simone guillou a écrit :Cher Vieux sage, il y a quelques temps et suivant ma mise au point au sujet de '' intermissam'' tu as admis avoir fait une belle erreur de lecture concernant la phrase de César* et ce terme qui est traduit par certains par ''entre'' (la plaine était entourée de collines...) et par d'autres ''entrecoupée'' ( ...la plaine était entrecoupée de petites collines) Quoiqu'il en soit Il était en effet impossible que cette phrase (et ce mot) put signifier les deux...selon ce que tu soutenais pourtant dans ta brochure sur Eternoz. Tu as admis ton erreur sur ce forum. Il y a peu tu admets qu'Alésia pouvait avoir des murailles ailleurs qu'à l'est alors que tu avais pourtant soutenu très fermement durant des années, et dans ton édition et dans ce forum. qu'il n'y avait qu'une seule muraille et qu'elle était à l'est...
Lorsque hderogier fait une mise au point objective et contraignante pour toi sur un micro-toponyme de l'hypothèse d'Eternoz que tu as toujours soutenu avoir une ''relation évidente'' avec les enseignes gauloises apportées à César à la afin du siège, tu admets subito que tu as tort et que...''tu n'en parleras plus...''
Et c'est toi mon ami qui écris que tu sais lire, toi, le texte de César, et que la gentille Simone devrait apprendre à lire ?
Sourire de Simone quand même.
* BG 70 : << ...quam intermissam collibus tria millia passuum in longitudinem...>> Une phrase qui soulève d'ailleurs toujours la même question : la plaine était située entre les colline'' ou bien ''la plaine était entrecoupée de petites collines'' ?
La version d'Eternoz était auparavant celle-ci = ''la plaine qui était placée ENTRE les collines était ENTRECOUPEE'' (entrecoupée d'un accident de terrain, un ravin) Si Vieux sage admet son erreur d'avoir voulu doubler un terme employé par César en en changeant deux fois de sens, il reste alors que l'hypothèse d'Eternoz soutient que le terme employé par César ''intermissam'' préciserait le ravin de la Vau de Coulans qui coupe littéralement la plaine en deux ou presque. C'est plus clair comme cela. Mais alors me vient deux objections :
A / : Comment, dans ces lieux diminués de moitié, de si vastes mouvements de cavalerie ont-il pu avoir lieu ? B / : Si Eternoz est Alésia comment César peut-il rappeler que vers la fin du siège il y eut des mouvements de cavalerie et des combats dans ''la plaine de 3000 pas'' alors que les travaux romains ont coupé la plaine en deux, justement au niveau du Ravin ? La plaine ne fait plus 3000 pas mais 1500 pas environ.
Merci ma chère Simone de souligner que parmi tous les partisans d'Alésia je fais exception et que je reconnais au fil de l'étude du site que j'ai pu faire des erreurs d'appréciation.
Je ne suis pas latiniste mais je suis le seul à présenter un site avec des plans des fortifications de la plaine et de toutes les opérations militaires. Cela demande étude et réflexion.
Le colonel Gilbert Moutard, membre de l'ALESIA de Chaux-des-Crotenay m'a bien aidé de ses conseils.
La définition de la plaine par Obélix me convient (voir plus bas, rappel du texte de mon cher Obélix qui revient avec des propos beaucoup plus intéressants.) pourquoi écris-tu PETITES collines ? Dans "intermissam collibus" il n'est pas précisé la taille des collines .
Tu te poses une question : "Comment dans ces lieux diminués de moitié, de si vastes mouvements de cavalerie ont-ils pu avoir lieu ?
C'est César qui écrit qu'il a fortifié la plaine face à l'oppidum avec trois fossés, des pièges "fastigio", un rempart et un agger, etc : ce n'est pas moi qui le dit. Mais c'est lui qui écrit ensuite que les hommes de l'armée de secours remplissent toute la plaine : ce n'est pas moi qui le dit. Les Gaulois remplissent donc toute la partie de la plaine laissée libre par les fortifications.(voir plan ci-dessous)
Sur la carte d'A. Delacroix, la moitié de la plaine où se trouvent les fortifications se nomme "Champ de la MORT", la tartie laissée libre de l'autre côté de la Vau de Coulans : "Les Champs de Guerre".
La plaine faisant 3000 pas de longueur (4.5 km) si César avait creusé 3 fossés sur toute la longueur, cela aurait fait plus de 13 km de fossés.
J'admet qu'il puisse y avoir des remparts ailleurs que du côté EST : mais César n'en parle pas : il écrit seulement que de tous les autres côté "reliquis" la colline était ceinte de près "mediocri spatio" par des collines de même hauteur : des murs auraient-ils été nécessaires sur ces trois côtés ?
Concernant le lieu-dit "Les Enseingnes" la remarque d'hderogier est à prendre en considération : je ne connaissais pas ces termes d'origine ancienne, je le supprime donc dans mes arguments. C'est à cela que sert un forum ;quand un participant apporte des renseignements intéressants il faut en tenir compte, cela change un peu de toutes ces critiques stériles et non fondées.
Encore une fois ma chère Simone je ne peux que t'encourager à bien lire le texte.
Des remparts auraient-ils été nécessaires de ces côtés ?
