De la part de Césarjost a écrit :J'espère que vous comprendrez ce que veut dire César en parlant du danger, le plus dur à supporter....
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Re: Alésia...
Re: Alésia...
[/quote]L’importance des « déclivia et devexia »
Ces pentes en dévers, que César emprunte entre ces lignes, bien protégé par la circonvallation d’un côté et par la contrevallation de l’autre.Le manteau rouge exprime la puissance du Général en chef, la force de celui qui vient de rétablir la situation à son profit aux « loca praerupta » (aux lieux abruptes). César descend les pentes, lentement, avec application, la déclivité et le dévers l’imposent. Mais, l’important, est d’être vu par tout le monde, par les combattants de la plaine et par ceux de la colline du Nord, il faut que chacun se rende compte qu’il ne peut rien contre cet homme. C’est César qui triomphe. Il en va du moral des troupes, le combat n’est pas encore terminé, et « une clameur s’élève des deux côtés, et aussitôt y répond de la palissade et de tous les retranchements une clameur... » Et ça marche ! Du coup les Romains abandonnent le javelot, tire le glaive, le combat se fait à présent au corps à corps… La suite vous la connaissez : la cavalerie romaine arrive dans les dos des Gaulois et en fait un grand carnage.
Modifié en dernier par jost le jeu. 25 juin 2009, 19:39, modifié 3 fois.
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Re: Alésia...
ils étaient combien dans l'armée de secours ?
Re: Alésia...
240 000 je croisMoblot a écrit :ils étaient combien dans l'armée de secours ?
j'arrive à m'y perdre
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Re: Alésia...
Merci
Cela fait du monde
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Re: Alésia...
Il me semble qu'il y avait plus de combattants en Alésia, que sur les plages du débarquement de Normandie.Moblot a écrit :Merci
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Re: Alésia...
Parce que la population était de combien.... J'ai vu que Rome comptait 1 000 000 d'habitants.... Mais en gaule....?
Re: Alésia...
A vérifierMoblot a écrit :Parce que la population était de combien.... J'ai vu que Rome comptait 1 000 000 d'habitants.... Mais en gaule....?
La cité ROME 1 million
La Gaule 7 Million
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Re: Alésia...
J'avais que Lungdunum, à l'époque, avait 50 000 âmes...
Ce qui m'épate, c'est que j'avais entendu dire que toutes les peuplades gauloise n'étaient pas contre la romanisation, et que le Vercingétorix les gonflaient un peu, à vouloir son Jeanne d'Arc, à vouloir bouter le romain hors de Gaule.
Bon, alors, gaule, 7 000 000 Millions, armée de secours, 240 000, ce qui représente tout de même 3,43 % de la population gauloise de l'époque....Et si l'on dit qu'un habitant sur deux et une femme, cela voudrait dire que prés de 7 % des hommes, de 0 à vieux, de Gaule se trouvaient autour d'Alesia......
Et si sur la moitié des hommes, seule la moitié était en âge ou capacité de combattre, cela monte à 14 %..... Et dire que certains n étaient pas chaud, il devait tout de même y avoir une anti romanisation sévère, une sacrée ferveur pour réunir autant de monde la bas....
Ou alors, il n'y avait pas que des Gaulois.... Des Celtes, dans le sens large du terme ?
Ce qui m'épate, c'est que j'avais entendu dire que toutes les peuplades gauloise n'étaient pas contre la romanisation, et que le Vercingétorix les gonflaient un peu, à vouloir son Jeanne d'Arc, à vouloir bouter le romain hors de Gaule.
