le lieu de la bataille préliminaire et Bibracte (Mont beuvray) . D'autre part, les gaulois n'auraient pas attaqué les romains en territoire ennemi (chez les lingons) et les romains ne seraient pas passé par un territoire ennemi (chez les heduens) ; J'en deduis donc que l'embuscade a eu lieu sur le territoire de la Séquanie .
Calculons donc la distance entre Bibracte et le lieu de la bataille préliminaire . En ce qui concerne le déplacement quotidien d'une armée avec ses bagages, j'ai trouvé après de longues recherches, un minimum de 17,5 km pour hannibal et ses éléphants, mais je pense plus raisonnable un minimum de 25 km, et un maximum de 40 km . Ce qui amenerait la distance parcourue par nos gaulois entre 75 et 120 km .
Voyons maintenant dans quelle zone peut se situer la bataille préliminaire, en sachant que César ne donne que deux informations sur la topographie locale, à savoir le camp de Vercingetorix se trouve vers une rivière (flumen), et sur la droite se trouve une hauteur qui domine le pays (ab dextro latere summum jugum) . De toute évidence l'embuscade se situe avant le camp gaulois mais à faible distance puisque l'infanterie est placée en avant du camp de Vercingetorix pour impressionner les romains, la hauteur, se situe donc à l'ouest de la rivière .
Examinons donc la Saône le Doubs et la Loue jusqu'à la limite de 120 km . (Auxonne, Dole, et Parcey toute trois à 125 km du mont beuvray par la route actuelle) Depuis Châlon sur Saône, en remontant le cours de la Saône on ne trouve aucun relief significatif, les tout premiers reliefs se trouvent près de Dole , à partir du Mont-Roland depuis lequel on voit très bien, par temps clair, à l'ouest les plateaux de la côte d'or, et à l'est, le premier plateau jurrassien, notament le mont Poupet .
Or, Pierre Jeandot situe la bataille préliminaire à Jouhe près de Dole, au pied du Mont-Roland . Je n'ai donc rien découvert, mais les petit calculs que j'ai fait le plus honnêtement possible et avec le maximum de logique que je possède, m'ont fait aboutir au même endroit que lui ... Peut-être une idée à creuser ...
Il y a cependant une autre zone possible, il s'agit des abords du premier plateau entre Poligny et Lons le Saunier, la moyenne se situant aux alentours de 125 km comme Dole . Cette zone ne peut pas être diqualifiée puisqu'elle se situe sur la route qui méne à la province par le sud du Jura . La principale difference est que Vercingétorix aurait attendu que César traverse une grande partie de la séquanie avant d'intervenir .
A suivre ...
Obé
Modifié en dernier par obelix le dim. 04 mai 2008, 15:09, modifié 1 fois.
Solem lucerna non ostenderent
- vieux sage
- Cancoillotte Addict
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- Enregistré le : lun. 16 juil. 2007, 15:04
Re: Alésia...
Voici ce que disent plusieurs spécialistes dont les avis divergent : voir l'avis du comte de MERONA, partisan de Salins
3 camps ou 3 étapes ?
Logiquement en 3 étapes serait plus vraisemblable que dans 3 camps, car ensuite César ne parle plus que du camp de Vercingétorix.
3 camps ou 3 étapes ?
Logiquement en 3 étapes serait plus vraisemblable que dans 3 camps, car ensuite César ne parle plus que du camp de Vercingétorix.
Modifié en dernier par vieux sage le sam. 26 sept. 2009, 14:14, modifié 1 fois.
- obelix
- Cancoillotte Addict
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- Enregistré le : lun. 04 juin 2007, 22:36
- Localisation : Dole en amaous ...
Re: Alésia...
Je ne suis pas un spécialiste du latin, mais il me semble que le comte de Mérona, non plus ...
Il affirme que dans la forme "quintis castris", quintis est un adjectif ordinal, or ce dernier sert à derterminer un rang, ou un ordre dans une suite (premier, second, troisième etc...) ou dans le cas d'un adverbe ordinal; premièrement, deuxièmement etc... Je ne vois donc pas le rapport avec notre "trinis castris" de César .
Pour une raison qui m'échappe encore, je verrais plutôt une utilisation de l'adjectif distributif par César:
# A la place de l'adjectif cardinal, on trouve l'adjectif distributif quand il se rapporte à un nom qui n'a pas de pluriel ou dont le pluriel a un un autre sens que le singulier.
bina castra : deux camps.
