Thierry39 a écrit :
Comment ça pas de plaine ?
A gauche le Mont Begon, à droite une série de collines de plus basse altitude et entre les deux ... une plaine !

Et qui fait exactement 4,5 km en longueur et qui correspond à l'espace en blanc sur la carte de Pierre Jeandot. La plaine de Marnoz est beaucoup plus explicite comme plaine que la vallée de l'Ain à Syam.
Une plaine, par définition, c'est un relief plat. Moi, je ne fais pas dans la toponymie, la remandure et tout le bazar, mais j'ai un esprit scientifique plutôt cartésien. Alors une plaine (du latin planus, plana) c'est, d'après
Techno-science, qui a pompé sur WIkipédia:
Une plaine est une forme particulière de relief, c'est un espace géographique caractérisé par une surface topographique plane, avec des pentes relativement faibles. Les vallées y sont moins encaissées que sur un plateau. Une plaine est dominée par les reliefs environnants.
Personnellement, quand je vais aux Arsures (Montigny, plus exactement!

), via Marnoz et Aiglepierre, je n'ai pas le sentiment de rouler dans une plaine! ça monte, ça tourne et ça descend sans arrêt! Et pas la peine de me faire les

pour ça!

. Idem pour Eternoz. Une fois qu'on a quitté le village, on tourne et on descend puis on remonte avant de redescendre à nouveau pour arriver à Coulans puis Refranche. Désolé, mais moi, je n'appelle pas ça une plaine. César, qui est plutôt très précis dans ses descriptions ne se laisserait pas abuser, à mon avis. Il n'y a pas de plaine plus conforme à la description et à la définition (du latin planus, plana), qu'une plaine alluviale, c'est à dire "là où coule une rivière".
D'autre part, le "intermissam collibus" qui embête tant le Vieux Sage, car il voudrait bien trouver une traduction qui puisse être compatible avec son site d'Eternoz, ne pose aucun problème à Syam, puisqu'il s'agit d'une plaine "encaissée", "enclavée", "ceinturée" par les collines, que l'on peut formuler également "dans l'intervalle libre laissé par les collines". Il y a même des différences de relief dans cette plaine qui ne l'empêchent pas de rester plane (du latin planus, plana).
Pour conclure, je dirais que les Salésiopathes et les Eternésiopathes (une race d'incurables, ou quasi, je vous le rappelle!

) n'ont pour seul objectif que de faire coller leur Alésia potentielle au texte de César (et vas-y que je te trouve une plaine en pente (même si le nom vient de du latin planus, plana, je te le rappelle!

), et qu'est-ce que tu penses de mon oppidum en contrebas, avec un mur haut comme un immeuble de 10 étages pour faire le dénivelé, même si je l'ai pas vraiment, LE MUR, mais j'ai prévu de creuser l'année prochaine, alors c'est comme si c'était fait!

) tandis que la démarche d'André Berthier fut tout autre: trouver un site non prédéfini à l'aide d'un portrait-robot pré-établi d'après les écrits de César. La vérité jaillira de l'hypothèse la plus plausible et la plus rigoureuse, c'est moi qui vous le dis!
Ah!, ça m'a fait du bien! La journée a été un peu difficile, aujourd'hui!
Olif