
L'image Google est écrasée, j'ai pris la liberté de restituer par traits fins blancs les inclinaisons du terrain.

Ai-je dis le contraire ???franklin a écrit :j'informe Jost que ce qu'il présente avec son cliché central, des formes coniques dans le sols, du moins une, à été découvert aussi à Guillon. (Entre l'oppidum et la rivière, près de celle-ci.) Il y a des clichés. Difficile de savoir ce que ce fut.
Si Alésia était Salins, Arelle devait être investie, la seule façon de protéger cette position était en amont.franklin a écrit :sans oublier que la circonvallation devait être moins étendue que Jost le propose. c'est du moins mon avis. On doit pouvoir gagner plus logiquement trois kilomètres de longueur, ou à peu près. Pourquoi un général ferait-il effectuer des travaux inutiles à ses troupes ?
En ce qui concerne le premier cliché, il a été trouvé le même genre de figure dans les sols d'un grand jardin, à Guillon, à trois cents mètres des pieds de l'oppidum. Difficile de dire, pour tous les sites qui offrent ces trouvailles, ce que ce fut exactement. La preuve peut-être que des sièges, s'il s'agit de vestiges de sièges antiques, il y en eu plus qu'on ne l'imagine. ?jost a écrit :DANS L’HYPOTHESE DE SALINS LES BAINS
Tenir Arelle était indispensable pour les Romains, la position permet de défendre l’accès au faubourg. Du fait de sa position en contre bas de pentes très fortes, la seule solution est de défendre plus en amont.
Par ailleurs nous savons que les secours gaulois se renseignent sur les lieux et les fortifications.
Dans l’hypothèse de Salins, le seul endroit qu’ils ne peuvent voir est ce qu’il y a derrière Arelle.
Dans les faits nous trouvons toute une zone en pentes douces (A) capable d’accueillir un camp, l'autre étant sur Arelle même.
Tous les rebords de la zone (A) côté plaine de Marnoz ont été travaillés par la main de l’homme. Devant et aux pieds de ceux-ci une bande quasi plane (B), avec sous terre, plusieurs formes triangulaires découvertes fortuitement. Je trouve qu’elles ressemblent à des « scrobes », mais rien n’est sûr. En tout cas elles ont révélé de grandes quantités d’argiles romains ou gallo-romains (tuiles ou amphores).
Je joins la photo d'une de ces formes triangulaires, les autres sont tout aussi nettes.
Je pense que la limite des fortifications suivait la route (zone A), donc pas étendue jusqu'à St Thiebaut le haut.
Ci dessous la coupe du terrain.
Une autre vue avec les camps romains positionnés
Non, tu n'as pas dit le contraire, c'était une information. Que j'ai repris ensuite plus haut avec tes clichés. Ce forum va plus vite que ce que j'écris...jost a écrit :Ai-je dis le contraire ???franklin a écrit :j'informe Jost que ce qu'il présente avec son cliché central, des formes coniques dans le sols, du moins une, à été découvert aussi à Guillon. (Entre l'oppidum et la rivière, près de celle-ci.) Il y a des clichés. Difficile de savoir ce que ce fut.
En tout cas mon étude des camps au Nord est complète, et le terrain ne l'infirme en rien.
Oui je lis bien.franklin a écrit :En ce qui concerne le premier cliché, il a été trouvé le même genre de figure dans les sols d'un grand jardin, à Guillon, à trois cents mètres des pieds de l'oppidum. Difficile de dire, pour tous les sites qui offrent ces trouvailles, ce que ce fut exactement. La preuve peut-être que des sièges, s'il s'agit de vestiges de sièges antiques, il y en eu plus qu'on ne l'imagine. ?
Je vous comprends 5/5franklin a écrit :Il est déjà difficile de '''voir'' Alésia avec le texte de César - à preuve des hypothèses diverses un peu partout -, et plus difficile encore de discuter d'une hypothèse lorsqu'on n'en connait pas le visu, ou trop peu pour être bon débattant. Ce qui est mon cas pour Salins. Je ne me lancerai pas ex abrupto dans une discussion sur la topographie de Salins et ce qui y a été trouvé, c'est logique.
Mon principal propos depuis ce matin tourne sur une diminution possible de la mesure de la circonvallation.
