Les secrets du Haut-Doubs
Les secrets du Haut-Doubs
Pour commencer ce nouveau topic, je vous propose un bref voyage au coeur du Fort Malher, situé face au Château de Joux, près de Pontarlier.
Officiellement interdit d'entrée, ce fort de petite taille est bel et bien scellé, sauf quand on connaît les entrées secrètes.
Petit voyage dans le monde militaire du XIXè siècle...
Dortoir principal du fort
Couloir de flanc, peremttant les tirs sur le fossé
Entrée de l'ancienne réserve de munitions
Le fort semble toujours habité...!
Eh oui, il fallait bien que lespauvres soldats se soulagent aussi!
Vue sur le fort de Joux depuis le front de gorge du fort
A nouveau vue sur Joux, mais depuis la tourelle d'observation, qu'on appelle la guérite
Edit de Thierry39 pour la synthaxe des photos.
*** Message édité par Thierry39 le 28/11/2007 09:41 ***
Officiellement interdit d'entrée, ce fort de petite taille est bel et bien scellé, sauf quand on connaît les entrées secrètes.
Petit voyage dans le monde militaire du XIXè siècle...
Dortoir principal du fort
Couloir de flanc, peremttant les tirs sur le fossé
Entrée de l'ancienne réserve de munitions
Le fort semble toujours habité...!
Eh oui, il fallait bien que lespauvres soldats se soulagent aussi!
Vue sur le fort de Joux depuis le front de gorge du fort
A nouveau vue sur Joux, mais depuis la tourelle d'observation, qu'on appelle la guérite
Edit de Thierry39 pour la synthaxe des photos.
*** Message édité par Thierry39 le 28/11/2007 09:41 ***
Rarement dans le coin, mais jamais bien loin.
- Murie
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- Localisation : Oppido maximo Sequanorum
Message original: Demyn
Le fort semble toujours habité...!
C'est vrai que ça peut servir, d'avoir des feuilles sous la main dans ces endroits-là... mais des orties et des ronces, est-ce bien raisonnable ?Eh oui, il fallait bien que lespauvres soldats se soulagent aussi!
Sérieusement, merci pour tes photos, Demyn
C'est toi qui les as prises, ou c'est "top secret" ?
*** Message édité par Murie le 28/11/2007 12:17 ***
Vous n'voulez pas aouâr facile d'en faire façon
- Domi
- Cancoillotte Addict
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- Enregistré le : mar. 26 sept. 2006, 12:31
- Localisation : SPM
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Message original: Demyn
Non, ce sont des photos persos, et je précise que je n'appartiens à aucun groupuscule militaire secret défense! :)
Donc tu ne chasse pas le Beuillot ni le Murie !!
espèces rares et convoités par beaucoup
A tu trouver comme nt mettre tes photos sur le forum ! tu trouvera des indications à vie du site
- Juju du 90
- Quasi incurable…
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- Enregistré le : mer. 04 juil. 2007, 15:07
- Contact :
Oui oui, Domi, c'est bon, les gentils administrateurs du site m'ont envoyé un e-mail complet, avec un lien en plus sur un topic du Forum expliquant tout. PAs de soucis, j'ai retenu la petite leçon
J'ai d'autres lieux tout aussi secrets que je vous ferai partager par la suite, c'est promis!
J'ai d'autres lieux tout aussi secrets que je vous ferai partager par la suite, c'est promis!
Rarement dans le coin, mais jamais bien loin.
Comme promis, continuons notre petite ballade dans le Haut-Doubs, avec, cette fois-ci, le fort Catinat, tout près des forts Malher et Joux, surplombant la ville de Pontarlier.
Pour la petite histoire, c'est un fort immense de 8 hectares qui était le QG des 4 forts du haut-doubs pendant les 2 guerres mondiales. Malgré cela, il a été pris en 8 heures de temps en Juin 1940, comme quoi...
Bonne visite
Fronton de l'entrée du fort
La nature y a bien repris ses droits!
Il reste des armoires de paquetage, avis aux amateurs...
Intérieur des dortoirs sous roc, où il reste toujours les armatures des lits superposés, ce qui est très rare.
Pour terminer, une splendide vue sur Pontarlier depuis l'enceinte Ouest
Pour la petite histoire, c'est un fort immense de 8 hectares qui était le QG des 4 forts du haut-doubs pendant les 2 guerres mondiales. Malgré cela, il a été pris en 8 heures de temps en Juin 1940, comme quoi...
Bonne visite
Fronton de l'entrée du fort
La nature y a bien repris ses droits!
Il reste des armoires de paquetage, avis aux amateurs...
Intérieur des dortoirs sous roc, où il reste toujours les armatures des lits superposés, ce qui est très rare.
