Alésia...

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jost
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obelix a écrit :
jost a écrit :
pensez-vous que la colline du Nord fasse partie de la ceinture de colline ?
Bien sûr !
Il me paraît délicat d’inclure la colline du Nord à la ceinture de collines.
César la désigne précisément avec son circuit trop vaste. Il est obligé de s’y établir en position défavorable, donc pas au sommet. Comme toutes les collines entourant l’oppidum sont de la même élévation, les ¾ de la poliorcétique extérieure aurait été en « paene iniquo loco »
De plus, cette colline est toute proche d’une montagne, lieu de repas des 60 000. Donc, probablement une zone en élévation supérieure à celle des collines de la ceinture, et par conséquent à celle de l’oppidum.
La colline du Nord, César en fait un cas particulier
Cela implique aussi que les autres collines de la ceinture auraient un circuit mois grand que celle du Nord, pour que les camps romains de la poliorcétique puissent s’y installer en positions favorables et plates.
Enfin, insérer la colline du Nord dans la ceinture de colline, annihile « mediocri interiecto spatio »

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Cher Obé, nous aurions pu avoir droit à autre chose qu’un simple « bien sûr… » :;)
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letouriste a écrit :20 - La plaine peut être saturée de cavaliers : omnem eam planitiem... comptent (79,2).
Petit détail
Cette phrase signifie que les cavaliers gaulois couvrent (complent), ou si vous préférez, remplissent, toute la plaine. Il s’agit là de stratégie.
La plaine n’est pas saturée, pour preuve en 80.1 la cavalerie romaine sort et y engage le combat « equitatum ex castris educi et proelium committi iubet »
De plus des archers gaulois et des fantassins sont entre les cavaliers, et enfin se sont les Germains qui chargent.
Est-ce l’exiguïté de la plaine de Syam qui suggère un lieu saturé dès le 79.2 ?
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Message par vieux sage »

obelix a écrit :
jost a écrit :
pensez-vous que la colline du Nord fasse partie de la ceinture de colline ?
Bien sûr !
ET LA MONTAGNE ?
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letouriste a écrit :Le combat de cavalerie dans cette plaine pouvait être suivi des yeux par les guerriers occupant les camps installés de tous côtés sur les crêtes : erat ex omnibus castris, quae summum undique jugum tenebant, despectus (80,2).
Tout à fait :oui:
Et ce sont ces crêtes là qui ont la forme d'un joug, la ligne de crête ne s'y présente pas en forme linéaire.

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Message par letouriste »

jost a écrit :
letouriste a écrit :20 - La plaine peut être saturée de cavaliers : omnem eam planitiem... comptent (79,2).
Est-ce l’exiguïté de la plaine de Syam qui suggère un lieu saturé dès le 79.2 ?
A mon avis , c'est surtout par opposition à la plaine d'Alise que tu peux toujours tenter de saturer , même stratégiquement ... Et même pas en rêve ::D ...
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Message par obelix »

vieux sage a écrit :
obelix a écrit :
jost a écrit :
pensez-vous que la colline du Nord fasse partie de la ceinture de colline ?
Bien sûr !
ET LA MONTAGNE ?
Tu veux parler de "post montem" ? :invis:
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Ipsum erat oppidum Alesia in colle summo admodum edito loco, ut nisi obsidione expugnari non posse videretur.

A Alesia, l'oppidum en question était situé au sommet d'une colline, en une position si élevée qu'on ne pouvait envisager de la prendre autrement que par un siège ... :invis:
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Message par obelix »

Thierry39 a écrit :Par parti-pris, j'entends un choix subjectif, indépendemment des éléments du texte de César. Ce n'est bien sûr pas interdit, toutes les thèses en ont. Le problème pour la méthode Berthier, c'est que le portrait robot est sencé constituer le point de départ de la recherche. Je m'étonne que dès le départ, Berthier fasse des choix arbitraires sur la forme de l'oppidum.

