70 ... 80... 90...
70 ... 80... 90...
Septante au lieu de soixante-dix
Huitante au lieu de quatre-vingt (e)
Nonante au lieu de quatre-vingt-dix
Connaissez-vous ?
Issu du vocabulaire suisse, ce mode de "comptage" est largement utilisé par les hauts "Haut-Jurassiens"...
Entre nous, le langage suisse me semble beaucoup plus logique et parlant que le français .
Huitante au lieu de quatre-vingt (e)
Nonante au lieu de quatre-vingt-dix
Connaissez-vous ?
Issu du vocabulaire suisse, ce mode de "comptage" est largement utilisé par les hauts "Haut-Jurassiens"...
Entre nous, le langage suisse me semble beaucoup plus logique et parlant que le français .
- Bisontin la vertu
- Cancoillotte Addict
- Messages : 1847
- Enregistré le : sam. 11 févr. 2006, 22:17
- Localisation : Grenoble
Les belges utilisent aussi ces termes effectivement plus logiques que nos soixante-dix, quatre-vingt et quatre-vingt dix !
Et dans quatre-vingt, est-ce qu'on prononce le 't' ? Perso non bien que le dise pour vingte... Ca doit être une logique franc-comtoise issu d'un croisement entre le Haut-Doubs, la haute-patate, le pays de Montbé et les Pouilles
Et dans quatre-vingt, est-ce qu'on prononce le 't' ? Perso non bien que le dise pour vingte... Ca doit être une logique franc-comtoise issu d'un croisement entre le Haut-Doubs, la haute-patate, le pays de Montbé et les Pouilles
- Bisontin la vertu
- Cancoillotte Addict
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C'est une région en italie. Ma grand'mère avait fui la misère ainsi que la montée du fascisme.
Ouais, je sais, encore un immigré
Ouais, je sais, encore un immigré
Vous vous interrogez sur une des bizarreries les plus célèbres de la langue française. Pourquoi en effet dire soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix, alors que les formes septante, octante, nonante, en accord tout à la fois avec le latin et le système décimal, sont plus ou moins largement usitées dans divers pays francophones ?
Notre vocabulaire porte ici la trace d'un usage très ancien et aujourd'hui disparu : au Moyen Âge, on avait coutume en France de compter de vingt en vingt. Aussi trouvait-on les formes vint et dis (30), deux vins (40), trois vins (60), etc. Saint Louis fonda, par exemple, l'hospice des Quinze-vingts (des 300 aveugles). Ce système, dit « vicésimal », était utilisé par les Celtes et par les Normands, et il est possible que l'un ou l'autre de ces peuples l'ait introduit en Gaule.
Dès la fin du Moyen Âge, les formes concurrentes trente, quarante, cinquante, soixante se répandent victorieusement. Pourquoi l'usage s'arrête-t-il en si bon chemin ? Aucune explication n'est vraiment convaincante. Peut-être a-t-on éprouvé le besoin de conserver la marque d'un « calcul mental » mieux adapté aux grands nombres (70=60+10, 80=4x20, 90=80+10). Reste la part du hasard et de l'arbitraire, avec laquelle tout historien de la langue sait bien qu'il lui faut composer...
C'est au XVIIe siècle, sous l'influence de Vaugelas et de Ménage, que l'Académie et les autres auteurs de dictionnaires ont adopté définitivement les formes soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix au lieu de septante, octante, nonante. Il est à noter pourtant que les mots septante, octante, nonante figurent dans toutes les éditions du Dictionnaire de l'Académie française. Encore conseillés par les Instructions officielles de 1945 pour faciliter l'apprentissage du calcul, ils restent connus dans l'usage parlé de nombreuses régions de l'Est et du Midi de la France, ainsi qu'en Acadie. Ils sont officiels en Belgique et en Suisse (sauf, cependant, octante, qui a été supplanté par quatre-vingts et huitante - en Suisse - tant dans l'usage courant que dans l'enseignement ou les textes administratifs). Rien n'interdit de les employer, mais par rapport à l'usage courant en France, ils sont perçus comme régionaux ou vieillis.
http://www.academie-francaise.fr/langue/questions.html
Notre vocabulaire porte ici la trace d'un usage très ancien et aujourd'hui disparu : au Moyen Âge, on avait coutume en France de compter de vingt en vingt. Aussi trouvait-on les formes vint et dis (30), deux vins (40), trois vins (60), etc. Saint Louis fonda, par exemple, l'hospice des Quinze-vingts (des 300 aveugles). Ce système, dit « vicésimal », était utilisé par les Celtes et par les Normands, et il est possible que l'un ou l'autre de ces peuples l'ait introduit en Gaule.
Dès la fin du Moyen Âge, les formes concurrentes trente, quarante, cinquante, soixante se répandent victorieusement. Pourquoi l'usage s'arrête-t-il en si bon chemin ? Aucune explication n'est vraiment convaincante. Peut-être a-t-on éprouvé le besoin de conserver la marque d'un « calcul mental » mieux adapté aux grands nombres (70=60+10, 80=4x20, 90=80+10). Reste la part du hasard et de l'arbitraire, avec laquelle tout historien de la langue sait bien qu'il lui faut composer...
C'est au XVIIe siècle, sous l'influence de Vaugelas et de Ménage, que l'Académie et les autres auteurs de dictionnaires ont adopté définitivement les formes soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix au lieu de septante, octante, nonante. Il est à noter pourtant que les mots septante, octante, nonante figurent dans toutes les éditions du Dictionnaire de l'Académie française. Encore conseillés par les Instructions officielles de 1945 pour faciliter l'apprentissage du calcul, ils restent connus dans l'usage parlé de nombreuses régions de l'Est et du Midi de la France, ainsi qu'en Acadie. Ils sont officiels en Belgique et en Suisse (sauf, cependant, octante, qui a été supplanté par quatre-vingts et huitante - en Suisse - tant dans l'usage courant que dans l'enseignement ou les textes administratifs). Rien n'interdit de les employer, mais par rapport à l'usage courant en France, ils sont perçus comme régionaux ou vieillis.
http://www.academie-francaise.fr/langue/questions.html
esaaie !
Je pense que ça peut passer pour deux raisons :
la première c'est ce qu'utilise les Belges et les chèques en euros sont sensés être valables partout (dans la zone euro).
la seconde, c'est que le traitement est informatique, et que seul les chiffresdans la case idoine sont lu. Par exemple un jour j'ai écrit 20 euros et le chèque est passé.
Je pense que ça peut passer pour deux raisons :
la première c'est ce qu'utilise les Belges et les chèques en euros sont sensés être valables partout (dans la zone euro).
la seconde, c'est que le traitement est informatique, et que seul les chiffresdans la case idoine sont lu. Par exemple un jour j'ai écrit 20 euros et le chèque est passé.
"De la discussion jaillit la lumière." Proverbe afghan.
Salut,
pour en revenir a la question de départ, ma grand mère (que je n'ai jamais connue), disait (dixit mon papa) noinante pour 90.
sinon pour le 80, huitante est suisse et octante en Belgique.
sinon, un peu moins loin que le moyen-age, Molière utilise dans "le bourgeois gentilhomme" le terme six-vingts pour dire 120...
pour en revenir a la question de départ, ma grand mère (que je n'ai jamais connue), disait (dixit mon papa) noinante pour 90.
sinon pour le 80, huitante est suisse et octante en Belgique.
sinon, un peu moins loin que le moyen-age, Molière utilise dans "le bourgeois gentilhomme" le terme six-vingts pour dire 120...