Alésia...

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jost
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Yannos a écrit :
jost a écrit :Comment une tour de XXX pied peut-elles s'ouvrir (patere) dans toutes les directions ? Elle n'est ni pays, ni territoire d'un peuple, et pourtant César utilise le verbe.
Répondez !!! Les français veulent savoir !!!! :;)
Donnez moi donc le passage exact en latin avec les références, s'il vous plaît. ..c'est juste pour moi, je ne m'avance pas quant à l'intérêt des français pour ma prose :hat:
Guerre Civile LIVRE II
2.8
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Yannos a écrit :


Voyez ça avec Félix Gaffiot: c'est lui qui l'affirme, je me contente de le suivre. ..mais si vous pensez que votre latin est meilleur que le sien, publiez donc votre propre dictionnaire, nous verrons bien s'il fait référence. :hat: :
Drôle de réponse, légèrement méprisante.

Yannos a écrit :
n attendant, comme vous le notez, l'Helvetie, territoire du peuple helvète peut effectivement s'étendre en surface avec patere: elle le peut... ce qui ne signifie pas que c'est systématique, c'est à vérifier dans la phrase. A contrario, pour la plaine qui n'est ni un pays, ni un territoire, patere ne peut pas être traduit par "s'étendre en surface". :non:
Vous dites une chose en son contraire.
Dans la description des pays, paysages et en topographie en général, ainsi que dans la forme des choses (voir César et Vitruve) "patère" signifie "s'étendre en surface" et peu importe la taille de la chose considérée.
Et permettez-moi, à mon tour :hat: :hat: :hat: à votre égard.
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Yannos a écrit :pour la plaine qui n'est ni un pays, ni un territoire, patere ne peut pas être traduit par "s'étendre en surface".
Guerre d’Afrique 37
« Hic campus mirabili planitie patet milia passuum XV; quem iugum cingens a mari ortum neque ita praealtum uelut theatri efficit speciem. »
« De là, prenant une pente douce et marchant sur la gauche de son camp, il arrive avec ses légions, sur le bord de la mer, dans une plaine admirable de quinze mille pas d'étendue, et bordée d'une chaîne de montagnes peu élevées qui, partant de la côte, formaient en cet endroit une espèce d'amphithéâtre »

Et dans ce passage, une plaine s’étend (patet) et une seule dimension de 15 000 pas,elle est cernée par une chaine de collines en forme d’amphithéâtre…

Yannos, y voyez-vous seulement une forme ?
Et en prime avec des collines tout autour, une plaine….comment dites-vous déjà ? Ah oui : « enclavée » par des collines. C’est drôle je n’y vois pas « intermitto »…
César écrit « cingens » !!!
Pas besoin de faire publier mon propre dictionnaire pour comprendre ce texte là.
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jost a écrit :
Yannos a écrit : - elle est enclavée entre des collines intermissam collibus (BG,VII,70).

Pouvez-vous nous expliquer comment"intermissam" singnifie "enclavée ? Nous ne demandons qu'à comprendre.
Yannos a écrit :Enclavée entre des collines... plutôt qu'entourée de collines... oui je suis d'accord, c'est une variation de vocabulaire qui pêche par manque de neutralité. :embarras:
Là encore vous n'expliquez, ni analysez le verbe "intermitto".
POurquoi enclavée, plutôt que entourée, et pourquoi pas "mis entre" ?
Quelle portée donnez-vous à "inter" ?
Y a-t-il continuité ou interruption ? si oui, aux extrémités ou dans la chose même ?
Enclavée entre des collines n'est effectivement pas une traduction stricto sensu de "intermissam collibus": c'est une déduction, faite par Berthier suite à la confrontation des indications topographiques et stratégiques contenues dans le BG

Par contre, le choix "entourée de collines" pour "intermissam collibus" relève de la logique pure:
1/ logique linguistique: "intermissam" est l'accusatif féminin singulier de "intermissus", participe passé de "intermitto"... me demander quelle portée j'y donne à "inter" est aussi pertinent que si je vous demandais quelle portée vous y donnez à "mitto"!