Bon, alors, gaule, 7 000 000 Millions, armée de secours, 240 000, ce qui représente tout de même 3,43 % de la population gauloise de l'époque....Et si l'on dit qu'un habitant sur deux et une femme, cela voudrait dire que prés de 7 % des hommes, de 0 à vieux, de Gaule se trouvaient autour d'Alesia......
Et si sur la moitié des hommes, seule la moitié était en âge ou capacité de combattre, cela monte à 14 %..... Et dire que certains n étaient pas chaud, il devait tout de même y avoir une anti romanisation sévère, une sacrée ferveur pour réunir autant de monde la bas....
Ou alors, il n'y avait pas que des Gaulois.... Des Celtes, dans le sens large du terme ?
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Re: Alésia...
Tu le tiens d'où, ce chiffre ?Moblot a écrit :J'ai vu que Rome comptait 1 000 000 d'habitants....
D'après mes maigres lectures, la cité la plus peuplée au 16ème siècle était Mexico avec 200 000 habitants.
A bove ante, ab asino retro, a stulto undique caveto.
Re: Alésia...
Par exemple Vikipédia publie :lionel a écrit :Tu le tiens d'où, ce chiffre ?Moblot a écrit :J'ai vu que Rome comptait 1 000 000 d'habitants....C'est énorme.
![]()
D'après mes maigres lectures, la cité la plus peuplée au 16ème siècle était Mexico avec 200 000 habitants.
"Les spécialistes considèrent que Rome était, à l'époque impériale (c'est-à-dire pendant la période comprise entre les débuts de l'époque chrétienne et le VIe siècle), la plus grande ville du monde, comptant entre 1 et 2 millions d'habitants"
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Re: Alésia...
lionel a écrit :Tu le tiens d'où, ce chiffre ?Moblot a écrit :J'ai vu que Rome comptait 1 000 000 d'habitants....C'est énorme.
![]()
D'après mes maigres lectures, la cité la plus peuplée au 16ème siècle était Mexico avec 200 000 habitants.
C'était à peu près mes sources... Je cherchais des renseignements sur la démographie gauloise, sans rien trouvé...Et c'est ce qui était souligné, pour dire qu'il fallut attendre presque 1500 ans pour retrouver, avec Londres, une cité aussi peuplée....jost a écrit :Par exemple Vikipédia publie :lionel a écrit :Tu le tiens d'où, ce chiffre ?Moblot a écrit :J'ai vu que Rome comptait 1 000 000 d'habitants....C'est énorme.
![]()
D'après mes maigres lectures, la cité la plus peuplée au 16ème siècle était Mexico avec 200 000 habitants.
"Les spécialistes considèrent que Rome était, à l'époque impériale (c'est-à-dire pendant la période comprise entre les débuts de l'époque chrétienne et le VIe siècle), la plus grande ville du monde, comptant entre 1 et 2 millions d'habitants"
Et c'est vrai qu'un million d'habitants pour une ville, opposée au 50 000 du Lyon de l'époque, et des 7 000 000 millions de gaulois, cela fait réfléchir un peu...
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Re: Alésia...
D'après César, Avaricum (Bourges ?) comptait 40.000 habitants que ce cher Julius a trucidés joyeusement.Moblot a écrit :
Et c'est vrai qu'un million d'habitants pour une ville, opposée au 50 000 du Lyon de l'époque, et des 7 000 000 millions de gaulois, cela fait réfléchir un peu...
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Re: Alésia...
La municipalité d'Eternoz-Alaise a aménagé l'AGORA d'Alésia :
2 superbes panneaux décrivent les divers circuits - les Chandeliers, les Prêtres réfractaires, etc.
Sur place vers la Fontaine de BRUE, des tables vous attendent, un terrain de pétanque..
Une journée dans ce lieu chargé d'Histoire vous marquera profondément.

