sujet de réflexion !!
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Re: sujet de réflexion !!
Je reviens sur ce qui a été dit plus haut à propos des appareils laissés en veille pour déplorer l'absence d'interrupteur sur beaucoup de ceux-ci. Chez moi, pas d'interrupteur sur le modem, le démodulateur et le lecteur/graveur de DVD et s'astreindre à débrancher les prises du secteur après chaque utilisation n'est pas toujours un geste simple. Quand obligera-t-on les constructeurs à placer systématiquement un interrupteur sur leurs appareils ?
Quand j'entends parler de culture, je sors mon dictionnaire
- lionel
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Re: sujet de réflexion !!
Tu ne crois pas que cela peut venir des acheteurs ? Ne pas acheter d'appareil sans interrupteur. Sinon, je ramène tout vers une multiprise munie d'un interrupteur général.Camuchot a écrit : Quand obligera-t-on les constructeurs à placer systématiquement un interrupteur sur leurs appareils ?
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idem pour moi !!!lionel a écrit :Tu ne crois pas que cela peut venir des acheteurs ? Ne pas acheter d'appareil sans interrupteur. Sinon, je ramène tout vers une multiprise munie d'un interrupteur général.Camuchot a écrit : Quand obligera-t-on les constructeurs à placer systématiquement un interrupteur sur leurs appareils ?
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IDEM... faute de mieux !Domi a écrit :idem pour moi !!!lionel a écrit :Tu ne crois pas que cela peut venir des acheteurs ? Ne pas acheter d'appareil sans interrupteur. Sinon, je ramène tout vers une multiprise munie d'un interrupteur général.Camuchot a écrit : Quand obligera-t-on les constructeurs à placer systématiquement un interrupteur sur leurs appareils ?
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Re: sujet de réflexion !!
Idem pour les multiprises :lionel a écrit :Tu ne crois pas que cela peut venir des acheteurs ? Ne pas acheter d'appareil sans interrupteur. Sinon, je ramène tout vers une multiprise munie d'un interrupteur général.
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Par contre, ce qu'on ne voit pas : plaque à induction
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Re: sujet de réflexion !!
Boudiou, mais c'est bien vrai !lionel a écrit :Tu ne crois pas que cela peut venir des acheteurs ? Ne pas acheter d'appareil sans interrupteur. Sinon, je ramène tout vers une multiprise munie d'un interrupteur général.Camuchot a écrit : Quand obligera-t-on les constructeurs à placer systématiquement un interrupteur sur leurs appareils ?
Pourtant pas aussi simple qu'il y paraît, Lionel et les plussoyeurs...
Les prises multiples avec inter, j'en utilise, bien sûr. Mais tout dépend des configurations.
Par exemple TV, antenne intérieure amplifiée, démodulateur (pour la parabole) et lecteur/graveur. Si je branche le tout sur une prise multiple, je dois laisser sous alimentation le démodulateur et le graveur quand je regarde seulement la télé avec l'antenne intérieure, donc sans utiliser la parabole ni le graveur.
Autre configuration côté informatique : unité centrale, écran, enceintes, disque dur externe, imprimante, modem, routeur WiFi, soit 7 appareils avec des combinaisons différentes selon que je veux seulement me passer un film, me connecter à Internet ou faire du traitement de texte.
J'ajoute que 3 de ces appareils utilisent des transformateurs. Outre le fait qu'en raison de leur taille, ces transfos tiennent plus de place qu'une simple prise mâle et qu'il faut ruser pour les caser sur un support multiple, on notera que même l'appareil éteint (par exemple l'imprimante) le transfo continue à consommer du courant.
Je considère donc que la multiprise n'apporte pas de réponse dans tous les cas et persiste à penser que chaque appareil devrait être totalement autonome. En plus, les transformateurs devraient être eux-aussi munis d'un interrupteur.
Mais peut-être que ce type d'équipement existe. J'avoue ne pas m'en être préoccupé lors de mes achats. Maintenant, si vous connaissez une Neuf Box à interrupteur, je veux bien aller reprocher au vendeur de ne pas me l'avoir montrée.
On a évoqué la plaque à induction. Il y a aussi le four électrique qui se croit intéressant en donnant l'heure en permanence.
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Re: sujet de réflexion !!
Vous avez de ces problèmes, quind-méme!