La bonne question serait peut être plutôt de savoir quel sens donne César à "intermitto":
- intermisso loci spatio inter cohortes, BG V, 15, 4 : y'a-t-il un espace entre les cohortes ou des cohortes au milieu de cet espace ? Les traducteurs autrement plus chevronnés que nous votent unanimement pour l'espace entre les cohortes... Plaine entre les collines 1- collines dans la plaine 0
- cum viginti quinque cohortibus magnoque equitatu contra hostem proficiscitur et mille passuum intermisso spatio castra communit, BG. VI, 7, 4 : "il marche à la rencontre des ennemis avec vingt-cinq cohortes et une nombreuse cavalerie et installe son camps"...à une distance de mille pas entre lui et les ennemis où au milieu de ces ennemis sur une distance de mille pas ? Même unanimité des traducteur! Plaine entre les collines 2 - collines dans la plaine 0
- Castris ad eam partem oppidi positis Caesar, quae intermissa flumine et a paludibus aditum, BG VII, 17, 1 : César installa son camps du coté de la ville qui était libre ....entre celle-ci et le fleuve et les marais... ou au milieu du fleuve et des marais? Pas une traduction étayant la seconde option! Plaine entre les collines 3 - collines dans la plaine 0
- et donc "in ea planitie, quam intermissam collibus tria milia passuum in longitudinem patere", BG VII, 70, 1 : "Dans cette plaine qui s'ouvrait sur une longueur de 3000 pas"..."entre des collines" ou " avec des collines au milieu" ?
Visiblement, César situe la plaine dans un intervalle entre des hauteurs qui la bordent. Et 1, et 2, et 3-0 ! :yes:
Mais les 3000 pas in longitudinem se rapportent à la plaine, sujet principal de patere, et pas à l'intervalle... faute d'une conjonction pour nous dire qu'il faut surseoir à cette règle de base et attribuer les 3000 pas à l'intervalle. la plaine fait 3000 pas de long et prend place dans un intervalle entre des hauteurs, intervalle dont les dimensions ne sont pas précisées... mais forcément inférieur à la longueur de la plaine...sinon, César aurait parlé de largeur de la plaine.:sunchew:

2/logique topographique: deux rivières bordent l'oppidum, il n'y en a plus qu'une dans les parties basses de la plaine au moment d'en dévier une partie pour mettre en eau l'un des fossés... elles ont donc formé un confluent après avoir longé chaque coté de l'oppidum et se sont rejointes devant lui, pour ne plus constituer qu'un flumen qui baigne les partie basses de la plaine, laquelle est donc son bassin de réception, imposant une forme triangulaire à la partie de l'oppidum qui fait face à la plaine. Cette plaine est barrée par les fortifications romaines, à une distance cohérente avec la longueur des lignes d'investissement donnée par César, lesquelles y font forcément face à l'oppidum: entre ses lignes, César a installé son camps en position favorable... et il y reste malgré tout de la place, coté extérieur des lignes romaines, pour une bataille de cavalerie contre 8000 cavaliers gaulois qui "couvrent toute la plaine"... comme on imagina mal qu'il couvrissent toute la plaine, y compris l'espace occupé par les lignes romaines et le camps de César, on est bien obligé de conclure que ce "toute la plaine", désigne l'espace laissé libre en arrière, entre les défenses césariennes et l'extrémité de la plaine. César précise que l'armée de secours c'est établie sur une colline en retrait des lignes romaines à 1000 pas de celles-ci et que de tous les camps qui occupaient les crêtes de chaque coté de la plaine, les soldats romains avaient une vue plongeante sur la scène. Et la longueur de cette plaine, c'est trois mille pas, tria millia passum in longitudinem, répétée trois fois par César!

3/ logique stratégique: sauf l'attaque du camps Nord, l'armée de secours n'a attaqué que coté plaine... donc, soit les gaulois étaient des crétin barbares qui ne connaissaient que le foncer dans le tas droit devant, soit la topographie leur interdisait de profiter de leur large surnombre pour encercler les romains et distendre leurs effectifs défensifs en multipliant les fronts. Tous les militaires et tous les joueurs de Rome Total War savent que 250.000 guerriers répartis par paquets de 50.000 sur 5 fronts auraient submergé les romains en deux coup de cuillère à pot, malgré les défenses formidables mises en place, dans 100% des cas... de même s'ils avaient pu attaquer à 250.000 sur un front long de 3000 pas! Pourquoi n'attaquer d'abord qu'avec 8000 cavaliers en gardant 242000 fantassins en réserve? Parce que rien que 8000 cavaliers suffisent à couvrir l'espace qui reste libre et qu'il n'y reste plus de place pour y caser les fantassins. Pourquoi 250.000 guerriers gaulois chevronnés, n'ont pu submerger 60.000 à 70.000 romains malgré trois tentatives? Parce que la largeur du front autorisée par la topographie et les positions romaines ne permettaient pas d'exploiter ce surnombre.

