Alésia...
Re: Alésia...
Qu'as-tu donc tant à craindre que tu t'agaces ainsi de mes propos ? Ton cliché est vide de sens puisqu'on ne voit rien. Présente autre chose de plus concret aux lecteurs, Vieux sage. Et accepte les critiques, très justifiées, sur l'absence de défenses à l'est de ton site.
Disons que toi qui affiches clichés et plans diluant tes propos dans des généralités sans particularités remarquables, s'il ne t'est pas possible de présenter des clichés de vestiges de murailles orientales, vestiges divers, murs ou murailles écroulés, amas de pierre, traces de structures, de portes, bourrelets de terre, etc comme déjà dit plus haut dans un autre post, vestiges qui doivent obligatoirement exister et de manière linéaire, sans contestation possible sur au moins deux kilomètres et demi, sinon beaucoup plus à l'est de ton site, alors tu as un gros problème.
Envoie un plan détaillé de tous les vestiges des défenses orientales de ton site, Vieux sage, stp ! Et je réviserai mes doutes concernant ces vestiges.
Bon, cela dit, tu es le seul à considérer comme normal de devoir descendre dans le bas d'une gorge pour pouvoir, après, en relevant la tête vers le sommet du plateau que tu as descendu, te dire que tu as bien, au dessus de toi, un lieu élevé... Mais bien entendu, depuis le plateau, tu ne te poses pas la question de savoir où est l'oppidum...puisqu'il te faut descendre pour le voir d'en bas !
Vieux sage, tu avoues que tu es vieux, et je ne cherche pas à te taquiner plus, mais puisque tu as encore les moyens d'envoyer tes tirades, je me permets donc, tout respect dû à l'âge, d'être aussi confrontant envers ton hypothèse que tu l'es envers celui qui ose mettre devant tes yeux les bizarreries de celle-ci.
Sans rancunes j'espère !
Disons que toi qui affiches clichés et plans diluant tes propos dans des généralités sans particularités remarquables, s'il ne t'est pas possible de présenter des clichés de vestiges de murailles orientales, vestiges divers, murs ou murailles écroulés, amas de pierre, traces de structures, de portes, bourrelets de terre, etc comme déjà dit plus haut dans un autre post, vestiges qui doivent obligatoirement exister et de manière linéaire, sans contestation possible sur au moins deux kilomètres et demi, sinon beaucoup plus à l'est de ton site, alors tu as un gros problème.
Envoie un plan détaillé de tous les vestiges des défenses orientales de ton site, Vieux sage, stp ! Et je réviserai mes doutes concernant ces vestiges.
Bon, cela dit, tu es le seul à considérer comme normal de devoir descendre dans le bas d'une gorge pour pouvoir, après, en relevant la tête vers le sommet du plateau que tu as descendu, te dire que tu as bien, au dessus de toi, un lieu élevé... Mais bien entendu, depuis le plateau, tu ne te poses pas la question de savoir où est l'oppidum...puisqu'il te faut descendre pour le voir d'en bas !
Vieux sage, tu avoues que tu es vieux, et je ne cherche pas à te taquiner plus, mais puisque tu as encore les moyens d'envoyer tes tirades, je me permets donc, tout respect dû à l'âge, d'être aussi confrontant envers ton hypothèse que tu l'es envers celui qui ose mettre devant tes yeux les bizarreries de celle-ci.
Sans rancunes j'espère !
- vieux sage
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Re: Alésia...
Envoie donc un plan du site de Guillon que l'on puisse comparer !franklin a écrit : Envoie un plan détaillé de tous les vestiges des défenses orientales de ton site, Vieux sage, stp ! Et je réviserai mes doutes concernant ces vestiges.
!
Que tu révises tes doutes sur le problème d'Alésia n'a aucune importance puisque tu situes la Séquanie à l'ouest de la Bourgogne :
Il y a bien un GUILLON qui est reconnu, c'est Stephane !
Re: Alésia...
Je n'avais pas songé qu'on puisse me prendre un jour pour Stéphane Guillon... devisant sur Alésia ! Tu as de l'humour !
Un plan détaillé du site de Guillon, demandes-tu ? Mais je t'en ai proposé un il y a quelques années déjà, voulant t'envoyer le document que j'avais fait sur l'hypothèse d'Alésia à Guillon..., proposition que tu as refusée, argumentant que tu avais, je te cite de mémoire, ''assez de documentations issues de M. Fèvre''.
Il faudrait être logique Vieux sage.
C'est toi - que nenni par ma foi ! qui écrit souvent qu'il y a eu un rempart à l'est de ton site. Un plan ! des tracés ! des relevés clairs au moins, qu'on puisse s'y retrouver si on doit se balader sur ton site à l'impromptu. Mais ton document, de mémoire, n'est-il pas vierge d'un tracé de ton rempart oriental ?
Là tu exagères et je comprends la tirade passée d'un internautes t'envoyant le termes ''d'inepties'' à la figure. Tu n'en étais pas revenu.
Pour la colline de Guillon, Vieux sage, il suffit à quiconque d'attendre le mois de mars, (il n'y a plus de chasseurs...) de prendre le chemin qui coupe la colline en deux et une fois accroché le premier bout de murailles arrivé au trois-quart de la hauteur, de la longer, de la suivre, ou plutôt, de les suivre car il est patent qu'il y a plusieurs défenses différentes qui furent édifiées sur ce site...
Cela fait faire de l'exercice, on mouille son T shirt c'est sûr, même en mars, et après plusieurs kilomètres de crapahutage on est content d'avoir vu autant de défenses, certaines impressionnantes, qu'on soit à Alésia ou non...
C'est pas compliqué.
Un plan détaillé du site de Guillon, demandes-tu ? Mais je t'en ai proposé un il y a quelques années déjà, voulant t'envoyer le document que j'avais fait sur l'hypothèse d'Alésia à Guillon..., proposition que tu as refusée, argumentant que tu avais, je te cite de mémoire, ''assez de documentations issues de M. Fèvre''.
Il faudrait être logique Vieux sage.
