J'étais déjà écroulée de rire par les files d'attente réservées aux femmes... je me demandais bien pourquoi... ben pour être fouillée par une nana tiens, pardi... comme si j'avais une tête de terroriste ! (ok, Fan de L'OM, on n'est pas loin de ça !)

Bon, déjà, va t'y retrouver dans leurs pancartes... on a pas pris le stade dans le bon sens, ça commençait bien... enfin, c'est pas grave on a fait un arrêt pique-nique. Rien de franc-comtois : kebab veau-dinde, merguez, frites, hamburger, sandwich jambon.
Peu de nanas, mais quand même plus qu'il y a quelques années. Surtout en jupe et en talons hauts, ça, j'avais encore jamais vu.
Peu de visages peints, mais un vrai bonheur sur le visage de tous. Ambiance bonne enfant et même familiale vu le paquet de gamins présent ! Wouahhh ! Le FCSM n'est pas prêt de manquer de supporters !
Bon, tous ces bambins s'installent et nous avec. Tout juste le temps de finir de manger que le match commence.
Première mi-temps à l'avantage des Sochaliens, mais pas de but. Les deux groupes de supporters sochaliens se répondent, certains font descendre de très larges banderoles en l'honneur de Sanchez, très chouette.
Les supporters valenciennois, parqués dans la célèbre "cage au folle" (au passage, elle a changé de place celle-là...) ont eu bien du mérite parce qu'ils ne devaient être qu'une vingtaine, mais ils ont chanté et surtout, ils ont un sacré sens de l'équilibre : tiennent debout sur les minces tubes des barrières ! Tout en chantant du reste !
Deuxième mi-temps plus que moyenne puisqu'il se passait plus de choses dans les tribunes que sur le terrain. C'est ça l'avantage du live, c'est que si tu t'ennuies, tu peux toujours regarder ailleurs. Bref, Valenciennes aurait marqué que ce n'aurait pas été volé. D'autant que Sochaux ne touchait plus un ballon et que son numéro 9 semblait bien maladroit ce soir.
Pour finir les houras du public pendant les quatre dernières minutes ont peut-être donné du coeur à l'ouvrage des Sochaliens puisqu'ils ont marqué le but de la victoire à deux minutes de la fin sur un contre adroit et chanceux.
Au final, je retiendrai de ce match la passion du petit garçon assis à côté de moi qui semble adorer Isabey, le "dead-shot" d'un joueur valenciennois contre un défenseur sochalien et le culte voué au gardien Teddy Richert.
Aucun souci pour Marseille, à mon avis...
(d'après une idée originale du journal L'Equipe, tuons ce qui nous appartient et trouvons l'étranger merveilleux)