Alésia...

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Rémus Faber
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Re: Alésia...

Message par Rémus Faber »

La Santa Maria, vaisseau amiral de Christophe Colomb, mesurait 30 m de long et comptait 40 hommes d'équipage
La densité de population sur les caravelles était de l'ordre de 2000 personnes/ ha, soit 8 fois la densité donnée par Machin et 2 fois celle estimée pour Alésia-Salins. Ces bateaux restaient des mois, voire des années en mer. Le bateau rescapé de Magellan a bouclé son tour du monde au bout de 3 ans.
Ceci pour l'information générale du forum.
C'est le dernier post que je consacre à une discussion avec VS
Trop, c'est trop !
jost
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Message par jost »

vieux sage a écrit :C'est en effet ce que l'on nomme actuellemnet "un éperon barré" , comme a Chaux ou comme à Alise, mais César n'emploie jamais ce terme tout au long de ses : "Commentaires peut-être n'existe-t-il pas en latin ?.
Tu as raison Vieux Sage, l'expression "éperon barré" n'existe pas en latin.
Mais César la décrit de la façon suivante :

II.29
"...De toutes parts autour d’elle c’étaient de très hautes falaises d’où la vue plongeait, sauf sur un point qui laissait un passage en pente douce ne dépassant pas deux cents pieds de large : un double mur fort élevé défendait cette entrée, et ils le couronnèrent alors de pierres d’un grand poids et de poutres taillées en pointu...'

"...Quod cum ex omnibus in circuitu partibus altissimas rupes deiectusque haberet, una ex parte leniter acclivis aditus in latitudinem non amplius pedum CC relinquebatur; quem locum duplici altissimo muro munierant; tum magni ponderis saxa et praeacutas trabes in muro conlocabant.

Cela conforte réellement l'impression de Remus Faber à propos d'Eternoz.....
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
Rémus Faber
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Re: Alésia...

Message par Rémus Faber »

Appel à coopération:
-- Les latinistes-expert de ce forum pourraient-ils examiner à la loupe la traduction (Constans) de la phrase suivante de BG 7 72 ?:
"..il remplit le fossé intérieur, dans les parties qui étaient en plaine et basses, d'eau qu'il dériva de la rivière"
Comment interpréter notamment l'adjectif "intérieur"

-- Il me semble qu'Aurélien s'est proposé pour des missions photos sur le terrain: il y aurait 2 choses intéressantes à voir sur Salins:
- L'eau de la Vache est dérivée partiellement dans un fossé parallèle, qui la longe ensuite sur au moins 1 km. Cette dérivation a lieu en amont de l'usine d'emballage, au lieudit "Cotaine"
- Le chemin qui monte des Champs Colin à Tout-Vent est un chemin creux remblayé. Le remblai s'étant tassé, on voit apparaitre côté coteau un fossé creusé par le ravinement.
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vieux sage
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

Rémus Faber a écrit :La Santa Maria, vaisseau amiral de Christophe Colomb, mesurait 30 m de long et comptait 40 hommes d'équipage
La densité de population sur les caravelles était de l'ordre de 2000 personnes/ ha, soit 8 fois la densité donnée par Machin et 2 fois celle estimée pour Alésia-Salins. Ces bateaux restaient des mois, voire des années en mer. Le bateau rescapé de Magellan a bouclé son tour du monde au bout de 3 ans.
Ceci pour l'information générale du forum.
C'est le dernier post que je consacre à une discussion avec VS
Trop, c'est trop !
Quel est l'intérêt d'un forum si l'on ne peux pas discuter ?
Toi qui te dis officier tu contestes toutes les études de militaires reconnus.
Comment peux-tu faire une comparaison avec l'entassement de bestiaux dans une caravelle ou une bétaillère ?
Concernant le profil de l'oppidum, Andrea Palladio avait bien établi la différence entre Gergovie et Alésia :
Son portrait-robot de Gergovie à aidé l'ass; ASCOT à retrouver le lieu exact de ce combat aux Côtes de Clermont.

