Campagnol terrestre

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Domi
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Re: Campagnol terrestre

Message par Domi »

LE problème du la rage est beaucoup plus complexe que ça !! :lang: :;) :;)

En fait le Renard est parmi les animaux successibles d’Être enrager ! Le problème n’est pas là, c’est que ce brave animal parcoure la campagne pour faire sa tournée de Campagnol donc il est un vecteur important de la prolifération de ce virus ! :oui: ::D

Mais le renard n’est pas plus enrager que les chats, et les chiens qui sont eux beaucoup plus dangereux pour l’homme, et oui ont rencontre un renard tout les jours surtout enrager !! :invis: :invis:
N’est ce pas !! Et puis c’est aussi un bon argument pour le chasser ! :invis:

Ne dit ‘on pas si ont veut tuer son chien ont l’accuse d’avoir la rage !! :siffle:

En plus les animaux dangereux qui ont la rage, j’en ai rencontré quelqu’un et oui !! :corne: ::o

bon la rage peut se declare jusqu'a 2ans d'incubation j'ai passer le delais!! :invis:

Sont donc dangereux ‘mordeur’ sur un courte période, ils ont envie de mordre parce qu’ils veulent nous la filler mais tout simplement parce qu’il morde tout ce qu’il trouve j’ai vu des animaux mordre des arbres, des branches après ils sont complètement malade et aveugle ! :oui:

J’ai vu un renard traverser une rivière alors qu’il y avait un pont juste à côter ;passer à quelques mètres de moi et rentrer dans le poulailler sans attaquer les poules se coucher sous le perchoir et attendre pour mourir !
Ce coup là mon grand père la tuer et brûler ! :corne: :invis:

C’est le système nerveux qui est touché si je me rappelle ! :euh:


Dans le cas des carnivores, un comportement anormalement agressif est fréquent, mais pas systématique. Dans le premier cas, l'animal cherche à mordre tout objet se situant à proximité de sa tête, et ne lâche pas prise après morsure.

Dans certains cas là, les carnivores constituent en général une impasse épidémiologique et ne transmettent pas la maladie à l'homme.

En plus c’est un virus fragile dans le milieu extérieur, l'entrée du virus dans l'organisme ne se fait que par le biais d'une effraction de la peau ou par les muqueuses buccale ou oculaire. ::o

Donc la rage se transmet le plus souvent par morsure, mais peut aussi être transmise par simple léchage. Après une infection humaine, le virus pénètre (directement ou indirectement) :euh: ::o

Beaucoup d’animaux sont soit disant arranger mais ils sont quelques fois pas en forme parce qu’on gaze leur terrier certain en réchappe avec quelques conséquences qui vont penser à u n animal arrager !! :angry:
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Re: Campagnol terrestre

Message par Domi »

TRES BEL ARTICLE DE http://baladesnaturalistes.hautetfort.c ... comte.html

Tres instructif :bravo:

Lutte contre le campagnol terrestre en Franche-Comté

Le rongeur constitue un ravageur et un compétiteur de l'Homme très dynamique. Occupant ou utilisant tous les habitats, y compris les plus urbanisés, il prélève, saccage ou détruit une grande part des productions humaines, exprimant pour cela une diversité de comportements qu'aucun autre ravageur n'est en mesure de développer. Par leur faible taille et leurs activités, souvent souterraines, presque toujours nocturnes, les rongeurs sont difficilement détectés jusqu'à l'apparition des dommages. En outre, ils partagent avec l'Homme nombre de parasites et de maladies. De sorte que pour se débarrasser des rongeurs, différentes techniques sont utilisées : piégeage, empoisonnement, noyade, électrocution, tir, etc.
Image
Évolution des quantités de bromadiolone utilisée en Franche-Comté


Image

Évolution du nombre d'animaux trouvés morts par empoisonnement aux anticoagulants

(source ONCFS 25)





http://baladesnaturalistes.hautetfort.c ... 828776.jpg
Depuis le XVIIIe, des dégâts de campagnols terrestres sont attestés en Franche-Comté, mais les rythmes réguliers de pullulations ne sont enregistrés que depuis 1949. À partir des années 1960, l'importance des dégâts amène le regroupement des moyens dans un réseau « Acta-INRA-SPV-FNGPC » pour mettre en oeuvre la lutte contre ce ravageur.
Jusqu'à la fin des années 1960, la méthode de lutte se limitait au piégeage régulier de la taupe et du campagnol par les agriculteurs. L'évolution rapide, à cette époque, des méthodes d'exploitation, de la mécanisation et de la population agricole a conduit au développement de la lutte chimique, au même titre que pour les autres ravageurs.