Quant aux quarantes composantes, j'avoue que je ne sais plus à quel moment elles ont été rédigées (avant ou après la "découverte" du site de Chaux, ni si elles sont rédigées par Berthier ou Wartelle). Certaines se contentent de reprendre le texte de César (celles que tu cites) et ne sont pas des hypothèses (à supposer que le texte de César soit véridique, mais c'est un autre débat). D'autres sont beaucoup plus subjectives, et constituent des hypothèses (plus ou moins acceptables au regard du texte), par exemple la bataille préliminaire ou la notion de verrou.

Tu veux dire "la notion de vers où" ?
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obelix a écrit :Ipsum erat oppidum Alesia in colle summo admodum edito loco, ut nisi obsidione expugnari non posse videretur.

A Alesia, l'oppidum en question était situé au sommet d'une colline, en une position si élevée qu'on ne pouvait envisager de la prendre autrement que par un siège ... :invis:
Bien sûr, il ne peut en être autrement.
Reste à savoir ce qu'il faut entendre par "en une position si élevée "
En tout cas pour l'éperon barré c'est cuit. :invis:
César décrit ce type de place forte par ces termes : De toutes parts autour d’elle c’étaient de très hautes falaises d’où la vue plongeait" "cum ex omnibus in circuitu partibus altissimas rupes deiectusque haberet" .
Modifié en dernier par jost le sam. 27 nov. 2010, 9:43, modifié 1 fois.
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letouriste a écrit :
jost a écrit :
letouriste a écrit :20 - La plaine peut être saturée de cavaliers : omnem eam planitiem... comptent (79,2).
Est-ce l’exiguïté de la plaine de Syam qui suggère un lieu saturé dès le 79.2 ?
A mon avis , c'est surtout par opposition à la plaine d'Alise que tu peux toujours tenter de saturer , même stratégiquement ... Et même pas en rêve ::D ...
Je comprends que ce portrait robot, ait été élaboré, pour s’opposer à Alise.
Il n'empêche que nous serions tout de même dans la surinterprétation.
letouriste a écrit :Un minimum de sérieux et de crédibilité voudrait qu'on réfute le site de Chaux à partir des composantes que l'on peut estimer pour certaines arbitraires , erronées ou surinterprêtées .
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Message par vieux sage »

jost a écrit : Reste à savoir ce qu'il faut entendre par "en une position si élevée "
En tout cas pour l'éperon barré c'est cuit. :invis:
César décrit ce type de place forte par ces termes : De toutes parts autour d’elle c’étaient de très hautes falaises d’où la vue plongeait" "cum ex omnibus in circuitu partibus altissimas rupes deiectusque haberet" .

"cum ex omnibus in circuitu partibus altissimas rupes deiectusque haberet

Elle se trouve où cette phrase ?
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Je suis tout de même très étonné... :euh:
Enfin, faisons comme si...

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vieux sage a écrit :
jost a écrit : Reste à savoir ce qu'il faut entendre par "en une position si élevée "
En tout cas pour l'éperon barré c'est cuit. :invis:
César décrit ce type de place forte par ces termes : De toutes parts autour d’elle c’étaient de très hautes falaises d’où la vue plongeait" "cum ex omnibus in circuitu partibus altissimas rupes deiectusque haberet" .

"cum ex omnibus in circuitu partibus altissimas rupes deiectusque haberet

Elle se trouve où cette phrase ?
Peut-être gravée sur une dalle, trouvée dans la partie Est de la colline de Salins. Tu sais, là où le mur est face au Nord. :;)
Blague à part : BG II 29
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jost a écrit :Je suis tout de même très étonné... :euh:
Enfin, faisons comme si...