Quand je veux regarder la fresque sur ma paroi, j'éclaire au feu de bois et c'est marre. De plus, j'y fais cuire mon cuissot de mammouth. Alors, ces histoires d'induction...
C'est dingue de se compliquer ainsi l'existence.
Quand je veux regarder la fresque sur ma paroi, j'éclaire au feu de bois et c'est marre. De plus, j'y fais cuire mon cuissot de mammouth. Alors, ces histoires d'induction...
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Re: sujet de réflexion !!
Tu sais que c'est pas difficile (Et peux couteux) à installer un interrupteur sur un bout de fil.Camuchot a écrit :Mais peut-être que ce type d'équipement existe. J'avoue ne pas m'en être préoccupé lors de mes achats. Maintenant, si vous connaissez une Neuf Box à interrupteur, je veux bien aller reprocher au vendeur de ne pas me l'avoir montrée.
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je ne veux pas prolonger la discussion vu que je suis de mauvaise humeur et que j'ai un message important à poster sur un autre fil, mais :lionel a écrit :Tu sais que c'est pas difficile (Et peux couteux) à installer un interrupteur sur un bout de fil.Camuchot a écrit :Mais peut-être que ce type d'équipement existe. J'avoue ne pas m'en être préoccupé lors de mes achats. Maintenant, si vous connaissez une Neuf Box à interrupteur, je veux bien aller reprocher au vendeur de ne pas me l'avoir montrée.
1/ pourquoi je ferais ce que les constructeurs devraient faire ?
2/ placer un inter sur le fil d'un transfo est sans effet quand le transfo en question se branche directement sur une prise femelle, cas assez fréquent.
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Re: sujet de réflexion !!
Je ne proposais que de pallier à leur déficience.Camuchot a écrit :1/ pourquoi je ferais ce que les constructeurs devraient faire ?
Là, je pige pas ??Camuchot a écrit :2/ placer un inter sur le fil d'un transfo est sans effet quand le transfo en question se branche directement sur une prise femelle, cas assez fréquent.
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Moi non plus, il y a bien un fil après le transfo.
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Serais-tu donc le seul à ne pas craindre les foudres perlières?Ivy a écrit :En électricité, je suis une vraie gonzesse.
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Oui, mais après le transfo, il y a un fil.Camuchot a écrit :
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
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Eh ben branche le sur une rallonge avec interrupteur, ou une multiprise interruptée ? Où est le souci ? Si ce n'est qu'il vaudrait mieux, effectivement, que ce soit les fabricants qui le prévoient au départ...Camuchot a écrit :
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Re: sujet de réflexion !!
Oui, mais ça consomme à vide mon Beuillot : http://www.energie-environnement.ch/04f ... ansfo.htmlBeuillot a écrit :Oui, mais après le transfo, il y a un fil.
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Re: sujet de réflexion !!
Ce robot qui fonctionne avec un cerveau doté de neurones de rat :?:
Source vérifiée
Un robot fonctionnant avec un véritable petit cerveau vivant composé de neurones de rat, capable "d'apprendre" des comportements comme éviter un mur, a été mis au point à l'université de Reading (Angleterre) par des émules de Frankenstein. "Nous lui avons déjà donné un certain apprentissage par répétition, puisqu'il reproduit certaines actions", a déclaré à l'AFP le responsable de l'équipe multidisciplinaire, Kevin Warwick. "Mais nous voulons maintenant lui apprendre" des comportements, a-t-il dit.
Le cerveau biologique du robot, baptisé Gordon, a été créé à partir de neurones prélevés sur un rat. Ceux-ci ont été placés dans une solution, séparés, puis mis sur un lit d'une soixantaine d'électrodes. "Dans les 24 heures, a souligné le chercheur, des connexions ont poussé entre eux", formant un réseau comme dans un cerveau normal. Et "en une semaine il s'est produit des impulsions électriques spontanées et ce qui paraissait être une activité de cerveau ordinaire".
"Nous avons utilisé cette réaction pour relier le cerveau au robot avec des électrodes. Désormais, le cerveau contrôle le robot, et celui-ci apprend, par répétition", explique le scientifique. Ces recherches, qui pourraient faciliter à terme l'étude de traitements pour lutter contre les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson...), permettent de suivre les réactions des neurones.
