Bilan touristique 2005
- Bisontin la vertu
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Un plan pour doper le tourismernrnLa Région développe une stratégie en trois axes pour rendre la Franche-Comté plus attractive. rnrnBESANÇON_. « Renforcer l'attractivité et l'image de la région, s'appuyer sur les sites d'excellence culturels et naturels, développer les capacités d'hébergement et favoriser la formation et l'emploi touristique » : ainsi Raymond Forni a-t-il, en quelques mots, résumé les objectifs du schéma régional de développement et de promotion du tourisme et des loisirs porté jeudi sur les fonts baptismaux au Kursaal de Besançon.rnrnrnCe plan à six ans piloté par la Région vise à créer 3.000 emplois dans le secteur du tourisme et des loisirs et à augmenter de plus de 50 % les retombées économiques liées au tourisme. Il a fait l'objet d'un vaste travail d'information et de concertation entre la Région et son comité régional du tourisme, les acteurs du secteur et les collectivités.rnrnrnPragmatique, Denis Sommer, le vice-président chargé du tourisme, a multiplié les rencontres sur le terrain avec les professionnels pour un état des lieux. Il se félicite d'avoir vu « la réflexion partenariale s'enrichir au fil des mois ». Signe d'une volonté d'évoluer.rnrnrnAccueillir le touriste « dans sa langue » rnrnrnrnDans la salle, plus de 300 personnes venues des quatre départements partagent l'essentiel du diagnostic. La Franche-Comté a besoin d'une image à faire valoir ; d'événements identifiants à l'exemple des Eurockéennes, du FIMU ou de la Percée du vin jaune ; d'une capacité d'accueil élargie avec des structures d'hébergement de qualité et un personnel formé « qui reçoive le touriste avec le sourire et dans sa langue ».rnrnrnElle a besoin aussi de s'adapter aux nouveaux modes de vie. Internet, mais aussi le camping-car en pleine explosion. « Ils sont 800.000 en Europe, ce sont des seniors plutôt fortunés, qui ont le temps », explique Gérard Macchi, le directeur du musée Peugeot qui plaide pour la création d'aires de service proches des grands lieux touristiques.rnrnrnDes structures adaptées, ce sont aussi des campings ou villages de plein air tout confort comme le val de Bonnal (plus de 100.000 nuitées en quatre mois). Son propriétaire, Léonel de Moustier, a visé d'emblée la qualité « ce qui ne veut pas dire forcément du très haut de gamme », précise-t-il et l'internationalisation. 95 % de sa clientèle est étrangère.rnrnrnVouloir c'est encore se remettre en question. Comme le village de Noidans-le-Ferroux en Haute-Saône qui s'est reconstitué une économie solide autour de l'industrie touristique après un crash industriel. Ou exploiter son patrimoine comme la mairie de Métabief qui a un projet de village résidentiel de 2.000 lits... Trop ambitieux ? Sauf si Métabief continue à entretenir son image verte et sportive et à accueillir de grands événements comme les championnats du monde de VTT en 1993 et, aujourd'hui, les championnats d'Europe de jeunes vététistes.rnrnrnUne « priorité » rnrnrnrnLe plan de développement stipule que « le tourisme est une priorité de l'action économique » dans une optique de développement durable. Veut favoriser une « coordination primordiale des actions publiques et privées » au niveau des projets et des moyens. Qualifie d'« indispensables » les synergies entre les collectivités et les professionnels autour de projets fédérateurs, tels que la démarche « Montagne du Jura » qui clarifie l'image du massif. Synergie aussi en faveur d'un développement de l'offre d'hébergement, avec le souci d'intéresser de grands opérateurs privés, à condition qu'ils respectent le caractère naturel des sites...rnrnrnLe plan se fixe pour objectifs chiffrés sur 6 ans, l'augmentation de 25 % des nuitées marchandes, le doublement de l'accueil de clients étrangers, et de la consommation touristique des Francs-Comtois eux-mêmes ; 3.000 emplois créés et l'amélioration de plus de 50 % des retombées économiques. Ceci allant de pair avec une « identification » de la région et son référencement.rnrnrnEnfin il prévoit de simplifier l'accès des professionnels aux aides publiques, la mutualisation des moyens, tel le nouveau centre régional de réservations, et une coordination accrue entre la région et les départements. Ce qui n'est pas forcément le plus facile... rnrnrnToutes ces bonnes intentions ont un coût. Denis Sommer en est conscient. « On ne peut pas faire une grande politique touristique sans les moyens qui correspondent », dit-il. Le tourisme à la Région, c'est une enveloppe annuelle de 7 millions d'euros partagée à égalité entre le Comité régional du tourisme pour la promotion et les aides accordées aux professionnels. Si l'on y ajoute les efforts des départements, de l'Etat et de l'Europe, ce sont 35 millions d'euros qui vont chaque année au développement touristique.rnrnrnMonique MERLO pour l'Est Républicain