La Fontaine de BRUE

À côté de la Fontaine de BRUE, le puits artésien est actuellemnt à l'étiage : cette résurgence qui habituellement a un fort débit, laisse apparaître ces jours de sécheresse, le niveau de la nappe phréatique.

2 superbes panneaux décrivent les divers circuits - les Chandeliers, les Prêtres réfractaires, etc.
Sur place vers la Fontaine de BRUE, des tables vous attendent, un terrain de pétanque..
Une journée dans ce lieu chargé d'Histoire vous marquera profondément.

La Fontaine de BRUE

À côté de la Fontaine de BRUE, le puits artésien est actuellemnt à l'étiage : cette résurgence qui habituellement a un fort débit, laisse apparaître ces jours de sécheresse, le niveau de la nappe phréatique.

Modifié en dernier par vieux sage le ven. 26 juin 2009, 10:36, modifié 1 fois.
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Re: Alésia...
Modifié en dernier par vieux sage le ven. 26 juin 2009, 10:33, modifié 2 fois.
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Re: Alésia...
Le colonel Paul-René MACHIN,dans ses ouvrages sur Alésia, préconise de démontrer l'inanité des hypothèses déjà présentées, avant d'en présenter une nouvelle.
C'est donc dans cet esprit que je démontre que l'un des sites du Pays de Salins ne correspond pas aux impératifs obligatoires.
Rappelons que le Pays de Salins présente plusieurs hypothèses :
1 -ALAISE, inventée par A. Delacroix et défendue par G. Colomb, P. Jeandot.
2 - SALINS défendue par ce même Pierre Jeandot, créateur de la thèse, avec l'URBS à l'emplacement de la ville actuelle.
3 - SALINS défendue par A. Denervaud, avec l'URBS aux Pré du ROI.
4 - SALINS défendue par l'ASHPS, qui situe l'URBS sur l'étroit promontoire de Chateau sur Salins..
5 - ETERNOZ, inventée et défendue par D. Munier.
Le grand combat final d'Alésia qui a vu environ 100.000 hommes s'affronter se serait déroulé, d'après les tenants de ce site sur le flanc de St. Thiébaud.
Dans cette zone entourée d'un cercle rouge, 100.000 combattants se seraient affrontés dans un espace de 500 mètres de diamètre. Dans une zone coupée du reste de l'armée romaine par les ravins de la FURIEUSE.
Une version qui n'est pas acceptable, si l'on veut avancer dans une recherche sérieuse.
Si l'on compare avec Austerlitz qui a compté : 86.000 coalisés contre 73.000 hommes de Napoléon Ier, s'est déroulée sur un terrain de 8 km sur 12, on est loin du compte.

C'est donc dans cet esprit que je démontre que l'un des sites du Pays de Salins ne correspond pas aux impératifs obligatoires.
Rappelons que le Pays de Salins présente plusieurs hypothèses :
1 -ALAISE, inventée par A. Delacroix et défendue par G. Colomb, P. Jeandot.
2 - SALINS défendue par ce même Pierre Jeandot, créateur de la thèse, avec l'URBS à l'emplacement de la ville actuelle.
3 - SALINS défendue par A. Denervaud, avec l'URBS aux Pré du ROI.
4 - SALINS défendue par l'ASHPS, qui situe l'URBS sur l'étroit promontoire de Chateau sur Salins..
5 - ETERNOZ, inventée et défendue par D. Munier.
Le grand combat final d'Alésia qui a vu environ 100.000 hommes s'affronter se serait déroulé, d'après les tenants de ce site sur le flanc de St. Thiébaud.
Dans cette zone entourée d'un cercle rouge, 100.000 combattants se seraient affrontés dans un espace de 500 mètres de diamètre. Dans une zone coupée du reste de l'armée romaine par les ravins de la FURIEUSE.
Une version qui n'est pas acceptable, si l'on veut avancer dans une recherche sérieuse.
Si l'on compare avec Austerlitz qui a compté : 86.000 coalisés contre 73.000 hommes de Napoléon Ier, s'est déroulée sur un terrain de 8 km sur 12, on est loin du compte.