Lorsque le robot, qui ressemble à Wall.E, le héros du dernier film des studios Pixar, heurte un mur, le cerveau reçoit une stimulation et il apprend par habitude à contourner l'obstacle. "Maintenant, nous étudions comment lui apprendre : en augmentant le voltage sur différents électrodes", en utilisant des produits chimiques pour favoriser ou stopper les transmissions entre neurones, détaille Kevin Warwick.
Plusieurs cerveaux en activité
Mais déjà, "s'il est à un certain endroit et que nous voulons le faire aller à droite, nous pouvons envoyer une stimulation électrique" pour lui en donner l'ordre, ajoute-t-il.
"Nous voulons comprendre comment les souvenirs sont archivés dans un cerveau biologique, par rapport à un cerveau d'ordinateur", a-t-il poursuivi. "À l'heure actuelle, nous estimons qu'il y a de 50.000 à 100.000 neurones en activité" dans le cerveau de Gordon, a noté le chercheur. Un rat en possède au plus un million, et un homme quelque 100 milliards.
Et comme dans le cas de l'homme, si le cerveau de Gordon n'est pas stimulé régulièrement, "il se laisse aller". Alors qu'avec "des stimulations, les connexions se renforcent, il semble devenir plus alerte", fait remarquer Kevin Warwick. "Nos travaux ont ainsi un rapport avec Alzheimer en ce qui concerne le stockage de la mémoire et comment on peut le renforcer", par exemple en augmentant les stimuli élctriques, note-t-il.
En effet, le cerveau de Gordon "est une version simplifiée de ce qui se passe dans le cerveau humain. Mais là, on peut regarder, et contrôler, les éléments essentiels comme nous le voulons", contrairement à ce qui peut se faire in vivo chez l'homme.
L'équipe de l'université de Reading dispose de plusieurs cerveaux en activité. "Et c'est drôle, fait remarquer le chercheur, il y a des différences entre eux : il y en a un un peu violent, un peu actif. Un autre ne fera pas ce qu'on lui demande, il s'écrasera contre les murs. Chacun a sa personnalité !"
Quatre ou cinq autres groupes de scientifiques travaillent sur de tels cerveaux biologiques dans le monde, mais "en termes d'apprentissage par expérience et habitude, je ne l'ai jamais vu auparavant", a noté Kevin Warwick. Quant à utiliser des neurones humains pour Gordon : "Il y a clairement des obstacles éthiques. C'est plus une question éthique que technique", répond-il.
Source vérifiée
Un robot fonctionnant avec un véritable petit cerveau vivant composé de neurones de rat, capable "d'apprendre" des comportements comme éviter un mur, a été mis au point à l'université de Reading (Angleterre) par des émules de Frankenstein. "Nous lui avons déjà donné un certain apprentissage par répétition, puisqu'il reproduit certaines actions", a déclaré à l'AFP le responsable de l'équipe multidisciplinaire, Kevin Warwick. "Mais nous voulons maintenant lui apprendre" des comportements, a-t-il dit.
Le cerveau biologique du robot, baptisé Gordon, a été créé à partir de neurones prélevés sur un rat. Ceux-ci ont été placés dans une solution, séparés, puis mis sur un lit d'une soixantaine d'électrodes. "Dans les 24 heures, a souligné le chercheur, des connexions ont poussé entre eux", formant un réseau comme dans un cerveau normal. Et "en une semaine il s'est produit des impulsions électriques spontanées et ce qui paraissait être une activité de cerveau ordinaire".
"Nous avons utilisé cette réaction pour relier le cerveau au robot avec des électrodes. Désormais, le cerveau contrôle le robot, et celui-ci apprend, par répétition", explique le scientifique. Ces recherches, qui pourraient faciliter à terme l'étude de traitements pour lutter contre les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson...), permettent de suivre les réactions des neurones.
Lorsque le robot, qui ressemble à Wall.E, le héros du dernier film des studios Pixar, heurte un mur, le cerveau reçoit une stimulation et il apprend par habitude à contourner l'obstacle. "Maintenant, nous étudions comment lui apprendre : en augmentant le voltage sur différents électrodes", en utilisant des produits chimiques pour favoriser ou stopper les transmissions entre neurones, détaille Kevin Warwick.
Plusieurs cerveaux en activité
Mais déjà, "s'il est à un certain endroit et que nous voulons le faire aller à droite, nous pouvons envoyer une stimulation électrique" pour lui en donner l'ordre, ajoute-t-il.
