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Faits historiques, Grands Hommes, patrimoine, légendes...
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Mitch
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Histoire de Saint-Amourrnrndate : le 25/12/2004 à 22:34rnauteur : Nicolasrnsujet : Histoire de Saint-Amourrn
Une véritable encyclopédie de l'histoire de Saint-Amour et des villages environnants, des Gaulois à nos jours !nnA découvrir ici :nnhttp://perso.wanadoo.fr/robert.faverge/index.htmnnNicolas
nnnVeillée avec la Tante Airienndate : le 24/12/2004 à 12:15nauteur : J-Minsujet : Veillée avec la Tante Airien
Au Marché de Noël de Montbéliard, les enfants l'ont croisé accompagné de sa bourrique surnommée Marion. Mais qui est donc cette Tante Airie, autre personnage cher au coeur des Francs-Comtois ? Pour l'auteur de " La nouvelle Astrée ", un dénommé Masson de Blamont, Airie est la dernière prêtresse druidique réfugiée dans le massif du Lomont. Il semble que cette fille des dieux a été supplantée dans l'imagination populaire par la " bonne comtasse " du château d'Etobon... D'autres conteurs pensent que Airie aurait quelque similitude avec la fée aérienne Aëria et qu'elle se rapprocherait de la Dame Hollé, la fée allemande. Dans le Pays de Montbéliard et à Porrentruy, on prétendait autrefois que les flocons de neige étaient de petits morceaux de la chemise de tante Airie...nnhttp://www.lepays.net
nnnle médecin Percynndate : le 18/12/2004 à 00:04nauteur : Nicolasnsujet : le médecin Percyn
Voici un site consacré aux grands médecins des armées napoléoniennes, dont le Haut-Saônois Percy, né à Montagney.nnhttp://www.histofig.org/history/empire/article ... 7.htmlnnAh, le bon vieux temps où la gnôle tenait lieu d'anésthésiant...nnNicolas
nnnGénéalogie : famille Caffod, de Montjoie (25)nndate : le 17/12/2004 à 23:41nauteur : Nicolasnsujet : Généalogie : famille Caffod, de Montjoie (25)n
Il pourrait être aussi utile qu'intéressant de recenser les sites généalogiques consacrés à des familles comtoises. Pour commencer, voici le site de la famille Caffod, originaire de la baronnie de Montjoie (25).nnhttp://perso.wanadoo.fr/genealogie.caffot.hartalrich/index.html.htmnnLe site est très précis, et contient des informations sur la famille et les lieux qui lui furent liés, ainsi que des documents curieux sur les Pergaud, puisque l'épouse de Louis Pergaud était une Caffod.nnNicolas
nnnLe patrimoine du Haut-Jura a l'honneurnndate : le 17/12/2004 à 22:58nauteur : Nicolasnsujet : Le patrimoine du Haut-Jura a l'honneurn
Le Service régional de l'Inventaire général de Franche-Comté vient de mettre en ligne une nouvelle Visite guidée, consacrée aux communes rurales du canton de Saint-Claude (Jura).nnSecteur d'élevage, ces 18 communes sont réparties sur plusieurs secteurs distincts, aux caractéristiques particulières, s'étageant des hauts plateaux (de 1000 à 1300 m d'altitude) aux plateaux intermédiaires (de 500 à 1000 m) et à la basse vallée de la Bienne (de 300 à 500 m).nElles se caractérisent par une forte pluri-activité et une spécialisation artisanale et industrielle marquée dans les domaines des pierres précieuses, du bois (tournerie, boutons et pipes), du plastique et - plus localement - du marbre.nLe patrimoine religieux se compose essentiellement d'églises des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Celle de Saint-Lupicin, de la première moitié du XIe siècle, se distingue donc tout particulièrement, de même que son bras reliquaire de saint Lupicin, daté de 1485 et Å“uvre de l'orfèvre Etienne Gale.nnnhttp://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/pr ... mnnNicolas (merci à Arnaud pour l'info !)
nnnRegards sur la Franche-Comténndate : le 17/12/2004 à 06:59nauteur : Perle39nsujet : Regards sur la Franche-Comtén
Le revue VMF consacre son numéro 205 à la région.nnLa principale revue nationale dédiée au patrimoine, " VMF, Vieilles maisons françaises. Patrimoine historique " consacre son numéro 205, un " sacré numéro ", à la Franche-Comté.nn" En Franche-Comté " affiche la couverture car il a fallu faire des choix, comme l'expliquait, hier, la rédactrice en chef, Marie-Claire Colignon, lors de la présentation officielle de la revue au musée du temps à Besançon.nnLe Doubs et le Territoire de Belfort occupent 42 pages abondamment illustrées de belles photos couleurs, prises sous des angles souvent originaux. Le Territoire parce que VMF n'avait jamais consacré d'article au plus petit département de France. Le Doubs, pour mesurer le chemin parcouru, vingt-deux ans après la publication d'un VMF en noir et blanc sur le département en 1982.nnLa Haute-Saône et le Jura qui avaient fait l'objet de reportages patrimoniaux en 84 et 86 attendront encore un peu, car VMF ne publie que cinq numéros par an. nnVictor Hugo aussinnPour inciter les lecteurs hors-région à approfondir la découverte, la revue a mis l'accent sur les points forts de l'architecture, de l'Histoire et des beaux-arts : le passé tumultueux lié aux citadelles de Vauban, la vision futuriste de Ledoux à Arc-et-Senans, les fiers châteaux protecteurs comme le fort de Joux, les beaux jardins de demeures plus aristocratiques, les couleurs de Belfort-Montbéliard, " l'âme " de Besançon, le charme rustique des fermes du Haut-Doubs, la " mémoire " industrieuse au musée Japy ou à Nans-sous-Sainte-Anne. Et enfin les hommes : Maurice Jardot et l'art moderne, Gustave Courbet en sa vallée...nnConservateurs, docteurs en histoire de l'art, membre du Collège de France, érudits ou passionnés, Francs-Comtois ou y résidant ont prêté leurs plumes à la revue pour des contributions attractives et surtout informatives.nnEn clin d'oeil, VMF consacre également un délicieux article au château des Roches dans l'Essonne, et à son hôte le plus célèbre Victor Hugo. Sur les rives de la Bièvre, le grand homme se plaisait à goûter l'herbe tendre auprès de sa splendide Juliette. Bien loin de son Besançon natal.nnTiré à 24.000 exemplaires, VMF est en vente dans les Maisons de la Presse dès aujourd'hui, 8,40 eurosnnSource : www.estrepublicain.fr
nndate : le 17/12/2004 à 08:25nauteur : J-Minsujet : n
Je trouve sympa le clin d'oeil à la 205.
nnnUne fondation pour préserver le monastère de Luxeuilnndate : le 15/12/2004 à 08:26nauteur : J-Minsujet : Une fondation pour préserver le monastère de Luxeuiln
Le docteur Gilles Cugnier, ancien conservateur des objets d'arts et antiquités de Haute-Saône, a créé, jeudi dernier, une fondation pour la préservation du monastère Saint-Colomban de Luxeuil. âgé de 79 ans, ce Luxovien, aujourd'hui domicilié à Paris, est notamment l'auteur d'un ouvrage en trois volumes sur l'histoire du monastère de Luxeuil. Il a obtenu l'appui, obligatoire, de la Fondation nationale du patrimoine. Le capital de Gilles et Monique Cugnier sera donc placé par la Fondation et les intérêts permettront de financer des travaux de restauration de l'abbaye, du cloître, de la basilique et de l'ermitage de Saint-Valbert. Ils pourront également financer des publications ou des manifestations. Jean Coste, le président de l'association des amis de l'abbaye Saint-Colomban se félicite de cette initiative, longtemps tenue secrète par l'intéressé.nnhttp://www.lepays.net
nnnL'empereur Frédéric Barberousse à Besançonnndate : le 27/11/2004 à 23:57nauteur : Nicolasnsujet : L'empereur Frédéric Barberousse à Besançonn
Les circonstances de la venue de l'empereur à Besançon en 1153 sont présentées ici :nnhttp://www.alsapresse.com/jdj/99/07/29/dossier/nnNicolasnnn*** Message édité par Nicolas le 27/11/2004 22:58 ***nnn
nnncostumesnndate : le 18/11/2004 à 15:18nauteur : daniel25nsujet : costumesn
Chers amis cancoillonautes,nJe recherche des photos, ainsi que des addresses, pour des costumes franc-comtois.nMerci d'avance.
nndate : le 18/11/2004 à 16:16nauteur : J-Minsujet : n
Tu peux trouver des exemples de costumes traditionnels ici n:;) J-Mi
nndate : le 18/11/2004 à 18:43nauteur : Nicolasnsujet : n
Quelle époque cherches-tu ? Les costumes ont beaucoup varié...nnNico
nnnDu 19 au 28/11 sur France 3, la libération de la Comténndate : le 16/11/2004 à 08:27nauteur : J-Minsujet : Du 19 au 28/11 sur France 3, la libération de la Comtén
France 3 Bourgogne-Franche-Comté diffusera prochainement une série de courts-métrages documentaires intitulée Les journaux intimes de la Libération. Cette série est produite par le CRDP (centre régional de documentation pédagogique) de Franche-Comté, à la demande de la Région Franche-Comté qui a pris en charge son financement. nnLa série se compose de dix épisodes de deux minutes et raconte les trois mois qu'a duré la reconquête du territoire comtois : de l'arrivée des alliés le 3 septembre 1944, à la libération finale du Territoire de Belfort le 28 novembre. L'originalité de cette série est de traiter de la grande histoire en s'appuyant sur des récits écrits sur le vif, par des Franc-Comtois, témoins directs des événements. Ainsi, le journal de Jeanne Oudot, de Mancenans, évoque le débarquement de Normandie et le séjour des troupes coloniales dans notre région. L'agenda de Pierre Taillard de Saint-Hippolyte, parle de la soudaine résistance de l'armée allemande qui bloque les alliés à partir de la mi-septembre. Le journal de marche du groupe Tito, un maquis de la région de Clerval, illustre les actes de sabotages ferroviaires, puis le moment où les FFI intègrent l'armée régulière etc. Le réalisateur, Georges Nivoix, a travaillé en étroite collaboration avec le musée de la résistance et de la déportation, pour le découpage historique de la période, la collecte des photos et la recherche des journaux personnels.nnCette série sera diffusée à raison d'un épisode par jour pendant dix jours, juste après les journaux télévisés du midi et du soir, du 19 au 28 novembre 2004. Les journaux intimes de la libération seront édités en DVD et des conférences-projections auront lieu dans les collèges et lycées de l'académie au cours du premier semestre 2005.nnhttp://www.lepays.net
nnnRencontre historique à Maîchenndate : le 14/11/2004 à 11:22nauteur : J-Minsujet : Rencontre historique à Maîchen
Le 13 novembre 1944, le général de Gaulle reçoit Winston Churchill à Maîche. Pour y préparer la fin de la guerre. nnLe 60è anniversaire de la Libération, fêté ces jours-ci, est inséparable des années d'occupation et d'oppression qui ont couvert le pays d'une chape de plomb jusqu'à la fin novembre 1944. Dans la tourmente de cet automne glacial, de Gaulle et Churchill se rencontrent à Maîche, au château de Montalembert, pour y préparer la fin de la guerre et dessiner le contour des lendemains. Un épisode capital qui prend tout son relief soixante ans après.nnWinston Churchill était depuis le 10 novembre à Paris en visite officielle. Le " vieux Lion " avait exprimé le désir de revoir au combat cette armée française qu'il avait bien connue en 1914-1918 et observée attentivement depuis 1939. Or, dans ces premiers jours de novembre, la Première Armée française commandée par le général de Lattre de Tassigny et qui avait débarqué en Provence le 15 août pour venir libérer nos régions, s'était stabilisée dans les Vosges, après sept cents kilomètres d'une victorieuse poursuite. Ses nombreux régiments préparaient une importante offensive visant la zone de Montbéliard-Belfort-Delle et la Haute-Alsace. Parmi les divisions chargées de l'action principale, la 9è DIC (division d'infanterie coloniale) dont le PC était précisément installé au château Montalembert. Le 13 novembre de bon matin, Churchill et de Gaulle - chef du gouvernement provisoire - arrivent à Besançon par train spécial. Ils sont accueillis par le général de Lattre et le convoi prend alors la direction du Haut-Doubs dans la neige et le verglas, sur des routes passablement défoncées par l'intense trafic militaire. L'objectif final est d'atteindre le balcon du Lomont par la route de Maîche, la seule permettant d'y parvenir. Arrivés au château de Montalembert, on ouvre grand le salon du comte de Grünne où les personnalités s'installent pour tenir conseil. Il y est question de politique générale, de la guerre qu'il faut gagner rapidement et surtout des lendemains du conflit, souci majeur du général de Gaulle qui met en avant la représentation de la France dans les futures conférences internationales.nnLes projets d'attaque sont présentés par de Lattre, mais le très mauvais temps ne favorise guère l'entreprise. Le Premier ministre britannique s'écrie : " Vous n'allez tout de même pas attaquer par un temps pareil ! ". Et le général de répondre : " Il n'en est pas question, Sir ". Pourtant, le 15 novembre, la Première Armée française attaque. De Lattre profite de la surprise de l'ennemi, berné par l'annonce de la distribution de permissions aux militaires français... Le temps est exécrable, aux bourrasques de neige s'ajoute le verglas, la pluie et le vent. Le lendemain de ces entretiens, un déjeuner est servi aux autorités à l'Hôtel du Lion d'Or. Des témoins ont raconté que Churchill était transi et qu'on a du lui préparer une... bouillotte. Quant à la visite qu'il devait faire au Lomont, elle est annulée en raison des conditions atmosphériques. Cependant, le Premier ministre passe en revue des troupes de la 9° Division d'infanterie coloniale basée à Maîche avant de s'en retourner à Besançon (via Vercel et le camp de Valdahon) où le train spécial repart dans la soirée du 14. De Gaulle rejoint Paris, tandis que Churchill file sur Reims au quartier général avancé d'Eisenhower. Le Premier britannique raconte l'épisode de Maîche dans ses mémoires, un épisode baptisé par erreur : " Voyage dans les Vosges "... Quatre jours après cette rencontre historique, Montbéliard et Belfort sont libérés. On connaît la suite des événements qui conduisirent les unités combattantes françaises en Haute-Alsace à compter du 20 novembre pour la libération de Mulhouse et sa région. Le Rhin en point de mire, la liberté était à nos portes.nnhttp://www.lepays.net
nnnLes Chifflet, ardents partisans des rois d'Espagnenndate : le 11/11/2004 à 16:50nauteur : Nicolasnsujet : Les Chifflet, ardents partisans des rois d'Espagnen
Pour se renseigner sur les Chifflet, famille comtoise qui compta en son sein des médecins, des humanistes, des théologiens et des diplomates au service des rois d'Espagne au XVIIe siècle, voici le site d'un généalogiste qui donne des informations intéressantes :nnhttp://perso.wanadoo.fr/dominique.barbier/Chifflet/index.htmnnNiconn*** Message édité par Nicolas le 15/11/2004 00:34 ***nnn
nnnVoleur de couleurs...nndate : le 26/09/2004 à 22:15nauteur : J-Minsujet : Voleur de couleurs...n
Voici un cliché des fortifications belfortaines, une partie a été nettoyée dans le cadre d'un chantier de réinsertion (le coût n'en est pas moins exhorbitant), l'autre pas.....ça vous donne une idée des ravages du temps : nnImage
nndate : le 27/09/2004 à 15:37nauteur : Wildnsujet : n
ouaou!! étonnant!