Modifié en dernier par vieux sage le sam. 27 juin 2009, 10:43, modifié 2 fois.
Re: Alésia...
Les flèches en bleu clair symbolisent : les attaques gauloises, simultanées, à midi pétant...
- de l'oppidum
- de la colline extérieure avec l'armée de secours
- des 60 000 cachés sur les versants de la montagne du Poupet

"Accelerat Caesar, ut proelio intersit.
Eius adventu ex colore vestitus cognito, quo insigni in proeliis uti consuerat, turmisque equitum et cohortibus visis quas se sequi iusserat, ut de locis superioribus haec declivia et devexa cernebantur, hostes proelium committunt. 2Vtrimque clamore sublato excipit rursus ex vallo atque omnibus munitionibus clamor. "
Constant
"César se hâte pour prendre part au combat. Reconnaissant son approche à la couleur de son vêtement - le manteau de général qu’il avait l’habitude de porter dans l’action - et apercevant les escadrons et les cohortes dont il s’était fait suivre - car des hauteurs que les Gaulois occupaient on voyait les pentes que descendait César -, les ennemis engagent le combat. Une clameur s’élève des deux côtés, et aussitôt y répond de la palissade et de tous les retranchements une clameur. "
Louvain
"César hâte sa marche pour assister à l'action. A son arrivée, on le reconnaît à la couleur du vêtement qu'il avait coutume de porter dans les batailles; les ennemis, qui de la hauteur le voient sur la pente avec les escadrons et les cohortes dont il s'était fait suivre, engagent le combat. Un cri s'élève de part et d'autre, et est répété sur le rempart et dans tous les retranchements."
"Prolium, prolio" signifie combat, et pas action. Certains vont encore dire que c’est la même chose…
"Intersit" prendre part, entremêler et là, César descend les « declivia et devexia » pour se rendre au combat. C’est là son intention.
Il s’agit maintenant d’expliquer, de comprendre « les clameurs », les cris qui s’élèvent à l’approche du Généralissime. Elles nous aideront peut-être à comprendre le positionnement des belligérants.
La chronologie apparaît comme suit :
1- César à l’intention de prendre part au combat à la colline du Nord.
2- Pour ce faire il se dirige vers ces lieux.
3- Il emprunte, suivi de ses cohortes les pentes et dévers.
4- Les Gaulois, positionnés sur les pentes de la colline du Nord, autrement dit, les 60 000, l’aperçoivent.
5- Ils engagent le combat (proelium committunt). Contre qui ? Evidement contre les Romains qui se trouvent devant eux, ceux qui défendent l’accès par le Nord, et commandés par Labienus. « Committunt » de « committo, ere » ce verbe apporte une notion complémentaire à une simple traduction par « engager » : il préciser que les Gaulois, se regroupent, se réunissent, se reforment pour repartir de plus belle. En effet, le temps presse, César en personne arrive (ils ignorent encore ce qui les attends sous peu, sur leurs arrières…). Depuis midi, après avoir fait les travaux de « génie » au « fastigium » entre autres, et sérieusement malmené les Romains stationnés là, les 60 000 « commitunt », se regroupent, et passent à l’attaque.
6- Ce faisant « utrimque » de part et d’autre, des deux côtés « clamore sublato » un cri sur un ton très élevé « exipit » est recueilli, s’élève. Ce cri provient donc de l’engagement des 60 000 Gaulois et des Romains de la colline du Nord.
7- « Rursus », « en retour » y répond une clameur venant de la palissade (vallo) et de tous les retranchements (omnibus munitionibus). Cette clameur-là ne vient pas de la colline du Nord, « rursus » ne permet pas de l’envisager, elle monte bien de la palissade et de tous les retranchements de la contrevallation et de la circonvallation.
Le positionnement des lignes de poliorcétiques s’établit : la colline du Nord fait partie du système, et quand César descend les « declivia et devexia » tout le monde l’aperçoit, que se soit depuis la colline du Nord ou de la plaine.
- de l'oppidum
- de la colline extérieure avec l'armée de secours
- des 60 000 cachés sur les versants de la montagne du Poupet