Pour le reste, ok pour ton étude concernant le nord du site de Salins. Comme le disent les aviateurs : ''bien reçu'' ! No problème.
Comportement typique de ceux qui s'assoient sur BG chaque fois qu'il contredit un élément d'une thèse farfelue; c'est toujours César qui se trompe, qui exagère ou qui minimise...franklin a écrit :Il est déjà difficile de '''voir'' Alésia avec le texte de César - à preuve des hypothèses diverses un peu partout -, et plus difficile encore de discuter d'une hypothèse lorsqu'on n'en connait pas le visu, ou trop peu pour être bon débattant. Ce qui est mon cas pour Salins. Je ne me lancerai pas ex abrupto dans une discussion sur la topographie de Salins et ce qui y a été trouvé, c'est logique.
Mon principal propos depuis ce matin tourne sur une diminution possible de la mesure de la circonvallation.
Pour le reste, ok pour ton étude concernant le nord du site de Salins. Comme le disent les aviateurs : ''bien reçu'' ! No problème.
j'ai oublié de préciser qu'à Guillon les mesures des lignes de César doivent être diminuées de 20% environ. Pour qqs uns, c'est contraignant etc. Pour moi cela ne me dérange pas. Cela ne me dérangerait pas non plus pour Salins ou une autre hypothèse. Je n'ai pas écrit, concernant Eternoz, que la circonvallation me paraissant devoir être diminuée cela confirmerait qu'il ne s'agit pas d'Alésia... etc. Je ne crois pas à Alésia à Eternoz pour d'autres raisons. J'écrivit seulement, pour conclure, que les lignes romaines devraient être proposées au plus près des oppida des hypothèses, quitte à ce que les mesures de César soient malmenées, si c'est le cas bien sûr.
Ce visu nous tentons de l'apporter sur chaque mot (voir fastigium, patere, joug, etc...) Rien que la juste compréhension de fastigium, élimine déjà pas mal de prétendants...franklin a écrit :Il est déjà difficile de '''voir'' Alésia avec le texte de César - à preuve des hypothèses diverses un peu partout -, et plus difficile encore de discuter d'une hypothèse lorsqu'on n'en connait pas le visu, ou trop peu pour être bon débattant
Tu soutiens que des cavaliers gaulois en fuite, leurs chevaux aux grand galop, ont franchi le Doubs sans même marquer un temps d'arrêt. C'est impossible pour qui connait le comportement des chevaux. D'ailleurs regarde ce qui s'est passé lors de la bataille de cavalerie préliminaire: les cavaliers de Vercingétorix ont été massacrés parce qu'ils ont été acculés à la rivière par leurs poursuivants. Et cette rivière était soit le Doubs, soit un autre affluent rive gauche de moindre importance de la Saône.obelix a écrit :Le Doubs en été se traverse aisément à pied comme à cheval ...Rémus Faber a écrit :Oui, çà t'arrange bien ici la pente à 3%obelix a écrit :D'où l'intérêt d'avoir une colline "pas trop haute" ...Rémus Faber a écrit : Si on considère que le camp nord fait partie des camps d'altitude d'où on peut voir ce qui se passe dans la plaine (bataille de cavalerie avec l'armée de secours), alors la plaine peut se trouver partout sauf au sud ! (car alors elle est dissimulée par l'oppidum)![]()
Je suppose qu'à Salins, il n'y avait pas de camp sur les hauteurs du sud ...![]()
Obé ...
Pour Salins, pas de souci à ce sujet. Le camp du Bégon, excellent observatoire sur la plaine, commandait aisément toute la circonvallation sud.
Autre question: à Montbéliard, par où ont pénétré dans la plaine (c à d le couloir entre la rive droite du Doubs et la circonvallation) les cavaliers de l'armée de secours? Par où se sont-ils enfui aprés leur défaite?
Obé...
Mais nous le savons déjà par la compréhension de fastigium, à pareille élévation et avec un espace moyen interposé...Rémus Faber a écrit :Voila une preuve formelle que ce site ne peut être Alésia
Ah ! Quelle envolée ! Je ne m'attendais pas à cela !Rémus Faber a écrit :Comportement typique de ceux qui s'assoient sur BG chaque fois qu'il contredit un élément d'une thèse farfelue; c'est toujours César qui se trompe, qui exagère ou qui minimise...franklin a écrit :Il est déjà difficile de '''voir'' Alésia avec le texte de César - à preuve des hypothèses diverses un peu partout -, et plus difficile encore de discuter d'une hypothèse lorsqu'on n'en connait pas le visu, ou trop peu pour être bon débattant. Ce qui est mon cas pour Salins. Je ne me lancerai pas ex abrupto dans une discussion sur la topographie de Salins et ce qui y a été trouvé, c'est logique.