"Nous voulons comprendre comment les souvenirs sont archivés dans un cerveau biologique, par rapport à un cerveau d'ordinateur", a-t-il poursuivi. "À l'heure actuelle, nous estimons qu'il y a de 50.000 à 100.000 neurones en activité" dans le cerveau de Gordon, a noté le chercheur. Un rat en possède au plus un million, et un homme quelque 100 milliards.
Et comme dans le cas de l'homme, si le cerveau de Gordon n'est pas stimulé régulièrement, "il se laisse aller". Alors qu'avec "des stimulations, les connexions se renforcent, il semble devenir plus alerte", fait remarquer Kevin Warwick. "Nos travaux ont ainsi un rapport avec Alzheimer en ce qui concerne le stockage de la mémoire et comment on peut le renforcer", par exemple en augmentant les stimuli élctriques, note-t-il.
En effet, le cerveau de Gordon "est une version simplifiée de ce qui se passe dans le cerveau humain. Mais là, on peut regarder, et contrôler, les éléments essentiels comme nous le voulons", contrairement à ce qui peut se faire in vivo chez l'homme.
L'équipe de l'université de Reading dispose de plusieurs cerveaux en activité. "Et c'est drôle, fait remarquer le chercheur, il y a des différences entre eux : il y en a un un peu violent, un peu actif. Un autre ne fera pas ce qu'on lui demande, il s'écrasera contre les murs. Chacun a sa personnalité !"
Quatre ou cinq autres groupes de scientifiques travaillent sur de tels cerveaux biologiques dans le monde, mais "en termes d'apprentissage par expérience et habitude, je ne l'ai jamais vu auparavant", a noté Kevin Warwick. Quant à utiliser des neurones humains pour Gordon : "Il y a clairement des obstacles éthiques. C'est plus une question éthique que technique", répond-il.
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Mangez du rat pour contrer la crise alimentaire
MONDE mer 13 août
Un secrétaire d'Etat de la région indienne du Bihar a dévoilé ce mercredi son plan pour atténuer les effets de la crise alimentaire mondiale: manger de la viande de rat.
"Cela contribuera à atténuer les effets de la crise alimentaire mondiale. Nous sommes certains que cela fera merveille", a assuré Vijay Prakash, secrétaire d'Etat au Bien-être social. "Cela permettra d'épargner nos céréales et d'éviter une dépendance vis à vis des stocks alimentaires", a-t-il ajouté.
Le fonctionnaire espère de rallier à ses vues les foyers indiens et ne désespère pas de voir le rongeur s'imposer aux menus des restaurants et des hôtels de luxe.
Selon lui, ce nouveau régime alimentaire aurait aussi la vertu de diminuer le nombre de rongeurs qui pillent chaque année 50% les récoltes du Bihar, l'un des Etats les plus défavorisés du pays.
"La seule question, c'est la façon dont les gens réagissent envers la viande de rat". Mais, selon lui "cela ne posera pas de problème". "Les gens pauvres du Bihar ont toujours mangé des rats. Si eux peuvent en manger, pourquoi pas le reste de la planète? ", a-t-il interrogé.
"La viande de rat compensera les déficiences nutritionnelles car elle constitue une source majeure de protéines", a plaidé M. Prakash.
Plusieurs communautés indiennes parmi les plus pauvres mangent du rat, notamment celle des Mushar.
http://www.rtlinfo.be:80/rtl/news/artic ... limentaire
MONDE mer 13 août
Un secrétaire d'Etat de la région indienne du Bihar a dévoilé ce mercredi son plan pour atténuer les effets de la crise alimentaire mondiale: manger de la viande de rat.
"Cela contribuera à atténuer les effets de la crise alimentaire mondiale. Nous sommes certains que cela fera merveille", a assuré Vijay Prakash, secrétaire d'Etat au Bien-être social. "Cela permettra d'épargner nos céréales et d'éviter une dépendance vis à vis des stocks alimentaires", a-t-il ajouté.
Le fonctionnaire espère de rallier à ses vues les foyers indiens et ne désespère pas de voir le rongeur s'imposer aux menus des restaurants et des hôtels de luxe.
Selon lui, ce nouveau régime alimentaire aurait aussi la vertu de diminuer le nombre de rongeurs qui pillent chaque année 50% les récoltes du Bihar, l'un des Etats les plus défavorisés du pays.