Pour terminer, une splendide vue sur Pontarlier depuis l'enceinte Ouest
Rarement dans le coin, mais jamais bien loin.
- Jen/Pontus
- Une cuillère pour goûter
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Wouahou
J'y ai passé des jours (et des nuits) là dedans!!!
Mon préféré est le second.
Au début on a tout visité, fouillé, puis y a installé notre "QG"
Un "vieux résistant" m'avait dit qu'il n'y avait pas eu de combat, et que les occupants du fort se sont rendus car la ville était prise plus ou moins en otage... Mais je n'ai jamais vérifié.
J'y ai passé des jours (et des nuits) là dedans!!!
Mon préféré est le second.
Au début on a tout visité, fouillé, puis y a installé notre "QG"
Un "vieux résistant" m'avait dit qu'il n'y avait pas eu de combat, et que les occupants du fort se sont rendus car la ville était prise plus ou moins en otage... Mais je n'ai jamais vérifié.
En réalité, les combats ont bel et bien eu lieu sur le fort Catinat. Des parties intérieures du fort sont effondrées à cause des obus allemands (on peut en voir les traces encore aujourd'hui).
Mais ces combats n'ont duré que... 8 heures, car les ingénieurs militaires français avaient axé la défense face à la frontière suisse, de peur que les allemands n'arrivent par là, en violant la neutralité hèlvètique. Donc, tous les canons et mitrailles de Catinat étaient tournés vers la Suisse.
Pas de chance, les Allemands sont arrivés par la trouée de Belfort et la route de Besançon.
Le fort fut donc pris à revers, et n'a offert que très peu de résistance.
Voilà, si ça a pu t'éclirer un tantinet, c'est déjà ça! A plus
Mais ces combats n'ont duré que... 8 heures, car les ingénieurs militaires français avaient axé la défense face à la frontière suisse, de peur que les allemands n'arrivent par là, en violant la neutralité hèlvètique. Donc, tous les canons et mitrailles de Catinat étaient tournés vers la Suisse.
Pas de chance, les Allemands sont arrivés par la trouée de Belfort et la route de Besançon.
Le fort fut donc pris à revers, et n'a offert que très peu de résistance.
Voilà, si ça a pu t'éclirer un tantinet, c'est déjà ça! A plus
Rarement dans le coin, mais jamais bien loin.
Je peux t'assurer que le fort n'a aucun chien en ses murs!!
Il est totalement désert, verouillé par de gros cadenas. Il est interdit de le visiter, pour des raisons de sécurité d'une part, mais aussi parce qu'une partie des anciens casernements militaires est désormais loué à Decreuse, charcutier pontissalien, où il laisse reposer jambons et saucissons. Il a d'ailleurs fait murer la totalité des entrées accessibles par les fossés, c'est-à-dire les anciennes bouches d'aération. L'unique voie d'accès pour rentrer dans le Catinat reste la porte principale, lourdement cadenassée.
Il est totalement désert, verouillé par de gros cadenas. Il est interdit de le visiter, pour des raisons de sécurité d'une part, mais aussi parce qu'une partie des anciens casernements militaires est désormais loué à Decreuse, charcutier pontissalien, où il laisse reposer jambons et saucissons. Il a d'ailleurs fait murer la totalité des entrées accessibles par les fossés, c'est-à-dire les anciennes bouches d'aération. L'unique voie d'accès pour rentrer dans le Catinat reste la porte principale, lourdement cadenassée.
Rarement dans le coin, mais jamais bien loin.