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Les altitudes relevées dans la plaine sont 312, 313 et 314 m sur la colline oppidale on relève 341, 343 et 348 ... soit une difference de 30m environ . Ca correspond à un immeuble de 12 étage ... tu y va toi, à lassaut d'un immeuble de douze étages ? :euh:

Un petit rappel :

admŏdum, adv. : (Lebaigue P. 27 et P. 28) - 1 - tout à fait, juste, ni plus ni moins, au moins (+ nombre), tout au plus (avec un nombre). - 2 - beaucoup, extrêmement. - 3 - suffisamment, assez (sens rare). - 4 - oui, d'accord (dans le dialogue).
- senex admodum : très vieux.
- erat admodum amplum signum, Cic. Sign, 74 : c'était une très grande statue.
- nihil admodum : rien du tout.
- admodum diligere : aimer beaucoup.
- admodum pauci : un très petit nombre.
- admodum centum : au moins cent, cent tout au plus.
- traditum clarum admodum somnium, Cic. Div. 1, 27 : on rapporte un songe d'une flagrante clarté.
- vox admodum quam suavis, Gell. : voix on ne peut plus douce.
- jam admodum mitigati animi erant, Liv. : déjà les esprits étaient devenus assez calmes.

reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant.

Je pense que César parle des collines qui entourent l'oppidum qui sont de même hauteur ... (entre elles !) :euh:
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obelix a écrit : reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant.

Je pense que César parle des collines qui entourent l'oppidum qui sont de même hauteur ... (entre elles !) :euh:
Tu as raison de te gratter la tête, ton raisonnement est le même que celui de Mourey.
Voilà ma reflexion d'y il a quelques temps...

"Dans un débat sur AGORAVOX opposant entre autres, Emile Mourey partisant d’Alise à Danielle Porte.

Je lis :
« …
En traduisant "reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant" par "des collines de même hauteur ceignaient l’oppidum, à une distance réduite" madame Porte fait un contre-sens. La bonne traduction est la suivante : "De tous les autres côtés, des hauteurs d’une altitude égale (à la sienne), et séparées (entre elles) par un espace médiocre, entouraient l’oppidum".
Ce "mediocri interjecto spatio"désigne l’espace médiocre qu’il y avait entre les collines qui ceinturaient la colline centrale et non un espace qu’il y avait entre la colline centrale et celles qui l’entouraient.
Ces faibles espaces entre les hauteurs qui entourent le mont apparaissent très clairement à Alise mais pas dans le relief du site franc-comtois.
Petite précision : des hauteurs d’une altitude égale (à la sienne) ou peut-être : des hauteurs d’une altitude semblable (entre elles). Il faudrait demander leur avis à des latinistes confirmés, s’il en existe encore.
… »
Je ne suis pas latiniste confirmé, mais Emile Mourey me paraît quelque peu superficiel, sur ce sujet là précisément :
"reliquis ex omnibus partibus colles mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio oppidum cingebant"
Cherchons les verbes de la phrase en question.
Un seul verbe, « Cingebant » à la 3ième personne de l’imparfait pluriel, donc : ceignaient.
Puis le sujet qui est obligatoirement au nominatif pluriel. Le seul que nous ayons est « colles » : des collines.
Cela nous donne : « des collines ceignaient ».
L’accusatif, d’ailleurs le seul en présence ici, est « oppidum ».
Voici le cœur du sujet : l’élément principal dans la topographie
Des collines ceignaient l’oppidum.
Mourey, curieusement, remplace «des collines» (colles) par « des hauteurs ».

Considérons à présent le premier membre de la phrase, tout au pluriel.
« Reliquis ex ominibus partibus ».
Il pourrait être au datif ou à l’ablatif
Comme il n’y a ni action, ni finalité nous pouvons éliminer le datif, pour ne retenir que l’ablatif marquant le lieu.
La traduction est :
Des reliquats de toutes les parties.
Mourey traduit par « De tous les autres côtés »
Il ferait bien d’analyser « reliquis » et la portée de son « non dit » Il traduit par « les autres ».
Et « partibus » (pars) deviennent « les côtés ».

Enfin le second membre « mediocri interiecto spatio pari altitudinis fastigio » il est au singulier.
Pas de verbe, mais un participe passé « interjecto » (interjectio) signifiant « interjeté », et deux sous-groupes : « mediocri spatio », encore à l’ablatif, et « pari altitudinis fastigio » avec 2 mots à l’ablatif et un mot, « altitudinis » au génitif. Ce génitif ne marque pas la possession, ni la parenté, et n’exprime pas un tout dont est mentionnée une partie. Il est complément d’adjectif. Donc de « pari » (par) signifiant pareille.