Comme César nous décrit bel et bien un alignement oppidum puis plaine de 3000 pas, coupée par la contrevallation, le camp de César et la circonvallation libérant encore un espace suffisant pour un combat de cavalerie que 8000 cavaliers suffisent à couvrir puis l'armée de secours, installée sur une colline à mille pas de la circonvallation, le tout bordé de part d'autre par des camps romains d'où la vue est plongeante sur la plaine; Comme l'armée de secours à vue ses capacités d'action entravée par la topographie, limitant ses possibilités d'attaque à deux fronts (plaine et camps Nord) et encore, au prix d'une marche nocturne pour le second, au point d'annuler son avantage numérique écrasant; quelle autre configuration pourrait donc convenir qu'une plaine de faible largeur enclavée entre des hauteurs, démarrant au pied de l'oppidum pour se refermer 3000 pas plus loin, dans le prolongement de celui-ci ?
Modifié en dernier par Yannos le ven. 11 avr. 2014, 16:22, modifié 1 fois.
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Yannos a écrit :Enclavée entre des collines n'est effectivement pas une traduction stricto sensu de "intermissam collibus": c'est une déduction, faite par Berthier suite à la confrontation des indications topographiques et stratégiques contenues dans le BG

Par contre, le choix "entourée de collines" pour "intermissam collibus" relève de la logique pure:
1/ logique linguistique: "intermissam" est l'accusatif féminin singulier de "intermissus", participe passé de "intermitto"... me demander quelle portée j'y donne à "inter" est aussi pertinent que si je vous demandais quelle portée vous y donnez à "mitto"!