C'est toi - que nenni par ma foi ! qui écrit souvent qu'il y a eu un rempart à l'est de ton site. Un plan ! des tracés ! des relevés clairs au moins, qu'on puisse s'y retrouver si on doit se balader sur ton site à l'impromptu. Mais ton document, de mémoire, n'est-il pas vierge d'un tracé de ton rempart oriental ?
Là tu exagères et je comprends la tirade passée d'un internautes t'envoyant le termes ''d'inepties'' à la figure. Tu n'en étais pas revenu.
Pour la colline de Guillon, Vieux sage, il suffit à quiconque d'attendre le mois de mars, (il n'y a plus de chasseurs...) de prendre le chemin qui coupe la colline en deux et une fois accroché le premier bout de murailles arrivé au trois-quart de la hauteur, de la longer, de la suivre, ou plutôt, de les suivre car il est patent qu'il y a plusieurs défenses différentes qui furent édifiées sur ce site...
Cela fait faire de l'exercice, on mouille son T shirt c'est sûr, même en mars, et après plusieurs kilomètres de crapahutage on est content d'avoir vu autant de défenses, certaines impressionnantes, qu'on soit à Alésia ou non...
C'est pas compliqué.
Re: Alésia...
Je reviens sur cette (ta) réponse à ma demande de nous montrer d'éventuelles traces de remparts à l'est de ton site. Quels beaux vestiges que voilà en effet ! Superbe cliché des antiques vestiges d'Alésia.. Et bravo pour ta façon de prendre les internautes pour des naïfs Vieux sage ! Il n'y a que toi qui ose ce genre d'image... Un internaute t'apostrophant un jour t'avait envoyé un ''tu ne doutes de rien, Vieux sage !!'' Je le crois aussi.vieux sage a écrit :Il est temps que Municio et Faber reviennent que tu aies d'autres chats à fouetter :franklin a écrit :Vieux sage, tu n'as pas répondu à mon post sur ms doutes concernant des vestiges de murailles sur les kilomètres d'un nécessaire barrage/ défense de ton oppidum, à l'est de ce site. j'en conclus que tu n'a aucun vestige à montrer, sinon tu n'aurais pas laissé passer l'occasion de me mettre à défaut.
Vieux sage, le site d'Eternoz n'a pas été barré : il ne reste ni fossés ni talus, ni murailles.
Voici ci-dessous les traces de la muraille du côyé de l'ARX :
Et puis quelle hâte du retour de Rémus faber... pour que << je le ''fouette'' >> selon ton expression, ce qui, ainsi me détournerait du propos ? (Entre parenthèses, le Blaireau fouettant le Chat : l'image m'a fait rire de bon coeur...)
Disons que c'est peut être l'aveu que tu n'as pas d'arguments pour débattre d'Eternoz. Bon c'est un avis.
Mais comment as-tu pu présenter une telle hypothèse, Vieux sage ? Celle d'Alésia à Luzy, celle d'Alésia à Blannay Sermizelle, ou l'hypothèse d'Alésia à ChateauRenard dans le Loiret, difficilement défendables, impossibles sites, peuvent chacune pourtant damer le pion à celle d'Eternoz sans difficultés. Est-ce que tu t'en rends compte ?
Je ne vais plus débattre de l'hypothèse d'Alésia à Eternoz, Vieux sage ; je vais faire comme les autres en fait, car c'est temps perdu.
Mais je suis sûr que tu débattras avec moi sur Guillon... Ne serait-ce que pour me répondre qu'un fossé de six mètres de largeur ou des fossés jumeaux sis face à cette colline, dans la plaine, ''ce n'est que du pur hasard'' et qu'il est bien inutile de s'intéresser un tant soi peu à ce gigantesque oppidum, où on a trouvé non loin une pièce en or de Vercingétorix.... Pardi... et après tout, puisque Vieux sage le dit, ce site qui est aussi flanqué de murailles orientales écroulées, d'une esplanade orientale etc etc, n'est vraiment pas digne d'être analysé. Paroles d'un Vieux sage... d'ailleurs paroles d'Obélix aussi, du moins apparemment puisque je ne vois jamais Obélix demander ceci ou cela concernant Guillon...
Obélix tu es indifférent à Guillon, c'est une attitude incroyable pour moi.
Parfois je me pose la question si d'aucun cherche vraiment Alésia sur ce forum... Un tel rejet quasi manu militari d'un site pareil, Guillon, Alésia ou pas d'ailleurs, je me pose cette question.
Car après tout, que reste t-il de toutes ces hypothèses ? Il resterait celle de Guillon, incroyablement argumentée, avec des vestiges stupéfiants ( des vestiges Vieux sage, pas des clichés de bois avec de belles flèches rouges...), et resterait celle de Salins les Bains.
Où sont les traces d'un fossé de six mètres de largeur, celles des fossés jumeaux à Salins les Bains ? j'ai pas écrit traces d'une dérivation, des dérivations de rivières on en trouve sur tous les sites postulants, j'ai bien écrit ''où sont les traces visibles d'un fossé de six mètres de largeur, etc, etc à Salins les Bains, par exemple.
Une monnaie en or dans les environs de Salins ? Non, rien. Une monnaie éduenne idem, en argent à Salins ? non rien. Quarante squelettes (avec artefacts très détériorés d'armes en fer retrouvés à 4 mètres de profondeur dans un fossé à l'est de l'oppidum de Guillon lors du creusement du ballast du TGV ( près de l'étang d'Epoisses côté esplanade Est) ( le tout disparu illico presto dans les caves musée d'Auxerre ?...?), et dans la plaine de Salins, quoi retrouvé : rien.
Quid de l'occupation humaine à Salins ? fin Hallstatt, début la Tène, sur deux xiècles, peut être un peu plus, rien depuis le troisième siècle av. J-C sauf erreur. Rien durant la Tène finale. Guillon ? site occupé sans interruption depuis le Bronze final jusqu'à la fin de l'indépendance.
Mais Guillon, à une journée de marche de la frontière lingonne occidentale, site pas intéressant. Non non.
Allez, bon dimanche quand même et le bonjour à Mitch.
- obelix
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Re: Alésia...