Les atouts touristiques de la Franche-Comté :rnrnrn5.350 km de cours d'eau dont 330 km de voies d'eau navigables ; 80 lacs ; 9.000 grottes et gouffres ; 7000 km de sentiers de randonnée dont 2 GR, le plus grand domaine de ski de fond d'Europe (3.500 km de pistes) et 3.000 km de sentiers VTT ; deux parcs naturels régionaux (Ballons des Vosges et Haut-Jura) ; plus de 150 sites, musées et monuments ; 3 centres de thermalisme ; 11 parcours de golf ; deux stations de ski classées (Les Rousses et Métabief-Mont-d'Or), 10 clubs de voile FFV, 27 clubs de canoë-kayak...rnrnrnLa région est classée région la plus sportive de France pour le nombre de licenciés par habitant et est l'une des plus vertes avec 43 % de son territoire constitués de bois et forêts.rnrnrnL'offre : 257.800 lits dont 174.800 en résidences secondaires, 15.640 en hôtellerie, 36.700 en camping, 8.900 en hébergements associatifs, 7.400 en gîtes ruraux-gîtes de France.rnrnrnLe tourisme génère plus de 16 millions de nuitées par an, 710 millions d'euros de dépenses, représente 5,2 % du PIB régional et finance 18.300 emplois salariés. Mais il peut mieux faire...
rnrnC'est vrai, mais ça ne se sait pas assez.rnTant que la Franche-Comté gardera son image de région industrielle (= où il n'y a pas assez de loisirs pour y passer des vacances) où il pleut tout le temps (alors que tout le monde veut du soleil en vacances), ça ne servira pas à grand chose d'augmenter les capacités d'accueil et d'apprendre les langues étrangères.rnLe projet du Conseil Régional va dans le bon sens, mais je suis convaincu qu'il y manque un volet "communication" plus important pour faire connaître hors de nos frontières toutes les qualités de la Franche-Comté.Message original: lionelnImpressionnant quand même !
- lionel
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rnn nrnJe crois que de plus en plus les gens recherchent autre chose que le soleil. Je vis dans une région touristique très ensoleillée (Sète) et il est devenu évident que cela n'est plus suffisant et que les touristes, français et étrangers, recherchent autre chose, ou du moins ne se satisfont pas que du climat: activités sportives, nature, sites culturels... sont devenus absolument nécessaires. C'est de ce coté là que la Franche Comté a quelque chose à jouer et à offrir et doit se faire connaître, effectivement, en améliorant sa communication.nrnPour répondre à Karine (La Belle Fortaine), effectivement, le développement du tourisme apporte certains troubles. Seulement, c'est parfois le seul moyen de maintenir une activité économique sur place. C'est un volet important à l'heure de la mondialisation et de l'exportation de nos activités industrielles. Je ne vous raconte pas où en serait le Midi sans le tourisme. D'autant plus que la viticulture est sinistrée...nrnCelà dit, je suis le premier à pester contre l'envahissement des touristes quand on ne peut plus circuler en juillet et en août...Message original: MitchnLe projet du Conseil Régional va dans le bon sens, mais je suis convaincu qu'il y manque un volet "communication" plus important pour faire connaître hors de nos frontières toutes les qualités de la Franche-Comté.n
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- Trivia
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Moi je suis un peu du même avis que la schtroumphette, certains se moquent de nous parce que la densité chez nous est pas très élevée et qu'on a pas beaucoup de tourisme (surtout chez nous autres Haut-Saonois!), mais je pense que c'est pas forcément plus mal... Si on regarde le pays de Gex qu'est pas si loin, la Haute-Savoie, c'est magnifique, mais il y a trop de gens, trop de maisons qui se construisent, ça dénature tout, alors qu'à peine plus loin, dans le Jura (St Claude...), on trouve d'aussi beaux paysages mais sans toutes ces maisons ces afflux de touristes... C'est plus "nature"... Moi je préfère...