La bonne question serait peut être plutôt de savoir quel sens donne César à "intermitto":
- intermisso loci spatio inter cohortes, BG V, 15, 4 : y'a-t-il un espace entre les cohortes ou des cohortes au milieu de cet espace ?
- cum viginti quinque cohortibus magnoque equitatu contra hostem proficiscitur et mille passuum intermisso spatio castra communit, BG. VI, 7, 4 : "il marche à la rencontre des ennemis avec vingt-cinq cohortes et une nombreuse cavalerie et installe son camps"...à une distance de mille pas entre lui et les ennemis où au milieu de ces ennemis sur une distance de mille pas ?
- Castris ad eam partem oppidi positis Caesar, quae intermissa flumine et a paludibus aditum, BG VII, 17, 1 : César installa son camps du coté de la ville qui était libre ....entre celle-ci et le fleuve et les marais... ou au milieu du fleuve et des marais?
- et donc "in ea planitie, quam intermissam collibus tria milia passuum in longitudinem patere", BG VII, 70, 1 : "Dans cette plaine qui s'ouvrait sur une longueur de 3000 pas"..."entre des collines" ou " avec des collines au milieu" ?
Je vous lis, et vos interrogations me laissent penser que vous n’en savez rien.
Vous êtes tout de même un peu ficelle :;)
Pourquoi ne mentionnez-vous pas les interruptions du temps de travail dans César 7.24.2 ? Encadrement ou rupture de la continuité ?
Modifié en dernier par jost le dim. 06 avr. 2014, 21:36, modifié 4 fois.
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Yannos a écrit :Visiblement, César situe la plaine dans un intervalle entre des hauteurs qui la bordent.
Mais les 3000 pas in longitudinem se rapportent à la plaine, sujet principal de patere, et pas à l'intervalle... faute d'une conjonction pour nous dire qu'il faut surseoir à cette règle de base et attribuer les 3000 pas à l'intervalle. la plaine fait 3000 pas de long et prend place dans un intervalle entre des hauteurs, intervalle dont les dimensions ne sont pas précisées... mais forcément inférieur à la longueur de la plaine...sinon, César aurait parlé de largeur de la plaine.
En dépit de vos questions, vous persévérez « la plaine….prend place entre les hauteurs… »
Ainsi vous placez d’autorité la plaine entre les collines, et quid de collines dans la plaine ?
César ne parle pas de la largeur de la plaine, puisque elle était ouverte en une longueur ou en longueur, une forme ½ circulaire dont la largeur varie.
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Yannos a écrit :logique topographique: deux rivières bordent l'oppidum, il n'y en a plus qu'une dans les parties basses de la plaine au moment d'en dévier une partie pour mettre en eau l'un des fossés... elles ont donc formé un confluent après avoir longé chaque coté de l'oppidum et se sont rejointes devant lui, pour ne plus constituer qu'un flumen qui baigne les partie basses de la plaine, laquelle est donc son bassin de réception, imposant une forme triangulaire à la partie de l'oppidum qui fait face à la plaine. Cette plaine est barrée par les fortifications romaines, à une distance cohérente avec la longueur des lignes d'investissement donnée par César, lesquelles y font forcément face à l'oppidum: entre ses lignes, César a installé son camps en position favorable... et il y reste malgré tout de la place, coté extérieur des lignes romaines, pour une bataille de cavalerie contre 8000 cavaliers gaulois qui "couvrent toute la plaine"... comme on imagina mal qu'il couvrissent toute la plaine, y compris l'espace occupé par les lignes romaines et le camps de César, on est bien obligé de conclure que ce "toute la plaine", désigne l'espace laissé libre en arrière, entre les défenses césariennes et l'extrémité de la plaine. César précise que l'armée de secours c'est établie sur une colline en retrait des lignes romaines à 1000 pas de celles-ci et que de tous les camps qui occupaient les crêtes de chaque coté de la plaine, les soldats romains avaient une vue plongeante sur la scène. Et la longueur de cette plaine, c'est trois mille pas, tria millia passum in longitudinem, répétée trois fois par César!
Beaucoup de développement pour dire qu’il y a des parties basses dans la plaine.
Mais si celles-ci existent, n’y aurait-il pas aussi des parties hautes ? Et pourquoi ne seraient-elles pas les sommets de colllines ?
Oui césar répète par 3 fois que la plaine était ouverte en 3000 pas :
1 une première fois pour la décrire
2 une seconde fois pour annoncer un combat de cavalerie, là il précise « intermissam collibus ». Quelle importance ont des collines autour d’une plaine ? Ne serait-il pas plus judicieux de signaler celles-ci dans une plaine, et comprendre que les déplacements des cavaliers se font dans l’espace laissé libre par les collines ?
3 enfin pour annoncer le déploiement de l’armée de secours, nous comprenons ainsi que la poliorcétique extérieure ne couvrait pas toute la plaine.
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jost a écrit :
Guerre d’Afrique 37
« Hic campus mirabili planitie patet milia passuum XV; quem iugum cingens a mari ortum neque ita praealtum uelut theatri efficit speciem. »
« De là, prenant une pente douce et marchant sur la gauche de son camp, il arrive avec ses légions, sur le bord de la mer, dans une plaine admirable de quinze mille pas d'étendue, et bordée d'une chaîne de montagnes peu élevées qui, partant de la côte, formaient en cet endroit une espèce d'amphithéâtre »

Et dans ce passage, une plaine s’étendant (patet) et une seule dimension de 15 000 pas,elle est cernée par une chaîne de collines en forme d’amphithéâtre…

Yannos, y voyez-vous seulement une forme ?
Et en prime avec des collines tout autour, une plaine….comment dites-vous déjà ? Ah oui : « enclavée » par des collines. C’est drôle je n’y vois pas « intermitto »…
César écrit « cingens » !!!
Pas besoin de faire publier mon propre dictionnaire pour comprendre ce passage là.
Primo, là, ce n'est pas César qui écrit "cingens", c'est Hirthius.
Secondo, Il n'y décrit pas du tout le même type de paysage: est-il question d’amphithéâtre dans la description de la plaine d'Alésia ?
Tertio, la lecture de l'étude de Nabil Kallala, La localisation du site de Ruspina d'après une prospection récente dans la presqu'île de Monastir, IVe colloque international sur l'histoire et l'archéologie de l'Afrique du Nord, Strasbourg, 1988 [1991], tome II, pp. 525-533 nous aidera peut-être à mieux comprendre ce passage, si le site exact de la bataille dont il est question y est également localisé.
A brûle pourpoint, j'aurais tendance à penser que les 15.000 pas feraient plutôt référence à l'ouverture maximale de l’amphithéâtre naturel ainsi décrit, soit une distance linéaire et non pas une étendue en surface. La confrontation du texte avec le site permettrait de l'affirmer avec certitude.