- Thierry39
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LES DEPECHES LE PROGRES
http://www.leprogres.fr
Article du dimanche 20 janvier 2008
Gros plan sur l'église Saint-Bénigne de Pontarlier
Sous sa rudesse apparente, la sous-préfecture du haut Doubs recèle bien des charmes, dont ceux de l'étonnante église Saint-Bénigne et des vitraux de Manessier
Sitôt franchie la porte Saint-Pierre (ah ! l'aperçu sur les pentes du Larmont au-dessus de la rue de la République !), on tombe généralement amoureux de Pontarlier, une déroutante petite cité qui n'aime rien tant que de cultiver ses paradoxes : son climat rigoureux et la chaleur de son accueil, sa quiétude au quotidien et sa vitalité commerciale
Rares sont les Francs-Comtois qui n'ont jamais franchi les fossés du château de Joux, ou poussé la porte du musée municipal de Pontarlier, qui contient (entre autres trésors patrimoniaux) l'emblématique « musée de l'absinthe » L'église paroissiale brasse moins de visiteurs, lesquels se contentent généralement de jeter un coup d'oeil au passage à la belle tour blonde de Saint-Bénigne Jusqu'au jour où l'on se décide à passer sous son clocher-porche Et là surprise ! Bien sûr, on avait vaguement entendu parler des vitraux modernes d'Alfred Manessier, dont l'installation (en 1975) avait un peu défrayé la chronique Rien de comparable à la réaction des Parisiens devant les colonnes Buren, le centre Beaubourg ou la pyramide du Louvre (le Pontissalien est plus mesuré), mais tout de même Démonter des vitraux du XIXesiècle, même s'ils présentaient peu d'intérêt, pour installer ces immenses fresques abstraites et colorées
Un jeu de couleurs
et de lumière admirable
Aujourd'hui, la polémique est oubliée, et c'est même avec une fierté bien compréhensible que les bénévoles de l'association des Amis de l'Orgue pilotent les visiteurs dans l'édifice et les éclairent sur la symbolique des vitraux Pour peu que le soleil soit de la partie, il faut bien avouer que le jeu des couleurs et de la lumière est admirable, qui avait fait dire à l'artiste lui-même : « La joie éclate de partout, comme l'explosion d'une danse » C'est en fait une symphonie pascale qu'Alfred Manessier a voulu réaliser (« avec la vie, la mort, la résurrection »), dont l'abstraction exige un minimum d'explications, mais qui dégage indiscutablement une forte spiritualité, bien au-delà de la simple réussite décorative
Quant à l'église elle-même, dont les principaux éléments remontent essentiellement au XVIIesiècle, elle sort grandie de cet heureux mélange des époques et des styles qui se poursuit jusqu'au choeur, où les orgues classées de Claude-François Saumet voisinent avec un autel moderne signé Irène Sack Avec ses effets « chaud-froid », l'église Saint-Bénigne n'est donc pas le moindre des paradoxes de la petite cité de Pontarlier, une attachante « ville à la campagne » à (re)découvrir de toute urgence
Constance Rameaux
http://www.leprogres.fr
Article du dimanche 20 janvier 2008
Gros plan sur l'église Saint-Bénigne de Pontarlier
Sous sa rudesse apparente, la sous-préfecture du haut Doubs recèle bien des charmes, dont ceux de l'étonnante église Saint-Bénigne et des vitraux de Manessier
Sitôt franchie la porte Saint-Pierre (ah ! l'aperçu sur les pentes du Larmont au-dessus de la rue de la République !), on tombe généralement amoureux de Pontarlier, une déroutante petite cité qui n'aime rien tant que de cultiver ses paradoxes : son climat rigoureux et la chaleur de son accueil, sa quiétude au quotidien et sa vitalité commerciale
Rares sont les Francs-Comtois qui n'ont jamais franchi les fossés du château de Joux, ou poussé la porte du musée municipal de Pontarlier, qui contient (entre autres trésors patrimoniaux) l'emblématique « musée de l'absinthe » L'église paroissiale brasse moins de visiteurs, lesquels se contentent généralement de jeter un coup d'oeil au passage à la belle tour blonde de Saint-Bénigne Jusqu'au jour où l'on se décide à passer sous son clocher-porche Et là surprise ! Bien sûr, on avait vaguement entendu parler des vitraux modernes d'Alfred Manessier, dont l'installation (en 1975) avait un peu défrayé la chronique Rien de comparable à la réaction des Parisiens devant les colonnes Buren, le centre Beaubourg ou la pyramide du Louvre (le Pontissalien est plus mesuré), mais tout de même Démonter des vitraux du XIXesiècle, même s'ils présentaient peu d'intérêt, pour installer ces immenses fresques abstraites et colorées
Un jeu de couleurs
et de lumière admirable
Aujourd'hui, la polémique est oubliée, et c'est même avec une fierté bien compréhensible que les bénévoles de l'association des Amis de l'Orgue pilotent les visiteurs dans l'édifice et les éclairent sur la symbolique des vitraux Pour peu que le soleil soit de la partie, il faut bien avouer que le jeu des couleurs et de la lumière est admirable, qui avait fait dire à l'artiste lui-même : « La joie éclate de partout, comme l'explosion d'une danse » C'est en fait une symphonie pascale qu'Alfred Manessier a voulu réaliser (« avec la vie, la mort, la résurrection »), dont l'abstraction exige un minimum d'explications, mais qui dégage indiscutablement une forte spiritualité, bien au-delà de la simple réussite décorative
Quant à l'église elle-même, dont les principaux éléments remontent essentiellement au XVIIesiècle, elle sort grandie de cet heureux mélange des époques et des styles qui se poursuit jusqu'au choeur, où les orgues classées de Claude-François Saumet voisinent avec un autel moderne signé Irène Sack Avec ses effets « chaud-froid », l'église Saint-Bénigne n'est donc pas le moindre des paradoxes de la petite cité de Pontarlier, une attachante « ville à la campagne » à (re)découvrir de toute urgence
Constance Rameaux
Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !