"In colle summo" se traduit par le "sommet de la colline" . Je ne vois pas vraiment en quoi ça justifierait une troisième rivière ...vieux sage a écrit : Il y en a bien deux qui baignent le pied de la colline la plus haute (in colle summo).

Obé ...
"In colle summo" se traduit par le "sommet de la colline" . Je ne vois pas vraiment en quoi ça justifierait une troisième rivière ...vieux sage a écrit : Il y en a bien deux qui baignent le pied de la colline la plus haute (in colle summo).
Je connais l'Allan, il est facilement traversable à pied ou à cheval en été . Voici une photo de l'Allan:jost a écrit :Justement dans ce site de Montbéliard, la poliorcétique utiliserait les cours d’eau pour camper ses positions. As-tu demandé l’avis des militaires ?obelix a écrit :N'oublie pas qu'il existe deux lignes de retranchement . Si t'en fais une de chaque côté de la rivière, t'es gaugé !jost a écrit :Bonjour
Il le semble tout de même curieux ce système de siège…
Ne croyez-vous pas qu’un militaire établirait ses lignes tout juste après les cours d’eau ? Tout déploiement ennemi serait alors impossible.
Pourquoi donner tant d’espace aux assiégés ?![]()
Plus sérieusement, ce qui préside à la trajectoire des contrevallation et circonvallation, c'est l'emplacement des camps . Or c'est bien ce que précise César (B.G.VII;69) "Castra opportunis locis erant posita ibique" . Les camps sont donc construits sur des hauteurs qui sont des endroits avantageux . César qui restreint au maximum la longueur des fortifications, les construit sur les collines qui entourent la colline oppidale sauf dans la plaine de 3000 pas qui est trop vaste (Ante id oppidum planities circiter milia passuum tria in longitudinem patebat, reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant .)
Obé ...
D'après le texte, on utilise bien la ou les rivières pour noyer le fossé intérieur dans les parties basses de la ou des plaines . Ce qui signifie que même dans la plaine de 3000 pas, César n'utilise pas la rivière alors que rien ne l'en empêcherait, sinon l'obligation d'agrandir encore le circuit des fortifications . De tous les autres côtés, la question ne se pose pas puisqu'il dispose de collines proches, ce qui constitue la meilleure défense naturelle possible .jost a écrit :
Justement dans ce site de Montbéliard, la poliorcétique utiliserait les cours d’eau pour camper ses positions. As-tu demandé l’avis des militaires ?
Tu dis,Obélix,dans une première phrase que "colles" est seul à l'accusatif.obelix a écrit :On ne doit pas le traduire comme ça ... Il est écrit : Ante id oppidum planities circiter milia passuum tria in longitudinem patebat, reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant.simone guillou a écrit : ... des collines de même hauteur ...
Voilà une traduction plus juste, sachant que colles est seul à l'accusatif dans la deuxième proposition, par conséquent les mots, mediocri, interjecto, spatio, pari, altitudinis, fastigio, qui sont des datifs ou ablatifs forment des compléments . Si on avait voulu les rapporter à colles, il aurait fallu employer le nominatif .
Devant l'oppidum, s'étend une plaine d'environ trois milles pas, de tous les autres côtés, des collines entourent l'oppidum, placé entre, un faible espace, surface de même niveau (que la plaine) .
En noir,c'est la ligne de contrevallation?
Je me suis planté !!! Bien sûr qu'il est au nominatif !municio a écrit : Tu dis,Obélix,dans une première phrase que "colles" est seul à l'accusatif.
Ne te serais tu pas trompé?
Je pensais,avec certains autres,qu'il était au nominatif.
Dans la phrase suivante de ce mail,tu dis que si on avait voulu rapporter les différents mots des compléments à "colles",il aurait fallu employer le nominatif!
Je ne comprends plus.
"Colles",à l'accusatif ou au nominatif ?
Donc pour conclure sur cette erreur de petite frappe :municio a écrit : Tu dis,Obélix,dans une première phrase que "colles" est seul à l'accusatif.
Ne te serais tu pas trompé?
Je pensais,avec certains autres,qu'il était au nominatif.
Dans la phrase suivante de ce mail,tu dis que si on avait voulu rapporter les différents mots des compléments à "colles",il aurait fallu employer le nominatif!
Je ne comprends plus.
"Colles",à l'accusatif ou au nominatif ?
obelix a écrit :"In colle summo" se traduit par le "sommet de la colline" . Je ne vois pas vraiment en quoi ça justifierait une troisième rivière ...vieux sage a écrit : Il y en a bien deux qui baignent le pied de la colline la plus haute (in colle summo).![]()
Obé ...
obelix a écrit :
C'est pourquoi, je propose la traduction suivante :
La plaine, devant cet oppidum, s'étendait sur une longueur d'environ 3000 pas, sur toutes les autres parties, des collines entouraient l'oppidum, y était placé entre, un faible espace du même niveau .Obé ...
Dans "colle summo", colle est à l'ablatif et summo aussi . La bonne traduction est sommet de la colline, tout comme la traduction de orientem solem est soleil levant .vieux sage a écrit :obelix a écrit :"In colle summo" se traduit par le "sommet de la colline" . Je ne vois pas vraiment en quoi ça justifierait une troisième rivière ...vieux sage a écrit : Il y en a bien deux qui baignent le pied de la colline la plus haute (in colle summo).![]()
Obé ...
Voici ce que m'écrivait le colonel Gilbert Moutard :
Faut-il traduire par "sommet de la colline" ou "colline la plus haute" ou "colline principale" ?
Et pourquoi César place-t-il l'adjectif après le nom ? Et seulement ici !
Pour moi César décrit la partie de la colline où se trouve l'oppidum : "Les racines de cette colline sont baignées sur deux parties par deux cours d'eau."
Il suffit de lire ...(Le Dicolatin)vieux sage a écrit :obelix a écrit :
C'est pourquoi, je propose la traduction suivante :
La plaine, devant cet oppidum, s'étendait sur une longueur d'environ 3000 pas, sur toutes les autres parties, des collines entouraient l'oppidum, y était placé entre, un faible espace du même niveau .Obé ...
Un espace a-t-il un niveau ?
C'est du charabia ?
"Sur toutes les autres parties, des collines de même hauteur que celui-ci ceinturaient l'oppidum (cingebant veut bien dire ceinturer et en général une ceinture serre de près).
"pari altitudinis fastigio" tous les VRAIS latinistes traduisent : Faîte (fastigio) de pareille (pari) hauteur (altidudinis).
Tu as raison, j'ai été un peu vite pour tracer ça !municio a écrit : En noir,c'est la ligne de contrevallation?
Son tracé me parait étrange car elle parait monter sur le front de la colline oppidale,à l'est de celle ci sur la commune d'Exincourt (on distingue d'ailleurs bien sur ta carte la zone plus sombre marquant sa forte pente qui continue à droite).
Suggestion:tu devrais représenter sur une même carte les 2 lignes:la ligne de contrevallation et la ligne de circonvallation.
C'est encore une erreur !jost a écrit :Un niveau de hauteur !!!!!
C'est quoi ??????????????????
...à l'ablatif ou au datif,comme tu voulais certainement le dire...obelix a écrit : tous les mots "mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio" est à l'ablatif ou accusatif, sauf altitudinis qui est au génitif qui est le cas du complément du nom .
Décidément ... Oui ! Bien sûr !municio a écrit :...à l'ablatif ou au datif,comme tu voulais certainement le dire...obelix a écrit : tous les mots "mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio" est à l'ablatif ou accusatif, sauf altitudinis qui est au génitif qui est le cas du complément du nom .
Tu ne traduis pas "altitudinis" c'est un nom, donc traduction obligatoire !!!obelix a écrit :y était placé entre, un faible espace du même niveau