nndate : le 27/09/2004 à 17:10nauteur : Thiernsujet : n
Edifiant (c'est le cas de le dire ! :;) ) : peut-être qu'en ravalant les façades, on verrait un peu plus la vie en rose ! ::P
nndate : le 11/11/2004 à 15:58nauteur : alex-gnsujet : n
Message original: J-Minça vous donne une idée des ravages du temps : n
nnRapport à Brigitte Bardot ? :lol:
nnnPatrimoine industrielnndate : le 09/11/2004 à 12:34nauteur : Thiernsujet : Patrimoine industrieln
ImagennCe mois-ci dans "Puissance 29", le magazine de la Communauté d'Agglomération du Pays de Montbéliard, ne pas manquer un dossier spécial sur les friches industrielles du Nord Franche-Comté.nL'architecture industrielle, née au XIXème siècle à l'occasion de l'essor des grandes familles d'industriels telles que Japy et Peugeot. Deux siècles plus tard, de nombreux sites industriels historiques ont évolué. "Puissance 29" revient sur les différents types de reconversion (économique, culturelle, résidentielle...) de ce patrimoine très riche du Pays de Montbéliard : le Près la Rose à Montbéliard, Cristel à Fesches-le-Châtel, le site de la Roche à Bart, la filature Japy à Audincourt...nQuand l'Histoire se conjugue au présent !nnImagennA noter en pages centrales : une superbe reproduction du "Plan monumental des grandes usines de la vallée de Montbéliard et partie du Territoire de Belfort" (ci-dessus, en voici la moitié), publié au début du XXème par l'administration des plans monumentaux de France.nnImagenL'usine Faurecia d'HérimoncourtnnPour ceux qui n'ont pas la chance de recevoir Puissance 29 dans leur boîte aux lettres, vous pouvez consulter la version en ligne de l'édition papier.nn*** Message édité par Thier le 09/11/2004 12:50 ***nnn
nnnEtres féériques de Noël en Franche-Comténndate : le 09/11/2004 à 00:14nauteur : alex-gnsujet : Etres féériques de Noël en Franche-Comtén
Bonjour tout le monde !nnJe me suis inscrit sur ce site parce que je fais une recherche sur les créatures fantastiques de Noël en Franche-comté genre Tante Airie, Cochon noir de Maîche, etc.nnSi vous avez d'autres pistes je suis preneur. :sun: nn*** Message édité par Nicolas le 09/11/2004 21:16 ***nnn
nndate : le 09/11/2004 à 08:24nauteur : J-Minsujet : n
La question nous a été posée récemment par e-mail.nVoici une première réponse qu'a faite Nico : nnPour la période de Noël, il faut se reporter au numéro spécial de la Racontotte "Noël dans la tradition comtoise", numéro double 66-67, novembre 2002. Il y a plein de choses sur les rites, etc. J'y avais commis une étude sur le culte des Rois Mages en Franche-Comté, très vivace et particulier autrefois.nnContact : La Racontotten03 81 68 91 91nnJ'ai également déplacé le sujet dans la rubrique "Histoire" :;) nn*** Message édité par J-Mi le 09/11/2004 07:26 ***nnn
nndate : le 09/11/2004 à 10:12nauteur : alex-gnsujet : n
Ah ouais super ! :;) nMerci pour l'info.
www.michel-c.fr

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Pic de la Mirandole à Bonnevauxrnrndate : le 05/11/2004 à 23:11rnauteur : Thierrnsujet : Pic de la Mirandole à Bonnevauxrn
Un visiteur a posté une requête sur le Livre d'Or. Afin d'augmenter ses chances d'obtenir des réponses, je me permets de le transférer ici.nnc'est pas mal ce site , je suis né à BONNEVAUX et je m'interesse à la région, expliquer moi le séjour de PIC de la MIRANDOLE à bonnevaux et la destruction par incendie du village en 1732 par les suédois et je vous donnerai qques informations sur ma famille à moins que vous en sachiez plus que moinmercinnjean PERNETn
nndate : le 06/11/2004 à 03:29nauteur : zoulnsujet : n
Je ne connais absolument pas ce dénommé Pic de la Marandole mais cela fait un peu tard des Suédois en 1732, non?
nndate : le 06/11/2004 à 10:31nauteur : Nicolasnsujet : n
Oui, il y a probablement une coquille : c'est plutôt en 1632 que les Suédois, protestants alliés de la France, ont déferlé sur la Franche-Comté espagnole pour la ravager.nnNico
nndate : le 06/11/2004 à 11:48nauteur : Thiernsujet : n
D'après mes souvenirs, Pic de la Mirandole est un philosophe et humaniste de la Renaissance italienne.
nnnHasardnndate : le 26/10/2004 à 09:48nauteur : Thiernsujet : Hasardn
Hier, je suis retourné à la Grande Foire aux Livres de L'Est, organisée à l'Atria de Belfort. Alors que je cherchais au hasard des livres parmi les milliers de titres de la rubrique "Histoire", mon regard tombe sur la tranche jaune d'un livre, portant en caractères gras "SOCIETE D'EMULATION DU DOUBS".nnImagennJe me saisis de l'ouvrage et quelle surprise en consultant la table des matières de voir qu'il s'agit justement d'un numéro auquel Nico a collaboré ! :invis: Incroyable !nnImagennJ'ai bien entendu acheté l'ouvrage et lu le très bel article de Nico, "La partie comtoise de l'Armorial général de 1696", qui explique comment une loi promulguée par Louis XIV, a obligé pendant quelques années les détenteurs d'armoiries a les déclarer et donc à payer pour les utiliser. Une sorte de redevance TV avant la lettre, en somme ! :;) Dans un second temps, on apprend les goûts et les habitudes de l'époque des franc-comtois en matière de création héraldique.nnLes autres articles m'ont d'ailleurs donné envie de m'abonner à la SED. Merci Nico de m'indiquer la marche à suivre. Ils ne parlent pas d'abonnement dans le n°41.nn*** Message édité par Thier le 08/11/2004 13:00 ***nnn
nndate : le 30/10/2004 à 22:36nauteur : Nicolasnsujet : n
Merci pour la pub, Thier ! (même si je ne touche pas d'argent sur les ventes !)nnEn fait, il n'y a pas d'abonnement. Pour recevoir la revue annuelle, il faut simplement être membre de la Société d'Emulation du Doubs. Les demandes d'adhésion sont à adresser à :nnSociété d'Emulation du DoubsnBP 86 125n25 014 BESANCON Cedex 6nnLa cotisation s'élève à 24 euros, et il me semble qu'il y a un tarif étudiant. A noter par ailleurs que cette association consacrée à l'histoire de la Franche-Comté en général et du Doubs en particulier organise des conférences mensuelles au 20 rue Chifflet à Besançon, dans des locaux contigus à la fac de Lettres, ainsi que des sorties. Il y en aura une au printemps à Etrabonne (Doubs), village célèbre pour son château et sa fontaine des Rois Mages. La journée consistera en une visite du village et en trois conférences :n- 1) Le culte des Rois Mages en Franche-Comté et particulièrement à Etrabonne (par moi-même !).n- 2) la famille Pourcheresse, ou comment des maîtres de forges parviennent à compter parmi les premières fortunes de la Comté, à devenir noble et à acquérir la baronnie d'Etrabonne.n- 3) une autre liée à l'histoire de la seigneurie, mais je ne me souviens plus le thème.nnJe vous donnerai plus d'infos quand j'en aurai !nnA +nnNiconn
nndate : le 30/10/2004 à 22:43nauteur : Thiernsujet : n
Merci Nico pour ces infos. La SED devrait bientôt compter un nouveau membre... s'ils veulent bien de moi ! :;) nn*** Message édité par Thier le 30/10/2004 22:44 ***nnn
nnnLa fourche du Diablenndate : le 06/09/2004 à 15:55nauteur : daniel25nsujet : La fourche du Diablen
Le message de notre ami Wild sur ces sphéres me fait rappelé lorsque j'habitais le Haut-Doubs, l'histoire de la "fourche" sur le côtè droit du clocher de Maîche (comptée par un ancien de cette ville).nLors de la fin de la construction de l'église, le Diable s'aperçut que celle-çi était tellement belle qu'il voulu la détruire au moyen de sa fourche. Mais celle-çi était protégée par St Michel???, quelle résista.nDe nos jour on peut toujours voir cette fourche sur le clocher.nn*** Message édité par Thier le 27/10/2004 22:35 ***nnn
nndate : le 06/09/2004 à 21:20nauteur : Wildnsujet : n
Merci pour cette histoire fort sympatique.nnJe regarderai mieux le clocher de Maîche la prochaine fois que je passerai dans la région. :;)
nndate : le 06/09/2004 à 21:59nauteur : Thiernsujet : n
Nous serons au moins deux Wild ! :;)
nndate : le 06/09/2004 à 22:05nauteur : Wildnsujet : n
Ah ben voila!! nnSi maintenant je vois que des personnes regardant le clocher de Maîche, je saurais que c'est des forumeurs de Concoillote! ::D :lol:
nndate : le 06/09/2004 à 23:21nauteur : Thiernsujet : n
Je suis en train de lever les yeux en direction du clocher de Maîche...nnImagenn... mais je ne sais pas si je suis bien placé pour apercevoir la fourche dont parle Daniel25 : est-ce bien le côté droit ? :;)
nndate : le 07/09/2004 à 09:07nauteur : daniel25nsujet : n
C'est bien le clocher de Maîche mais, elle se trouve un peu plus bas.nCôté droit face à l'entrée.
nndate : le 07/09/2004 à 09:10nauteur : daniel25nsujet : n
Elle ressemble à l'aiguille d'un cadran solair, mais il n'y a pas de cadran gravé sur les pierres
nndate : le 07/09/2004 à 18:08nauteur : Wildnsujet : n
Une question, comment trouvez vous la ville de Maîche?nnJ'ai été un peu décu. ::(
nndate : le 08/09/2004 à 08:52nauteur : daniel25nsujet : n
J'ai vecu prés de huit années dans cette région. Sept à Charquemont, une aux Bréseux.nMaîche était beaucoup plus "vivante" il y a de cela 30 ans (selon les dire de mon grand-pére). Aujourd'hui, nombre d'usines horlogères ont fermés. Avec la proximité de la Suisse, Maîche est devenu une citè dortoire. Mais il y a de trés belle balade est de beau patrimoine à visiter.nGastronomie, dégustation de salaisons, liqueurs de sapin. Si vous n'avez pas le vertige les Echelle de la Mort sont a gravir. Sur certain sommet de la région maichoise ont peu surtout les soirs d'été avoir une belle vue des Alpes Suisses.nJ'ai trouvé une image de cette "fourche".n[http://perso.wanadoo.fr/blateyron/sundi ... doubs.html].nUne devinette: connaissez-vous (cancoillonautes) le surnom des habitants de Maîche, Charquemont et Damprichard?nnnEdit : modification du lien qui n'était pas sélectionnable. :;) nn*** Message édité par J-Mi le 08/09/2004 10:01 ***nnn
nndate : le 08/09/2004 à 10:09nauteur : Thiernsujet : n
J'ai trouvé une image de cette "fourche".
