jost a écrit :Le sens 4 du Gaffiot donne : arriver à égaler
donc "arriver à égaler le sommet de l'eau.
C'est le sommet qui est concerné. Le fastigium est dans ce cas un contenant, l'eau le contenu. Idem pour l'espace du fastigium des collines qui contient l'espace.
Les romains procèdaient de la sorte pour les cols, ils considéraient le sommet, la partie la plus haute, alors que nous, nous parlons de la partie la plus basse.
"Dernière remarque qui participe autant de l'étymologie que de la définition. Alors que pour un moderne un col est un point bas dans une chaîne de montagne, pour un Romain ou un Gallo-Romain, c'était au contraire le point le plus haut d'un itinéraire. Cette remarque, illustrée par des exemples tels que : Gavrus mons sur la table de Peutinger (col de Cabre actuel), Mont Iseran sur la carte de Cassini (col de l'Iseran) ou Mont Sion (col de Sion), point le plus haut de la route Genève-Annecy, justifie l'introduction de mont (et mons) dans le glossaire où figurent déjà leurs équivalents tels que le basque "mendi" ou le gascon "cap". "
Michel de Brébisson
Quand la partie inférieure d'un fastigium est considérée, César précise "infimum" (infimus : le plus bas)
"...scrobes tres in altitudinem pedes fodiebantur paulatim angustiore ad
infimum fastigio"
D'ailleurs le Gaffiot souligne très bien cela : Fastigium : "niveau supérieur" sommet en surface. Sans précision, du genre "infimus" nous ne pouvons que comprendre la partie supérieure.
C'est d'ailleurs que notre cher Obélix a parfaitement analysé dans sa traduction au mot à mot "Sur le reliquat de toutes les parties, un espace médiocre
de niveau supérieur d'égale élévation ayant été laissé entre, des collines ceignent l'oppidum .
Dommage et sans explication probante, il ne considère par après, en Alésia-Montbéliard que le niveau le plus bas...