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degré d'infestation par le campagnol terrestre à l'automne 2005
(document DRAF/SRPV Franche-Comté-FREDON)


La lutte chimique curative (1970-1990)


Dans le cadre de cet objectif de lutte chimique curative, il s'agissait d'utiliser un produit efficace à court et long terme (pas de résistance), facile à utiliser, d'un faible coût, sans danger pour les utilisateurs et l'environnement. Selon ces critères et après plusieurs années d'expérimentation en laboratoire et sur le terrain, 2 produits ont été utilisés : le phosphure de zinc (gaz toxique) au cours des années 1970, et la bromadiolone (anticoagulant) à partir de 1980. La lutte était organisée de façon collective par les groupements de défense contre les ennemis des cultures sous contrôle des services de Protection des Végétaux, dans le cadre d'arrêtés ministériels (1950 pour le phosphure de zinc et 1979 pour la bromadiolone). Les produits de traitement étaient disposés dans le sol sur des appâts constitués de carottes fraîches. Durant cette période, deux évolutions techniques majeures ont permis d'intervenir plus rapidement et à plus grande échelle : la mécanisation de la pose des appâts avec des charrues sous-soleuses distributrices d'appâts dès les années 1970, et la mise au point d'appâts secs (blé) comme support de la bromadiolone tout en réduisant la dose produit/ha.

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Transfert dans la chaîne alimentaire
(plaquette FREDON)


Quelles sont les modalités de transfert de la bromadiolone dans les chaînes alimentaires ?


Des appâts…


Dans les galeries traitées, la persistance de la bromadiolone est courte (demi-vie [1] de 4 à 5 jours). La mise en réserve des appâts par les campagnols augmente cependant considérablement sa persistance (demi-vie de 30 à 40 jours).


[1]Temps nécessaire pour que la concentration initiale en bromadiolone dans les appâts diminue de moitié.


Vers les campagnols…


Lors d'un traitement en plein réalisé sur toute la surface de la parcelleLors d'un traitement « en plein » (réalisé sur toute la surface de la parcelle) en limite du seuil réglementaire[2], la population de campagnols montre un niveau d'intoxication très élevé pendant 20 jours.

Si les appâts sont distribués en quantité moindre sur les seuls terriers isolés à très faible densité, les résidus de bromadiolone dans les campagnols sont 10 à 20 fois plus faibles !

[2] Densité relative de campagnols au-dessus de laquelle les traitements à la bromadiolone sont interdits.



… jusqu'aux prédateurs


Les 2 scénarios évaluent le risque encouru par un renard consommant 6 campagnols dans une parcelle traitée « en plein » (rouge) et « au terrier » à très faible densité (vert). Les calculs menés à partir des mesures d'intoxication des campagnols en nature indiquent un risque d'empoisonnement bien plus élevé lors des traitements « en plein ».



* Les limites de la lutte curative chimique (1990-1998)


Grâce à ces améliorations techniques et la mise en place de réseaux de surveillance, il apparaît possible, à l'époque, d'intervenir de façon coordonnée sur le campagnol terrestre dès qu'il atteint le seuil de « nuisibilité » : seuil à partir duquel les dégâts sont suffisamment importants pour que la lutte chimique soit rentable (environ 200 campagnols/ha).

Cependant, dans le cadre d'un contrat régional puis interrégional (1992-1999), la conception de la lutte évolue. Les scientifiques proposent d'engager une démarche systémique pour s'attaquer aux causes des pullulations : modification des pratiques agricoles, protection des prédateurs, lutte précoce.

Ces préconisations ne seront pas appliquées durant la décennie 1990, et la lutte chimique à grande échelle, de façon massive, interviendra pendant les pullulations de 1996-1998. Ces traitements sur de grandes surfaces (60 000 ha sur le Jura et le Doubs) vont provoquer l'empoisonnement massif des prédateurs (buses, renards et milans royaux) et de gibier. Ces dégâts sur la faune sauvage sont à l'origine d'un conflit entre agriculteurs, associations de défense de la nature et chasseurs, conflit qui nécessitera l'intervention des Ministères "Aménagement du Territoire et de l'Environnement" et "Agriculture et Pêche".



Concernant la lutte chimique, quatre types de problèmes peuvent être distingués.