J'ai senti la même indifférence lorsque j'ai présenté le site de Montbéliard sur un autre forum . Ce forum était principalement dédié à Chaux des Crotenay et le débat était mené par des partisans de Chaux et de Guillon . J'ai tenté plusieurs fois de débattre sur d'autres forum et j'ai ressenti la même agressivité que celle qui récemment a posé problème sur cancoillotte . Tous ces forum ont été fermés, maintenant !franklin a écrit :
Obélix tu es indifférent à Guillon, c'est une attitude incroyable pour moi.
Le forum "Cancoillotte.net" étant dédié à la Franche-Comté, il est logique d'y trouver dans la rubrique "histoire" au sujet "Alésia" des intervenants plaidant pour les différentes thèses franc-comtoises . Elle sont toutes basées sur les écrits historiques qui indiquent que la bataille préliminaire s'est déroulée sur le sol de la Séquanie, après le passage de la frontière des Lingons . Il n'est donc pas étonnant, qu'en défendant une thèse bourguignonne, on se bute à une coalition franc-comtoise ...
Concernant Guillon, d'un point de vue topographique, le site correspond assez bien aux écrits de César . Mais il serait intérressant d'avoir des plans de ce dont tu nous parle (les fossés, les murs, etc ... puisque tu les réclames à Vieux-Sage) . On pourrait ainsi mieux appréhender le site de Guillon .
Concernant, le manque de politesse constaté depuis quelques temps de la part des derniers venus sur le sujet Alésia, il serait temps de revenir à une ambiance plus cool, comme ça a été le cas par le passé . Ce forum dure depuis bientôt huit ans, ce qui est un exploit, ce serait dommage de tout gâcher par un simple manque de savoir vivre ... (Je ne parle pas d'une personne en particulier, mais de tous les intervenants)
Ceci dit, n'hésite pas à envoyer des plans, des photos et des documents, je pense que c'est la meilleure façon de nous intéresser au site de Guillon .
Amicalement;
Obé ...
Solem lucerna non ostenderent
- lionel
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Re: Alésia...
Merci pour ta sagesse et ton bon sens, Obé.obelix a écrit : Concernant, le manque de politesse constaté depuis quelques temps de la part des derniers venus sur le sujet Alésia, il serait temps de revenir à une ambiance plus cool, comme ça a été le cas par le passé . Ce forum dure depuis bientôt huit ans, ce qui est un exploit, ce serait dommage de tout gâcher par un simple manque de savoir vivre ... (Je ne parle pas d'une personne en particulier, mais de tous les intervenants)


A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
Re: Alésia...
"Subluo, ere : laver par dessous, baigner les pieds" Gaffiotvieux sage a écrit :
Les "flumina" baignent les racines de l'oppidum ! C'est César qui l'écrit, il ne dit pas qu'ils courent dans la plaine.
Dans le cas d'Alésia, j'en déduirais que les cours d'eau sont en contact avec la colline, ou alors comment laver ou baigner... Vesontio en est un bel exemple.
Le contact devrait être réel sur deux parties de la colline.
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
Re: Alésia...
Oui c'est sûr Obélix, il vaudrait mieux que je présente des clichés des défenses de la colline, des plans détaillés des fossés qui courent dans la plaine au pied de l'oppidum, qu'ils soient césariens ou non, etc. C'est certain. Mais hélas, du moins pour l'instant, je ne le peux pas. Peut-être après janvier 2014, lorsque je me serais installé dans un appart en Touraine. Ici en Vendée ce m'est impossible.
Pour le reste, chacun pense que l'hypothèse qu'il défend est la meilleure ( en étant sincèrement désolé pour les autres), ce qui fait que comme pour mon avis concernant Vieux sage, selon quoi lui et moi ne parlons pas, je pense, le même langage et n'avons pas la même ''vision'' si ce mot un peu bancal peut passer, d'Alésia. Il est quasi persuadé qu'Alésia est le plateau d'Eternoz, moi je me demande comment Guillon ne peut pas être Alésia avec tout ce qu'on y trouve, toi tu es très interpellé par Mandeure et le possible ancien oppidum de Courcelles-Bart, Jost a longtemps gambergé sur Salins les Bains etc...
Et il y a les déceptions, les agacements, les désapointements, les espérances aussi...
Juste pour revenir sur ta phrase concernant Alésia en Séquanie, ce n'est pas tant que je précise à une possible erreur de Dion Cassius, puis de Plutarque (compilation ?) en ajoutant que la phrase de César, ''...in séquanos...'' phrase importante en soi, put être elle aussi mal écrite, etc, pour amener de l'eau au moulin de Guillon, ce n'est pas tant tout cela... C'est surtout, dans mes avis, le rappel d'un site bourguignon pas banal qui présente ce qu'aucun autre site n'offre ailleurs en Franche-Comté. C'est cette particularité incroyable qui me fait réagir. Que je le fasse bien, que je le fasse moins bien... je réagis...
Pour simplifier : Alésia serait en Franche Comté mais il n'y a aucun site qui présente autant d'analogies avec Alésia que le site bourguignon de Guillon. Pas mal comme paradoxe, non ?
On fait comment avec ça ?
Si le site de Guillon est une succession de hasards, alors je dis que c'est une succession de hasards la plus incroyable qui soit. Tant de hasards, à ce point, j'ai jamais vu ça.
Je n'ai pas plus cherché à taquiner la thèse de Salins en demandant où étaient les traces de fossés jumeaux, d'un fossé de six mètres de largeur, etc, dans mon dernier post, et je ne sais pas si les traces qu'on voit encore aujourd'hui à Guillon sont césariennes, je pose une question précise : Voit-on des traces qui pourraient faire penser au fossé de six mètres de largeur, des traces de deux fossés jumeaux de plus de quatre mètres de largeur, dont l'un est sec l'autre en eau, etc, dans le plaine de Salins ? Dans la plaine de Courcelles ? Pour Guillon c'est oui : Voilà ce qu'on peut voir : 1 / Deux fossés jumeaux secs ( apparemment César ne décrit pas cela) qui s'étirent dans la plaine sur plus de deux kilomètres cinq face à la colline, 2 / deux dérivations du Serein toujours en eau, jouxtant deux fossés secs, 3 / un fossé de six mètres de largeur devant la colline, s'étirant sur 650 mètres, 4 / des squelettes ( au moins quarante car il y a quarante crânes, mais tout cela mêlé avec des amas d'os divers, donc peut-être il y avait-il plus d'hommes enterrés là - mais à quelle époque ?....) retrouvés à la côte -4 mètres à l'est du site, entre l'étang d'Epoisses et la petite colline orientale ( où est situé Vignes au pied de celle-ci).
