obelix a écrit :simone guillou a écrit :Obélix n'a pas répondu à ma question concernant les volumes d'eau donnés par les collines de Courcelles et de Bart, s'il peut le faire bien entendu, car Courcelles est Monbéliard maintenant. Mais une bonne approche est faisable.
La colline de Guillon pouvait largement subvenir aux nécessités en eau d'une ''soudaine ''population de + de 80 000 hommes sans compter le bétail comme déjà écrit. Vieux sage nous informe qu'il en aurait été de même à Eternoz. (m'avancerais-je imprudemment en cogitant qu'il fallut qu'Alésia ''donnât'' au moins cent tonnes d'eau par jour ?) That is une bonne question !
Donc : et l'eau dans l'hypothèse de Montbéliard ?
Sourire de Simone. (Sourire, pas soupirs..., Obé !)
A Montbéliard comme ailleurs, on doit trouver deux rivières qui lèchent le pied de la colline . La contrevallation ne peut donc se trouver qu'à l'extérieur de ces deux portions de rivières . L'accès à ces rivières est donc libre pour les assiégés .
Obé ...
''...La contrevallation ne peut donc se trouver qu'à l'extérieur... '' ''...l'accès aux rivières est donc libre pour les assiégés...''. Obélix tu es là dans une rhétorique assez habituelle chez toi : tu décides ce qui << à dû être à Alésia >>.
On me dit que SUBLUERE signifie plutôt BAIGNER. Qu'en est-il exactement ?
Des cours d'eau peuvent baigner un site et en être plus ou moins éloignés, l'un peut ''baigner'' le pied de l'oppidum, l'autre en être plus éloigné : tout est possible. Quant à savoir si les assiégés eurent accès à l'un des cours d'eau ou aux deux, ou qu'ils n'aient pu y avoir accès, qui peut le savoir justement avec certitude ? : personne.
César ne précisant pas de problèmes d'eau majeurs pour les assiégés, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en ait pas eu... on peut malgré tout proposer trois solutions de suffisance en eau. L'une : les cours d'eau sont accessibles. L'autre : l'oppidum a assez de résurgences naturelles,voire des puits en sus au cas où les cours d'eau eussent été inaccessibles pour différentes raisons. Une troisième, solution à double effet, est qu'un cours d'eau est accessible en plus des sources, alors là faibles, de l'oppidum.
Obélix tu oublies également des facteurs de manutention et de protection des ''porteurs d'eau'', si un site aussi peu élevé, qui devrait alors être peu pourvu en sources ( c'est une question) qu'est le site de Montbéliard, dut être approvisionné de cette manière.
Personnellement je doute, vu les énormes quantité d'eau nécessaire chaque jour, que cela fût réalisable. J'émets même des réserves sur le fait qu'un César ne fît rien pour contrer de manière efficace une telle situation. Il suffit de lire le BG et le BC pour être assuré de cela.
En voilà une bonne réponse ! ou du moins... cher Obé, une bonne approche.
Simone