Le premier est lié aux effets directs des traitements sur des espèces non-cibles, suite à la consommation d'appâts empoisonnés. Il touche essentiellement des espèces dont les régimes alimentaires sont proches de ceux des rongeurs : lapins, lièvres, etc. (Holler et Lefebvre, 1981 ; Poché, 1988).

La comparaison des deux histogrammes ci-dessous montre l'incidence directe des quantités de bromadiolone utilisées sur la mortalité du gibier. Des doses progressivements réduites d'anticoagulants entraîne une mortalité décroissante chez les espèces non-cibles (données centralisées par le réseau SAGIR (surveillance sanitaire de la faune sauvage).



Le deuxième problème est constitué par les risques liés aux traitements à base d'anti-coagulants et concerne les prédateurs naturels du campagnol (= toxicité secondaire). Le campagnol consomme les graines traitées à la bromadiolone et concentre le produit dans son foie. Il meurt 4 à 10 jours après le traitement. Les espèces consommant des animaux empoisonnés par les appâts sont des carnivores sauvages, des rapaces, parfois des sangliers et des animaux domestiques (Townsend et al., 1984 ; Lund et Rasmussen, 1986 ; Grolleau et al., 1989 ; Tkadlec et Rychnovsky, 1990 ; SAGIR, 1992 ; 1994 ; 1997). Les prédateurs s'intoxiquent en consommant ces campagnols (morts ou vivants), les consommateurs humains en ingérant le foie d'animaux sauvages intoxiqués (comme les sangliers) et les herbivores en consommant des graines traitées.



Un troisième problème concerne le développement de mécanismes de résistance aux pesticides utilisés les plus couramment (des anticoagulants). Dans le cas des rongeurs, le nombre élevé de générations par an augmente, en effet, comme chez les insectes, le risque d'apparition de cas de résistance (Thijssen, 1995). Si ce dernier problème n'a encore qu'un impact limité, les deux premiers en revanche engendrent des inconvénients déjà flagrants non seulement d'un point de vue agronomique et écologique, mais aussi parce que la stratégie du "tout chimique" est de plus en plus difficilement acceptée par une opinion publique qui souhaite une production agricole "respectueuse de l'environnement".



En dernier lieu, le manipulateur de pesticides encourt également des risques. La bromadiolone est un anti-coagulant. Produit peu volatile, insoluble mais dispersable dans l'eau qui se dégrade plus ou moins vite dans le sol. Il existe un risque d'intoxication à la bromadiolone à dose forte. Dose unique tolérée maximum : 1 mg/kg chez le rat et le lapin et 10 mg/kg chez le chien. La bromadiolone est absorbée par voie cutanée, par voie digestive ou par voie aérienne. Elle s'accumule dans le foie où elle est éliminée, une première partie très rapidement (2 à 8 jours) et le reste très lentement : 70 à 140 jours, selon le cas.

Les effets sont une tendance au saignement lors d'une intoxication modérée et des hémorragies foudroyantes lors d'une intoxication grave, qui apparaissent de un à plusieurs jours après l'intoxication.



De sorte que la lutte chimique, si elle sauvegarde à court terme la production fourragère, reste dangereuse pour l'utilisateur et la faune sauvage. Mais surtout, elle ne résout pas le problème des cycles de pullulation sur le long terme. Un changement de stratégie de lutte s'impose alors : abandon de la lutte curative, mise en place de la lutte préventive. Il faut intégrer la lutte chimique raisonnée dans une stratégie globale visant à diminuer le risque, en agissant sur les facteurs de déclenchement des cycles, modifier les itinéraires techniques en introduisant labours et rotations culturales et effectuer des aménagements paysagers.



* La lutte préventive depuis 1999



La lutte préventive a pour objectif de maintenir le niveau de populations du campagnol terrestre suffisamment bas pour éviter les pullulations. Pour cela, il faut impérativement intervenir obligatoirement dans les secteurs de démarrage, le plus tôt possible dans le cycle, avant la phase de croissance et chaque fois que les niveaux de population dépassent un certain seuil et agir individuellement dans un cadre collectif rigoureux en responsabilisant les exploitants. Les avantages de cette techniques sont immédiats. On limite ainsi les surfaces à traiter et le temps d'intervention, ; on réduit les coûts et l'on préserve la faune non ciblée.

Un tel objectif nécessite des actions à court terme (lutte précoce) et des modifications à plus long terme (protection des prédateurs, modification des pratiques agricoles). Les méthodes alternatives de lutte sont privilégiées et la lutte chimique n'est conservée qu'en appui aux autres méthodes, on parle alors de lutte raisonnée.