Image

Le portrait-robot de Gergovie décrit un profil montagneux. Au contraire du portrait-robot d'Alésia qui décrit un paysage presque plat où la cavalerie gambade allègrement sur la partie orientale de la place :
Image
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vieux sage
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

jost a écrit :
vieux sage a écrit :C'est en effet ce que l'on nomme actuellemnet "un éperon barré" , comme a Chaux ou comme à Alise, mais César n'emploie jamais ce terme tout au long de ses : "Commentaires peut-être n'existe-t-il pas en latin ]

Tu as raison Vieux Sage, l'expression "éperon barré" n'existe pas en latin.
Merci mon cher JOST,

A propos de la citadelle de Vesontio qui, nous pouvons le constater, est bâtie sur un éperon barré, césar écrit :
Livre I, 38 : "" MONS MAGNA ALTITUDINE" = montagne de grande hauteur.
Rémus Faber
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Re: Alésia...

Message par Rémus Faber »

VS, tu ne débats pas, tu triches
-Tu triches avec BG car il n'y a jamais eu à Eternoz de troupes gauloises massées sur le flanc oriental de la colline, puisqu'il n'y a pas de colline
- Tu triches avec tes photos de falaises alors qu'on ne voit sur le théâtre des opérations que des taupinières
- Tu triches en exploitant les titres militaires, pour impressionner, des auteurs de tes arguties
- Et tu insultes la mémoire, en les comparant à des bestiaux, ceux qui:
" Penchés à l'avant de blanches caravelles
Regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'océan des étoiles nouvelles "
J.M. de Hérédia
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Re: Alésia...

Message par zouzou »

Bonjour,

Carte archéologique de la Gaule Vol 25 pr Lydie Joan

Commune 010 Alaise (alt 450-573 m ; 750Ha). Associée à Eternoz depuis le 13 juin 1973

Sur un plateau dominant le Lison, Alasia est cité au XIIeme.
AU milieu du XIXeme siècle, l’architecte bisontin, A. Decroix, appuyé par A. Castan, jeune bibliothécaire de la ville de Besançons, placé le site d’Alésia à Alaise (A. Delacrois, 1855. p.113-165), en utilisant l’argument toponymique : hépothèse réfutée pr Ed Clerc dès 1860 (Ed. Clerc, 1860b). A la recherche de preuves archéologiques, afin d’étayer cette nouvelle localisation de l’oppidum, des fouilles ont été entreprises par A. Castan, entre 1858 et 1864, sur les communes de myon et d’Alaise ou de très nombreux tumuli Hllstattiens furent ouverts.
Bien les travaux exécutés de 1861 à 1865, sur les ordres de Napoléon III, à Alise-Sainte-Reine (Côte d’Or) eussent définitivement dû clore la discussion, la querelle resurgit en 1922 avec les publications de G. Colomb et n’a plus cessée dès lors. Et pourtant, le plus fervent des défenseurs de la thèse d’ A. Delacroix, A.Castan, avait depuis 1884 avoué humblement son erreur. A l’approche du bimillénaire d’Alésia, la polémique dépassant désormais le cadre local, la direction des Antiquités a décidé de lancer deux campagnes de sondages.

La première entreprise en 1952 par M. Dayet, eu pour objectif de localiser l’habitat correspondant aux sépultures tumulaires fouillées par A. Castant. Les sondages portaient essentiellement sur l’éperon rocheux de Châtaillon, dont les « cabordes « (constructions en pierres sèches, avec parfois des voûtes en encorbellement, la plupart du temps interprétées comme des cabanes de vignerons), depuis longtemps signalées, avaient déjà été partiellement fouillées, en 1909 et en 1913, par R Bouton (mais non publiées) et aussi sur le sommet de l colline de Peu de Myon et parmi les amoncellements de pierres du plan de l’Ecu. Ces deux derniers sites n’ont rien révélé, et l’éperon rocheux de Châtaillon n’a livré que de maigres indices d’occupation au premier âge de Fer et de La Tene III. La seconde étude a été menée par M. Deroche et J.Jobard (sous l’autorité de L. Delmarche, président de la société des amis de Georges Colomb pour la vraie Alésia), à Myon, en juillet 1953, au lieu-dit En Bra où, en 1861, A. Castan avait cru reconnaitre les vestiges de deux fossés « césariens ». Si les observations stratigraphiques d’A. Castant ont pu être en partie confirmées, l’existence de fossés défensifs ne peut plus être retenue. Enfin, les derniers sondages ont été entrepris, en 1960, par J. Jobard (devenu le nouveau président du Comité des Amis d’Alaise), sur la hauteur des Châteleys où la photographie aérienne laissait apparaitre une série de constructions rectangulaires. La fouille a été abandonnées sans qu’on ait receuilli le moindre élément de datation D.C.D.. 1982. A. p. 78.