"La seule question, c'est la façon dont les gens réagissent envers la viande de rat". Mais, selon lui "cela ne posera pas de problème". "Les gens pauvres du Bihar ont toujours mangé des rats. Si eux peuvent en manger, pourquoi pas le reste de la planète? ", a-t-il interrogé.
"La viande de rat compensera les déficiences nutritionnelles car elle constitue une source majeure de protéines", a plaidé M. Prakash.
Plusieurs communautés indiennes parmi les plus pauvres mangent du rat, notamment celle des Mushar.
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Pomme de terre ou pétrole ?
Mardi 09 septembre 2008
La pomme de terre est partout : dans l'assiette, les sacs plastiques, le réservoir de la voiture, etc. La patate a un avenir assuré mais doit-on l’utiliser comme substitut écologique quand 25 000 personnes meurent de faim chaque jour ?
On le sait, la pomme de terre se cuisine à toutes les sauces. Ce qu’on sait moins, c’est qu’elle n’est pas uniquement bonne à manger. Elle peut aussi être bénéfique pour l’environnement, en particulier son amidon, utilisé pour faire de l’éthanol et produire des combustibles ainsi que des sacs plastiques. L’amidon pourrait-il alors se substituer demain au pétrole ?
Cette semaine se tient en France à la fois "Le colloque international sur la pomme de terre de demain" et "Les 5èmes Journées internationales de la pomme de terre". L’occasion de s’interroger sur l’avenir du tubercule dans les domaines nutritionnel et écologique.
Les sacs bio se dégradent en six mois
L’intérêt des sacs biodégradables n’est plus à prouver : ils se dégradent en cinq à six mois contre 400 ans pour les sacs en plastique. Sans compter que la fabrication est aussi plus économe en énergie car le procédé avec l’amidon demande moins de chaleur. Seul hic, le prix. Il est deux fois plus élevé. Mais les industriels estiment que le prix du plastique issu du pétrole continuera à monter et que celui à base d'amidon baissera grâce à l'augmentation de la production.
Mais qui dit "production", dit "pomme de terre" en tant qu’aliment de base, indispensable à la majeure partie de la population mondiale. Sa production a doublé depuis 15 ans pour atteindre aujourd'hui 310 millions de tonnes et devrait encore doubler d'ici 2020. L’ONU a même déclaré 2008 "année de la pomme de terre". L'organisation internationale entend ainsi promouvoir sa culture dans les pays en développement, notamment en Afrique, car elle pousse facilement, ne demande pas beaucoup d'eau et s'adapte à tous les climats. L’aliment idéal pour enrayer des famines. En 2005, pour la première fois, la production de la pomme de terre dans les pays en voie de développement avait dépassé celle des pays développés. La Chine est devenue le premier producteur mondial de pommes de terre, et quasiment un tiers de tous les tubercules sont désormais récoltés en Chine et en Inde.
Alors doit-on sauver la planète en accordant un quota de la production à des fins écologiques ou doit-on la réserver exclusivement à des fins alimentaires ? Selon la FAO, la production mondiale de pommes de terre en 2005 s'est montée à plus de 310 millions de tonnes, et environ 100 millions ne sont pas destinés à l'alimentation humaine.
La pomme de terre indispensable pendant la crise alimentaire
Les pro-environnementalistes noteront que les sacs biodégradables offrent un nouveau débouché aux agriculteurs. Les antis rappelleront que la pomme de terre s’est encore rendue indispensable cette année sur le marché alimentaire, avec la flambée des prix des matières premières et la crise alimentaire qui a touché près de deux milliards de personnes selon la Banque mondiale.
Il est nécessaire de rappeler que la pomme de terre, principale denrée alimentaire non céréalière du monde, n'est pas commercialisée sur le marché mondial. Son prix n'est donc pas soumis aux fluctuations des marchés internationaux. Sa culture ne peut donc être que vivement recommandée pour atteindre la sécurité alimentaire. L'aspect écologique paraît alors secondaire, mais pourquoi ne pas envisager de cultiver des pommes de terre à des fins écologiques sur des terres non encore exploitées ? C’est aussi la loi de l’offre et de la demande qui décidera de l’avenir de ces sacs biodégradables.
http://www.france24.com/fr/20080909-pom ... tut-famine
Mardi 09 septembre 2008
La pomme de terre est partout : dans l'assiette, les sacs plastiques, le réservoir de la voiture, etc. La patate a un avenir assuré mais doit-on l’utiliser comme substitut écologique quand 25 000 personnes meurent de faim chaque jour ?