nnMerci Daniel d'avoir retrouvé la trace du passage du Diable sur l'église de Maîche ! :corne: :;)
nndate : le 27/10/2004 à 22:22nauteur : Thiernsujet : n
De passage à Maîche cet après-midi, je me suis rappelé l'anedote rapportée par Daniel25 : j'ai voulu en avoir le coeur net et j'ai en effet pu vérifier sur place la présence de la fourche du Diable sur la façade de l'église. La preuve en images :nnImagenOn peut apercevoir la fourche à la base de la façade droite du clochernnImagenUn petit zoom et regardez bien ce qui se passe : la fourche se retrouve inversée, le manche planté dans la paroi et les dents pointées vers l'extérieur !!! :invis: C'est vraiment diabolique !!! :corne:
nnnArticle sur la F-C dans la " Nouvelle Revue d'histoire "nndate : le 19/09/2004 à 19:43nauteur : Lacuzonnsujet : Article sur la F-C dans la " Nouvelle Revue d'histoire "n
Je profite de cette nouvelle rubrique pour mettre un lien sur la " Aventure et dossiers secrets de l'histoire " trouvé dans le courrier.nPour ceux qui le découvrirait, vous trouverez de la page 11 à 33 un article trés instructif, intitulé " La Franche-Comté de Bourgogne : Une vieille nation oubliée de l'histoire "nnhttp://www.cancoillotte.net/Histoire/AdH_52.pdfnn*** Message édité par Lacuzon le 20/09/2004 09:46 ***nnn
nndate : le 20/09/2004 à 21:46nauteur : Nicolasnsujet : n
Est-ce qu'on a le droit de faire ça ? N'est-ce pas priver la revue d'une part de sa clientèle ?nnNico
nndate : le 17/10/2004 à 14:33nauteur : Lacuzonnsujet : n
Je pense honnêtement que c'est un moyen de la faire connaitre au contraire. Même moi qui suit trés intéressé par les sujets qu'elle développe, je n'étais pas au courant de son existence. De plus, un article aussi intéressant sur l'histoire comtoise, se doit d'être distribué et lu par tout le monde.
nndate : le 26/10/2004 à 12:50nauteur : zoulnsujet : n
L'article est un peu pompeux voire même partisan. Mais je l'ai vraiment trouvé agréable à lire et j'ai même failli verser une petite larme à la fin de cette histoire connue et reconnue qui finit décidément toujours aussi mal.nnLa seule chose que j'ai regretté c'est qu'elle n'aborde une facette du thème choisi (l'acceptation par les Comtois de l'intégration de leur pays à la France) que dans les tous derniers paragraphes, les précédents décrivant les épisodes tragiques des guerres de Louis XI, Henri IV, Louis XIV... C'est donc un excellent cours d'histoire, qui met bien en évidence l'état d'esprit des Comtois de l'époque mais ne montre pas leur évolution dans le temps.nnJe me suis toujours demandé pourquoi il ne restait rien aujourd'hui en Franche Comté de plus d'un millénaire d'autonomie. Comment cela a-t-il pu ne pas jouer sur l'état d'esprit des Comtois d'aujourd'hui? Comment cela a-t-il pu être oublié alors que la violence de l'annexion a été extrème?nnL'article termine son récit à la Révolution. J'aurais aimé qu'il pousse plus avant pour expliquer comment un peuple peut s'ignorer à ce point. Il y a peu de choses qui me révoltent plus que cela, que de voir tous ceux qui n'ont même pas CONSCIENCE de ce passé. Parfois, je me demande même si nous ne sommes pas tout simplement des occupants de la Comté. ::( nnBref, si vous disposez d'autres articles sur ce thème, je suis preneur. ::) nnPS: pour l'instant, je n'ai pas encore réussi à trouver la revue en magasin, si quelqu'un l'a, les gravures sont elles en couleur dans celui-ci?
nndate : le 26/10/2004 à 17:30nauteur : Lacuzonnsujet : n
J'ai 21 ans, et je crois bien que ces questions marqueront toute ma vie, cette question me passionne ... Même après avoir des tonnes de livre, assisté à quelques conférences, je n'ai toujours pas toutes les réponses. Cette disparition brusque d'identité et cette perte de conscience, me marque au plus profond de moi, et j'ai déja versé 2-3 larmes bien réelles, seul, sur un livre ... Je pense que concilé conscience comtoise et modernité est possible ...nJ'ai pas trop le temps d'en écrire long, j'ai un train à prendre ! Mais tu peux me contacter sur : franche_comte_independante@msn.com ... Je parlerai de tout ça avec un grand plaisir. nn*** Message édité par Lacuzon le 26/10/2004 17:31 ***nnn
nndate : le 26/10/2004 à 19:04nauteur : Thiernsujet : n
Message original: LacuzonnMais tu peux me contacter sur : franche_comte_independante@msn.com ... Je parlerai de tout ça avec un grand plaisir.
nnNous, chez http://www.cancoillotte.net , nous prenons un réel plaisir à partager notre passion pour la Franche-Comté : d'où l'utilité de ce Forum qui, par définition, est un lieu d'échanges entre tous. Sinon, à quoi bon ?nnn*** Message édité par Thier le 26/10/2004 19:06 ***nnn
nndate : le 27/10/2004 à 00:25nauteur : zoulnsujet : n
Lacuzon, il est possible que nous ayons la même sensibilité sur la question, voire même obsession. ::P nnTout de même Thier, il ne fait que me donner son adresse msn. ::) Si j'ai un sentiment à faire partager, je continuerai à participer sur ce forum véritablement passionnant que j'écume en long en large et en travers depuis une semaine déjà.
nndate : le 27/10/2004 à 00:36nauteur : Thiernsujet : n
Tout à fait zoul. Ce que vous faites en privé ne me regarde pas ! :;) Mais je tenais juste à rappeler le caractère mutualiste de notre Forum, qui n'est pas toujours compris ! ::D
nndate : le 27/10/2004 à 09:17nauteur : Lacuzonnsujet : n
Oui bien sur ce forum est un lieu d'échange, mais je doute que tout le monde sur ce forum partage cette vision disons peu courante de la F-C. Un forum, c'est aussi l'endroit ou rencontrer des personnes qui partagent une certaine vision des choses ... Le but de forum de cancoillotte.net n'étant pas de se lancer dans des considérations philosophico-politiques ou tout le monde ne sera pas d'accord, mais de culture, d'histoire, ... Sinon on peut lancer une rubrique " débat " ?! ::DnnDécidément entre le lien sur la revue et mon e-mail ::) ... ! nn*** Message édité par Lacuzon le 27/10/2004 09:17 ***nnn
nnnEnigmenndate : le 20/09/2004 à 20:55nauteur : Jemensujet : Enigmen
J'en appelle à votre culture comtoise : qu'est-ce donc ?nThier connaissant la réponse, il est privé d'énigme :;) nnImagennIndice : Luxovium !nn
nndate : le 20/09/2004 à 21:16nauteur : Nicolasnsujet : n
ça doit être un machin trouvé à Luxeuil, mais est-ce qu'il a un rapport avec les bains ?nnNico
nndate : le 20/09/2004 à 21:23nauteur : J-Minsujet : n
un bretzel franc comtois ??nnPlus sérieusement, peut-on avoir une idée de la taille ??
nndate : le 20/09/2004 à 23:17nauteur : Jemensujet : n
Environ 20 cm dans sa largeur maximale...Nico est sur la bonne voie...nn*** Message édité par Jeme le 20/09/2004 23:18 ***nnn
nndate : le 20/09/2004 à 23:23nauteur : J-Minsujet : n
Un porte serviette ?? nnImagennBon allez, au lit le J-Mi, j'ai raconté assez de conneries pour aujourd'hui....et je plainds ceux qui vont se taper tous les posts à lire demain, nous en sommes à 75 messages...
nndate : le 23/09/2004 à 21:05nauteur : Jemensujet : n
Je vous donne un indice : c'est en plomb...
nndate : le 23/09/2004 à 21:06nauteur : Thiernsujet : n
Un porte serviette ??
nnC'est sûrement pour ça que tout le monde sèche ! :lol: n
nndate : le 23/09/2004 à 21:16nauteur : J-Minsujet : n
C'est un objet que l'on mettait au fond des bains, on y accrochait des plantes et autres produits qui avaient des vertus thérapeutiques afin qu'ils se diffusent dans l'eau.n
nndate : le 23/09/2004 à 21:36nauteur : Jemensujet : n
Non J-mi...mais ça a un rapport avec les Bains et l'eau en général...
nndate : le 23/09/2004 à 22:06nauteur : J-Minsujet : n
C'est un morceau de canalisation ??
nndate : le 24/09/2004 à 00:08nauteur : Nicolasnsujet : n
Est-ce que c'est la poignée de quelque chose (vu la forme ?)nnNiconnn
nndate : le 25/09/2004 à 00:57nauteur : Jemensujet : n
BRAVO !!!!!!!!!!! J-MinnC'est un morceau de canalisation gallo-romaine des thermes luxoviens (authentique et authentifiée) qui devrait siéger dans un musée (mais chuuut, RAS)....nnCe morceau de plomb daterait des années 20/25 de l'ère chrétienne, dates qui correspondent au début de construction des thermes et du temple de la source du Pré Martin à Luxeuil (Luxovium).nnCette pièce fût récupérée par mon grand-père, lors des travaux de réfection des captages des eaux des thermes qui se sont déroulés de début 1937 à fin 1938. Sept années de démarche ininterrompues avaient été nécessaires au démarrage du projet. L'accord fût finalement ratifié au Sénat le 30 juillet 1936. Les travaux ont mis à jour un immense site archéologique....
nnnPasteurnndate : le 24/09/2004 à 22:41nauteur : Nicolasnsujet : Pasteurn
Voici l'adresse consacré à tous les Pasteur du monde entier, avec pas mal de documents généalogiques et biographiques sur notre Pasteur à nous...nnhttp://php.pasteur.net/index.phpnnBon surfnnNico
nnnLe Trou Bertholdnndate : le 24/09/2004 à 13:28nauteur : daniel25nsujet : Le Trou Bertholdn
J'étais en train de parler avec un collègue des histoires du haut-Doubs.... je me suis souvenu de cette histoire que m'avait conté mon Grand-pére sur le Trou Berthold de Damprichard.nJe ne me souvenais plus de la date alors (vive le Net ::) ) et voiçi ce que j'ai découvert: :;) nMars - avril 1964 nEn Franche-ComténAu Trou Berthold (Damprichard, Doubs), quatre spéléos suisses découvrent un cadavre récent, ligotté dans une bâche. Cette énigme va faire la une de la presse française au long du mois d'avril. Le cadavre serait en effet celui du "barbouze" André Brenetot, victime d'un réglement de compte alors qu'il se rendait en mission en Allemagne de l'Est. Des spéléos franc-comtois furent mobilisés pour faire descendre le Procureur de la République, M. Petit, puis remonter le cadavre : la dépollution des gouffres n'est donc pas une nouveauté.nnJe sais que mon grand pére et l'un de mes oncles à gardé tous les articles de presse.nnn
nndate : le 24/09/2004 à 13:45nauteur : J-Minsujet : n
C'est un peu morbide ton histoire, mais maintenant, tu nous en a trop dit, on veut l'épilogue !!
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Mitch
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Croisade pour une chapellernrndate : le 16/08/2004 à 08:10rnauteur : Silviernsujet : Croisade pour une chapellern
Des défenseurs du patrimoine de Salins-les-Bains (Jura) refusent la démolition d'une " chapelle " du XVIe siècle sur la friche industrielle des anciennes faïenceries. n n" On veut raser 2.000 ans d'Histoire pour un parking éphémère. Ce n'est pas un choix entre le passé et l'avenir que l'on fait, c'est un choix entre le passé et le présent, c'est différent. " Daniel Clot et Daniel Chatelain sont partis en croisade il y un mois contre la démolition de la chapelle des Capucins votée à la quasi-unanimité (1) par la Communauté de communes du pays de Salins le 15 juillet dernier. Ce bâtiment du XVIe siècle, en piètre état, est situé sur les friches industrielles des anciennes faïenceries, en cours de réhabilitation. Il devrait laisser place dans quelques semaines à un parking destiné à la concession Peugeot, le garage Vurpillot, qui va déménager du centre-ville. nnUn sacrilège pour ces passionnés de la cité thermale jurassienne. " Cette chapelle et le monastère des Capucins, aujourd'hui disparu, ont été construits en 1583 sur le site d'une église du Xe détruite par les Hongrois, elle-même bâtie sur l'église Saint-Pierre édifiée en 522 sur une église paienne... Elle a abrité la première bibliothèque publique de France ", s'émerveille, intarissable, Daniel Clot, président de l'association " Salins, pays du livre " dont Daniel Chatelain est vice-président. Pour la défendre, les deux hommes ont créé l'Association de défense du patrimoine de Salins et déclenché un branle-bas : lettres tous azimuts, média, rencontre avec d'autres associations de défense... nnDevoir de mémoire d'un côté, nécessités économiques de l'autre... " On n'a dicté aucun choix ", se défend Jean-luc Vincent, le directeur de la concession Peugeot (40 emplois), heureux de ne bientôt plus " squatter " la place Aubarède. " On a instruit le dossier avec les élus. Outre 2.000 m2 couverts, nous allons disposer d'un parking de stockage de 2.000 m2 sur le côté droit ; mais il nous manquait encore 1.000 m2 de parking pour les voitures d'occasion et la clientèle ". Cette exigence de place a sans doute pesé dans la décision des élus mais pas seulement. Jean-Luc Vincent l'explique : " Il n'est pas possible d'avoir une activité commerciale à côté d'un bâtiment inesthétique et dangereux comme celui-là. Cette chapelle soit il fallait la démolir, soit la restaurer mais en même temps que nos travaux, pas après. Et personne ne veut mettre un centime dedans ".nnDe fait, Claude Romanet, le président de la communauté de communes, a frappé à toutes les portes avant de trancher : " Je suis moi-même très attaché au patrimoine de Salins mais j'ai consulté la Région, l'Etat, le conseil général, la Direction des affaires culturelles, la Ville, aucun n'est prêt à dépenser de l'argent dans ce bâtiment qui n'a aucune valeur autre que sentimentale pour certains. Il y a 800 éléments de patrimoine sur Salins et d'autres urgences ".nn" Nous avons pris, à une très large majorité, une position plutot économique ", concède Claude Romanet. " Mon objectif est de créer à terme 60 à 65 emplois sur cette zone artisanale. Je compte beaucoup sur la dynamique créée par Peugeot, outre son million d'euros d'investissements qui va profiter aux entreprises de la région. nnJ'ai tout de même proposé une avancée : un mémorial retraçant l'histoire des Capucins à la place de la chapelle. Et le parking sera réalisé de façon à pouvoir être recreusé dans vingt ou cinquante ans ".nnInsensible à cette proposition, Daniel Clot, lui, invoque Malraux : " Pour savoir où on va, il faut savoir d'où on vient ". Difficile dialogue. nnLa Communauté de communes, créée en 2000, regroupe 22 communes dont Salins. Sur 45 votants, il y a eu 39 pour, 3 contre et 2 abstentionsnnsource : http://www.estrepublicain.fr
nndate : le 17/08/2004 à 13:33nauteur : Perle39nsujet : n
L'information vient de passer au JT de 13 heures sur France2 avec un reportage de plusieurs minutes.nIl était plus orienté sur la nécessité économique plutôt que sur la préservation de notre patrimoine...nnIl sera peut-être rediffusé ce soir ?