1° Au lieu dit le Châtillon en 1860. E. Clerc décrit un éperon barré (de forme allongée) fermé par une muraille constituée de pierres et de terre (long 33m x larg. A la base 16m x haut. Max. conservée : 1m40), de section triangulaire, au sommet arrondi. Il aurait été exploré (selon M. Dayet) par A. Castant et A. Delacroix. Le rempart est précédé à 180 m environ, d’une autre muraille, en pierres sèches bien empilées, avec une banquette sur sa face intérieure où sont ménagées des « cabordes » à fond rectangulaire. Aucune trace de fossé n’a été relevée. Deux groupes de cabanes, enterrées dans le sol, sont visibles entre le rempart et le mur en pierres sèches, soit à l’extérieur du camp. Les « cabordes » ont été alors interprétées comme les restes d’un ancien villages gaulois, de 300 à 400 habitants, d’après le nombre de structures. En 1909 et 1913, les fouilles de R Bouton, entreprises sous les auspices de la S.E.D., dans quelques cabordes n’ont fait l’objet d’aucune publication, si ce n’est une liste d’objets découverts : quelques fragments de poterie de l’âge de Fer et de la Tène III, de la céramique médiévale, des clous, des débris de fer, des fragments de silex, une monnaie en bronze de Philippe II d’Espagne et deux pointes de javelot. En 1952 et 1953, M. Dayet a poursuivi l’étude des cabordes et trouvé du mobilié comparable à celui des fouilles de 1909 et 1913. Pour m. Dayet, le rempart qui « a l’apparence bien connue des fortifications de l’âge de fer » devait abriter un village Hallstattien : c’est à l’époque de la Tène qu’une autre agglomération s’installe entre le mur à banquette et le rempart, caractérisée par des « cabordes » enterrées rectangulaires. Les cabordes rectangulaires non enterrées correspondaient quant à elles, à une autre occuption plus tardive (XIIIZ-XVIe siècles). Toutefois, en l’absence de description stratigraphique, il n’est pas permis d’attribuer les quelques tessons épars de la Tène III aux cabordes, J.P Millotte n’a d’ailleurs pas retenu le site comme habitat protohistorique dans sa thèse sur Le Jura et les plaines de la Saone aux Ages des métaux (J-P. Millotte, 1963). EN prospectant l’enceinte en avril 1979, Chr Roussel Claerr a pu constater l’existence de murgers et de petits tertres, à la pointe de l’éperon : V Bavoux, 1857 p. 49-56, E Clerc, 1960b, A. Joanne, A872, p 72 ; 1903 p 45 ; M Piroutet, 1960 p 50 ; E. Fournier, 1928, p. 75 : M. Dayet, 1953a, 24p . ill ; 1953b, p 7-34 ; 1953D p 181 ; M. Dayet Lettre du 15 03 1953, archives S.R.A ; -Gallia. 1954, p. 471 ; M. Dayet 1955, p.184-188 ; D.C.D. 1982 II n.p ; JP Urlacher, Fr Passard 1985, p. 27 ; 1986 p.9-10 ; -FR. Passars, JP Urlacher 1988a.

Tout le territore d’Alaise possède de nombreux tumulus (dtés en particulier de la Hallstatt) qui ont été ouverts par A. Castan au XIXe siècle :

2° Au nord-est du village, d’après Fr Passard, une prospection au sol réalisée en 1986 par JO Urlacher et Fr. PAssard permis de mettre en évidence de s tuiles romaine : Fiche C.A.S.R.A.