On le sait, la pomme de terre se cuisine à toutes les sauces. Ce qu’on sait moins, c’est qu’elle n’est pas uniquement bonne à manger. Elle peut aussi être bénéfique pour l’environnement, en particulier son amidon, utilisé pour faire de l’éthanol et produire des combustibles ainsi que des sacs plastiques. L’amidon pourrait-il alors se substituer demain au pétrole ?
Cette semaine se tient en France à la fois "Le colloque international sur la pomme de terre de demain" et "Les 5èmes Journées internationales de la pomme de terre". L’occasion de s’interroger sur l’avenir du tubercule dans les domaines nutritionnel et écologique.
Les sacs bio se dégradent en six mois
L’intérêt des sacs biodégradables n’est plus à prouver : ils se dégradent en cinq à six mois contre 400 ans pour les sacs en plastique. Sans compter que la fabrication est aussi plus économe en énergie car le procédé avec l’amidon demande moins de chaleur. Seul hic, le prix. Il est deux fois plus élevé. Mais les industriels estiment que le prix du plastique issu du pétrole continuera à monter et que celui à base d'amidon baissera grâce à l'augmentation de la production.
Mais qui dit "production", dit "pomme de terre" en tant qu’aliment de base, indispensable à la majeure partie de la population mondiale. Sa production a doublé depuis 15 ans pour atteindre aujourd'hui 310 millions de tonnes et devrait encore doubler d'ici 2020. L’ONU a même déclaré 2008 "année de la pomme de terre". L'organisation internationale entend ainsi promouvoir sa culture dans les pays en développement, notamment en Afrique, car elle pousse facilement, ne demande pas beaucoup d'eau et s'adapte à tous les climats. L’aliment idéal pour enrayer des famines. En 2005, pour la première fois, la production de la pomme de terre dans les pays en voie de développement avait dépassé celle des pays développés. La Chine est devenue le premier producteur mondial de pommes de terre, et quasiment un tiers de tous les tubercules sont désormais récoltés en Chine et en Inde.
Alors doit-on sauver la planète en accordant un quota de la production à des fins écologiques ou doit-on la réserver exclusivement à des fins alimentaires ? Selon la FAO, la production mondiale de pommes de terre en 2005 s'est montée à plus de 310 millions de tonnes, et environ 100 millions ne sont pas destinés à l'alimentation humaine.
La pomme de terre indispensable pendant la crise alimentaire
Les pro-environnementalistes noteront que les sacs biodégradables offrent un nouveau débouché aux agriculteurs. Les antis rappelleront que la pomme de terre s’est encore rendue indispensable cette année sur le marché alimentaire, avec la flambée des prix des matières premières et la crise alimentaire qui a touché près de deux milliards de personnes selon la Banque mondiale.
Il est nécessaire de rappeler que la pomme de terre, principale denrée alimentaire non céréalière du monde, n'est pas commercialisée sur le marché mondial. Son prix n'est donc pas soumis aux fluctuations des marchés internationaux. Sa culture ne peut donc être que vivement recommandée pour atteindre la sécurité alimentaire. L'aspect écologique paraît alors secondaire, mais pourquoi ne pas envisager de cultiver des pommes de terre à des fins écologiques sur des terres non encore exploitées ? C’est aussi la loi de l’offre et de la demande qui décidera de l’avenir de ces sacs biodégradables.
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Deux civilisations, deux destins : l'Île de Pâques et Tikopia. Pourquoi l'une a disparu et l'autre survécu?
L'île de Pâques
Lorsque les premiers colons polynésiens découvrirent l'île de Pâques aux environ de l'An 900, ses 180 kms2 étaient couverts d'une forêt subtropicale diversifiée.
Sa population augmenta progressivement pour atteindre, selon certains historiens, près de 20 000 personnes.
En conséquence, la forêt fut progressivement coupée, à la fois pour dégager des terres cultivables et pour récolter du bois. Celui-ci servait à cuire les aliments, à incinérer les morts, à fabriquer des pirogues, et surtout les rails pour traîner les 857 statuts (les Moai) depuis la carrière où elles furent fabriquées jusqu'à leurs lieux d'érection. Un trajet qui pouvait mesurer 14 kms! Les statues représentaient les ancêtres des familles dominantes et servaient à asseoir leur autorité politique et religieuse.