nndate : le 17/08/2004 à 15:26nauteur : daniel25nsujet : croisade pour une chapellen
A l'heure actuelle, le monde est gouverné par l'argent ::( et ce n'est un secret pour personne.nRaser une chapelle, une maison, un marais..... qui s'en soucit en haut lieu. Le maitre mot et le business!!! :angry: .nC'est bien aprés que l'on se rend contre que l'on a fait une gaffe.nPersonnellement je ne suis pas "une grenouille de bénitier" mais toucher à un lieu de culte!!! cela me dérengerait un peu, j'aurais des remords.nIl est quand même étonnant que les autorités religieuses ne s'y opposent pas plus que cela. Leur patrimoine ne l'emporterait pas sur l'argent?nA méditer
nndate : le 17/08/2004 à 18:42nauteur : Thiernsujet : n
C'est justement ce type de "bien" que l'association dont parlait Nico s'efforce de vouloir préserver à tout prix et nous sommes tous d'accord pour participer à cette grande cause.
nndate : le 22/08/2004 à 10:26nauteur : Wildnsujet : n
C'est honteux, z'ont qu'à le faire ailleurs leur parking.
nndate : le 22/08/2004 à 14:36nauteur : Wildnsujet : n
Si quelqu'un a une photo et des nouvelles, cela m'interesse. :;)
nndate : le 13/09/2004 à 18:14nauteur : Nicolasnsujet : n
Voici des nouvelles :nnApparemment, la médiatisation du projet de démolition prend de l'ampleur. Il faut savoir en effet que plus qu'une chapelle, c'est tout un ensemble (ni laid ni en ruine comme voudraient nous le faire croire les promoteurs du projet) comprenant une chapelle, mais également des bâtiments voûtés d'un ensemble monastique tout à fait sauvable.nnD'ici peu, des nouvelles plus précises (et prochainement sur le site), grâce à notre partenariat projeté avec FEDHABT, une association de sauvegarde du bâti rural. J'ai eu le secrétaire général au téléphone aujourd'hui.nnA +nnNico
nndate : le 13/09/2004 à 19:29nauteur : Wildnsujet : n
Merci Nicolas, nnEst ce qu'on peut avoir des photos de ce lieu pour se faire une idée?nJe pense qu'il faudrait faire un site internet, et un dossier de rehabilitation.nnPerso, je suis président d'une association et nous nous battons pour sauver un ancien bâtiment industriel du 19 ieme siecle.nnNous avons mis en ligne cette ancienne fabrique avec un projet: nnJe peux vous dire que le maire, très convaincu qu'il faille détruire, ne sait plus sur quel pied danser!nnDonnez moi votre avisnnhttp://www.wesserling-patrimoine.net
nndate : le 13/09/2004 à 21:35nauteur : Nicolasnsujet : n
Cher WildnnChapeau pour ton dossier que j'ai lu en partie, et bon courage ! Effectivement, il serait idiot de détruire ce bâtiment industriel qui ne manque pas d'allure.nConcernant la chapelle de Salins, je peux te dire que ça bouge, car la pression sur la municipalité est de plus en plus forte. Je n'ai pas encore de photo mais patience... Concernant la mise en ligne, c'est en projet : je connais bien le secrétaire général de FEDHABT, une association qui dénonce les démolitions de bâtiments à des fins de reventes des matériaux. A priori, il devrait me faire parvenir quelques photos avant/après de villages ou sites littéralement pillés, bref de quoi alimenter, malheureusement, une belle rubrique. D'ici quelques semaines, cancoillotte.net devrait se faire le relai de cette association, et ainsi dénoncer "en temps réel" les démolitions accordées par des municipalités peu regardantes...nnDonc, Wild, nous sommes bien sur la même longueur d'ondes... combattives :pilote: nnNico the warrior of the survival of the dead stones II
nndate : le 14/09/2004 à 19:42nauteur : Wildnsujet : n
Merci Nicolas pour le site, j'espere aussi que le site de la chapelle sera préservé, et je serai content de voir quelques photos. :;)
nndate : le 19/09/2004 à 12:44nauteur : Lacuzonnsujet : n
Y a pas eu de manif à cette occasion ? Je viendrais volontier défendre un élement de notre patrimoine ...
nnnLabel " Patrimoine du XXe siècle "nndate : le 19/09/2004 à 09:39nauteur : J-Minsujet : Label " Patrimoine du XXe siècle "n
Une vingtaine d'édifices de Franche-Comté ont été labellisés " Patrimoine du XXe siècle ". Parmi eux, la maison du Peuple de Belfort et l'Immaculée-Conception d'Audincourt. nnMercredi à Besançon, les représentants de vingt édifices francs-comtois ont reçu des mains de Pierre Chatauret, directeur régional des Affaires culturelles, le nouveau label " Patrimoine du XXe siècle ". Une distinction qui s'adresse aux monuments protégés ou pas, publics ou privés du siècle écoulé et dont l'intérêt architectural ou urbain justifie, selon Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication, " la transmission aux générations futures ". Une démarche qui s'impose car, en dépit des efforts consentis, seuls 3 % des édifices protégés sont des monuments du XXe siècle.nnContrairement aux monuments historiques, le label patrimoine est une reconnaissance sans contrainte. Les propriétaires sont libres de l'accepter ou pas. Ils ne sont, également, pas tenus par l'obligation de protection. Pour Pierre Chatauret, la sélection de ces sites pose deux problèmes majeurs : la liberté de forme engendrée par les avancées techniques rend difficile le choix des critères de lectures et les conceptions de l'architecture des villes et des quartiers posent, elles aussi, des difficultés de repères. Ronchamp cité en exemple Malgré tout, pour cette première édition, le nombre de sites labellisés est relativement important. Huit édifices du nord Franche-Comté (notre encadré) ont reçu la reconnaissance du label Patrimoine.nnDe Besançon, l'abbé Michel Barçon, responsable de la commission d'Arts sacrés du diocèse de Belfort-Montbéliard est revenu les mains pleines. La moitié des sites distingués sont des monuments religieux de Belfort et d'Audincourt. Mais à côté de ces édifices, la maison du Peuple et esplanade de Belfort, la gare routière de Gray, la villa Henri Kiel Wasser à Vesoul et la Chapelle Notre-Dame-du-Haut de Ronchamp ont été destinataires de la fameuse plaque signalant leur appartenance à la famille Patrimoine du XXe siècle. Le dernier édifice a d'ailleurs été cité en exemple par Renaud Donnedieu de Vabres lors de son allocution du 8 septembre dernier sur les journées patrimoine. " à la lecture du programme contenu dans les dossiers de presse, vous constaterez que de nombreux événements permettront de se familiariser avec l'architecture du XXè siècle, par exemple la création d'un spectacle dans la chapelle Notre-Dame de Ronchamp, oeuvre majeure de Le Corbusier ", notait le ministre.nnnVoici la liste des sites ayant reçu le label " Patrimoine et Architecture du XXe siècle " ce mercredi à Besançon : nnEglises Sainte-Jeanne-d'Arc (1957) et Saint-Louis (1964) à Belfort.nMaison du Peuple et esplanade à BelfortnEglises de l'Immaculée-Conception (1932) et du Sacré-coeur à (1951) AudincourtnGare routière (1953) à GraynChapelle Notre-Dame-du-Haut (1955) à RonchampnVilla Henri Kiel Wasser (1956) à Vesoul.nn Les sites suivants ont été sélectionnés " Architecture du XXe siècle " par la commission régionale le 29 juin 2004 : nnEglise de l'Immaculée-Conception à AudincourtnEglises Saint-François des Fougères à Grand-Charmont nBains-douches à Montbéliard nEcole des Barres à Belfort nMaison au 7, rue Championnet à Vesoul nMaison à Frotey-les-Vesoul nMarché des Vosges à Belfort et la gare SNCF à Belfort.nnhttp://www.lepays.netnn*** Message édité par J-Mi le 19/09/2004 09:43 ***nnn
nnnhistoire et traditions montbéliardaisesnndate : le 15/09/2004 à 21:42nauteur : Nicolasnsujet : histoire et traditions montbéliardaisesn
Pratique...nnSur son site, la Société d'Emulation de Montbéliard vient de mettre en ligne l'index de tous les articles qu'elle a publié depuis sa création en 1851. L'histoire occupe bien sûr une place prépondérante, mais le patois, la toponymie, etc. ont également fait l'objet d'études. De quoi gagner du temps quand on veut savoir s'il existe déjà quelque chose sur un sujet qui intéresse...nApparemment, on peut commander des anciens numéros ou des tirés à part d'articles.nnnhttp://perso.wanadoo.fr/sem.montbeliard/publicat/bulletin/bulletin.htmnnA +nnNiconn*** Message édité par Nicolas le 15/09/2004 21:43 ***nnn
nnnSurnoms des habitants du plateau Maîchoisnndate : le 09/09/2004 à 08:46nauteur : daniel25nsujet : Surnoms des habitants du plateau Maîchoisn
Ayant habité durant quelques années ce plateau, et me rapprochant de mes grand-parents, ils ont pu apprendre quelque histoires locales.nDans mon message précédents "Patrimoine" je posais la questions aux cancoillonautes:n-Connaissez-vous le surnom des habiatants de Maîche, Charquemont et Damprichard? :what: .n-Maîche: les glorieux :baille: nCharquemont: les sans-sous, on les surnomaient ainsi car des qu'ils recevaient leurs salaires, aprés avoir payé leurs dettes, ils "buvaient" le peu qu'il restait, et puis ils étaient "sans le sou".n-Damprichard: les cul-brulés.nnPour ceux de Maîche et Damprichard, mon papy ne se souvient pas.nnQui saurait :what:
nndate : le 12/09/2004 à 22:13nauteur : Nicolasnsujet : n
Pour Damprichard, le surnom des habitants est les "grille-souris" ou les "écrevisses" (d'après Charles Beauquier, Blason populaire de Franche-Comté, Paris, 1897, rééd. Rosheim, 1985, p. 308).nEst-ce que cela dit quelque chose à ton papy ?nnNico
nndate : le 13/09/2004 à 08:56nauteur : daniel25nsujet : n
J'aurais bien aimé, mais il est décédé en 1993.nN'y at-il pas un habitant du plateau de Maîche parmi les cancoillonautes, ayant des anciens comme connaissance?
nndate : le 13/09/2004 à 10:16nauteur : Thiernsujet : n
Je demanderai à un voisin, originaire de Maîche.