3° Aux lieux-dit Chmps Mottet, trois tumules : JP. Millotte, 1963. N°5 p 255-256.

4° Aux Chateleys, quatre tumules. L’un (dim 30m : Haut. 3m) a livré une inhumation d’homme et de cheval, de la poterie et une lame de couteau en fer. Un deuxième renfermait un marteau et un couteau de fer avec soie terminée par une boucle (de la Tène OO : J-P Millotte, 1963,n° 5 p. 255-256 ; Gallia, 1964. P. 386 ; Fr Passard, JP Urlacher, 1988a, P.19.

5°A 100 m de l’égilse du village au lieu-dit Scey, six tumulus ont été fouillés en 1858. Dans l’un (tumulus 2), J. Gauthier a signalé l découverte d’une hache à ailerons terminaux que J.P Millotte date de l’âge du Bronze. Un autre contenait une inhumation secondaire du Hallstatt qui comprenait une hache de fer et une perle de verre violet. Ce tumulus contenait également une lame de couteau en bronze et un manche en corne de cerf. D’autres tombes auraient livré , selon E. Clerc du matériel Gallo-romain (tuiles, sigillée estampillée « Alesi »). A. Delacroix a signalé aussi un fragment de céramique décoré d’un pointillé allongé « formant des filets sur une largeur d’1 cm » qui est, pour lui, semblable à la céramique découverte dans les tombes du Hut Moyen Age de Menoux (Haute Saône) : Fonds Gauthier, dossier n°34 ; E clerc. 1860b, p. 83-84 ; JP Millotte, 1963 n°5 p 255_256.

Non localisée :

-6° A la Combe Bernon, un tumuls (diam 16m, Haut. 1,80m) protégeait sept inhumations orientées nord-sud (tête au nord). Près des corps ont été découvert des os de chevaux. Le mobilier contenu dans ces tombes se compasait d’une épée à ntennes et bouterolle, d’une épingle à col de cygne, de fragments de brcelets en bronze à jonc plat et de deux fibules à double timbale, et de fragments de vases en céramiques noire dont un avec des cannelures. Au Sud-ouest, un appendice prolongeait le tumuus. La fouille de cet appendice a permis de mettre au jour une inhumation du Hallstatt. Une fibule à double timbale et ressort bilatéral court, un bracelet de lignite, une ceinture en bronze avec des lignes de bossettes estampées séparées par des nervures verticales et trois encrines fossiles constituent le mobilier de cette sépulture : JP Millotte. 1963, n°5 p. 255-256.

7° Au lieu-dit A la Vigne, un tumulus protohistorique conservait en son centre une sépulture protégée par une série de pierres dressées e cercle : JP Millotte, 1963 n°5 p 256.

8° Au lieu-dit aux Rettes, trois tumulus protohistoriques contenaient des inhumations et des tessons de céramique qui n’ont pas été conservés : JP Millote, A963 n° 5 p. 256.

9° Au lieu-dit aux Feuilles ont été repérés des tumulus protohistoriques. A. Delacroix en a ouvert un (diam 4m) vide. A 30m un second (diam 7m, Haut 0.80cm) dont le quart sud-ouest livra trois inhumations dans les quart sud-ouest : l’une d’entre elles, orientée nord-sud –tête u nord), reposait sur un dallage de pierres plates, très larges et très épaisses, et était protégée par un toit formé de mêmes dalles. Enfin un troisième tertre constitué uniquement de pierres (diam 30m haut &,20 m) à 50m du précédent, partiellement fouillé, libra des os et un morceau de poteire en terre noire : CH F Varaigne, 1859 p 62-63 ; JP Millottes, 1963, n°5 p 256.

10° Au lieu-dit aux Vaux un tumulus protohistorique : JP Millotte, 1963 n°5 p 256.

11° Au lieu-dit au Mouniot un tumulus protohistorique : JP Millotte, 1963 n°5 p 256.