Mourey traduit « des collines …séparées (entre elles) par un espace médiocre,…", il peut ainsi affirmer : « Ce "mediocri interjecto spatio" désigne l’espace médiocre qu’il y avait entre les collines qui ceinturaient la colline centrale …» Le tour est joué la description césarienne colle à Alise !!!
Plus tard, il s’étonne et questionne
« Il faudrait demander leur avis à des latinistes confirmés, s’il en existe encore. »

La manipulation, si elle existait, mais je n’ose le croire, est là : « séparées » au pluriel.
« …séparées (entre elles) (interjecto) par un espace médiocre « mediocri spatio »
Monsieur Mourey, voyons …« interjecto » le participe passé du verbe ‘interjectio’ est au SINGULIER, il n’est accordé qu’avec un autre mot au singulier : en l’occurrence à « spatio » et non « colles »Au mot à mot cela nous donne : en un moyen espace (mediocri spatio) interjeté (interjecto) d’un toit à deux pentes (fastigio) à pareille en élévation. (pari altitudinis).
Encore un mot au sujet de « altitudinis » « fastigio ».


«altitudo appliqué à un intervalle quelconque entre collines, tel que ruisseau, ravin, vallée, à un fossé ou un trou, veut dire profondeur;
d'autre part, le mot fastigium, dont le sens propre signifie inclinaison en forme de toit, s'applique aussi bien à une cavité qu'à une éminence. Cette expression technique affecte alors à la cavité la forme d'un toit renversé ; comme le démontrent clairement les trous de loup du ch. LXXIII du livre VII de la Guerre des Gaules : Scrobes trium in alHtudinem pedum fodiebantuT, paulatim angustiore ad infimum fastigio, et le fossa fastigata des Romains, ainsi nommé, dit Hygin (C. LIX), a parce que les parois, inclinées à partir du niveau du sol, se réunissent en arrivant au fond. »
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obelix a écrit :Les altitudes relevées dans la plaine sont 312, 313 et 314 m sur la colline oppidale on relève 341, 343 et 348 ... soit une difference de 30m environ . Ca correspond à un immeuble de 12 étage ... tu y va toi, à lassaut d'un immeuble de douze étages ?
Si je ne m'abuse, le site est qualifié d'éparon barré" ?

Donc "rupes deiectusque haberet"
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obelix a écrit :Un petit rappel :

admŏdum, adv. : (Lebaigue P. 27 et P. 28) - 1 - tout à fait, juste, ni plus ni moins, au moins (+ nombre), tout au plus (avec un nombre). - 2 - beaucoup, extrêmement. - 3 - suffisamment, assez (sens rare). - 4 - oui, d'accord (dans le dialogue).
- senex admodum : très vieux.
- erat admodum amplum signum, Cic. Sign, 74 : c'était une très grande statue.
- nihil admodum : rien du tout.
- admodum diligere : aimer beaucoup.
- admodum pauci : un très petit nombre.
- admodum centum : au moins cent, cent tout au plus.
- traditum clarum admodum somnium, Cic. Div. 1, 27 : on rapporte un songe d'une flagrante clarté.
- vox admodum quam suavis, Gell. : voix on ne peut plus douce.
- jam admodum mitigati animi erant, Liv. : déjà les esprits étaient devenus assez calmes.


Tu parles de définitions !!!


Pour commencer je note « suffisamment, assez » = sens rare
Et puis j’y relève un sens modéré comme : suffisamment, assez, ni plus ni moins ou tout au plus (les deux avec un nombre).
Et un sens extrême : tout à fait, beaucoup, extrêmement.
Alors "admondum" donne-il un sens modéré ou extrême ?
Les exemples, devraient éclairer notre lanterne,

- senex admodum : très vieux. Extrême
- erat admodum amplum signum, Cic. Sign, 74 : c'était une très grande statue. Extrême
- nihil admodum : rien du tout. Extrême
- admodum diligere : aimer beaucoup. Extrême
- admodum pauci : un très petit nombre. Extrême
- admodum centum : au moins cent, cent tout au plus. Présence d’un nombre
- traditum clarum admodum somnium, Cic. Div. 1, 27 : on rapporte un songe d'une flagrante clarté. Extrême
- vox admodum quam suavis, Gell. : voix on ne peut plus douce. Extrême
- jam admodum mitigati animi erant, Liv. : déjà les esprits étaient devenus assez calmes. » modéré ???? Face à des esprits éxités peu avant ????? Je ne suis pas sûr que le sens soit modéré.