nnnLa lente évolution des mentalitésnndate : le 09/09/2004 à 10:04nauteur : Thiernsujet : La lente évolution des mentalitésn
MéMOIRE Il y a cent ans : 9 septembre 1904.nnLes mariages civils ne sont pas encore passés dans les moeurs et ne sont pas chose fréquente : " Samedi dernier, un mariage civil a eu lieu pour la première fois à Châtenois. Malgré toutes les instances et toutes les manoeuvres, la demoiselle, d'accord avec le jeune homme, a persisté dans ses idées. Cette énergie honore les deux conjoints, se félicite La Frontière, journal radical favorable à ce type de mariage. Après tout il n'y a que le mariage à la mairie qui compte ; c'est le seul que reconnaisse la loi. Libre à ceux qui veulent encore qu'un prêtre bénisse leur union, mais liberté aussi à ceux se contentent de comparaître devant le maire. " Les moeurs ne changent guère, tant à Belfort que dans les environs ; elles sont toujours aussi brutales, comme le montre l'agression sauvage dont un homme vient d'être victime faubourg des Vosges : " Depuis quelques jours, M. Alfred Reynaud, 20 ans, ouvrier d'usine, avait eu quelques disputes avec les nommés émile Fritz, 16 ans, raboteur ; Arthur Fritz, 19 ans, manoeuvre ; Charles Jacob, 20 ans, sans profession, et Eugène Ettwiller, 19 ans, chaudronnier. Samedi dernier, les deux frères Fritz, Jacob et Ettwiller, poussés par un sentiment de rancune, allèrent s'embusquer près de la demeure de Reynaud et, au moment où celui-ci sortit de son domicile, l'assaillirent à coups de pierres. Sous cette pluie de projectiles, le malheureux chercha à rentrer chez lui, mais l'agression dont il fut l'objet fut si vive que d'un coup de pierre il eut un oeil crevé et d'un autre coup, il eut le crâne ouvert, provoquant une profonde lésion cérébrale, à la suite de laquelle il demeura trois jours sans pouvoir retrouver la parole. Lundi soir, il a pu parler et dénoncer ses odieux agresseurs qui ont aussitôt été mis en état d'arrestation et écroués à la maison d'arrêt. "n nAndré Larger sur http://www.lepays.netn
nndate : le 09/09/2004 à 10:44nauteur : J-Minsujet : n
Cette chronique "Mémoire", vous pouvez la retrouver chaque jour dans Le Pays, en pages "Belfort", et c'est vrai que c'est souvent amusant :;)
nndate : le 09/09/2004 à 10:51nauteur : Thiernsujet : n
Pas si amusant que ça pour notre pauvre Alfred Reynaud ! ::(
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Mitch
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Il y a 60 ans : la libération à Pont de Roide (25)rnrndate : le 07/09/2004 à 07:04rnauteur : Silviernsujet : Il y a 60 ans : la libération à Pont de Roide (25)rn
Les Rudipontains fêteront le week-end du 11 et 12 septembre un anniversaire qui restera encore longtemps dans les mémoires. nLe 18 juin 1940 est une date cruciale dans l'histoire de France. Pour les Rudipontains, elle marque également le début de l'occupation. C'est en effet ce mardi 18 juin que l'armée allemande investit la ville et établit sa Kommandantur à l'hôtel des voyageurs. Les troupes d'occupations ne resteront que huit mois et quitteront la commune en janvier 1941. Ce n'est que lors des combats de la libération que les habitants de Pont-de-Roide/Vermondans reverront les soldats allemands, remontant du sud sous la pression des alliés débarqués le 15 août 1944 en Provence. Le 6 septembre 1944, les premiers soldats de la 3e Division d'Infanterie Algérienne (3e DIA) atteignent le maquis du Lomont et s'unissent aux maquisards déjà présents. Plusieurs tentatives de libération de la ville seront tentées le 29 août et le 7 septembre sans succès.nnEnfin, le 12 septembre vers 17 h 30, les tirailleurs tunisiens équipés de tanks destroyers et guidés par des FFI rudipontains libèrent la cité, redevenue immédiatement propriété des Rudipontains, lesquels descendent dans les rues crier leur bonheur, drapeau tricolore à la main. Pont-de-Roide est libéré mais Vermondans est toujours occupé. Un front se crée au niveau du quartier du Chêne et malgré les tentatives de libérations rapides des 13e régiments de tirailleurs sénégalais (13e RTS) de la 9e division d'infanterie coloniale (9e DIC) le 19 et le 20 septembre, le combat se stabilise. S'en suivent alors deux mois de luttes quotidiennes d'artillerie, avec interdiction pour les habitants de Vermondans de quitter le village. Néanmoins, le 26 septembre, sur 600 villageois 577 l'ont déjà quitté clandestinement. Les combats dureront jusqu'au 14 novembre, date de la libération. Malgré cela, le premier villageois ne rentra chez lui que le 17 novembre, toujours sous la menace des mines laissées par les Allemands qui tueront encore jusqu'en 1946. nnLa commune de Pont-de-Roide/Vermondans organise à l'occasion du 60e anniversaire de la libération deux cérémonies commémoratives les dimanches 12 septembre et le dimanche 14 novembre. C'est dans ce cadre que la " Maison pour Tous " aidée d'anciens combattants et de Thierry Barthoulot proposent une série d'une dizaine de photographies rappelant la vie quotidienne des soldats et habitants de Pont-de-Roide/Vermondans mais aussi d'ailleurs.nnAinsi on peut voir des photos sur lesquelles on distingue le pont, partiellement détruis, le général De Gaulle triomphant et un prisonnier allemand entouré de citadins lors de la libération de Villers-le-lac... Tous ces clichés proviennent du musée de la Résistance et de la déportation de Besançon ou de particuliers. Ils sont visibles dès maintenant sur le pont, lieu stratégique des combats de 1944. De plus, dès le 12 septembre, une exposition en 25 panneaux illustrés de photos, de témoignages, d'une maquette du pont et de fac-similes de journaux clandestins... Celle-ci créée par Jean-Michel Carrion, Thierry Barthoulot, Christian Voituron et d'anciens combattants offre une vision de la vie quotidienne entre début septembre et mi-novembre 1944, mais aussi des événements eux-mêmes, du débarquement de Provence à la libération de la ville. Cette exposition sera visible du 12 au 26 septembre au château Herr, puis du 9 au 16 octobre au collège des Roches et enfin du 2 au 16 novembre à la chapelle de Vermondans.n Du 4 au 23 octobre la " Maison pour Tous " présentera une autre exposition intitulée " Pour une culture de la paix ", basée sur les principes définis en 2000 par l'Unesco sur les causes et effets des conflits. D'autre part, le cinéma Le Foyer diffusera les 10 septembre, 15 octobre et 12 novembre à 21 h trois longs-métrages sur la Deuxième Guerre mondiale. Thierry Barthoulot animera, quant à lui, le 10 novembre à 20 h au cinéma Le Foyer une conférence sur la libération de Pont-de-Roide/Vermondans.nnsource : http://www.lepays.netn n
nndate : le 07/09/2004 à 08:36nauteur : J-Minsujet : n
Les 60 ans de la libération se fêtent un peu partout, on a tous vu à la TV les festivités dans la capitales, et il me semble avoir entendu sur Radio France Besançon, que des animations étaient également prévues dans la capitale comtoise.
nnnUne mèche pour percer un secret impérialnndate : le 04/09/2004 à 11:30nauteur : Thiernsujet : Une mèche pour percer un secret impérialn
Un généticien belge a prélevé hier quelques fragments d'une boucle de cheveux conservée à Besançon, attribuée à Napoléon. Une analyse ADN pourrait invalider cette origine. nnBESANçON. - Le saviez-vous ? La belle bibliothèque d'étude et de conservation de Besançon abrite une boucle de cheveux attribuée à Napoléon. Elle s'y trouve depuis un siècle, parmi les 600.000 documents pieusement sauvegardés dans ce haut-lieu patrimonial de la capitale comtoise.nnHier, la conservatrice Marie-Claire Waille a reçu une visite peu banale : celle du Pr Jean-Jacques Cassiman, du laboratoire de génétique humaine de l'université de Louvain (Belgique), accompagné de Bruno Roy-Henry, historien français amateur, spécialiste de l'empereur. Le généticien est venu prélever une demi-dizaine de cheveux de la fameuse mèche, qui en compterait une vingtaine tout au plus. De retour dans son labo, il soumettra cet échantillon à une analyse ADN. Verdict dans trois à quatre semaines.nnL'autre polémique nnOn connaît la polémique la plus récente sur Napoléon : la perfide Albion accusée de l'avoir empoisonné sur l'île de son exil à Sainte-Hélène pour hâter sa mort, survenue en 1821. Mais ce n'est pas de celle-là dont il s'agit. L'hypothèse que Bruno Roy-Henry cherche, avec d'autres, à démontrer, n'est pas moins énorme. Pour lui, le corps qui repose aux Invalides à Paris depuis décembre 1840 ne serait pas celui du plus célèbre des Corses, mais la dépouille d'un de ses valets. Les Anglais, soupçonnés d'avoir commis cette substitution, se seraient donc à nouveau payé la tête des mangeurs de grenouille.nnComment diable la mèche a-t-elle atterri dans la bibliothèque d'étude ? A Sainte-Hélène, l'exhumation a eu lieu en octobre 1840, effectuée par des Français avec l'accord des Anglais. Après cette opération, un certain Edmond de Bovis, officier de marine, regagne la France avec deux reliques : un minuscule morceau du cercueil impérial et un tout p'tit bout de sa non moins impériale chevelure, ou prétendue telle. " Cet officier a remis les deux reliques à François Perron, professeur de philosophie à l'université de Besançon, lors de son passage dans notre ville en 1841. Perron les a confiées à notre bibliothèque un demi-siècle plus tard ", explique sa conservatrice.nnLes deux souvenirs sont collés sur une feuille de papier. Problème : au recto, le fragment de cercueil voisine avec quelques mots signés de Bovis, qui certifie ainsi son origine. Mais il n'a rien écrit à côté des quelques cheveux accrochés au verso.nnA Lausanne aussinn" Cette mèche a déjà fait l'objet d'une analyse, peu après la Libération ", confie Bruno Roy-Henry. Effectuée au laboratoire de la police scientifique de Lyon, elle aurait montré que les cheveux de Besançon étaient portés par la même personne que les poils figurant sur un masque mortuaire attribué à Napoléon, et réalisé juste après son décès. Or l'historien fait partie de ceux qui doutent fortement de l'authenticité de ce masque, en raison de sa morphologie. Poils d'un faux masque identiques, dans leur composition, à ceux des cheveux " bisontins ", cela signifierait donc que ces cheveux ne seraient pas ceux de l'empereur.nnIl existe d'autres mèches attribuées à Napoléon, et jalousement gardées, en France ou ailleurs, par exemple dans une bibliothèque de Lausanne. Selon Bruno Roy-Henry, elles sont d'une texture différente, " plus souple, plus fine ", de couleur " châtain très clair, voire d'un blond cendré ", et non " châtain foncé " comme à Besançon. L'analyse d'ADN permettra, peut-être, de trancher. Par comparaison avec l'ADN d'une descendante de l'empereur, débusquée en Italie.nnMais s'il s'avère que la mèche bisontine est un faux, cela ne prouve toujours pas que le corps des Invalides n'est pas celui du vainqueur d'Iena. La démonstration servirait seulement à rendre plus crédible la démarche de l'historien. L'Etat y sera-t-il sensible, lui qui a toujours refusé le moindre prélèvement d'ADN sur les restes du tombeau parisien ? Fort improbable, en plein centenaire de " L'Entente cordiale ", ëmy God !nnSource : http://www.estrepublicain.fr/
nnnGIROMAGNY (90) : Travail à l'anciennenndate : le 27/08/2004 à 08:57nauteur : J-Minsujet : GIROMAGNY (90) : Travail à l'anciennen
Depuis le début de la semaine, cinq élèves de l'Afpa suivent un stage de taille de pierre au fort Dorsner. But : assurer la réfection du site à moindre coût. nnAu fort Dorsner à Giromagny les travaux de réfection ne manquent pas. Il est vrai que la tâche est immense. Aussi, " l'association du fort Dorsner ", créée pour assurer la gestion et la promotion des lieux, multiplie les initiatives pour restaurer la vieille forteresse. Un programme de travaux est défini chaque année en collaboration avec la municipalité. Quant à sa réalisation, les bénévoles frappent à toutes les portes. Début juillet, c'était une section du 35e régiment d'infanterie qui se livrait à un débroussaillage en règle de l'entrée d'une caponnière.nnUne fois les buissons enlevés, les pierres mises à nu de part et d'autre de la voûte présentaient un certain gîte, d'autres manquaient tout simplement à l'appel. Restait à faire appel à des tailleurs de pierre et à des maçons qualifiés en la matière pour reconstituer l'ensemble. Mais voilà, ces hommes de l'art ne courent pas les rues. La solution a été trouvée avec l'Afpa de Belfort. Le fort offrait une occasion idéale pour mettre en place un stage de tailleur de pierre. Ils sont cinq, depuis lundi à trier, choisir et façonner à coups de burin et massette les blocs de grès rose qu'assembleront les trois maçons eux aussi en stage de perfectionnement. Un travail à l'ancienne prévu pour durer jusqu'à fin octobre dont ces stagiaires hors du commun affichent une fierté bien légitime.nnSource : http://www.lepays.net
nnnTuilerie cherche toitnndate : le 26/08/2004 à 07:21nauteur : Silviensujet : Tuilerie cherche toitn