Mon principal propos depuis ce matin tourne sur une diminution possible de la mesure de la circonvallation.
Pour le reste, ok pour ton étude concernant le nord du site de Salins. Comme le disent les aviateurs : ''bien reçu'' ! No problème.
j'ai oublié de préciser qu'à Guillon les mesures des lignes de César doivent être diminuées de 20% environ. Pour qqs uns, c'est contraignant etc. Pour moi cela ne me dérange pas. Cela ne me dérangerait pas non plus pour Salins ou une autre hypothèse. Je n'ai pas écrit, concernant Eternoz, que la circonvallation me paraissant devoir être diminuée cela confirmerait qu'il ne s'agit pas d'Alésia... etc. Je ne crois pas à Alésia à Eternoz pour d'autres raisons. J'écrivit seulement, pour conclure, que les lignes romaines devraient être proposées au plus près des oppida des hypothèses, quitte à ce que les mesures de César soient malmenées, si c'est le cas bien sûr.
A condition toutefois d'y ajouter "quoquo uersus" ...jost a écrit :
Je pense qu'elle se situe un peu plus loin.
Le texte dit ceci en parlant de la tour :
"Celle que l'on avait faite d'abord était trop basse et trop petite; (2) cependant elle leur servait de retraite; c'était de là qu'ils se défendaient quand l'ennemi les pressait vivement; c'était de là qu'ils sortaient pour le repousser et le poursuivre. "
"Dès qu'ils furent assurés que de cette tour, ils pouvaient défendre les ouvrages qui en seraient voisins, ils commencèrent à construire, avec des poutres de deux pieds d'épaisseur, une galerie de soixante pieds de long, laquelle devait les mener de leur tour à celle de l'ennemi et au mur de la ville. "
Mais peu importe. L'important de comprendre que patere + une dimension nous donne un cercle.
Je ne suis pas un inconditionnel du site de Montbéliard. Je ne défendrai pas ce site de manière inconsidérée, s'il le fallait. Donc je reste objectif. Je ne connais pas assez le Doubs ni ce site pour en parler plus, mais :Rémus Faber a écrit :Tu soutiens que des cavaliers gaulois en fuite, leurs chevaux aux grand galop, ont franchi le Doubs sans même marquer un temps d'arrêt. C'est impossible pour qui connait le comportement des chevaux. D'ailleurs regarde ce qui s'est passé lors de la bataille de cavalerie préliminaire: les cavaliers de Vercingétorix ont été massacrés parce qu'ils ont été acculés à la rivière par leurs poursuivants. Et cette rivière était soit le Doubs, soit un autre affluent rive gauche de moindre importance de la Saône.obelix a écrit :Le Doubs en été se traverse aisément à pied comme à cheval ...Rémus Faber a écrit :Oui, çà t'arrange bien ici la pente à 3%obelix a écrit :D'où l'intérêt d'avoir une colline "pas trop haute" ...Rémus Faber a écrit : Si on considère que le camp nord fait partie des camps d'altitude d'où on peut voir ce qui se passe dans la plaine (bataille de cavalerie avec l'armée de secours), alors la plaine peut se trouver partout sauf au sud ! (car alors elle est dissimulée par l'oppidum)![]()
Je suppose qu'à Salins, il n'y avait pas de camp sur les hauteurs du sud ...![]()
Obé ...
Pour Salins, pas de souci à ce sujet. Le camp du Bégon, excellent observatoire sur la plaine, commandait aisément toute la circonvallation sud.
Autre question: à Montbéliard, par où ont pénétré dans la plaine (c à d le couloir entre la rive droite du Doubs et la circonvallation) les cavaliers de l'armée de secours? Par où se sont-ils enfui aprés leur défaite?
Obé...
Dans le cas de Montbéliard, sans aucune échappatoire pour les fuyards, ça n'aurait pas été un massacre, mais une extermination.