12° Au musée de Besançon, des fragments de bracelets à grosses ou à fines cannelures proviennent d’Alaise : : JP Millotte, 1963 n°5 p 256.

13 »° Le curé de Malsonnet a signalé la découverte d’une « serpe antique » M.S.E.D 1857 (1858) p 444

14° Au devant de Champ du Matin, le curé d’Alaise a découvert un as d’Auguste ( ?) (R/autel de Lyon) : ch. F Vartaigne 1957, p. 46 ; 1959. P. 66.

Salutations,
Zouzou
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Re: Alésia...

Message par simone guillou »

Je vais recevoir Thierry (Azinus) dimanche, notre guide de Guillon. Il restera en Bretagne toute la semaine. Il m'écrit qu'il n'entrera pas dans les débats de Cancoillotte Alésia comme je lui proposais un peu avec mon nom, mais qu'il écrira depuis chez moi un mot pour, je le cite : ''les chercheuses et les chercheurs d'Alésia''.

Il précise qu'à son avis il devrait y avoir un site Cancoillotte Alésia pour chaque thèse franc-comtoise. Qu'ainsi cela éviterait les accrochages entre franc-comtois. Ce qui, d'après lui, ne finira jamais. Il m'apprend qu'il y eut aussi des accrochages importants entre plusieurs sites bourguignons.

Ceci dit il me demande de préciser qu'il avait choisi une vie qui était plus celle d'un choix personnel qu'une victimisation de la vie, comme je le laissais entendre il y a peu. J'ai été contente d'apprendre que le ''vagabond volontaire... '' (donc) a trouvé récemment ''un coin en Touraine.''

Voilà.

Je vois, avant de poster, qu'il se présente un long travail de Zouzou. Je poste puis je le lis.
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Angusdels
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Re: Alésia...

Message par Angusdels »

simone guillou a écrit :Il précise qu'à son avis il devrait y avoir un site Cancoillotte Alésia pour chaque thèse franc-comtoise.
Oui, mais ça, on n'en veut pas.

Vous n'avez qu'à monter un forum spécial Alésia en FC.

Je vois bien en sous forum le lieu, les murs, la technique, le siège et le texte de César.
"De la discussion jaillit la lumière." Proverbe afghan.
jost
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Re: Alésia...

Message par jost »

Rémus Faber a écrit :Appel à coopération:
-- Les latinistes-expert de ce forum pourraient-ils examiner à la loupe la traduction (Constans) de la phrase suivante de BG 7 72 ?:
"..il remplit le fossé intérieur, dans les parties qui étaient en plaine et basses, d'eau qu'il dériva de la rivière"
Comment interpréter notamment l'adjectif "intérieur"
quarum : desquels (fossés)
interiorem : le plus intérieur (singulier)
campestribus : des champs
ac : vers, dans
demissis locis : parties basses
aqua : eau
ex flumine : du cours d’eau
derivata : dérivé
complevit : il remplit

Desquels (les fossés) le plus interieur (celui vers la ligne romaine), dans les parties basses des champs, il remplit d’eau dérivée d’un « flumen »
"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
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Re: Alésia...

Message par jost »

vieux sage a écrit :
jost a écrit :
vieux sage a écrit :C'est en effet ce que l'on nomme actuellemnet "un éperon barré" , comme a Chaux ou comme à Alise, mais César n'emploie jamais ce terme tout au long de ses : "Commentaires peut-être n'existe-t-il pas en latin
jost a écrit :[u as raison Vieux Sage, l'expression "éperon barré" n'existe pas en latin.
vieux sage a écrit :Merci mon cher JOST,.
Vieux Sage Sage tu me remercie : ok

Mais tu oublies de citer la façon dont Caésar explique un éperon barré
II.29
"...De toutes parts autour d’elle c’étaient de très hautes falaises d’où la vue plongeait, sauf sur un point qui laissait un passage en pente douce ne dépassant pas deux cents pieds de large : un double mur fort élevé défendait cette entrée, et ils le couronnèrent alors de pierres d’un grand poids et de poutres taillées en pointu...'