(J'adore "belle fortaine")rnrnPour ce qui est du tourisme, ce que je n'aimerais pas ce serait l'implantation de grands complexes hôteliers, des sites aménagés avec des activités que l"on retrouve partout. Pourquoi ne pas nous limiter à ce que la nature nous a donné. Et puis, je suis de l'avis de Trivia, quelques zones encore isolées, ça ne fait de mal à personne.rnrnJuste comme ça en Haute Savoie, c'est tellement cher que les habitants du cru ne peuvent même plus construire... Je doute que la Franche Comté en arrive là un jour, mais il y aurait certainement d'autres conséquences.rnrnEn fait, je l'avoue, les touristes, ils peuvent rester chez eux. rnrnQuand je vois déjà ce que le conseil général a fait du site du Malsaucy... naturel, protégé... c'est c'la oui, ils l'ont complètement modifié, ils ont construit au beau milieu une maison de l'environnement, ils ont refait la butte naturelle, coupé des arbres, tracé des chemins... Non, moi, ça, j'en veux pas.
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Certes, mais que serait Métabief sans les touristes par exemple? rnrnMême si pendant les vacances scolaires il faut faire la queue, et qu'il faut une heure pour revenir à Pont... Tout ça n'existerait pas sans les touristes. Pour moi, ils sont les bienvenus, et n'oublions pas que les touristes satisfaits sont autant d'ambasadeurs pour notre belle région (et sa gastronomie aussi). rnrnAprès, c'est sur qu'il y a des illuminés (pas les touristes, mais les élus), quand on voit le projet de télépherique de Malbuisson à Métabief, qui couterait une fortune, et qui aurait comme conséquence transformer la "Riviera" comtoise en parking géant, ça j'en veux pas
- lionel
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rn nrnCa c'est un réel problème. Dans le Midi la demande étrangère est tellement forte que les prix sont devenus délirants et il est impossible ou très difficile pour un jeune d'acheter un logement dans son village d'origine. Exil quasi obligatoire.Message original: KarinennJuste comme ça en Haute Savoie, c'est tellement cher que les habitants du cru ne peuvent même plus construire...
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- Beuillot
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D'autant + que les créations d'emploi ne sont pas toujours au rendez-vous:de + en +,dans les stations de ski des Alpes,on a vu fleurir des pubs anglais où des touristes anglais boivent de la bière anglaise servie par du personnel anglais.rnQuant à savoir quelle est la "bonne" dose de touristes pour une région...Quand on est soi-même touriste,on est heureux de visiter tel ou tel endroit,mais on préférerait toujours être le seul.
Si j'y suis t'été, c'est pas pour y rêtre.
Comme ça. Pour rien.
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- Domi
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rnrnOk pour une bonne biére et de mettre la pâtée au rugby , ceal va se faire dans le tournois surtout si les francais continu de bien jouer et les Anglais moins bien jouer!!rnrnl'histoire atteste que nous avons refouler les Anglais loin de notre territoire, mais ils sont de nouveau là par le moyen financier.rn rnmais quoiqu'il arrive je préfére la langue Française et pas d'accord donc de parler Anglais et de rouler à gauche.rnont peu peut être essayer les camions à gauche pendant un mois et si c'est concluant les voitures!!Message original: lionelnAh, aller boire une bière dans un pub anglais, après leur avoir collé une pâtée au rugby...
- Bisontin la vertu
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