En 1400, le déboisement aurait été à peu près complet. Il fallut alors remplacer les pirogues par des radeaux sommaires qui ne permettaient plus de s'éloigner des côtes : les gros poissons comme les thons, ainsi que les marsouins et les phoques disparurent de l'alimentation, qui s'appauvrit considérablement. La plupart des espèces d'oiseaux nichant sur l'île furent détruites par la pression de chasse (ainsi que par les rats importés par les Polynésiens), tandis que les sols des pentes s'érodèrent.
En 1722, lorsque Pâques fut découverte par les Européens, les statues gisaient dans la poussière et l'île portait 1000 à 2000 habitants, décrits comme "petits, maigres, effarouchés et misérables".
Tikopia
L'île de Tikopia, perdue dans le Pacifique, abrite depuis trois mille ans une population de 1200 habitants sur une surface de... 5km2. Comment ses habitants ont-ils réussi à préserver ses ressources? Sans doute par une conscience aiguë des limites de l'île. D'où la mise en place d'une vraie politique de régulation des naissances, passant par le mariage tardif, l'utilisation de plantes contraceptives, abortives, voire par l'infanticide.
La surpêche fut évitée en limitant la consommation de poissons. Des porcs furent introduits dans l'île vers 1200, puis jugés trop coûteux en ressources, volontairement éradiqués.
Par ailleurs, la forêt de Tikopia est constituée presque exclusivement d'arbres productifs sélectionnés ou favorisés par la population. Enfin, les écarts sociaux sont très réduits, les chefs coutumiers n'étant pas héréditaires et partageant pour l'essentiel le sort commun.
Source : Science et vie, hors série N°243 de juin 2008. Numéro à se procurer absolument.
L'île de Pâques
Lorsque les premiers colons polynésiens découvrirent l'île de Pâques aux environ de l'An 900, ses 180 kms2 étaient couverts d'une forêt subtropicale diversifiée.
Sa population augmenta progressivement pour atteindre, selon certains historiens, près de 20 000 personnes.
En conséquence, la forêt fut progressivement coupée, à la fois pour dégager des terres cultivables et pour récolter du bois. Celui-ci servait à cuire les aliments, à incinérer les morts, à fabriquer des pirogues, et surtout les rails pour traîner les 857 statuts (les Moai) depuis la carrière où elles furent fabriquées jusqu'à leurs lieux d'érection. Un trajet qui pouvait mesurer 14 kms! Les statues représentaient les ancêtres des familles dominantes et servaient à asseoir leur autorité politique et religieuse.
En 1400, le déboisement aurait été à peu près complet. Il fallut alors remplacer les pirogues par des radeaux sommaires qui ne permettaient plus de s'éloigner des côtes : les gros poissons comme les thons, ainsi que les marsouins et les phoques disparurent de l'alimentation, qui s'appauvrit considérablement. La plupart des espèces d'oiseaux nichant sur l'île furent détruites par la pression de chasse (ainsi que par les rats importés par les Polynésiens), tandis que les sols des pentes s'érodèrent.
En 1722, lorsque Pâques fut découverte par les Européens, les statues gisaient dans la poussière et l'île portait 1000 à 2000 habitants, décrits comme "petits, maigres, effarouchés et misérables".
Tikopia
L'île de Tikopia, perdue dans le Pacifique, abrite depuis trois mille ans une population de 1200 habitants sur une surface de... 5km2. Comment ses habitants ont-ils réussi à préserver ses ressources? Sans doute par une conscience aiguë des limites de l'île. D'où la mise en place d'une vraie politique de régulation des naissances, passant par le mariage tardif, l'utilisation de plantes contraceptives, abortives, voire par l'infanticide.
La surpêche fut évitée en limitant la consommation de poissons. Des porcs furent introduits dans l'île vers 1200, puis jugés trop coûteux en ressources, volontairement éradiqués.
Par ailleurs, la forêt de Tikopia est constituée presque exclusivement d'arbres productifs sélectionnés ou favorisés par la population. Enfin, les écarts sociaux sont très réduits, les chefs coutumiers n'étant pas héréditaires et partageant pour l'essentiel le sort commun.
Source : Science et vie, hors série N°243 de juin 2008. Numéro à se procurer absolument.