Le chantier de fouilles archéologiques de la tuilerie de Granges-le-Bourg (70) est en voie d'achèvement. Reste maintenant à le faire découvrir au plus grand nombre. nHier après-midi, le chantier de fouilles archéologiques de la tuilerie de Granges-le-Bourg a reçu la visite de Jacques Destouches, sous-préfet de Haute-Saône. Invité pour la seconde fois par l'équipe de fouilleurs au travail sur le site depuis deux ans, il a pris note du bon avancement des travaux et en particulier de la reconstruction des fours de chauffe. Sur ce site qui produisait des tuiles et des briques, les fouilles ont permis de retrouver des tessons de faïencerie.nnL'histoire a commencé lorsque quelques bénévoles ont pensé à la possibilité de vestiges puisque le village possédait un château. Micheline a commencé de chercher dans les archives de la commune puis a interrogé les anciens. " Personne n'a eu de souvenir, la tuilerie signalée aux archives était depuis trop longtemps arrêtée pour que les gens soient encore vivants, certains se souvenaient qu'une maison avait été construite à cet endroit puis démolie par une bombe en 1944 ". Effectivement, des personnes ont vécu au-dessus de ce vestige sans le savoir. L'association Renaissance des deux Granges (Granges-le-Bourg et Granges-la-Ville) s'est donc créée pour effectuer les premières fouilles et préserver le patrimoine culturel des deux communes. Trois fours ont été mis au jour. L'un est circulaire et deux quadrangulaires, dont un petit pour cuire de la faïence. Des jeunes du canton et des étudiants sont venus sur le chantier cet été et les travaux de réfection, de consolidation et de fouilles ont eu lieu. Elles ne sont d'ailleurs pas achevées. Le projet est de monter une structure au-dessus de ce site pour le protéger contre les intempéries, ainsi que l'érosion, dans le but d'ouvrir les lieux aux visites.nnLes travaux de protection ont été proposés par Alain Drapier architecte et adhérent de la Shaarl (Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Lure). Leur coût se chiffre à 55 000 €. Denis Morin a présenté le projet d'inscrire ce site dans un réseau "Arts du feu" qui relierait la mine de Fallon et peut-être le haut fourneau de Grammont ou d'autres sites au niveau régional. Le sous-préfet a été intéressé par ce projet qui pourrait être en premier lieu un site pédagogique ouvert à tous les écoliers et collégiens. " Le projet est ambitieux mais réalisable " estime Jacques Destouches. Une réunion sera programmée avec tous les partenaires potentiels pour la concrétisation de cette structure.nnsource : http://www.lepays.netn n
nnnNapoléon et la Franche-Comténndate : le 25/08/2004 à 17:54nauteur : Thiernsujet : Napoléon et la Franche-Comtén
De la part de Thierry Choffat, l'un des auteurs de l'ouvrage "Les Francs-Comtois et l'Empire"nnJ'ai le plaisir de vous annoncer la sortie du livre "Les Francs-Comtois et l'Empire" par le Dr Jean Marie Thiébaud (généalogiste et écrivain Comtois bien connu), Thierry Choffat (maître de conférences à l'université, délégué régional du Souvenir Napoléonien de Franche-Comté) et Gérard Tissot-Robbe (responsable du Souvenir Napoléonien dans le Haut-Doubs).nLe Prince Napoléon signe l'avant-propos tandis que la préface est réalisée par le comte Morand, descendant du général Morand de Montbenoît.nnL'ouvrage paru chez ICC Editions (Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux) donne la biographie de milliers de Comtois s'étant illustrés sous le Premier Empire, civils (médecins, juristes, savants, artistes, administratifs, hommes de loi, universitaires, préfets, maires...) et militaires (tous les généraux et colonels mais aussi des milliers de simples soldats, grognards, capitaines, sergents, caporaux...)nLe livre dresse également l'inventaire de toutes les traces (monuments, objets, tableaux, rues, plaques...) du Consulat et de l'Empire en Franche-Comté mais également dans les autres départements et pays où les Francs-Comtois ont laissé des souvenirs impérissables, de l'Egypte à la Russie, des USA à Corfou, de l'Espagne à la Pologne en passant par l'Allemagne, l'Italie, l'Algérie, l'Autriche, l'ex Yougoslavie ... et même la Lune !nnEn pleine période de bicentenaire de l'Empire, je ne doute pas que vous comprendrez tout l'intérêt de ce répertoire de personnalités et de grognards issus de la région et dont les descendants se retrouvent encore dans nos villages. Leurs tombeaux et monuments sont encore visibles. Leur mémoire doit être entretenue.nnL'ouvrage de 416 pages présente ces biographies et ces "traces matérielles" dans l'ordre alphabétique par pays, par départements (pour la France) puis par commune.nUn index de 7.000 noms permet de retrouver le personnage souhaité, un ancêtre, un patronyme connu, une personnalité...nnnPour acheter "Les Francs-Comtois et l'Empire":n- En librairie (si votre libraire ne l'a pas, indiquez lui les coordonnées du titre et de l'éditeur): 32 €n- Directement chez l'éditeur: ICC Edition. 28, rue Geoffroy St Hilaire. 75005 PARIS : 32 € + port en colissimo (7 €)n- En venant acheter le livre lors de séances de dédicace ou de conférences organisées par le Souvenir Napoléonien de Franche-Comté dans toute la région: 32 €nnJe reste à votre dispositionnnTh ChoffatnSouvenir Napoléonien de Franche-Comtén21, rue des Voironnes. 25630 SAINTE-SUZANNE. nCourriel: Thierry.choffat@univ-nancy2.fr
nnnCombat pour la Tour carréenndate : le 23/08/2004 à 07:27nauteur : Silviensujet : Combat pour la Tour carréen
Jour heureux pour Fernand Vurpillot qui se bat pour la reconnaissance de la Tour carrée et son inscription au patrimoine historique de la Seconde Guerre mondiale. nLa Tour carrée qui fut le théâtre de combats sanglants au mois d'août 44, a pris une valeur hautement symbolique aux yeux de tous ceux qui, au prix de leur vie en disputèrent la propriété à l'armée allemande. L'occupant nazi réussit à occuper les lieux une matinée seulement au cours de la journée du 22 août 1944, lors de l'offensive menée contre l'important groupe de 700 maquisards massés sur la ligne de crête du Lomont. Car la valeur stratégique de ce bastion n'échappe à personne. " Chien de garde de la Trouée de Belfort ", cet ouvrage a été construit après la guerre de 1870 pour être un observatoire d'artillerie, comme le rappelle Fernand Vurpillot, qui consacre beaucoup d'énergie à la reconnaissance de ce lieu. Pour lui, " la Tour carrée est entrée dans l'Histoire le 22oût 1944 ! La victoire ce jour-là des maquisards sur les Allemands marquera à jamais l'histoire du maquis du Lomont ", affirme Fernand Vurpillot, pour qui " ce cube de pierres assemblées à la Vauban, vieux de près de 130 ans, représente un symbole de la "victoire du peuple sur l'envahisseur". Ce symbole doit survivre et c'est ce à quoi je travaille depuis de nombreuses années ". Une entreprise qui se heurte à la complexité de la démarche administrative sachant que cet ouvrage militaire appartient en fait à un propriétaire privé, M. Michel Gauthier, de Besançon. Il est donc indispensable de trouver un statut juridique permettant l'engagement des travaux de restauration de ce site, estimés à hauteur de 40 000 euros. Ce qui implique de trouver également un financement. Cette noble cause, que soutient déjà Claude Perrot, maire de Blamont et président de la Communauté d'agglomérations du Balcon du Lomont a ému Mme Irène Tharin, députée de la circonscription, ainsi que son collègue Marcel Bonnot et le sénateur-maire de Montbéliard Louis Souvet, qui ont invité Fernand Vurpillot à leur transmettre un dossier détaillé. Touché lui aussi, le propriétaire, Michel Gauthier, a participé hier à la cérémonie commémorant le 60e anniversaire au cours de laquelle il a rencontré pour la première fois Fernand Vurpillot. Une prise de contact frutueuse, le propriétaire ne voyant pas d'obstacle, sauf avis contraire de ses enfants, à la signature d'un bail de 20 ans, reconductible de manière tacite en faveur d'une oeuvre de mémoire en ce lieun nsource : http://www.lepays.netnn
nndate : le 23/08/2004 à 11:02nauteur : Thiernsujet : n
En voilà une bonne nouvelle. Quand nos élus s'en donnent la peine, il est toujours possible de débloquer des fonds. Affaire à suivre...
nndate : le 23/08/2004 à 18:08nauteur : Wildnsujet : n
bonne nouvelle effectivement :;)
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Mitch
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Le cyclone de 1890rnrndate : le 21/08/2004 à 00:17rnauteur : turbornsujet : Le cyclone de 1890rn
Peu de personnes se souviennent aujourd'hui de ce qui se passa le mardi 19 Août 1890...nnD'Oyonnax en Suisse via Saint-Claude la tornade express détruit tout sur 150 km...nnImage nnPartie d'Oyonnax à 19 h 15, la tornade arrive à Saint-Claude à 19 h 40.nn Plus de 20 maisons sont complètement détruites. nnLe grand pont suspendu est tordu, son tablier a été emporté; des pignons de bâtiments sont éventrés, des balcons gisent dans les rues où l'on circule sur des amas de tuiles brisées, des volets démantelés, des cheminées éclatées. La barrière de fonte du pont de pierre a été arrachée, les clochetons de la cathédrale emportés, les arbres de la place du Pré brisés ou déracinés; le mur d'enceinte du tribunal renversé, la gare de marchandises complètement détruite; une grue de 25 tonnes poussée et soulevée de terre avant de s'abattre désarticulée. Les plaques de zing des toitures sont enroulées et tordues; des serrures, des ferrures sont arrachées des portes; les arbres, les branches qui gisent à terre sont roussis et dépouillées de leurs feuilles; presque partout les vitres ont été brisées, des plafonds se sont écroulés; les murs montrent d'inquiètantes lézardes; la plupart des enseignes des commerçants ont été emportées par l'ouragan qui a déplacé des voitures dans les rues, éparpillé les étalages, des caisses, des tas de bois.nnImagennImagennImagennImagennnCe fut un véritable typhon d'une brutalité sans égale, qui s'abattit ce jour là sur cette étroite bande de territoire Jurassien. Mais la solidarité magnifiquement ancrée au coeur des montagnards joua aussitôt la tornade passée; les secours s'organisèrent dans Saint-Claude en effervescence et l'Etat, le département, les communes, les oeuvres privées vinrent rapidement et efficacement en aide aux sinistrés...nnSource : http://membres.lycos.fr/NicodGuy/sommaire4.htmnn
nndate : le 21/08/2004 à 05:54nauteur : Thiernsujet : n
Whaooooou ! Quelle entrée fracassante :;) Turbo tu effectues là avec cette très belle commémoration, ce magnifique avatar et cette non moins superbe bannière ! :toufou:
nndate : le 21/08/2004 à 10:47nauteur : J-Minsujet : n
:love: Idem !! Nous restons bouche bée Silvie et moi.....nLe sujet est intéressant, agrémenté d'images, quant à l'avatar et la signature, c'est tout simplement ma-gni-fique !!
nndate : le 21/08/2004 à 13:09nauteur : olifnsujet : n
Quand on voit ce qui s'est passé en 1890 à Saint-Claude, on se dit finalement que la tornade de 1999 n'a été qu'une petite bourrasque!nnTu n'étais pas encore née, à cette époque, Perle? ::D nnTrès intéressante également, la page perso d'où est tirée l'histoire de cet événement, avec le parcours du loup dans le Jura!nnBravo et merci à Turbo pour le lien!nnOlif
nndate : le 22/08/2004 à 14:40nauteur : Wildnsujet : n
Comme tu dis, heureusement qu'il n'y a pas des tempètes de ce type tous les jours dans notree région!
nndate : le 23/08/2004 à 07:38nauteur : Samnsujet : n
Bravo pour le sujet. Super intéressant. :love: nAvec de magnifiques photos pour illustrer cela.nnFélicitations à Turbo et merci.
nnnCharles Beauquiernndate : le 25/07/2004 à 10:11nauteur : le stenanaisnsujet : Charles Beauquiern
Parmi les grands hommes Franc Comtois il en est un qui mériterait de figurer dans plusieurs rubriques du site pour ses nombreuses " casquettes" ...nIl s'agit de Charles Beauquier" , député du Doubs mais également défenseur de l'environnement , compositeur de chansons dont une versio franc comtoise de la "Complainte de Mandrin" ...nnPour plus de renseignements voir:nhttp://louelisonfurieuse.free.fr/animanans2.htmlnn*** Message édité par Nicolas le 09/11/2004 22:03 ***nnn
nndate : le 02/08/2004 à 21:11nauteur : Thiernsujet : n
Merci de l'info le stenanais.nA propos, d'où vient ton pseudo ? Les stenanais sont-ils les habitants d'une commune comtoise ?
nndate : le 22/08/2004 à 16:58nauteur : le stenanaisnsujet : n
Les Stenanais sont les habitants de Nans sous Sainte Anne ( source du Lison , ...) nnCordialement .
nnnComment Belfort a hérité d'un lion...nndate : le 28/03/2004 à 18:04nauteur : J-Minsujet : Comment Belfort a hérité d'un lion...n
Une page entière du journal Le Pays consacrée à ce sujet : nnhttp://www.alsapresse.com/pdfs/04/03/28/pdfs/61.pdfnn
nndate : le 06/04/2004 à 07:26nauteur : J-Minsujet : n
Décidément on parle beaucoup du lion de Belfort dans la presse, voici un article paru aujourd'hui dans l'Est Républicain.....nnCentenairennDans sa brochure 2004 le comité régional du tourisme annonce le centenaire de la mort de Frédéric Auguste Bartholdi qui sera célébré conjointement cette année à Colmar et à Belfort. La ville natale du sculpteur alsacien et la " cité du lion " se sont associées pour co-produire dès l'été une exposition consacrée à l'artiste et à son célébrissime félin.nDepuis 124 ans, le majestueux lion de grès rose fièrement campé sur son rocher témoigne avec panache du courage des Belfortains face aux Prussiens lors du siège de 1870. Il a fait autant pour la renommée de la ville que la statue de la Liberté - autre oeuvre de Bartholdi - pour New-York. Mais l'artiste n'en fut jamais remercié, pas même complimenté.nRelevée de ses ruines en 1880, Belfort l'ingrate " oublia " d'inaugurer l'oeuvre tout juste achevée. Meurtri, Frédéric Auguste baptisa lui-même son lion en tirant un feu d'artifice sur la plate-forme, par une nuit d'ivresse. Puis s'en alla jurant qu'on ne l'y prendrait plus.nLa gloire attendait Bartholdi outre-atlantique de son vivant. Elle le rattrape cette année en France à titre posthume. Mieux vaut tard que jamais. nnhttp://www.estrepublicain.fr
nndate : le 26/06/2004 à 20:58nauteur : Silviensujet : La Liberté et le Lionn
BELFORT. Une réplique de la statue de la Liberté d'une hauteur de 12 mètres s'est arrêtée quelques minutes hier matin devant le Lion de Belfort. Transportée par un convoi exceptionnel de 19 mètres, elle venait de Savigny-le-Temple en région parisienne où elle a été assemblée par une équipe de sculpteurs et d'artisans dirigés par Guillaume Roche. Après son passage à Belfort, la sculpture a pris la direction de Colmar. Elle sera érigée dimanche sur un rond-point de la préfecture haut-rhinoise qui en a fait l'acquisition pour commémorer le centenaire de la mort d'Auguste Bartholdi. Elle sera inaugurée le 4 juillet en présence de Bernadette Chirac.nnsource : http://www.estrepublicain.frn
nndate : le 22/08/2004 à 14:45nauteur : Wildnsujet : n
Pas mal l'histoire de ce Lion, nnEffectivement la statue de La liberté est bien arrivée à Colmar. Elle se trouve à la sortie de la ville en direction de Strasbourg, mais je n'ai pas encore de photos.