"...Quod cum ex omnibus in circuitu partibus altissimas rupes deiectusque haberet, una ex parte leniter acclivis aditus in latitudinem non amplius pedum CC relinquebatur; quem locum duplici altissimo muro munierant; tum magni ponderis saxa et praeacutas trabes in muro conlocabant.

Cela conforte réellement l'impression de Remus Faber à propos d'Eternoz.....
A Eternoz depuis le refuge (oppidum) de très haute falaises d'où la vue plonge!!!
A L'entrée de ce lieu (selon ta version) un mur défend l'accès.

C'est un éperon barré que décrit César. Force de contaster qu'Alésia n'est pas présenté comme cela.
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Re: Alésia...

Message par Rémus Faber »

Merci Jost pour ta traduction
Comme je l'ai signalé, l'eau de la Vache est partiellement dérivée à Cotaine dans un fossé parallèle, sur sa rive droite.
A premiére vue, on pense à un fossé d'irrigation. Mais, outre que c'est incongru à cet endroit où les sources abondent, les fossés d'irrigation ne sont jamais conçus ainsi. Ils s'écartent du torrent selon une courbe de niveau pour alimenter les terrains cultivés par des rigoles. Donc cette dérivation est énigmatique. Si on l'interprète selon BG et la traduction de Jost, il faut alors considérer que la Vache était utilisée comme circonvallation. Sans oublier que César évoque la dérivation d'eau à propos de la contrevallation.
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

zouzou a écrit :Bonjour,

Carte archéologique de la Gaule Vol 25 pr Lydie Joan

Commune 010 Alaise (alt 450-573 m ; 750Ha). Associée à Eternoz depuis le 13 juin 1973

Tout le territore d’Alaise possède de nombreux tumulus (dtés en particulier de la Hallstatt) qui ont été ouverts par A. Castan au XIXe siècle :

Salutations,
Zouzou

Merci pour ce relevé des recherches sur Alaise.
Mais n'oublions pas qu'Alaise n'est que la nouvelle Alésia, l'originale ayant été rasée selon Florus.
Obnubilés par le nom d'Alésia et peut-ête aussi (comme de nombreux chercheurs) n'ayant pas compris que l'oppidum avait le profil d'un éperon barré A.lphonse. Delacroix, Georges Colomb et Pierre Jeandot n'ont pa porté leur regard sur la rive opposée.
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Re: Alésia...

Message par jost »

Rémus Faber a écrit :Merci Jost pour ta traduction
Comme je l'ai signalé, l'eau de la Vache est partiellement dérivée à Cotaine dans un fossé parallèle, sur sa rive droite.
A premiére vue, on pense à un fossé d'irrigation. Mais, outre que c'est incongru à cet endroit où les sources abondent, les fossés d'irrigation ne sont jamais conçus ainsi. Ils s'écartent du torrent selon une courbe de niveau pour alimenter les terrains cultivés par des rigoles. Donc cette dérivation est énigmatique. Si on l'interprète selon BG et la traduction de Jost, il faut alors considérer que la Vache était utilisée comme circonvallation. Sans oublier que César évoque la dérivation d'eau à propos de la contrevallation.
Je précise que le professeur Chauve (géologue de Besançon) nous a confirmé qu’un ruisseau descendait depuis les environs de Grange Salgres en direction de la plaine et passait à l’ouest de Sani-Jura
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Re: Alésia...

Message par jost »

vieux sage a écrit : Merci pour ce relevé des recherches sur Alaise.
Mais n'oublions pas qu'Alaise n'est que la nouvelle Alésia, l'originale ayant été rasée selon Florus.
Obnubilés par le nom d'Alésia et peut-ête aussi (comme de nombreux chercheurs) n'ayant pas compris que l'oppidum avait le profil d'un éperon barré A.lphonse. Delacroix, Georges Colomb et Pierre Jeandot n'ont pa porté leur regard sur la rive opposée.
Et Pourquoi Alésia ne serait pas Salins et Alaise la nouvelle ?
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

Rémus Faber a écrit :VS, tu ne débats pas, tu triches
-Tu triches avec BG car il n'y a jamais eu à Eternoz de troupes gauloises massées sur le flanc oriental de la colline, puisqu'il n'y a pas de colline
- Tu triches avec tes photos de falaises alors qu'on ne voit sur le théâtre des opérations que des taupinières
Alors trichons encore :

Alexis PONTHUS sous les remparts d'Alésia

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Modifié en dernier par vieux sage le sam. 04 mai 2013, 9:55, modifié 2 fois.
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Re: Alésia...