TU vois Obé, je ne cherche pas à contrarier ou à attaquer ton hypothèse ou celle de Salins particulièrement, je présente ce qu'il y a à Guillon et je demande si vous avez de même.
Présenter des traces qui à Guillon et sous réserves évidemment, rappellent pour certaines les données de César, n'est-ce pas argumenter d'une manière pragmatique et objective ?
Je ne veux pas ''attaquer'' tel ou tel site, je souhaiterais que le site de Guillon, durement récusé souvent parce qu'il n'est pas dans l'orthodoxie francomtoise, ne soit pas oublié ; soit pris en compte en somme.
Il le vaut bien, non ?
Pour le reste, chacun pense que l'hypothèse qu'il défend est la meilleure ( en étant sincèrement désolé pour les autres), ce qui fait que comme pour mon avis concernant Vieux sage, selon quoi lui et moi ne parlons pas, je pense, le même langage et n'avons pas la même ''vision'' si ce mot un peu bancal peut passer, d'Alésia. Il est quasi persuadé qu'Alésia est le plateau d'Eternoz, moi je me demande comment Guillon ne peut pas être Alésia avec tout ce qu'on y trouve, toi tu es très interpellé par Mandeure et le possible ancien oppidum de Courcelles-Bart, Jost a longtemps gambergé sur Salins les Bains etc...
Et il y a les déceptions, les agacements, les désapointements, les espérances aussi...
Juste pour revenir sur ta phrase concernant Alésia en Séquanie, ce n'est pas tant que je précise à une possible erreur de Dion Cassius, puis de Plutarque (compilation ?) en ajoutant que la phrase de César, ''...in séquanos...'' phrase importante en soi, put être elle aussi mal écrite, etc, pour amener de l'eau au moulin de Guillon, ce n'est pas tant tout cela... C'est surtout, dans mes avis, le rappel d'un site bourguignon pas banal qui présente ce qu'aucun autre site n'offre ailleurs en Franche-Comté. C'est cette particularité incroyable qui me fait réagir. Que je le fasse bien, que je le fasse moins bien... je réagis...
Pour simplifier : Alésia serait en Franche Comté mais il n'y a aucun site qui présente autant d'analogies avec Alésia que le site bourguignon de Guillon. Pas mal comme paradoxe, non ?
On fait comment avec ça ?
Si le site de Guillon est une succession de hasards, alors je dis que c'est une succession de hasards la plus incroyable qui soit. Tant de hasards, à ce point, j'ai jamais vu ça.
Je n'ai pas plus cherché à taquiner la thèse de Salins en demandant où étaient les traces de fossés jumeaux, d'un fossé de six mètres de largeur, etc, dans mon dernier post, et je ne sais pas si les traces qu'on voit encore aujourd'hui à Guillon sont césariennes, je pose une question précise : Voit-on des traces qui pourraient faire penser au fossé de six mètres de largeur, des traces de deux fossés jumeaux de plus de quatre mètres de largeur, dont l'un est sec l'autre en eau, etc, dans le plaine de Salins ? Dans la plaine de Courcelles ? Pour Guillon c'est oui : Voilà ce qu'on peut voir : 1 / Deux fossés jumeaux secs ( apparemment César ne décrit pas cela) qui s'étirent dans la plaine sur plus de deux kilomètres cinq face à la colline, 2 / deux dérivations du Serein toujours en eau, jouxtant deux fossés secs, 3 / un fossé de six mètres de largeur devant la colline, s'étirant sur 650 mètres, 4 / des squelettes ( au moins quarante car il y a quarante crânes, mais tout cela mêlé avec des amas d'os divers, donc peut-être il y avait-il plus d'hommes enterrés là - mais à quelle époque ?....) retrouvés à la côte -4 mètres à l'est du site, entre l'étang d'Epoisses et la petite colline orientale ( où est situé Vignes au pied de celle-ci).
TU vois Obé, je ne cherche pas à contrarier ou à attaquer ton hypothèse ou celle de Salins particulièrement, je présente ce qu'il y a à Guillon et je demande si vous avez de même.
Présenter des traces qui à Guillon et sous réserves évidemment, rappellent pour certaines les données de César, n'est-ce pas argumenter d'une manière pragmatique et objective ?
Je ne veux pas ''attaquer'' tel ou tel site, je souhaiterais que le site de Guillon, durement récusé souvent parce qu'il n'est pas dans l'orthodoxie francomtoise, ne soit pas oublié ; soit pris en compte en somme.
Il le vaut bien, non ?
Re: Alésia...
Pour le site de Guillon seul le petit cours d'eau de Perrigny, qui fait environ quatorze kilomètres depuis sa source un peu plus haut que Fain les Moutiers, appelé aussi ru du Champ Millet en amont de l'oppidum, ''serre celui-ci de près, baigne ses pieds dans l'étroit passage de Perrigny. Le Serein, l'autre cours d'eau, plus ''rivière'', baignerait plutôt la plaine, voire baignerait les pieds de l'oppidum, si on peut le dire ainsi, de l'autre côté. Quant au terme ''radices'' cher à Vieux sage... qui y voit les racines de l'oppidum, pour moi c'est pareil : cela peut être traduit largement ou plus radicalement.jost a écrit :"Subluo, ere : laver par dessous, baigner les pieds" Gaffiotvieux sage a écrit :
Les "flumina" baignent les racines de l'oppidum ! C'est César qui l'écrit, il ne dit pas qu'ils courent dans la plaine.
Dans le cas d'Alésia, j'en déduirais que les cours d'eau sont en contact avec la colline, ou alors comment laver ou baigner... Vesontio en est un bel exemple.
Le contact devrait être réel sur deux parties de la colline.
Re: Alésia...