nndate : le 22/08/2004 à 15:40nauteur : J-Minsujet : n
Nous sommes passés à Colmar récemment et je vous avoue que ça m'a traversé l'esprit, de m'arrêter et de la photographier, mais elle est sur un rond point très très très fréquenté, j'ai donc abandonné l'idée. ::D
nndate : le 22/08/2004 à 16:01nauteur : Wildnsujet : n
effectivement, le rond point qui vient d'être aménagé est très fréquenté, cela ne doit pas être évident de prendre une photo...
nnnLa légende du lacnndate : le 10/08/2004 à 09:17nauteur : Silviensujet : La légende du lacn
La légende du lac Saint-Point, dans le haut Doubs, raconte qu'en des temps anciens, par un soir d'hiver, une pauvre femme en haillons serrant son petit enfant dans ses bras se vit refuser un abri par les habitants de la riche ville de Damvauthier au bord du Doubs. Seul un vieil ermite, saint Point, accepta de l'héberger. Au petit matin, un immense lac avait noyé la cité maudite et depuis lors, des soupirs et des lamentations montent du fond des eaux !nnTous les Francs-Comtois, ou presque, connaissent cette légende qui ajoute aux charmes du plus grand et plus beau lac de la région. Faire le tour à pied ou à vélo est une randonnée classique, mais on ne s'en lasse pas. Comptez tout de même une journée pour faire à pied les 23 km. Ou deux voitures pour raccourcir le tracé... Dix parkings autour du lac permettent de choisir son point de démarrage et d'arrivée. Tout au long de ce sentier sans difficulté, huit tables de lecture vous conteront l'histoire passionnante de ce lac de montagne dans lequel on peut, bien sûr, se baigner.nnRenseignements : tél. 03.81.69.31.21.nnsource : http://www.estrepublicain.fr
nndate : le 17/08/2004 à 15:36nauteur : daniel25nsujet : n
Il me semble que c'est l'un des plus grand lac naturel en France! un petit conseil, visiter la maison de la réserve à l'Habergemnt Ste Marie. Ou prendre aussi le temps de pique-niquer, un casse croute :saucisse de Morteau-Comté, avec un petit vin de derrière les fagots, puis une petite sieste, en regardant le vol majestueu des Buses et milans noir. Ne pas oublier avant de quitter ce magnifique site un petit coup d'oeil chez "Obertino" (je ne sais pas si on a le droit de faire de la pub), tout comtois que se respecte doit poséder une cloche, ou clarine, ou sonnaille, ou taupin....
nnnUne renaissance éblouissantenndate : le 08/08/2004 à 09:27nauteur : Silviensujet : Une renaissance éblouissanten
Ancienne colonie de vacances, le château de Vaire-le-Grand (Doubs) a retrouvé tout son lustre et son jardin à la française, restauré à l'identique. n nLa passion est un moteur sans pareil qui permet d'accomplir des miracles. Dans la famille Montravers, on a la passion de l'Histoire, des belles demeures, du jardinage, de la décoration d'intérieur, et une énergie à toute épreuve lorsqu'il faut sauver un patrimoine menacé.nnAinsi du château de Vaire-le-Grand, situé sur la commune de Vaire-Arcier, à 13 km de Besançon. Vendu par le groupe Boussac qui l'avait transformé en colonie de vacances, il a été acquis par les Montravers au début des années 80. Ils ont consacré vingt années à la restauration, l'ameublement de la demeure classée monument historique ; et à la renaissance du parc à la française. Inscrit par Le Figaro parmi " les 100 plus beaux jardins ", il figure sur le guide de Jean Racine, parmi les jardins les plus intéressants de France.nn" Il n'y avait que des dortoirs et des lavabos ", se souvient Virginie Montravers, lorsque son père se rendit acquéreur de la demeure du XVIIIe siècle et des 3,5 ha de parc. Le reste de la propriété avait été morcelé par Boussac. Le " château de plaisance " était une coquille vide ; le parc, moitié friche, moitié jungle.nnIl fallait une bonne dose de courage pour songer redonner vie au domaine, en respectant strictement son histoire. Les Montravers ont d'abord consulté d'innombrables archives pour se familiariser avec la famille des constructeurs, les Boisot, grands bourgeois franc-comtois, protégés de Louis XIV qu'ils avaient aidé à conquérir la Comté.nnIls ont retrouvé les archives familiales, les plans, les factures des travaux effectués dès la pose de la première pierre, en 1713. Et entamé la restauration des pièces de réception, des boudoirs, salons et cabinets de curiosité du rez-de-chaussée.nnPendant que leurs parents recherchaient toiles, gravures et meubles, Virginie et sa soeur, pinceau et ciseaux en main, consacraient temps libre et vacances à peaufiner la décoration de la demeure. Jusqu'à la salle à manger, où la table mise n'omet aucun détail et recrée l'ambiance raffinée de l'époque.nnAujourd'hui, après vingt ans de travail et d'innombrables expéditions dans les salles des ventes, ce niveau est entièrement restauré et remeublé tel qu'au XVIIIe siècle. Et ouvert à la visite.nnHors les murs, la renaissance est encore plus spectaculaire. " Il y a cinq ans, nous avons redécouvert le plan détaillé du jardin, que nous avions commencé à restaurer deux ans plus tôt ", explique Virginie Montravers. Un jardin inspiré de Le Nôtre et dessiné selon les principes édictés par l'architecte-paysagiste le plus prisé de l'époque, Dezallier d'Argenville, qui voulait mettre le jardin à la française " à la portée de toutes les bourses ".nnAu terme de sept ans de travaux, le parc de Vaire-le-Grand a retrouvé la pureté de ses perspectives, ses bassins, ses terrasses en gradin fuyant vers le miroir du Doubs, au loin entre Roche-lès-Beaupré et Novillars, où les jours de grand calme se reflète la façade du château.nnAvec ses jardins d'ifs, ses buis, ses allées de charmille, ses grands pins noirs d'Autriche et ses tilleuls tricentenaires, ses 2.000 pieds de bégonia, ses cabinets de verdure et son discret jardin d'été, le parc est aussi une oeuvre familiale qui a coûté beaucoup d'huile de coude et de sueur.nnMais la récompense est là. Restauration achevée, il s'offre au regard dans toute sa splendeur... royale. A apprécier sans modération.nnEn venant de Belfort-Montbéliard par la RN 83, prendre à gauche à Novillars, la D 245. En sortant de Besançon par la 83, prendre à droite la direction " Chalèze ". Le château est ouvert tous les jours (sauf le lundi) jusqu'au 30 sept nnsource : http://www.estrepublicain.frn
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Mitch
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En mémoire des " emmurés " de Champagnolernrndate : le 25/07/2004 à 08:09rnauteur : Silviernsujet : En mémoire des " emmurés " de Champagnolern
Le 27 juillet 1964, les entrailles du Mont Rivel se referment sur 14 ouvriers carriers. Huit jours après la catastrophe, grâce à la formidable solidarité des mineurs, on remonte 9 rescapés. n nCHAMPAGNOLE. Du haut de ses 812 mètres, le Mont Rivel domine Champagnole, la " perle du Jura ". On en extrait la pierre à chaux qui alimente la cimenterie Bouvet-Ponsar, en contrebas. Depuis des générations, les carriers exploitent des dizaines de kilomètres de galeries souterraines, pour en tirer la pierre à ciment, transportée par camions jusqu'aux fours.nnLes routes, les toits, les visages des mineurs sont blancs de poussière. C'est le prix à payer. La cimenterie fait vivre plus de 200 familles du canton.nnCe lundi 27 juillet 1964, à midi, on change d'équipe. La relève du contremaître André Martinet entre dans la galerie principale qui ouvre à flanc de coteau. A 12 h 10, une énorme explosion retentit sous la montagne. Des milliers de tonnes de roche fragilisées par les forages, viennent de s'effondrer sur l'équipe de jour, 14 hommes dont le chauffeur du camion de ramassage.nnTandis qu'hurle la sirène, commence une interminable attente. Le plan Orsec est déclenché par le préfet Pierre Aubert. Mais, très vite, la nouvelle de la catastrophe se répand. Une formidable chaîne de solidarité va se mettre en place.nnImpossible d'utiliser la galerie principale, elle est éboulée. Il faut sonder la montagne de l'extérieur. On fait venir des techniciens et du matériel de Blanzy et de Merlebach. Les sondes perforent la roche sur les indications de géomètres appelés en renfort, pour tenter de localiser des rescapés.nnLe mardi 28, dans la soirée, un appareil capte un son métallique et répété venu des entrailles de la terre. Il y a des survivants ! Le jeudi, les sauveteurs établissent un contact vocal. Ils sont 9 bloqués dans une poche d'air de 20 mètres sur 10, à 84 mètres de profondeur. Ils n'ont aucune nouvelle de leurs camarades. Ils subsistent grâce aux suintements de la muraille. Ils sont dans le noir. Ils ont froid, mais le moral est excellent, confie le contremaître André Martinet.nnA la radio, on suit en direct les reportages des envoyés spéciaux sur " les emmurés de Champagnole ". Les " une " de tous les quotidiens sont consacrées à la catastrophe qui suscite une émotion considérable dans toute la France, et surtout dans les bassins miniers d'Alsace-Lorraine et du Nord.nn4 août, la délivrance nnLe jeudi 30, une foreuse de Merlebach entreprend un forage vertical de gros diamètre pour installer une nacelle, tandis qu'on sonde toujours la montagne dans l'espoir de localiser les cinq disparus, dont le chauffeur et son camion. Vendredi 31, FOREX 1, une foreuse pétrolière de 80 tonnes, prend le relais, épaulée par une seconde. L'un des foreurs, Etienne Laffont, technicien de Blanzy, est tué accidentellement sur la plate-forme. Il pleut, on craint un glissement de terrain.nnLe mardi 4 août, FOREX 1 atteint enfin la cote moins 83 et perce la voûte de la mine. La nacelle peut remonter les survivants un à un. Ils sont affaiblis mais indemnes.nnJusqu'au samedi 8 août, les recherches vont continuer nuit et jour pour tenter de retrouver les cinq autres mineurs. Mais la montagne ne les rendra jamais.nnUne plaque est apposée au Mont Rivel pour rappeler le souvenir de Marius Thiémard, Maurice Simonet, Joseph Boilly, Stanislas Zolnowski, André Janier-Dubry. Le plus jeune avait 34 ans. Ils laissaient treize orphelins.nnQuarante ans après, quatre des neuf rescapés sont encore vivants dont le doyen André Martinet. Mais le temps n'a pas atténué la peine qu'ils portent toujours en eux. Chaque année, ils se recueillent à la mémoire des disparus, avec leurs seules familles, dans le silence...nnsource : http://www.estrepublicain.fr
nndate : le 25/07/2004 à 08:13nauteur : Silviensujet : " Chacun a fait son boulot "n
Le soir du 27 juillet à 18 h, l'organisation des secours appelle le géomètre de Champagnole, Michel Alexandre. " Il fallait arriver à situer le front de taille depuis le sommet pour localiser l'endroit où les ouvriers étaient censés se trouver lors de l'éboulement ", dit-il. Un travail de bénédictin commence à partir des plans de la mine, et d'une multiplicité de relevés, de mesures et de sondages sur le terrain. " Quinze hectares de terre et de roche étaient descendus d'un coup ".nnMichel Alexandre revit la course contre la montre, les espoirs et la déception quand la progression des secours par voie souterraine doit être abandonnée. " On avait rouvert une ancienne cheminée d'aération, pour aller dans la galerie 26, mais elle était bloquée par les éboulis, et ça craquait de tous les côtés ".nnIl se souvient d'une " véritable fourmilière humaine sur la montagne ", mobilisée nuit et jour, d'un " extraordinaire élan de solidarité ". " Il a fallut défricher, tracer une route sur le versant, pour pouvoir acheminer les foreuses au sommet. Je revois les conducteurs de bulldozers qui tournaient 24 heures sur 24 sur leurs engins et ne voulaient pas descendre de leur siège ".nnIl évoque l'émotion éprouvée lorsque les " emmurés " ont donné signe de vie. " Ils avaient entendu la foreuse. Après, on a pu les ravitailler. Le boulanger fabriquait des pains spéciaux pour passer dans les tuyaux ". Et les innombrables difficultés rencontrées pour organiser le sauvetage. nnComme tous les Champagnolais, il n'oublie pas le traumatisme, le courage des rescapés, la solidarité des mineurs, l'abnégation des sauveteurs, la mobilisation des bénévoles. " Chacun d'entre nous a fait son boulot ", dit-il simplement.nnsource : http://www.estrepublicain.frnn
nnnLa fabuleuse histoire du saint suairenndate : le 28/06/2004 à 06:36nauteur : Silviensujet : La fabuleuse histoire du saint suairen