Mais quoi qu'il en soit, il n'est nullement indiqué que la plaine en question s'étend en surface sur 15.000 pas, mais juste qu'elle s'étend sur 15.000 pas... ce qui ne vient donc pas contredire l'affirmation du Gaffiot selon laquelle patere ne signifie "s'étendre en surface" qu'en parlant de pays ou de territoires de peuples.... :yes: :yeah:
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Yannos a écrit :3/ logique stratégique: sauf l'attaque du camps Nord, l'armée de secours n'a attaqué que coté plaine... donc, soit les gaulois étaient des crétin barbares qui ne connaissaient que le foncer dans le tas droit devant, soit la topographie leur interdisait de profiter de leur large surnombre pour encercler les romains et distendre leurs effectifs défensifs en multipliant les fronts. Tous les militaires et tous les joueurs de Rome Total War savent que 250.000 guerriers répartis par paquets de 50.000 sur 5 fronts auraient submergé les romains en deux coup de cuillère à pot, malgré les défenses formidables mises en place, dans 100% des cas... de même s'ils avaient pu attaquer à 250.000 sur un front long de 3000 pas! Pourquoi n'attaquer d'abord qu'avec 8000 cavaliers en gardant 242000 fantassins en réserve? Parce que rien que 8000 cavaliers suffisent à couvrir l'espace qui reste libre et qu'il n'y reste plus de place pour y caser les fantassins. Pourquoi 250.000 guerriers gaulois chevronnés, n'ont pu submerger 60.000 à 70.000 romains malgré trois tentatives? Parce que la largeur du front autorisée par la topographie et les positions romaines ne permettaient pas d'exploiter ce surnombre.
Là vous placez une montagne autour de la plaine.
Faudrait savoir vos collines qui enclavent la plaine, sont aussi des montagnes ? :siffle:
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Message par jost »

Yannos a écrit :Primo, là, ce n'est pas César qui écrit "cingens", c'est Hirthius
Seul César parlait le latin, si je vous suis...
15 000 pas n'ont jamais donnés une surface ! Pas plus que 3000 pas ! Pas plus que la longueur de la suisse, ajoutée de sa largeur.
Faudrait pas pousser.
Et vitruve il parlait chinois avec sa colonne "quoquoversus" dans toutes les directions, tout comme une tour celle-ci ouverte (patere) quoquoversus ?

J'ai compris le genre de votre maison
Tschao pantin. Et là, c'est gentil car c'est un très beau film...
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Message par Yannos »

jost a écrit :
Yannos a écrit :
jost a écrit :Comment une tour de XXX pied peut-elles s'ouvrir (patere) dans toutes les directions ? Elle n'est ni pays, ni territoire d'un peuple, et pourtant César utilise le verbe.
Répondez !!! Les français veulent savoir !!!! :;)
Donnez moi donc le passage exact en latin avec les références, s'il vous plaît. ..c'est juste pour moi, je ne m'avance pas quant à l'intérêt des français pour ma prose :hat:
Guerre Civile LIVRE II
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C'est un passge du Bellum Civile, donc, ce n'est encore une foi pas César qui utilise le verbe patere, mais Hirtius.
Voici donc le passage exact: "Patebat haec quoquoversus pedes XXX"... ce que Nissard traduit par: " cette tour avait trente pieds en tous sens" et non pas " s'étendait en surface sur trente pieds en tous sens".... merci pour cet exemple qui confirme donc que traduire " in longitudinem tria milia passuum patebat" par " avait 3000 pas de long" n'a rien d'incongru! :hat:

On est donc bien d'accord, traduire Patere par "s'étendre en surface", s'agissant de la plaine... était une erreur, merci de l'avoir reconnu à travers vos multiples exemples.
Modifié en dernier par Yannos le lun. 07 avr. 2014, 1:03, modifié 1 fois.
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jost a écrit : 15 000 pas n'ont jamais donnés une surface ! Pas plus que 3000 pas ! Pas plus que la longueur de la suisse, ajoutée de sa largeur.
Faudrait pas pousser.
... ce n'est pas vous qui vouliez absolument traduire "patere" par "s'étendre en surface" ? :mdr:
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Message par Yannos »