Le post ci-dessus présente, sans plus, ou rappelle, ce qui est des ''cours d'eau autour de l'oppidum de Guillon.'' Il n'y a pas désir absolu de dire que c'est la description pile poil de César. Je pense toujours la même chose : qu'il s'agisse de la plaine ou des cours d'eau, des collines environnantes, etc, bref sur une topographie d'ensemble du site d'Alésia présenté par César, la plupart des sites postulants peuvent entrer dans ''le moule''.
Re: Alésia...
Taupe chtonienne, pas ''chtinienne''...! Mais vous Z'aviez compris. Et ne faites pas attention au terme ''Attention, etc'' ce n'était pas impératif non plus. Façon de parler...
- obelix
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Re: Alésia...
Salut Franklin !
Je n'avais pas fait le rapprochement entre Azinus et toi ....
Concernant le site de Guillon, il a, à peu près la même configuration que le site de Montbéliard . La plaine de trois mille pas se situe au sud de la colline oppidale et une des deux rivières y coule . Sur les autres parties l'oppidum est entouré par des collines qui laissent un espace où coule une deuxième rivière . Et il existe bien une colline au nord qui aurait pu accueillir le camp nord parce que sa pente descend vers celui-ci . Je n'arrive pas cependant à localiser le camp à l'est de l'oppidum .
Il n'y a pas que la topographie qui ressemble à Montbéliard ... Tu dis qu'on a retrouvé des squelettes dans la plaine de Guillon . On en a retrouvé aussi dans la plaine de 3000 pas de Montbéliard .
Obé ...
Je n'avais pas fait le rapprochement entre Azinus et toi ....
Concernant le site de Guillon, il a, à peu près la même configuration que le site de Montbéliard . La plaine de trois mille pas se situe au sud de la colline oppidale et une des deux rivières y coule . Sur les autres parties l'oppidum est entouré par des collines qui laissent un espace où coule une deuxième rivière . Et il existe bien une colline au nord qui aurait pu accueillir le camp nord parce que sa pente descend vers celui-ci . Je n'arrive pas cependant à localiser le camp à l'est de l'oppidum .
Il n'y a pas que la topographie qui ressemble à Montbéliard ... Tu dis qu'on a retrouvé des squelettes dans la plaine de Guillon . On en a retrouvé aussi dans la plaine de 3000 pas de Montbéliard .
Obé ...
Solem lucerna non ostenderent
Re: Alésia...
Ben oui, des squelettes z'on on a trouvé un peu partout je pense, du moins pour ce qui s'agit des sites postulants Alésia... Evidemment, c'est la profondeur qui m'intriguait (-4m), mais je me suis trompé. Ceux du site de Guillon auraient été trouvé à la côte - 6m (de profondeur), et non - 4m (de profondeur). J'ai relu cela dans un texte de M. Fèvre hier soir. Dans une optique ''alésianesque'' si je peux dire, en admettant, ou plutôt en imaginant qu'Alésia soit la colline de Guillon, (ah ah ah...) la question serait de se demander si un fossé de six mètres de largeur, mais aussi de six mètres de profondeur eut été creusé à l'est du site, c'est à dire là où passe à peu près la ligne TGV, en plus de celui de Courterolles.
Hypothèses dont il est vain de croire qu'elles seront étudiées plus scientifiquement un jour, hélas.
Hypothèses dont il est vain de croire qu'elles seront étudiées plus scientifiquement un jour, hélas.
Re: Alésia...
Ici un lien très intéressant, en allemand, au sujet de la signification des mots utilisés lors de la description de paysages chez César, comparativement aux autres textes latins.
Voir "Jugum" et "patere" notamment….
Jugum : passage entre deux sommets, partie élévée, plateau entre deux hauteurs, dos d'un relief, en tout cas un lieu bien précis dans un relief permettant passage et circulation de troupes….Et une signification différente de "collis" et "mons" et qui exclurait une compréhension par "chaine de montagne", "chaine de colline", et de "ligne de crête".
Patere : être ouvert, s'étendre en ouverture, bien différencié de « pertinere » qui considère "s’étendrait" comme partant d’un point à un autre.
Voir "Jugum" et "patere" notamment….
Jugum : passage entre deux sommets, partie élévée, plateau entre deux hauteurs, dos d'un relief, en tout cas un lieu bien précis dans un relief permettant passage et circulation de troupes….Et une signification différente de "collis" et "mons" et qui exclurait une compréhension par "chaine de montagne", "chaine de colline", et de "ligne de crête".
Patere : être ouvert, s'étendre en ouverture, bien différencié de « pertinere » qui considère "s’étendrait" comme partant d’un point à un autre.
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
Re: Alésia...
Le lien de Jost ci-dessus, en Allemand, je n'ai pas pu l'ouvrir, mais comme je ne parle pas l'Allemand... Cela me rappelle à un post de Jost, sans commentaire de sa part - j'eus préféré un commentaire mais bon c'est sans importance, où il présentait qqs pages d'un ouvrage sur le symbolisme du serpent (parce que j'avais parlé du monument reptilien de Guillon) et aussi des clichés d'une cascade et d'un animal fantastique, Chimère peut-être ou Vouivre. J'avoue que c'est le bouquin, datant peut-être de la fin du XIXème ou début XXème siècle, qui m'intéressa le plus dans l'optique que je n'ai jamais compris pourquoi tant d'auteurs argumentèrent et argumentent encore aujourd'hui que l'Orient a instruit l'Occident dans pas mal d'affaire religieuses. Un article fort instruit, dû à Mr. J.L. Bruneaux, lu dans une revue grand public récemment, vient fort à propos puisque son auteur argumente aussi dans ce sens.
Sans vouloir entrer dans une discussion car je n'ai ni les compétences ni les références sur ce vaste sujet, j'avoue quand même rester dubitatif sur cela, bien que du haut de mon Certif il est sûr que je ne me prends pas pour autre chose que quelqu'un qui discute depuis le haut de son Certif... ! Mais je me demande pourquoi on verrait toujours, ou souvent, l'Orient mère de l'Occident en matière d'instruction religieuse ou d'autre chose d'ailleurs, comme la statuaire ioniène, concernant Appolon surtout, infirme cela. (Il est patent que la statuaire védique du Vème et IVème siècle avant J-C, qui n'existait pas avant ces dates, est copie conforme d'une statuaire ioniène plus ancienne d'un siècle et demi ((en espèrant que je n eme plante pas...))-)
La position assise en tailleur, souvent nommée à tort (du moins à tort pour moi) ''position bouddhique'', position des statuaires un peu partout dans le monde tant en Orient qu'en Occident, ne me semble pas spécifique à l'Orient puisque s'assoir ainsi, en tailleur,les jambes repliées sur les genoux, fut certainement utilisée par tout le monde depuis l'époque du Rennes. Non ?
