Ce que tu écris du passage avéré entre le e et i (ou inversement) s'applique à condition qu'on ait affaire à un e bref formant avec une consonne une syllabe brêve mais ne semble pas s'appliquer avec un e long (formant avec une consonne une syllabe longue),comme c'est le cas pour Alesia,correspondant à la lettre grecque êta (prononcée ê,è ai,est) alors que le e court est prononcé euh ou é correspondant à la lettre grecque epsillon.obelix a écrit :Je suis entièrement d'accord sur le fait que le mécanisme qui amène à penser qu'Alise est Alésia est assez limpide, avec toutefois un bémol en ce qui concerne l'impossibilité que Alésia se transforme en Alisia. Pour exemple Besançon, que César écrit Vesontio est écrit Visontio (visontionem) par Ausone {Ausone (vers 309/310 - vers 393/395 ap. J.-Chr.), Action de grâces}. Vers 1600 Besançon écrit aussi visontio en latin sur une entête d'une carte de Sanson d'Abbeville...municio a écrit : Le texte du bas mentionnant Alise comme je cite "locum alisiana" et les notes tout en bas précisant que cette appellation était mentionnée dans des textes du VIIIe siècle démontre bien qu'avant l'importation du manuscrit de la Guerre des Gaules provenant d'Allemagne au IXe siècle,qui a semble t'il enflammé quelques cervelles de moines carolingiens qui ont imaginées qu''Alisia ait pu être Alesia,on ne parlait au siècle précédant que de "locum alisiana" avec un i après le l et aucunement d'Alesia.
Cela à une grande importance en poésie où une syllabe courte compte pour une unité alors qu'une syllabe longue en compte pour 2 (à l'exemple en musique d'une noire qui compte pour un temps et d'une blanche qui en compte pour 2) à l'intérieur d'un pied qui en compte 4 avec un héxamètre comptant 6 pieds rappellons nous.