jost a écrit :
Yannos a écrit :3/ logique stratégique: sauf l'attaque du camps Nord, l'armée de secours n'a attaqué que coté plaine... donc, soit les gaulois étaient des crétin barbares qui ne connaissaient que le foncer dans le tas droit devant, soit la topographie leur interdisait de profiter de leur large surnombre pour encercler les romains et distendre leurs effectifs défensifs en multipliant les fronts. Tous les militaires et tous les joueurs de Rome Total War savent que 250.000 guerriers répartis par paquets de 50.000 sur 5 fronts auraient submergé les romains en deux coup de cuillère à pot, malgré les défenses formidables mises en place, dans 100% des cas... de même s'ils avaient pu attaquer à 250.000 sur un front long de 3000 pas! Pourquoi n'attaquer d'abord qu'avec 8000 cavaliers en gardant 242000 fantassins en réserve? Parce que rien que 8000 cavaliers suffisent à couvrir l'espace qui reste libre et qu'il n'y reste plus de place pour y caser les fantassins. Pourquoi 250.000 guerriers gaulois chevronnés, n'ont pu submerger 60.000 à 70.000 romains malgré trois tentatives? Parce que la largeur du front autorisée par la topographie et les positions romaines ne permettaient pas d'exploiter ce surnombre.
Là vous placez une montagne autour de la plaine.
Faudrait savoir vos collines qui enclavent la plaine, sont aussi des montagnes ? :siffle:
C'est écrit où, montagne, dans le texte que vous citez ? :euh:
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Message par Yannos »

jost a écrit :
Yannos a écrit : Pas un ne m'a demandé pourquoi une chose qui s'ouvrait en une largeur devenait un carré, ni comment une longueur pouvait dans ce même esprit devenir un cercle, pourquoi un cercle ne peut pas être ouvert en une largueur, etc... Autant de questions non demandées, dont ils ne veulent pas savoir le pourquoi du comment.
J'oserais une explication: personne ne comprend quoi que soi à ce que vous venez d'écrire ni le lien avec Alésia... en tout cas, c'est mon cas. :siffle:
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Message par Yannos »

jost a écrit :Pourquoi ne mentionnez-vous pas les interruptions du temps de travail dans César 7.24.2 ? Encadrement ou rupture de la continuité ?

Parce que je m'en suis tenu aux références spatiales
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Message par Yannos »

jost a écrit :
Yannos a écrit :Visiblement, César situe la plaine dans un intervalle entre des hauteurs qui la bordent.
Mais les 3000 pas in longitudinem se rapportent à la plaine, sujet principal de patere, et pas à l'intervalle... faute d'une conjonction pour nous dire qu'il faut surseoir à cette règle de base et attribuer les 3000 pas à l'intervalle. la plaine fait 3000 pas de long et prend place dans un intervalle entre des hauteurs, intervalle dont les dimensions ne sont pas précisées... mais forcément inférieur à la longueur de la plaine...sinon, César aurait parlé de largeur de la plaine.
En dépit de vos questions, vous persévérez « la plaine….prend place entre les hauteurs… »
Ainsi vous placez d’autorité la plaine entre les collines, et quid de collines dans la plaine ?
César ne parle pas de la largeur de la plaine, puisque elle était ouverte en une longueur ou en longueur, une forme ½ circulaire dont la largeur varie.

Je ne sais pas où vous trouvez que César indique que la plaine à une forme semi-circulaire?
Moi, malgré vos critiques, dans les éléments donnés par César je vois une plaine qui ressemble à celle du portrait robot de Berthier.
Vous, non... ce n'est pas si grave! :hat:
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jost a écrit : Beaucoup de développement pour dire qu’il y a des parties basses dans la plaine.
Encore un résumé... très personnel de votre part! J'adore votre façon de toujours rebondir sur un détail collatéral: éluder l'essentiel de mes réponses vous donne-t-il l'illusion que je n'y ai pas répondu... vous épargnant du même coup d'avouer que, effectivement, j'ai démontré la légèreté de certaines vos affirmations? Croyez-vous qu'aucun de ceux qui pourraient éventuellement nous lire ne s'en rendrait compte ?
jost a écrit :Mais si celles-ci existent, n’y aurait-il pas aussi des parties hautes ?
Mais si, bravo, la plaine comporte des parties hautes, qui sont peut-être même la position favorable où César indique avoir fait installer son propre camps. :bravo:
jost a écrit :Et pourquoi ne seraient-elles pas les sommets de colllines ?
:mdr: :mdr:

