municio a écrit :jost a écrit :Le seule exemple que tu as donné est celui d'un accès dans les marais. Or par définition un accès n'est pas entouré de toutes parts.
Obélix ne donne certes pas beaucoup d'éxemples,mais je trouve que celui qu'il a choisi concernant la ceinture de marais et de rivières entourant presque entièrement l'oppidum d'Avaricum,éxcepté un étroit passage,est particulièrement bien choisi.
Ça y est, je suis revenu de chez les Trèvires avec un petit arrêt à Thionville pour jeter un petit coup d'oeil sur la ville. J'ai surtout remarqué au passage les remparts assez mal mis en valeur, mais d'une superbe architecture, de Vauban si j'en crois le nom d'un immeuble du centre. Il existe aussi des vestiges d'une fortification intérieure plus ancienne, plutôt de la fin du moyen-âge ou pas loin ... Bref, une ville intéressante!
Pour en revenir à Alésia et au texte, ce que tu dis me fait penser que dans bon nombre de descriptions de places fortes, Cesar décrit ce qui protège de façon naturelle l'oppidum, puis le où les accès à cette place forte, ce qui aboutit en général à une forme en fer à cheval qui se referme sur un espace facile à défendre, parce que peu large il est facile à garnir de troupes. Le fer à cheval peut être une rivière et l'accès être fermé par une colline fortifiée en citadelle comme à Besançon, un espace qui entoure la colline oppidale fermé par un camp gaulois précédé d'un mur de six pieds et d'un fossé, etc ... Je passe sur l'exemple d'Avaricum que tu cites plus haut, pour passer directement à celui de Gergovie où l'accès est
partout difficile, ce qui semble évoquer une colline dont le flanc est raide sur tout le tour avec une muraille défensive à son sommet en forme de couronne fermée. Les autres types de sites fortifiés possèdent en général un accès plus facile, "barré" par une fortification et un fossé, en général.