trinis hibernis hiemare constituit : il décida de passer l'hiver dans trois camps.
binas litteras misit : il a envoyé deux lettres.
trinas litteras misit : il a envoyé trois lettres.
unas litteras misit : il a envoyé une lettre.
----> Dans ce cas, on emploie trini de préférence à terni et uni au lieu de singuli
on emploie aussi l'adjectif distributif lorsqu'il y a répetition ou multiplication, ce qui pourrait être le cas pour ce qui nous interresse .
Quant à l'affirmation du lieutenant-colonel Moutard, une simple lecture suffit pour en cerner la logique:
"contre ce que disent Colon et Carcopino, l'argument grammatical devrait suffire car l'expression ne s'accompagne pas d'un verbe de mouvement ... ...Le raisonnement est imparable (irréfraguable ???) car c'est un problême "grammatical" .
Il me semble que lorsque César dit, "Vercingétorix s’établit à environ dix mille pas des Romains", cela sous-entend que les gaulois, avant de s'établir à cet endroit étaient ailleurs, ce qui induit automatiquement un déplacement .
Je pense qu'on peut aussi résoudre ce problême linguistique par le raisonnement et la logique:
Imaginez que Vercingétorix s'établit "dans" trois camp . Le lendemain, il répartit ses cavaliers en trois corps, ce qui signifie que ses cavaliers étaient jusque là, regroupés . Si les cavaliers étaient reunis, ça veut dire que l'infanterie étaient séparée et occupait au moins deux des camps, or le lendemain on les retrouve tous ensemble devant "le" camp de vercingétorix . Etrange façon de procéder pour un chef d'armée ...
Ce qui m'épate le plus c'est qu'un lieutenant-colonel (d'armée je suppose), trouve un raisonnement grammatical "imparable" et accepte un tel mic mac sur le terrain ...
A suivre ...
Obé
Il affirme que dans la forme "quintis castris", quintis est un adjectif ordinal, or ce dernier sert à derterminer un rang, ou un ordre dans une suite (premier, second, troisième etc...) ou dans le cas d'un adverbe ordinal; premièrement, deuxièmement etc... Je ne vois donc pas le rapport avec notre "trinis castris" de César .
Pour une raison qui m'échappe encore, je verrais plutôt une utilisation de l'adjectif distributif par César:
# A la place de l'adjectif cardinal, on trouve l'adjectif distributif quand il se rapporte à un nom qui n'a pas de pluriel ou dont le pluriel a un un autre sens que le singulier.
bina castra : deux camps.
trinis hibernis hiemare constituit : il décida de passer l'hiver dans trois camps.
binas litteras misit : il a envoyé deux lettres.
trinas litteras misit : il a envoyé trois lettres.
unas litteras misit : il a envoyé une lettre.
----> Dans ce cas, on emploie trini de préférence à terni et uni au lieu de singuli
on emploie aussi l'adjectif distributif lorsqu'il y a répetition ou multiplication, ce qui pourrait être le cas pour ce qui nous interresse .
Quant à l'affirmation du lieutenant-colonel Moutard, une simple lecture suffit pour en cerner la logique:
"contre ce que disent Colon et Carcopino, l'argument grammatical devrait suffire car l'expression ne s'accompagne pas d'un verbe de mouvement ... ...Le raisonnement est imparable (irréfraguable ???) car c'est un problême "grammatical" .
Il me semble que lorsque César dit, "Vercingétorix s’établit à environ dix mille pas des Romains", cela sous-entend que les gaulois, avant de s'établir à cet endroit étaient ailleurs, ce qui induit automatiquement un déplacement .
Je pense qu'on peut aussi résoudre ce problême linguistique par le raisonnement et la logique:
Imaginez que Vercingétorix s'établit "dans" trois camp . Le lendemain, il répartit ses cavaliers en trois corps, ce qui signifie que ses cavaliers étaient jusque là, regroupés . Si les cavaliers étaient reunis, ça veut dire que l'infanterie étaient séparée et occupait au moins deux des camps, or le lendemain on les retrouve tous ensemble devant "le" camp de vercingétorix . Etrange façon de procéder pour un chef d'armée ...
Ce qui m'épate le plus c'est qu'un lieutenant-colonel (d'armée je suppose), trouve un raisonnement grammatical "imparable" et accepte un tel mic mac sur le terrain ...