Elle a fait l'objet de deux plans d'actions de 1999 à 2006, validés par les différents partenaires "usagers de la nature". Ces plans d'actions comportent l'information et la formation des agriculteurs à la lutte précoce, la prévision et l'encadrement des luttes, la recherche et le développement. L'intérêt de ce programme est de mener conjointement la recherche, l'expérimentation et le plan de lutte, en prenant en compte les aspects agronomiques, écologiques et économiques.

Ce changement de stratégie est accompagné de mesures règlementaires en particulier l'établissement d'un seuil de population de campagnol au-dessus duquel les traitements chimiques sont interdits.

Image
Évolution des quantités de bromadiolone utilisée en Franche-Comté

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Évolution du nombre d'animaux trouvés morts par empoisonnement aux anticoagulants
(source ONCFS 25)

L'évolution de la méthode de lutte en Franche-Comté est très proche de celle des cantons suisses voisins (Neufchâtel et Jura). Dans ces cantons, les pullulations sont apparues dans la décennie 1970. Au cours de la "grande" pullulation de 1980, la lutte chimique (appâts secs à base de bromadiolone) est rendue obligatoire. La majorité des prairies a été traitée, provoquant de nombreux empoisonnements d'animaux domestiques et sauvages. C'est la fin de la lutte chimique massive. Une stratégie de lutte préventive est alors mise en place. Elle est fortement encadrée et reste basée sur la lutte précoce avec un seuil au-delà duquel il est interdit de traiter. Depuis 1983, aucune atteinte à la faune sauvage n'a été observée dans le Canton de Neufchâtel, et pour l'instant, aucune pullulation de grande envergure n'a été constatée.

Conclusion

Dans le cas de phénomènes cycliques, l'évolution dans le temps et la comparaison entre régions, sur une longue période permet de mieux comprendre les phénomènes et de faire évoluer la stratégie de lutte. Toutefois, il reste nécessaire de situer les événements dans le contexte local de l'époque. Le contexte humain, agronomique et écologique du monde rural a fortement évolué en un demi-siècle. Les évolutions restent longues à mettre en pratique en raison de l'essence même du phénomène, alors que l'on demande des solutions immédiates.

Cet aperçu historique fait apparaître aussi l'évolution de l'approche : d'une question agricole sur un ravageur, il a fallu aborder les aspects écologiques avec de nombreux partenaires.

Remerciements : à Patrick Giraudoux, professeur au laboratoire de chrono-environnement de l'Université de Franche-Comté qui m'a fourni des documents et conseillé dans la rédaction de cet article.

Biographie sommaire

ARMENGAUD J., LAVERNE X., DUPONT Y., 1999. Mission interministérielle sur les pullulations de campagnols terrestres dans le Haut-Doubs. Ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement & Ministère de la pêche et de l'agriculture.
BOLE M. & COTTET M., 2004. Dossier : Le Campagnol, une calamité. BT, Magazine documentaire n° 1158, PEMF. pp 2-33.
BOUSQUET C., 2004. Mise au point de la méthodologie du réseau écologique régional de Franche-Comté. DIREN Franche-Comté, Certificat de géomatique. 36 p. DELATTRE P., GIRAUDOUX P. (2009). Le campagnol terrestre - Prévention et contrôle des populations.Editeur : Quae éditions, Collection : Savoir faire. 263 p
Conseil régional de Franche-Comté, INRA, 2002. Actes du Colloque du 26 novembre 2002 - Prairies d'altitudes et pullulations de campagnols - Pratiques de lutte et enjeux environnementaux.
DRAF Franche-Comté, 2003. La lutte contre les pullulations du campagnol terrestre en Franche-Comté. Projet. 7 p.
FREDON Franche-Comté, DRAF Franche-Comté, DIREN Franche-Comté, INRA juin 2006. Plaquette : Le Campagnol terrestre en Franche-Comté, 2000-2006 : de la lutte chimique… à la lutte raisonnée. 36 p. On trouvera dans cette plaquette une bibliographie et la liste des contributeurs.
MAAPAR, DIREN Franche-Comté, DDASS du Doubs et ISTE. Plaquette : Le campagnol terrestre : Comment faire pour qu'il ne devienne pas un fléau ?
MIOT S., DELATTRE P. (2010). Les rongeurs en vergers de production biologique : méthodes de lutte préventive et continue. courrier de l'environnement de l'INRA n° 58, 55-68.


Lien :
http://www.campagnols.fr/
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