"Accelerat Caesar, ut proelio intersit.
Eius adventu ex colore vestitus cognito, quo insigni in proeliis uti consuerat, turmisque equitum et cohortibus visis quas se sequi iusserat, ut de locis superioribus haec declivia et devexa cernebantur, hostes proelium committunt. 2Vtrimque clamore sublato excipit rursus ex vallo atque omnibus munitionibus clamor. "
Constant
"César se hâte pour prendre part au combat. Reconnaissant son approche à la couleur de son vêtement - le manteau de général qu’il avait l’habitude de porter dans l’action - et apercevant les escadrons et les cohortes dont il s’était fait suivre - car des hauteurs que les Gaulois occupaient on voyait les pentes que descendait César -, les ennemis engagent le combat. Une clameur s’élève des deux côtés, et aussitôt y répond de la palissade et de tous les retranchements une clameur. "
Louvain
"César hâte sa marche pour assister à l'action. A son arrivée, on le reconnaît à la couleur du vêtement qu'il avait coutume de porter dans les batailles; les ennemis, qui de la hauteur le voient sur la pente avec les escadrons et les cohortes dont il s'était fait suivre, engagent le combat. Un cri s'élève de part et d'autre, et est répété sur le rempart et dans tous les retranchements."
"Prolium, prolio" signifie combat, et pas action. Certains vont encore dire que c’est la même chose…
"Intersit" prendre part, entremêler et là, César descend les « declivia et devexia » pour se rendre au combat. C’est là son intention.
Il s’agit maintenant d’expliquer, de comprendre « les clameurs », les cris qui s’élèvent à l’approche du Généralissime. Elles nous aideront peut-être à comprendre le positionnement des belligérants.
La chronologie apparaît comme suit :
1- César à l’intention de prendre part au combat à la colline du Nord.
2- Pour ce faire il se dirige vers ces lieux.
3- Il emprunte, suivi de ses cohortes les pentes et dévers.
4- Les Gaulois, positionnés sur les pentes de la colline du Nord, autrement dit, les 60 000, l’aperçoivent.
5- Ils engagent le combat (proelium committunt). Contre qui ? Evidement contre les Romains qui se trouvent devant eux, ceux qui défendent l’accès par le Nord, et commandés par Labienus. « Committunt » de « committo, ere » ce verbe apporte une notion complémentaire à une simple traduction par « engager » : il préciser que les Gaulois, se regroupent, se réunissent, se reforment pour repartir de plus belle. En effet, le temps presse, César en personne arrive (ils ignorent encore ce qui les attends sous peu, sur leurs arrières…). Depuis midi, après avoir fait les travaux de « génie » au « fastigium » entre autres, et sérieusement malmené les Romains stationnés là, les 60 000 « commitunt », se regroupent, et passent à l’attaque.
6- Ce faisant « utrimque » de part et d’autre, des deux côtés « clamore sublato » un cri sur un ton très élevé « exipit » est recueilli, s’élève. Ce cri provient donc de l’engagement des 60 000 Gaulois et des Romains de la colline du Nord.
7- « Rursus », « en retour » y répond une clameur venant de la palissade (vallo) et de tous les retranchements (omnibus munitionibus). Cette clameur-là ne vient pas de la colline du Nord, « rursus » ne permet pas de l’envisager, elle monte bien de la palissade et de tous les retranchements de la contrevallation et de la circonvallation.
Le positionnement des lignes de poliorcétiques s’établit : la colline du Nord fait partie du système, et quand César descend les « declivia et devexia » tout le monde l’aperçoit, que se soit depuis la colline du Nord ou de la plaine.
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Re: Alésia...
Hum, Vieux-Sage tu éxagère un peu là
Tu peut facilement élargir ton cercle trois ou quatre fois
Tu peut facilement élargir ton cercle trois ou quatre fois
" Ca fait penser à la place des Prés Saintes Marie, le lendemain de la fête du Faubourg, quand il ne reste plus sur le terrain que les emballages vides et les papiers gras ..."
Jean-Marie Jacquet
Re: Alésia...
Vieux Sagevieux sage a écrit :100.000 combattants se seraient affrontés dans un espace de 500 mètres de diamètre
il y a entre Le sommet de la colline du Nord et le fastigium
1- environ 700 mètre de longueur
2- sur un front de 1.2 km
3- dans cet espace, se sont 60 000 Gaulois qui évoluent, et non 100.000 combattant comme tu le dis. Et pas sur que les 60000 y étaient engagés, car ils se relayent.
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