Et je ne vois pas pourquoi les Celtes durent aller s'instruire - ou reçurent de belles idées totémiques ( puisqu'il s'agit pour moi de comprendre la figuration du serpent de Guillon, monument colossal fait de main d'homme), en Orient alors qu'il est tout aussi patent, fortement probable au minimum, que les hommes des temps anciens, disons ceux des plus anciens et des premières réflexions religieuses de l'humanité, et où qu'ils furent installés, même sans jamais s'être rencontrer, sans se connaître sinon que des milliers d'années plus tard grâce aux migrations, inventèrent les mêmes systèmes religieux. Et l'un des plus anciens système religieux qui sortit des interrogations des premiers hommes, fut le totémisme.
Bref, plus j'y pense et plus je me dis que le monument figuratif reptilien de Guillon, quasiment inconnu du monde universitaire malgré deux courriers, serait un extraordinaire vestige intact de ce totémisme zoomorphique, manifestation religieuse aussi ancienne que l'époque du Rennes, soit des milliers d'années. Ce qui est sidérant, c'est de se dire que ce monument ne date pas de l'âge du Rennes, évidemment que non car la mécanique des pierres utilisées ( environ une centaine de tonnes pour vingt-trois mètres de longueur et deux mètres de hauteur) eut fait qu'il n'ait pas pu rester intact aussi longtemps. Par contre vu l'enclos en pente et périmétrique où est édifié ce monument, et vu tout ce qu'on peut voir autour ainsi que l'imposant oppidum de la Mtgne de Verre, vu qu'il est impossible qu'il s'agisse là d'une blague de potaches, il serait don celtique ? plus précisément laténien ?
Ainsi au latène ou aux époques celtiques, le totémisme était encore utilisé comme système religieux.
On me permettra d'être impressionné. Et il va falloir que j'écrive à d'autres personnes que celles auxquelles je me suis adressé pour attirer leur attention à une certaine époque, sur ce monument ( sans parler d'Alésia à Guillon ), car il n'est pas possible qu'un tel artefact soit laissé à l'abandon.
Yeux en colmpôte, j'arrête !
Sans vouloir entrer dans une discussion car je n'ai ni les compétences ni les références sur ce vaste sujet, j'avoue quand même rester dubitatif sur cela, bien que du haut de mon Certif il est sûr que je ne me prends pas pour autre chose que quelqu'un qui discute depuis le haut de son Certif... ! Mais je me demande pourquoi on verrait toujours, ou souvent, l'Orient mère de l'Occident en matière d'instruction religieuse ou d'autre chose d'ailleurs, comme la statuaire ioniène, concernant Appolon surtout, infirme cela. (Il est patent que la statuaire védique du Vème et IVème siècle avant J-C, qui n'existait pas avant ces dates, est copie conforme d'une statuaire ioniène plus ancienne d'un siècle et demi ((en espèrant que je n eme plante pas...))-)
La position assise en tailleur, souvent nommée à tort (du moins à tort pour moi) ''position bouddhique'', position des statuaires un peu partout dans le monde tant en Orient qu'en Occident, ne me semble pas spécifique à l'Orient puisque s'assoir ainsi, en tailleur,les jambes repliées sur les genoux, fut certainement utilisée par tout le monde depuis l'époque du Rennes. Non ?
Et je ne vois pas pourquoi les Celtes durent aller s'instruire - ou reçurent de belles idées totémiques ( puisqu'il s'agit pour moi de comprendre la figuration du serpent de Guillon, monument colossal fait de main d'homme), en Orient alors qu'il est tout aussi patent, fortement probable au minimum, que les hommes des temps anciens, disons ceux des plus anciens et des premières réflexions religieuses de l'humanité, et où qu'ils furent installés, même sans jamais s'être rencontrer, sans se connaître sinon que des milliers d'années plus tard grâce aux migrations, inventèrent les mêmes systèmes religieux. Et l'un des plus anciens système religieux qui sortit des interrogations des premiers hommes, fut le totémisme.
Bref, plus j'y pense et plus je me dis que le monument figuratif reptilien de Guillon, quasiment inconnu du monde universitaire malgré deux courriers, serait un extraordinaire vestige intact de ce totémisme zoomorphique, manifestation religieuse aussi ancienne que l'époque du Rennes, soit des milliers d'années. Ce qui est sidérant, c'est de se dire que ce monument ne date pas de l'âge du Rennes, évidemment que non car la mécanique des pierres utilisées ( environ une centaine de tonnes pour vingt-trois mètres de longueur et deux mètres de hauteur) eut fait qu'il n'ait pas pu rester intact aussi longtemps. Par contre vu l'enclos en pente et périmétrique où est édifié ce monument, et vu tout ce qu'on peut voir autour ainsi que l'imposant oppidum de la Mtgne de Verre, vu qu'il est impossible qu'il s'agisse là d'une blague de potaches, il serait don celtique ? plus précisément laténien ?
Ainsi au latène ou aux époques celtiques, le totémisme était encore utilisé comme système religieux.
On me permettra d'être impressionné. Et il va falloir que j'écrive à d'autres personnes que celles auxquelles je me suis adressé pour attirer leur attention à une certaine époque, sur ce monument ( sans parler d'Alésia à Guillon ), car il n'est pas possible qu'un tel artefact soit laissé à l'abandon.
Yeux en colmpôte, j'arrête !
Re: Alésia...
ALESIA A GUILLON ?
( Ce titre c'est rien que pour taquiner les gentils Franc-Comtois !)