Euh, parce que si tel était le cas, César n'aurait sans doute pas parlé d'une plaine... mais d'un flanc de colline :euh:
jost a écrit :Quelle importance ont des collines autour d’une plaine ?
De chaque coté, en fait. Ben, dans le contexte d'Alésia, si elles sont tenues par les romains et font partie de leur dispositif de siège, elles annulent l'avantage numérique de l'armée de secours en l'obligeant à concentrer ses attaques sur la plaine... dont la faible largeur ne leur permet pas de submerger les défenses césariennes.
jost a écrit :Ne serait-il pas plus judicieux de signaler celles-ci dans une plaine, et comprendre que les déplacements des cavaliers se font dans l’espace laissé libre par les collines ?
En quoi serait-ce plus judicieux ?
jost a écrit : enfin pour annoncer le déploiement de l’armée de secours, nous comprenons ainsi que la poliorcétique extérieure ne couvrait pas toute la plaine.
Attendez: vous voudriez dire que les lignes de défenses minutieusement détaillées par César n'auraient justement pas été mise en place là où c'était le plus facile et le plus important ? Mais pourquoi les gaulois se seraient ils donné le mal d'attaquer le camps nord, au prix d'une longue marche de nuit, si les défenses de la plaine avaient comporté la moindre faiblesse ?
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Re: Alésia...

Message par Yannos »

municio a écrit :D'autre part créer des étapes de 35 kms est également une hérésie car comment peut on affirmer que des bêtes comme des ânes ou baudets portant sur leur dos le poids considérable de tout le trésor que César a amassé dans sa campagne de Gaule (je rappelle que c'est tout cet or transporté sur ces bêtes qui permettront un peu plus tard pour la 1ère fois aux Romains de frapper des pièces d'or!) est absolument impossible.
Tout dépend sans doute du nombre de bête et de la charge effective de chacune.
( J'attire votre attention sur le fait que les romains ont frappé des deniers d'or des -217, pendant le deuxième guerre punique... mais le monnayage romain en or semble effectivement avoir été rare jusqu'à la fin de la République... à moins qu'il n'ait été refondu, bien plus que les monnaies d'argent et de bronze!)
municio a écrit :Ne perdons pas de vue que la dernière légion partie devait le faire dans les environ de 12-13 heures et se retrouver au camp le soir et que chacune des légions était chargée de transporter une partie de ces bagages.
A mon avis,les étapes devaient être d'environ 20 kms,25 grand maximum.
C'est tout à fait possible.
Mais Rambaud(1) écrit que les différentes allures de l'armée romaine sont :
-le militaris gradus: 30 km en 6h 15
-le pleno gradu: 36 km en 6h15
Il ajoute qu'un exercice obligatoire en temps de paix pour les légionnaires, l'ambulatio, consiste en une marche de 15km aller et 15km retour, à accomplir dans la journée. "Végèce précisant qu'Auguste rétablit cet exercice, qui était en usage avant son principat, l'indication paraît valable pour les légions du temps de César", écrit-il.

Ça, c'était donc les allures officielles possibles.
Dans les faits, s'agissant des allures vérifiables dans les textes de César, il situe effectivement la marche courante des légions en déplacement, le iustum iter, autour de 20 à 25km/jours, avec des pointes à plus à 27km/jours (moyenne effective sur plusieurs jours) pour les pompéiens en fuite... situation éventuellement comparable à celle de César avant Alésia.

Deux critères semblent jouer sur l'allure moyenne constatée:
-l'urgence de la situation: plus elle est importante, plus la moyenne augmente à parcours équivalant;
-le nombre d'étapes successives nécessaires: plus le nombre d'étapes nécessaires augmente, plus la moyenne baisse.

Dans l'organisation de la journée des légionnaires en campagne, la marche proprement dite occupaient généralement 6 h15 par jours, réalisées en deux étapes. Le reste de la journée étant consacré au démontage, remontage des camps, à l'approvisionnement, aux repas... et au sommeil!

Le parcours Langres-Genève par le plus court itinéraire éventuellement utilisable par César mesure 230 km... et passe aussi bien par Salins que par Chaux des Crotenay, avec un franchissement de la Saône aux alentours de Gray. Dans l'absolu, il serait plus raisonnable d'imaginer 8 à 10 étapes de 23/25 km/jours... Mais on peut aussi séparer le parcours en deux: la partie effectuée en territoire Lingons, et celle à effectuer en Séquanie. De Langres à Gray, deux à trois jours tranquilles, en territoire allié, à 25km/jours, soit 4km/h par étapes de 6h15. Le parcours de Gray à Genève, dans l'éventuelle nécessité d’accélérer un peu pour les quelques 172 km restant en marchant 2h de plus par jour (1h de plus le matin, une heure de plus l'après midi) à la même allure, aurait presque été envisageable en 5 jours ( 5,2 précisément). Rambaud ne donne malheureusement pas d'exemple de distances aussi faibles à accomplir dans l'urgence... et encore faudrait-il en trouver en terrain comparable avant d'affirmer que ce fut possible ou pas!