Lors de cette bataille de cavalerie avec l'armée de secours, César ne parle de massacre que pour les archers mêlés aux cavaliers, ceux- ci rejoignant leur camp.
Voila une preuve formelle que ce site ne peut être Alésia
Il me semble que tu as raison !franklin a écrit :
L'autre hypothèse de Salins ne me plait guère plus, mais ce n'est pas nouveau. Il y a toujours problème avec l'urbs, la petite surface de l'oppidum ipsum, l'absence de termes chez César pour un site spectaculaire, les deux barres rocheuses distinctes, élément important également non précisé par César, la position du rempart et du camp gaulois à l'est du site mais face au nord, etc, sans oublier que la circonvallation devait être moins étendue que Jost le propose. c'est du moins mon avis. On doit pouvoir gagner plus logiquement trois kilomètres de longueur, ou à peu près. Pourquoi un général ferait-il effectuer des travaux inutiles à ses troupes ?
(...)En tout cas, pour Salins, j'ai un doute qu'on ne puisse pas diminuer la mesure de la circonvallation.
Le type de relief que tu montres, me fait penser au terrassement que l'on réalise pour faire Une route ...jost a écrit :Pour terminer un zoom sur la zone du Crêt de la Motte que j'étudie depuis 6 ans (de temps en temps)
L'image Google est écrasée, j'ai pris la liberté de restituer par traits fins blancs les inclinaisons du terrain.
Il est vrai que je ne suis pas un grand spécialiste de chevaux, mais ... Je me pose des questions sur tes preuves formelles ...Rémus Faber a écrit :Tu soutiens que des cavaliers gaulois en fuite, leurs chevaux aux grand galop, ont franchi le Doubs sans même marquer un temps d'arrêt. C'est impossible pour qui connait le comportement des chevaux. D'ailleurs regarde ce qui s'est passé lors de la bataille de cavalerie préliminaire: les cavaliers de Vercingétorix ont été massacrés parce qu'ils ont été acculés à la rivière par leurs poursuivants. Et cette rivière était soit le Doubs, soit un autre affluent rive gauche de moindre importance de la Saône.obelix a écrit :Rémus Faber a écrit :Oui, çà t'arrange bien ici la pente à 3%obelix a écrit :D'où l'intérêt d'avoir une colline "pas trop haute" ...Rémus Faber a écrit : Si on considère que le camp nord fait partie des camps d'altitude d'où on peut voir ce qui se passe dans la plaine (bataille de cavalerie avec l'armée de secours), alors la plaine peut se trouver partout sauf au sud ! (car alors elle est dissimulée par l'oppidum)![]()
Je suppose qu'à Salins, il n'y avait pas de camp sur les hauteurs du sud ...![]()
Obé ...
Pour Salins, pas de souci à ce sujet. Le camp du Bégon, excellent observatoire sur la plaine, commandait aisément toute la circonvallation sud.
Autre question: à Montbéliard, par où ont pénétré dans la plaine (c à d le couloir entre la rive droite du Doubs et la circonvallation) les cavaliers de l'armée de secours? Par où se sont-ils enfui aprés leur défaite?
Le Doubs en été se traverse aisément à pied comme à cheval ...
Obé...
Dans le cas de Montbéliard, sans aucune échappatoire pour les fuyards, ça n'aurait pas été un massacre, mais une extermination.
Lors de cette bataille de cavalerie avec l'armée de secours, César ne parle de massacre que pour les archers mêlés aux cavaliers, ceux- ci rejoignant leur camp.
Voila une preuve formelle que ce site ne peut être Alésia
Pour donner une idée du Doubs au niveau de la plaine de 3000 pas :franklin a écrit :
Je ne suis pas un spécialiste du comportement des chevaux, et en plus devant une rivière, mais il me semble que dans un autre livre, César écrit que les cavaliers, romains et belges, traversaient sans cesse une rivière lors de la bataille dite de la Sambre. Il me semble que la Sambre devait être assez large, donc une belle rivière. Peu profonde évidemment, dans ces lieux où s'est déroulée cette bataille, mais assez large quand même. Et le récit de César n'offre pas de répit au déroulement de cette bataille. j'ai du mal à imaginer, à la lecture de César, que les braves chevaux, gaulois et romains, aient pris leur temps pour se demander s'ils allaient traverser au pas... Apparemment ce fut au galop, non ??