Les comtois de Napoléon
Les comtois de Napoléon
La présentation de l'éditeur rnLES COMTOIS DE NAPOLÉONAuteur : Thierry Choffat | Jean-Marie Thiébaud | Gérard Tissot-Robbe rn14/11/2006rnEditeur : Cabédita, Yens-sur-Morges - Suisse, FrancernCollection : Archives vivantesrnrnrnrnLa Franche-Comté est sans doute la région qui apporta le plus son soutien à la Révolution et au Premier Empire. Dès 1791, trente-cinq bataillons de volontaires nationaux sont formés et les Comtois figurent parmi les Français les plus patriotes. Ils seront mêlés à tous les événements historiques, se battant en Egypte, à Saint-Domingue, en Espagne, en Russie, Pologne, Italie, Allemagne, Autriche... La carrière de cent Comtois qui marquèrent l'Empire illustre parfaitement cette époque. On y retrouvera des généraux célèbres (Moncey, Morand, Ruty, Pajol, Farine, Delort, Donzelot, Marulaz, Michaud, Bernard, Michel...), des officiers plus modestes, mais aussi des savants (Cuvier), des ecclésiastiques (Le Coz, Berdolet, sainte Jeanne-Antide Thouret, Soeur Biget...), des médecins (Bichat, Percy), des artistes, des administratifs (Lezay-Marnésia, Briot, de Bry,rn Bureaux de Pusy), des parlementaires et des maires (Girod de Chantrans, Daclin, Desmeunier, baron Martin, Micaud, Vernier), des magistrats (Louvot), des industriels (Peugeot, Japy, Jobez)...
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... et l'arboisien Pichegru, un adversaire de Napoléon.
Si vous passez par Nozeroy, un petit passage s'impose par le petit cimetière qui est dans la cité. On peut y voir le tombeau du général Pajol avec un émouvant gisant de hussard. Pajol était un des ces cavaliers intréprides des armées de Napoléon. Il a pris une part importante dans la victoire de Montereau pendant la campagne de France en chargeant à la tête de ses 1 300 cavaliers (avec Deriot, un autre jurassien).
Ici et là, on croise le souvenir de ces soldats : la statue du général Travot à Poligny, celle de Lecourbe sur la place de la Liberté à Lons (beaucoup la confonde avec celle de Rouget de Lisle). Lecourbe fit des miracles à la tête de ses troupes à la fin des années 1790 en repoussant les Russes qui tentaient une invasion par la Suisse.
Malheureusement, à la suite d'un gros différent politique, Napoléon s'en sépara. Lecourbe a vévu toute la période reclu à Lons le Saunier. Pourtant, pendant les Cent Jours, il accepte de reprendre du service quand tant d'autres trahissent. Napoléon lui confie la défense de Belfort. Lecourbe fut héroïque. Alors que Waterloo a lieu le 18 juin, il ne rendra les armes qu'un mois plus tard. La petite tombe, très anonyme, de Lecourbe est à Ruffey sur Seille (pas loin d'Arlay), le long de l'église.
Sur cette saga révolutionnaire et impériale, on peut lire un joli roman de Lucien Ruty. Ca doit être "Les Comtois de la Révolution" mais j'ai un doute (Edition Cabédita).
D.
Si vous passez par Nozeroy, un petit passage s'impose par le petit cimetière qui est dans la cité. On peut y voir le tombeau du général Pajol avec un émouvant gisant de hussard. Pajol était un des ces cavaliers intréprides des armées de Napoléon. Il a pris une part importante dans la victoire de Montereau pendant la campagne de France en chargeant à la tête de ses 1 300 cavaliers (avec Deriot, un autre jurassien).
Ici et là, on croise le souvenir de ces soldats : la statue du général Travot à Poligny, celle de Lecourbe sur la place de la Liberté à Lons (beaucoup la confonde avec celle de Rouget de Lisle). Lecourbe fit des miracles à la tête de ses troupes à la fin des années 1790 en repoussant les Russes qui tentaient une invasion par la Suisse.
Malheureusement, à la suite d'un gros différent politique, Napoléon s'en sépara. Lecourbe a vévu toute la période reclu à Lons le Saunier. Pourtant, pendant les Cent Jours, il accepte de reprendre du service quand tant d'autres trahissent. Napoléon lui confie la défense de Belfort. Lecourbe fut héroïque. Alors que Waterloo a lieu le 18 juin, il ne rendra les armes qu'un mois plus tard. La petite tombe, très anonyme, de Lecourbe est à Ruffey sur Seille (pas loin d'Arlay), le long de l'église.
Sur cette saga révolutionnaire et impériale, on peut lire un joli roman de Lucien Ruty. Ca doit être "Les Comtois de la Révolution" mais j'ai un doute (Edition Cabédita).
D.
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- Beuillot
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Ben,je parlais de celle-là.Message original: Duploussarsinonrien
Il y a nombre de rues à son nom. Dont une à Paris, l'une des plus longues de la ville, je crois. Et il doit toujours y avoir une rue Lecourbe dans le... monopoly.
D.
Je crois que la + longue de Paris est la rue de Vaugirard,qui traverse les 2/3 de la ville nord-sud.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
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- Bisontin la vertu
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Exact : 4360m avec une orientation SO - NEMessage original: beuillot
Je crois que la + longue de Paris est la rue de Vaugirard,qui traverse les 2/3 de la ville nord-sud.
Et la rue Lecourbe est parallèle (en partie) à la rue de Vaugirard !
Une révision du Monopoly est proposée sur ce site
- Bisontin la vertu
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