Quoi qu'il en soit, en l'absence de précision de César quant à son point de départ, son itinéraire et la durée exacte de son trajet, il est totalement impossible de savoir à quelle allure ni depuis combien de temps marchaient les légions quand survint l'attaque de cavalerie, la veille d'Alésia! Un trajet de 70 km en deux jours n'est techniquement pas impossible pour les légions de César... mais rien ne permet d'affirmer que ce fût nécessaire.

(1)Rambaud Michel. Les marches des Césariens vers l'Espagne au début de la guerre civile. In: L'Italie préromaine et la Rome
républicaine. I. Mélanges offerts à Jacques Heurgon. Rome : École Française de Rome, 1976. pp. 845-861. (Publications de
l'École française de Rome, 27)
Modifié en dernier par Yannos le lun. 07 avr. 2014, 16:20, modifié 2 fois.
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Re: Alésia...

Message par Yannos »

jost a écrit :
Yannos a écrit :


Voyez ça avec Félix Gaffiot: c'est lui qui l'affirme, je me contente de le suivre. ..mais si vous pensez que votre latin est meilleur que le sien, publiez donc votre propre dictionnaire, nous verrons bien s'il fait référence. :hat: :
Drôle de réponse, légèrement méprisante.
N'y voyez aucun mépris: vous dites que j'affirme mais je me contente de citer un dictionnaire qui fait référence depuis 80 ans. Si vous pensez qu'il se trompe, rédigez donc le votre.
jost a écrit :
Yannos a écrit : En attendant, comme vous le notez, l'Helvetie, territoire du peuple helvète peut effectivement s'étendre en surface avec patere: elle le peut... ce qui ne signifie pas que c'est systématique, c'est à vérifier dans la phrase. A contrario, pour la plaine qui n'est ni un pays, ni un territoire, patere ne peut pas être traduit par "s'étendre en surface". :non:
Vous dites une chose en son contraire. Dans la description des pays, paysages et en topographie en général, ainsi que dans la forme des choses (voir César et Vitruve) "patère" signifie "s'étendre en surface" et peu importe la taille de la chose considérée.
Et permettez-moi, à mon tour :hat: :hat: :hat: à votre égard.
Ce n'est pas une question de taille mais de status.
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

Yannos a écrit :
jost a écrit :
Yannos a écrit :
Voyez ça avec Félix Gaffiot: c'est lui qui l'affirme, je me contente de le suivre. ..mais si vous pensez que votre latin est meilleur que le sien, publiez donc votre propre dictionnaire, nous verrons bien s'il fait référence. :hat: :
Drôle de réponse, légèrement méprisante.
N'y voyez aucun mépris: vous dites que j'affirme mais je me contente de citer un dictionnaire qui fait référence depuis 80 ans. Si vous pensez qu'il se trompe, rédigez donc le votre.
jost a écrit :
Yannos a écrit : En attendant, comme vous le notez, l'Helvetie, territoire du peuple helvète peut effectivement s'étendre en surface avec patere: elle le peut... ce qui ne signifie pas que c'est systématique, c'est à vérifier dans la phrase. A contrario, pour la plaine qui n'est ni un pays, ni un territoire, patere ne peut pas être traduit par "s'étendre en surface". :non:
Vous dites une chose en son contraire. Dans la description des pays, paysages et en topographie en général, ainsi que dans la forme des choses (voir César et Vitruve) "patère" signifie "s'étendre en surface" et peu importe la taille de la chose considérée.
Et permettez-moi, à mon tour :hat: :hat: :hat: à votre égard.
Ce n'est pas une question de taille mais de status.

Je suis toujours vos débats :
Comme nous avons la chance d'avoir un spécialiste de Chaux-des-crotenay j'en profite pour essayer d'obtenir un détail qui n'a jamais reçu d'explication : César écrit au livre I,38 à propos de la citadelle de Vesontio :
"mons magnum altitude" (montagne de grande Hauteur) et à propos de la Montagne de Chaux :
"in colle summo admodum edito loco" (sommet de colline entièrement saillante)
Pourtant ces deux montagnes sont à peu près de même hauteur !!! 120 à 150 mètres.
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