C'est dans la lecture du n°61 des Dossiers pour La Science de Nov. Décembre 2008, intitulé ''Gaulois qui étais-tu ?'' que j'avais trouvé hier un texte de Mr. J-L. Brunaux qui m'interpella, Dans le sens que j'étais surpris de lire une nouvelle fois qu'il put y avoir un lien entre la religion gauloise et l'orient. Mais je ne me permettrai pas de mettre en doute les propos de Mr. Brunaux, directeur de recherche au CNRS. J'ai trop de respect pour les universitaires pour cela, moi qui n'ait pas de bagages d'instruction, ou si peu. Et puis Mr. Brunaux, toujours souriant sur les clichés, est une personne très sympathique.
C'est sûrement un vaste sujet, et qui s'étale sur un segment de temps assez long, deux mille ans depuis la fin de la protohistoire si on prend simplement cette date fluctuante, jusqu'à la fin de l'indépendance gauloise, pour qu'il put y avoir plusieurs influences, tant dans le sens d'occident vers l'orient que le contraire.
Il reste pas moins que l'enclos totémique de Guillon - bon, que j'ose le nommer en ces termes ...- est, à ma connaissance, le seul témoin visible d'un aspect figuratif, religieux ?, celtique ?, qu'on peut voir en France. Et je ne suis pas sûr qu'il en soit de même ailleurs dans l'aire celtique européenne proprement dite. N'est-il pas patent, dans tout le monde archéologique, que les Celtes n'ont pas laissé de monument figuratif religieux partout où ils se sont installés ? A part la numismatique qui présenta, lorsqu'elle fut utilisée par les Celtes comme objets de commerces et d'échanges, aussi de pouvoir, les seules figurations plastiques qu'on puisse voir, figuration souvent d'obédience totémiste je trouve, mais c'est un avis personnel, avec toutes les figurations d'animaux, cheval, sanglier, serpent, oiseau, etc, utilisées par les sculpteurs et les fondeurs - et bien sûr les tribus et les familles princières, les Celtes n'auraient pas laissé d'artefacts figuratifs, plastiques, religieux ou non, depuis leur installation jusqu'à leur disparition. Cela je l'ai appris il y a qqs années à le lecture d'une exégèse universitaire, par hasard.
D'où ma stupéfaction, toujours intacte lorsque j'y pense aujourd'hui, qu'Alésia soit la Montagne de Verre et le Montfault ou non, d'avoir trouvé un jour de crapahutage autour de cet oppidum, en 2008, ces deux monuments qui se font quasiment face, opposés de qqs centaines de mètres, que sont l'enclos en pente, au serpent monumental pour le premier lieu, d'environ 5000 m2, clos de murs parfois énormes, avec une estrade décalée qui monte vers le serpent et la pyramide ''conique plutôt si on veut'' - pour ce qu'il en reste, édifiée en pente et en pierres sèches elle-aussi, haute de six mètres ( entre deux mètres et six mètres selon où on se place dans la pente), posée sur une vaste et parfaite ''galette de pierres'' de cinquante mètres de circonférence, ''galette ou estrade de pierres'' elle-même traversée par une longue rampe de cinquante mètres de longueur.
Avec l'étonnante ''aile d'oiseau'' bien agencée qui forme dans la forêt et appuyée au bas d'une petite marche naturelle du terrain, comme si elle sortait de terre, artefact chtonien ??-, le départ de cette rampe, rampe en pierres parfaitement ajustées, qui vient mourir, après avoir traversé, si je peux le dire ainsi, l'estrade pyramidale, au pied d'une source, ou ce qui fut une ancienne source d'après moi. C'est un peu compliqué, il vaut mieux voir soi-même.
Et le souvenir toujours intact aujourd'hui d'une autre découverte qui me stupéfia de la même manière lorsque je suis retourné dans ces lieux le lendemain, celle qu'il y avait une minuscule petite pièce aménagée dans ''le ventre du serpent'', minuscule espace d'un mètre carré tout au plus, avec juste un banc de pierre pour s'assoir.
D'où mes interrogations qui n'eurent pas d'écho dans le monde de l'administration culturelle à l'époque... : Sont-ce là d'anciens lieux religieux celtiques ? Est-ce là la signature que la colline de Verre serait Alésia ?
Il faut que j'écrive à nouveau, et pourquoi pas à tous ces universitaires dont je vois le cursus dans des publications.
En tout cas, Alésia ou non à Guillon, j'avoue que ce furent pour moi des moments inoubliables et j'espère bien retourner voir ces lieux au printemps prochain. En ésperant aussi qu'ils ne soient pas détruits par les propriétaires des bois où ils sont, car j'ai vu, lors de mon dernier séjour à Guillon, que le barrage (celtique pour M. Fèvre) en terre et en pierres, long de cent mètres, haut de quatre et large de quinze, qui était situé à la sortie de Perrigny en direction de Montot, juste en face des dernières maisons situées à droite de la route, barrage qui permettait, à une époque inconnue donc, une retenue d'eau jusqu'à Montot ('''Monte eau ''évidemment je pense). Un barrage qui aurait ''cédé'' au Moyen -Age pour M. Fèvre, faisant une mini catastrophe qui aurait détruit ou fortement endommagé, tel un mini Malplacet si j'ose le parallèle, le petit hameau de Perrigny. C'est triste de voir que malgré tous les courriers de M. Fèvre à son époque, et les miens, plus rares il est vrai car je n'ai pas envoyé beaucoup de courriers sauf au très aimables Conservateur du Patrimoine, c'est donc ''triste, entre guillemets car il y a évidemment des événements humains aujourd'hui plus tristes que cela, que tant d'artefacts, peut-être celtiques, soient laissés à l'abandon.
( Ce titre c'est rien que pour taquiner les gentils Franc-Comtois !)
C'est dans la lecture du n°61 des Dossiers pour La Science de Nov. Décembre 2008, intitulé ''Gaulois qui étais-tu ?'' que j'avais trouvé hier un texte de Mr. J-L. Brunaux qui m'interpella, Dans le sens que j'étais surpris de lire une nouvelle fois qu'il put y avoir un lien entre la religion gauloise et l'orient. Mais je ne me permettrai pas de mettre en doute les propos de Mr. Brunaux, directeur de recherche au CNRS. J'ai trop de respect pour les universitaires pour cela, moi qui n'ait pas de bagages d'instruction, ou si peu. Et puis Mr. Brunaux, toujours souriant sur les clichés, est une personne très sympathique.
