LE PAYS
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Article du lundi 7 avril 2008
La Haute-Saône
Exposition : Douceur féline pour journée câline
Sylvie Muller et son amie Christine ont le persan chevillé au cœur (ici avec Carruso le beau roux et la blanche Chiaria). Photos Gérard Faivre
L’association « Douceur féline » a réuni près de 200 magnifiques spécimens de chats pour son exposition internationale qui revient tous les deux ans à l’espace du Sapeur.
Hier matin, la foule d’admirateurs de chats se pressait salle du Sapeur à Lure où l’association belfortaine « Douceur féline » organisait sa traditionnelle exposition internationale.
Marie-Odile Di Marco, vice-présidente, explique : « Notre exposition-concours est très courue par les éleveurs. Des particuliers viennent parfois de loin comme de Suisse, d’Allemagne et d’Italie pour partager une même passion. Outre la joie de montrer au public leurs félins, les exposants participent aux divers concours de la journée qui éliront leur champion, champion d’Europe et champion international dans les différentes catégories. À poils longs, mi-longs, courts et exotic shorthair, les chats seront examinés en détail par quatre juges internationaux qui rendront un verdict objectif et sans appel ».
Le fin du fin est d’être sacré plus beau chat de l’exposition
Elle poursuit : « En plus de ce traditionnel concours en quatre classes, seront en concurrence des chats en spéciale couleur bleue dans toutes les races et en spéciale chats rustiques (Sibériens et Maine-Coon). Pour le best in show, huit chats maximum par catégorie sont sélectionnés ainsi : un mâle, une femelle, un adulte mâle et une adulte femelle, un castré, une stérilisée… Et puis le fin du fin est d’être sacré plus beau chat de l’exposition ».
Je suis amoureuse des chats depuis ma plus tendre enfance
Membre de « Douceur féline », Sylvie Muller est à la tête d’un bel élevage. Celui des « doux rêves bleus » qui enchante sa vie à Plancher-les-Mines. Depuis quatorze ans, cette « amoureuse des chats » depuis sa plus tendre enfance mène « avec passion » son élevage et sa pension féline. Commerçante déclarée, elle est titulaire du Certificat de capacité d’élevage qui lui octroie le droit d’élever la race (des persans et exotics en particulier). Elle a succombé au charme des chats à Andelnans où elle a acheté son premier couple. Depuis, c’est sa passion.
Il ne faut jamais leur donner de lait !
Écoutons-la : « Mon élevage se monte à huit chats à qui je consacre 1 h 30 environ par jour. Je les lave tous les huit jours dans des bains différents en fonction de leurs couleurs. La nourriture est à base de croquettes, achetées exclusivement dans le haut de gamme et de viande crue, de poulet par exemple. La boisson est uniquement de l’eau. Il ne faut jamais leur donner de lait qui les rend malade en agissant de manière néfaste sur les intestins. Un Petit suisse à 16 h leur apporte le calcium nécessaire ».
Sylvie, volubile dans le bon sens, poursuit : « Lorsque mes chatons naissent, au bout de quelques jours seulement, je distingue les chats de compagnie de ceux destinés aux expositions. À un mois, ma certitude est avérée définitivement. En fonction du standard le plus parfait de sa race, je conserve le chaton pour les expositions. Les autres, qui n’ont pas de défauts mais sont moins remarquables esthétiquement, sont vendus aux particuliers, à partir de 3 mois. Ils ont ainsi de magnifiques animaux. Vaccinés, munis de puces électroniques et pedigrees inscrits sur le livre des origines félines (LOF), mes chats sont ainsi certifiés et cédés en toute transparence ».
Revenant aux expositions, Sylvie précise : « La toilette par chat (ses fameux et très jolis persans) dure deux heures environ, le samedi soir, le plus tard possible ». Légitimement fière, elle ajoute : « Carruso, ce persan roux, a concouru à cinq reprises en toutes couleurs confondues. Et il a gagné autant de fois ! Et ma Chiaria blanche prend le même chemin… »
Et d’ajouter : « Venez voir mon élevage à Plancher-les-Mines, vous trouverez peut-être un chaton pour qui vous aurez un coup de cœur ». Pour Sylvie Muller, c’est fait depuis longtemps.
Gérard Faivre