A suivre ...
Obé
Solem lucerna non ostenderent
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- Un pot par jour
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- Enregistré le : mar. 25 mars 2008, 3:27
- Localisation : Besançon
Re: Reflexions sur le lieu de la bataille préliminaire ...
Et que penses-tu de Rochefort sur Nenon ?obelix a écrit : Or, Pierre Jeandot situe la bataille préliminaire à Jouhe près de Dole, au pied du Mont-Roland . Je n'ai donc rien découvert, mais les petit calculs que j'ai fait le plus honnêtement possible et avec le maximum de logique que je possède, m'ont fait aboutir au même endroit que lui ... Peut-être une idée à creuser ...
Quand j'entends parler de culture, je sors mon dictionnaire
- Billy
- Cancoillotte Addict
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Re: Alésia...
Profitant de mon vendredi de congé, j'avais donc déçidé une petite randonnée du côté de Salésia
voilà un petit C-R de cette journée:
Départ de Salins à 8H30, attaque direct du sentier du Paradis jusque sous les murs du Fort Saint-André, descente sur la Pelouse avec une jolie vue sur le Mont Poupet.

Descente encore jusque dans la plaine des 3000 pas du côté des Mélincols en passant par l'orientem solem, marche attentive jusqu'au à Marnoz et le pied du Mont Bégon. Ensuite, ascension périlleuse par la face nord de Bégon, et comme par malchance, je me perd dans les bois du camps de César et tourne en rond pendant une bonne heure, je retrouve ensuite la falaise de Bégon avec une superbe vue sur l'oppidum à double colline, le Poupet et la plaine des 3000 pas !


Le temps de mangé mon casse-croûte et redescente par la face Est, et par ce que j'appelle "le couloire de la cascade", assez périlleux là aussi. Arrivée à Pretin, j'empreinte le sentier qui mène à la croix, arrivée en haut, petit arrêt pour la beauté du paysage. Je marque un temps au point d'envole du vol libre, vue entière de la plaine des 3000 pas...


Je longe ensuite tous l'oppidum de Château dans sa longueur, arrêt devant la zone de fouille...

..je continue mon périples, et je tombe sur une traçe de pierre circulaire sur le sol (?)...

...une centaine de mètres plus loin, bingo, enfin ce que je cherchais, un mur, d'une longueur d'environ trois cent mètres, et d'une largeur d'un peu plus d'un mètres, travèrsant entièrement la largeure de l'oppidum de Château. Obstiné à continuer les recherches, je découvre cinq bornes de pierre tous au long du mur avec gravé dessus RS (?). D'après Thierry, le mur éxistait bien avant le siège de -52, quand au bornes, aucune idée !!!

Après ça, retour tranquille sur Salins vers les 18H00!
Conclusion, trés épuisant de faire jaillire la lumière sur le terrain


Départ de Salins à 8H30, attaque direct du sentier du Paradis jusque sous les murs du Fort Saint-André, descente sur la Pelouse avec une jolie vue sur le Mont Poupet.

Descente encore jusque dans la plaine des 3000 pas du côté des Mélincols en passant par l'orientem solem, marche attentive jusqu'au à Marnoz et le pied du Mont Bégon. Ensuite, ascension périlleuse par la face nord de Bégon, et comme par malchance, je me perd dans les bois du camps de César et tourne en rond pendant une bonne heure, je retrouve ensuite la falaise de Bégon avec une superbe vue sur l'oppidum à double colline, le Poupet et la plaine des 3000 pas !


Le temps de mangé mon casse-croûte et redescente par la face Est, et par ce que j'appelle "le couloire de la cascade", assez périlleux là aussi. Arrivée à Pretin, j'empreinte le sentier qui mène à la croix, arrivée en haut, petit arrêt pour la beauté du paysage. Je marque un temps au point d'envole du vol libre, vue entière de la plaine des 3000 pas...


Je longe ensuite tous l'oppidum de Château dans sa longueur, arrêt devant la zone de fouille...

..je continue mon périples, et je tombe sur une traçe de pierre circulaire sur le sol (?)...

...une centaine de mètres plus loin, bingo, enfin ce que je cherchais, un mur, d'une longueur d'environ trois cent mètres, et d'une largeur d'un peu plus d'un mètres, travèrsant entièrement la largeure de l'oppidum de Château. Obstiné à continuer les recherches, je découvre cinq bornes de pierre tous au long du mur avec gravé dessus RS (?). D'après Thierry, le mur éxistait bien avant le siège de -52, quand au bornes, aucune idée !!!

Après ça, retour tranquille sur Salins vers les 18H00!
Conclusion, trés épuisant de faire jaillire la lumière sur le terrain



Modifié en dernier par Billy le lun. 05 mai 2008, 20:17, modifié 1 fois.
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
Jean-Marie Jacquet