C'est sûrement un vaste sujet, et qui s'étale sur un segment de temps assez long, deux mille ans depuis la fin de la protohistoire si on prend simplement cette date fluctuante, jusqu'à la fin de l'indépendance gauloise, pour qu'il put y avoir plusieurs influences, tant dans le sens d'occident vers l'orient que le contraire.
Il reste pas moins que l'enclos totémique de Guillon - bon, que j'ose le nommer en ces termes ...- est, à ma connaissance, le seul témoin visible d'un aspect figuratif, religieux ?, celtique ?, qu'on peut voir en France. Et je ne suis pas sûr qu'il en soit de même ailleurs dans l'aire celtique européenne proprement dite. N'est-il pas patent, dans tout le monde archéologique, que les Celtes n'ont pas laissé de monument figuratif religieux partout où ils se sont installés ? A part la numismatique qui présenta, lorsqu'elle fut utilisée par les Celtes comme objets de commerces et d'échanges, aussi de pouvoir, les seules figurations plastiques qu'on puisse voir, figuration souvent d'obédience totémiste je trouve, mais c'est un avis personnel, avec toutes les figurations d'animaux, cheval, sanglier, serpent, oiseau, etc, utilisées par les sculpteurs et les fondeurs - et bien sûr les tribus et les familles princières, les Celtes n'auraient pas laissé d'artefacts figuratifs, plastiques, religieux ou non, depuis leur installation jusqu'à leur disparition. Cela je l'ai appris il y a qqs années à le lecture d'une exégèse universitaire, par hasard.
D'où ma stupéfaction, toujours intacte lorsque j'y pense aujourd'hui, qu'Alésia soit la Montagne de Verre et le Montfault ou non, d'avoir trouvé un jour de crapahutage autour de cet oppidum, en 2008, ces deux monuments qui se font quasiment face, opposés de qqs centaines de mètres, que sont l'enclos en pente, au serpent monumental pour le premier lieu, d'environ 5000 m2, clos de murs parfois énormes, avec une estrade décalée qui monte vers le serpent et la pyramide ''conique plutôt si on veut'' - pour ce qu'il en reste, édifiée en pente et en pierres sèches elle-aussi, haute de six mètres ( entre deux mètres et six mètres selon où on se place dans la pente), posée sur une vaste et parfaite ''galette de pierres'' de cinquante mètres de circonférence, ''galette ou estrade de pierres'' elle-même traversée par une longue rampe de cinquante mètres de longueur.
Avec l'étonnante ''aile d'oiseau'' bien agencée qui forme dans la forêt et appuyée au bas d'une petite marche naturelle du terrain, comme si elle sortait de terre, artefact chtonien ??-, le départ de cette rampe, rampe en pierres parfaitement ajustées, qui vient mourir, après avoir traversé, si je peux le dire ainsi, l'estrade pyramidale, au pied d'une source, ou ce qui fut une ancienne source d'après moi. C'est un peu compliqué, il vaut mieux voir soi-même.
Et le souvenir toujours intact aujourd'hui d'une autre découverte qui me stupéfia de la même manière lorsque je suis retourné dans ces lieux le lendemain, celle qu'il y avait une minuscule petite pièce aménagée dans ''le ventre du serpent'', minuscule espace d'un mètre carré tout au plus, avec juste un banc de pierre pour s'assoir.
D'où mes interrogations qui n'eurent pas d'écho dans le monde de l'administration culturelle à l'époque... : Sont-ce là d'anciens lieux religieux celtiques ? Est-ce là la signature que la colline de Verre serait Alésia ?
Il faut que j'écrive à nouveau, et pourquoi pas à tous ces universitaires dont je vois le cursus dans des publications.
En tout cas, Alésia ou non à Guillon, j'avoue que ce furent pour moi des moments inoubliables et j'espère bien retourner voir ces lieux au printemps prochain. En ésperant aussi qu'ils ne soient pas détruits par les propriétaires des bois où ils sont, car j'ai vu, lors de mon dernier séjour à Guillon, que le barrage (celtique pour M. Fèvre) en terre et en pierres, long de cent mètres, haut de quatre et large de quinze, qui était situé à la sortie de Perrigny en direction de Montot, juste en face des dernières maisons situées à droite de la route, barrage qui permettait, à une époque inconnue donc, une retenue d'eau jusqu'à Montot ('''Monte eau ''évidemment je pense). Un barrage qui aurait ''cédé'' au Moyen -Age pour M. Fèvre, faisant une mini catastrophe qui aurait détruit ou fortement endommagé, tel un mini Malplacet si j'ose le parallèle, le petit hameau de Perrigny. C'est triste de voir que malgré tous les courriers de M. Fèvre à son époque, et les miens, plus rares il est vrai car je n'ai pas envoyé beaucoup de courriers sauf au très aimables Conservateur du Patrimoine, c'est donc ''triste, entre guillemets car il y a évidemment des événements humains aujourd'hui plus tristes que cela, que tant d'artefacts, peut-être celtiques, soient laissés à l'abandon.
- obelix
- Cancoillotte Addict
- Messages : 16899
- Enregistré le : lun. 04 juin 2007, 22:36
- Localisation : Dole en amaous ...
Re: Alésia...
Bonjour !
Concernant Guillon, il y a peut-être quelques point qui ne collent pas tout à fait au texte de César ... Pour commencer, le Serein devrait lécher le pied de la colline, or il coule à environ 1 km de la montagne de Verre ...
Obé ...
Concernant Guillon, il y a peut-être quelques point qui ne collent pas tout à fait au texte de César ... Pour commencer, le Serein devrait lécher le pied de la colline, or il coule à environ 1 km de la montagne de Verre ...
Obé ...
Solem lucerna non ostenderent
- obelix
- Cancoillotte Addict
- Messages : 16899
- Enregistré le : lun. 04 juin 2007, 22:36
- Localisation : Dole en amaous ...
Re: Alésia...
Solem lucerna non ostenderent
Re: Alésia...
Les deux cours d'eau,sont bien "subluebant"
Ils lavent par dessous les racines de la colline, sur deux parties.
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."