Message par jost »

Bonjour Rémus Faber
Je t'informe que Municio et moi-même avons visité le site de Tout Vent ....Très intérêssant.
Bravo à toi.
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

jost a écrit :
vieux sage a écrit : Merci pour ce relevé des recherches sur Alaise.
Mais n'oublions pas qu'Alaise n'est que la nouvelle Alésia, l'originale ayant été rasée selon Florus.
Obnubilés par le nom d'Alésia et peut-ête aussi (comme de nombreux chercheurs) n'ayant pas compris que l'oppidum avait le profil d'un éperon barré A.lphonse. Delacroix, Georges Colomb et Pierre Jeandot n'ont pa porté leur regard sur la rive opposée.
Et Pourquoi Alésia ne serait pas Salins et Alaise la nouvelle ?
Parce que ce site ne correspond pas topographiquement et que le document suivant indique bien qu'Alésia était en dehors de Salins.
Le nécrologe de l'abbaye Saint-Paul de Besançon cite Altare de Alesia et Altare de Myon ; celui de Saint-Anatoile de Salins extrait en 1390, ex antiquis libris et regestris ecclesie, mentionne : Girardus de ALESIA, Henricus de ALESIA, etc...
Par contre la source salifère devait faire partie d'Alésia.
Modifié en dernier par vieux sage le sam. 04 mai 2013, 10:05, modifié 1 fois.
jost
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Re: Alésia...

Message par jost »

vieux sage a écrit :Obnubilés par le nom d'Alésia et peut-ête aussi (comme de nombreux chercheurs) n'ayant pas compris que l'oppidum avait le profil d'un éperon barré
Non, non et non :non: :non: :non:
César décrit l'éperon barré de la façon suivante :

II.29
"...De toutes parts autour d’elle c’étaient de très hautes falaises d’où la vue plongeait, sauf sur un point qui laissait un passage en pente douce ne dépassant pas deux cents pieds de large : un double mur fort élevé défendait cette entrée, et ils le couronnèrent alors de pierres d’un grand poids et de poutres taillées en pointu...'

"...Quod cum ex omnibus in circuitu partibus altissimas rupes deiectusque haberet, una ex parte leniter acclivis aditus in latitudinem non amplius pedum CC relinquebatur; quem locum duplici altissimo muro munierant; tum magni ponderis saxa et praeacutas trabes in muro conlocabant.
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Re: Alésia...

Message par vieux sage »

jost a écrit :
vieux sage a écrit :Obnubilés par le nom d'Alésia et peut-ête aussi (comme de nombreux chercheurs) n'ayant pas compris que l'oppidum avait le profil d'un éperon barré
Non, non et non :non: :non: :non:
César décrit l'éperon barré de la façon suivante :

II.29
"...De toutes parts autour d’elle c’étaient de très hautes falaises d’où la vue plongeait, sauf sur un point qui laissait un passage en pente douce ne dépassant pas deux cents pieds de large : un double mur fort élevé défendait cette entrée, et ils le couronnèrent alors de pierres d’un grand poids et de poutres taillées en pointu...'
Bonjour Jost
Cette description ne concerne pas Alésia :
<<Devant la place "s'ouvre" (dixit A. Denervaud) une plaine d'une longueur de 3000 pas, sur toutes les autres parties l'oppidum est ceint par des collines rapprochées et de même hauteur. >>
Avec ce site reconnu, Salins ajouterais une page à son Histoire.
Peux-tu nous présenter une vue de Salins qui corresponde à cette description comme la photo suivante ?Image
Modifié en dernier par vieux sage le sam. 04 mai 2013, 10:18, modifié 2 fois.
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