Le Gaffiot au sens premier donne : tout à fait, parfaitement.
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Message par obelix »

jost a écrit :
obelix a écrit :Les altitudes relevées dans la plaine sont 312, 313 et 314 m sur la colline oppidale on relève 341, 343 et 348 ... soit une difference de 30m environ . Ca correspond à un immeuble de 12 étage ... tu y va toi, à lassaut d'un immeuble de douze étages ?
Si je ne m'abuse, le site est qualifié d'éparon barré" ?

Donc "rupes deiectusque haberet"
Tu t'abuses ... A Bart, c'est l'arx qui est un éperon barré ! Pas l'oppidum ! :non:
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jost a écrit :
obelix a écrit :Un petit rappel :

admŏdum, adv. : (Lebaigue P. 27 et P. 28) - 1 - tout à fait, juste, ni plus ni moins, au moins (+ nombre), tout au plus (avec un nombre). - 2 - beaucoup, extrêmement. - 3 - suffisamment, assez (sens rare). - 4 - oui, d'accord (dans le dialogue).
- senex admodum : très vieux.
- erat admodum amplum signum, Cic. Sign, 74 : c'était une très grande statue.
- nihil admodum : rien du tout.
- admodum diligere : aimer beaucoup.
- admodum pauci : un très petit nombre.
- admodum centum : au moins cent, cent tout au plus.
- traditum clarum admodum somnium, Cic. Div. 1, 27 : on rapporte un songe d'une flagrante clarté.
- vox admodum quam suavis, Gell. : voix on ne peut plus douce.
- jam admodum mitigati animi erant, Liv. : déjà les esprits étaient devenus assez calmes.


Tu parles de définitions !!!



Pour commencer je note « suffisamment, assez » = sens rare
Et puis j’y relève un sens modéré comme : suffisamment, assez, ni plus ni moins ou tout au plus (les deux avec un nombre).
Et un sens extrême : tout à fait, beaucoup, extrêmement.
Alors "admondum" donne-il un sens modéré ou extrême ?
Les exemples, devraient éclairer notre lanterne,

- senex admodum : très vieux. Extrême
- erat admodum amplum signum, Cic. Sign, 74 : c'était une très grande statue. Extrême
- nihil admodum : rien du tout. Extrême
- admodum diligere : aimer beaucoup. Extrême
- admodum pauci : un très petit nombre. Extrême
- admodum centum : au moins cent, cent tout au plus. Présence d’un nombre
- traditum clarum admodum somnium, Cic. Div. 1, 27 : on rapporte un songe d'une flagrante clarté. Extrême
- vox admodum quam suavis, Gell. : voix on ne peut plus douce. Extrême
- jam admodum mitigati animi erant, Liv. : déjà les esprits étaient devenus assez calmes. » modéré ???? Face à des esprits éxités peu avant ????? Je ne suis pas sûr que le sens soit modéré.

Le Gaffiot au sens premier donne : tout à fait, parfaitement.
Excuses-moi je ne pouvais pas savoir que j'avais à faire à un faux dictionnaire ... :invis:
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Comment expliquer cette traduction de "itinera electronica ?


Texte latin :

[7,69] Ipsum erat oppidum Alesia in colle summo admodum edito loco, ut nisi obsidione expugnari non posse uideretur;

Traduction française :

[7,69] LXIX. Cette place était située au sommet d'une montagne, dans une position si élevée qu'elle semblait ne pouvoir être prise que par un siége en règle.
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