La nouvelle édition de " Barbizier " consacre tout un dossier à ce mystérieux linceul qui déplaça des foules de pèlerins. n nBESANçON. " Joseph d'Arimathie acheta un linceul dans lequel il déposa le corps de Jésus... " (évangile selon saint Marc). Ce suaire sacré aurait été précieusement conservé par les disciples du Christ. Et, durant des siècles, des milliers de fidèles furent persuadés qu'il était conservé à Besançon. Qu'en est-il ? Des spécialistes se penchent sur le sujet dans un dossier publié dans le dernier " Barbizier " de l'association " Folklore Comtois ". nnCréée en 1947 par l'abbé Garneret, la revue " Barbizier " a connu des hauts et des bas. Depuis cinq ans, elle paraît très régulièrement au printemps. " C'est important, souligne François Lassus, responsable de la rédaction. L'association Folklore comtois a eu d'autres centres d'intérêts, les musées en particulier, mais aujourd'hui, ce bulletin est devenu sa priorité, le ciment qui lie ses membres. Il faut le maintenir et faire en sorte qu'il intéresse tous les publics. " nnUn travail d'équipe où des bénévoles, érudits locaux issus de différents milieux, se partagent les tâches de collecte des articles, sélection, relecture, mise en page...nnThématique ou non, la revue évoque des sujets particulièrement pointus, traités par des spécialistes. C'est pourquoi tout en restant le bulletin des 800 adhérents de " Folklore comtois " (le directeur de la publication, Jean-Louis Clade, n'est autre que le vice-président de cette association) " Barbizier " intéresse un très large public .nnSon numéro 28 consacre donc toute une étude au saint suaire. Le père Bernard de Vregille, spécialiste du Moyen-Age comtois, retrace le parcours des deux " suaires connus " dont l'un, aujourd'hui à Turin, est apparu au XIIIe siècle. Il restera en Franche-Comté, à Saint-Hippolyte, de 1418 à 1452, avant de gagner Chambéry et l'Italie en 1578. nnTransformé en charpie pour hôpitaux sous la Révolution, le linceul bisontin en aurait été une simple réplique, à l'image différente, puisqu'il ne présentait que la face antérieure du corps du Christ crucifié alors que le suaire de Turin représente deux empreintes, de face et de dos, de la dépouille suppliciée.nnConservatrice du musée comtois, Marie Spinelli-Flesch s'est passionnée pour ce sujet, ses réserves comportant un fond exceptionnel d'images du saint suaire bisontin, réalisées sur des supports variés durant des siècles. nnOn représentait l'événement sous forme de gravures, bijoux, images porte-bonheur, tableaux, linges brodés... nnOn sait par les archives que les ostensions (présentation du linceul à la foule) attirèrent des foules de pèlerins à Besançon et donnèrent naissance à des journées de liesse, de prière et de... commerce, à une confrérie, à moult dévotions et superstitions. Un événement qui émailla plusieurs siècles de vie bisontine.nnSpécialiste de la conservation et restauration des textiles, Valérie Marcelli apporte une touche finale à ce dossier en analysant les diverses représentations du saint suaire.nnPour traiter ce sujet, la rédaction de " Barbizier " a adopté une édition " couleur " permettant de mieux appréhender la merveilleuse iconographie qui se rapporte au saint suaire. nnUn linceul qu'on ne saurait confondre avec le linge de sainte Véronique (simple visage sur une étoffe) dont on peut admirer la représentation gravée sur une façade de la rue Renan à Besançon...nnsource : http://www.estrepublicain.frnnn
nndate : le 24/07/2004 à 21:38nauteur : Nicolasnsujet : n
J'ai reçu et lu le numéro de Barbizier en question, et je confirme : le dossier sur le Saint Suaire est passionnant pour qui s'intéresse aux anciennes pratiques religieuses en terre comtoise. L'illustration est abondante et de qualité.nnA +nnNico
nnn" Fugues " franco-suissesnndate : le 14/07/2004 à 10:10nauteur : Silviensujet : " Fugues " franco-suissesn
Un magazine de l'émission " Fugues " sera tourné vendredi 23 juillet à Charquemont. Cette première franchissant la frontière franco-suisse aura trait au thème de la contrebande.nnAu programme, la contrebande autrefois pratiquée pour les vaches du côté de Sainte-Croix et pour l'absinthe autour de Pontarlier et dans le Val de Travers ; les parcours des contrebandiers sur les parois surplombant les gorges du Doubs et sur les fameuses échelles de la mort ; les passages de réfugiés à l'Auberson durant la dernière guerre et enfin un gros plan sur le métier de patrouilleurs, ces douaniers suisses gardant 100 km de frontière perdue dans la nature. (Diffusion le samedi à 17 h 45 à partir du 16 octobre prochain sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté)nnsource : http://www.estrepublicain.fr
nnnAvis de recherche.....nndate : le 13/07/2004 à 08:01nauteur : J-Minsujet : Avis de recherche.....n
Pour célébrer le centenaire de la mort Bartholdi, des expositions sur le Lion de Belfort sont programmées. Un appel est lancé à ceux qui possèdent des images du Lion. nLe Lion, il l'a créé. Mieux, il l'a dompté. Allégorie ô combien emblématique de la ville de Belfort, le Lion adossé au pied du château va retrouver celui qui l'a fait naître : Auguste Bartholdi. En effet, dans le cadre du centenaire de la mort de Bartholdi, les villes de Belfort et Colmar se sont regroupées afin de célébrer " leur bienfaiteur ". Expositions en tous genres, portraits de l'homme fleuriront dans les musées de ces deux villes, afin de commémorer ce centenaire.nnDu 18 septembre au 2 janvier 2005, la Tour 46 et le Centre culturel et social de Belfort-Nord (CCSBN) vont s'associer afin de monter deux expositions retraçant le " Lion dans tous ses états ". La première sera installée à la Tour 46 et la seconde au CCSBN. Chacune d'entre elle exposera des images, des peintures, des statues, se rapportant à l'édifice belfortain. Afin de mobiliser tous les habitants de la ville, Christophe Cousin, conservateur en chef du Patrimoine et directeur des musées de Belfort, ainsi que Jean-Michel Kuntz, membre du Centre culturel et social de Belfort-Nord, ont invité lors d'une assemblée tous les Belfortains -et les autres- à venir déposer les objets représentants le Lion. " Nous lançons un avis de recherche à toutes les personnes, qui possèdent une figure représentant le Lion de Belfort. En gravure, en dessin, en photos, en pin's, toutes les images symbolisant notre Lion de Belfort seront les bienvenues ", note Jean-Michel Kuntz, membre du Centre socioculturel de Belfort Nord (CCSBN). Profondément novatrices, ces deux expositions vont faire participer tous les Belfortains, du plus petit au plus grand, puisque les Francas de Belfort sont également du projet. L'objectif est simple : retracer la vie de cet artiste né à Colmar, tout en incitant les Belfortains à venir déposer des cartes postales... se rapportant à cette sculpture de 22 mètres de hauteur.nnBref, qu'ils soient collectionneurs ou simple possesseurs d'image du Lion, tous les Belfortains vont pouvoir mettre leur touche personnelle : " Le but est de faire participer les habitants. C'est notamment avec eux que l'on va pouvoir exposer des figurines ou des logos du Lion jamais vus. Nous retracerons ainsi l'histoire du Lion et ses anecdotes ", souligne le directeur du musée. Autant dire que si vous possédez une photo du Lion lorsqu'un os lui a été apposé dans sa bouche, ou une image représentant le Lion avec un casque polyphonique (installé lors du 1e r Fimu) sur les oreilles : celles-ci sont les bienvenues ! Les deux expos ont pour trait commun de mettre en avant ce Lion, dédié aux défenseurs de Belfort, après la guerre de 1870-71. Pour autant, c'est à la Tour 46 que les objets les plus insolites seront exposés : " Bartholdi a réalisé des aquarelles du Lion. Elles sont peu nombreuses... mais nous les mettrons à la portée des visiteurs ", rapporte fièrement Christophe Cousin. Les festivités débuteront le 18 septembre pour se clôturer le 2 janvier 2005. Si vous possédez des objets représentant le Lion de Belfort, ceux-ci seront les bienvenus. L'appel est lancé.n nSource : http://www.lepays.net
nndate : le 13/07/2004 à 11:01nauteur : Thiernsujet : n
Léo étant natif de Valdoie, n'est-il pas un descendant direct de celui de Bartholdi ? :;) M'est avis que nous pourrions répondre à l'appel lancé par les organisateurs de cette exposition...
nndate : le 13/07/2004 à 12:12nauteur : J-Minsujet : n
Il me semble que Léo est le descendant du lion franc comtois et n'a rien à voir avec celui de Belfort.....Il est évident que figurer dans une telle exposition représente une belle publicité mais il faut rester honnête....Ce n'est que mon avis, exprimez-vous !
nndate : le 13/07/2004 à 12:38nauteur : Thiernsujet : n
Le symbole du Lion est très présent en Franche-Comté et il est difficile de faire la part des choses. La preuve, Bartholdi a justement choisi cet animal pour faire une allégorie de la résistance de Belfort face aux Prussiens, qui corrobore un peu plus le célèbre adage "Comtois rends-toi ! Nenni ma foi !", lequel est bel et bien l'apanage de toute la région.nBon, c'est vrai que notre Léo est plus franc-comtois que belfortain, mais il est tout de même né dans le Territoire. Et peut-être que les organisateurs de l'expo apprécieraient une petite variante moderne ? Mais ce serait trop beau pour être... au net ! :lol: n
nnnLe lion exporténndate : le 22/06/2004 à 07:10nauteur : Silviensujet : Le lion exportén
Alors que le Lion de Belfort vient de sortir tout frais tout rose des mains des restaurateurs -la ville commémore le centième anniversaire de la mort de Bartholdi-, Lyon a choisi le... lion comme symbole vedette de l'événement culturel de l'été. nnJusqu'en septembre, la capitale des Gaules et des " bouchons " associe son image à celle du roi des animaux. Alors, depuis quelques jours, les Lyonnais voient des lions partout, traités, habillés, colorés, décorés, transfigurés par une meute d'artistes invités à utiliser le félin comme support d'inspiration.nnUn " support " franc-comtois, car tous les lions d'" origine " sont du même modèle, de taille réelle et moulés dans une résine de polyester qui est la spécialité d'une entreprise de Champagnole dans le Jura. Les 20 salariés de MDF (Matière, Décors et Formes) ont respecté un contrat léonin et livré dans les délais soixante fauves bruts de décoffrage, à transformer en oeuvres d'art.nnUn exploit pour la société spécialisée dans les petits objets souvenirs. Sur le marché du synthétique animalier, elle vient de se tailler la part du lion.nnsource : http://www.estrepublicain.frnnn
nndate : le 22/06/2004 à 08:46nauteur : Nicolasnsujet : n
Ce n'est pas vraiment une nouveauté, dans la mesure où le lion est l'emblème de Lyon depuis... le Moyen Age !nnNico
nnnPour les amateurs de livres anciens...nndate : le 02/06/2004 à 22:50nauteur : J-Minsujet : Pour les amateurs de livres anciens...n
Il est une boutique dans la jolie ville de Gray qui regorge de livres anciens dédiés à notre région. En voici une partie : nnhttp://www.livre-rare-book.com/Matieres/od/10113.htmlnnSi certaines personnes sont intéressées par ce vivier de culture et de patrimoine comtois, nous pouvons, Silvie ou moi faire les intermédiaires ::D
nndate : le 15/06/2004 à 22:37nauteur : J-Minsujet : n
Il y a aussi ce site qui devrait figurer dans le portail prochainement...nnhttp://www.fc-edition.com
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Mitch
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Télé aujourd'hui sur France 3 !!!rnrndate : le 12/06/2004 à 11:46rnauteur : J-Mirnsujet : Télé aujourd'hui sur France 3 !!!rn
Toussaint-Louverture au Fort de Joux nnFrance 3 Bourgogne/Franche-Comté présentera ce samedi 12 juin, à 15 h 50, une émission consacrée à " Toussaint Louverture, Haïti et la France " réalisée par Laurent Lutaud Nous sommes le 7 avril 1803, au fort de Joux près de Pontarlier dans le Doubs. Au rez-de-chaussée, une cellule de 6,50 m sur 3,90 m abrite un étrange prisonnier. L'homme, noir de peau, n'est pas sorti depuis sept mois, et a passé le plus clair de son temps assis sur une chaise, devant une imposante cheminée de pierre. C'est sur cette chaise, qu'on le découvre inanimé. Dans les couloirs du fort, la nouvelle circule vite. Il est mort ! L'ancien général de l'armée française vient de s'éteindre ! Le Spartacus noir... Celui qui avait infligé à l'armée anglaise une cinglante défaite, et qui avait ensuite tenu tête aux armées de Napoléon ! Il s'appelait Toussaint-Louverture... Avant de devenir le " Premier des Noirs ", Toussaint-Louverture, était un esclave qui avait mené une existence relativement paisible dans la plantation de la famille Bréda, située dans l'île de Saint-Domingue, la colonie la plus prospère du Nouveau-Monde. 1789 arrive, et alors que Toussaint Louverture a déjà près de cinquante ans, son destin bascule brusquement. En quelques années ", il devient le plus célèbre des Noirs, le symbole de la lutte contre l'esclavage puis le maître incontesté de Saint-Domingue comme la France le reconnaîtra en le nommant gouverneur général...nnSource : http://www.lepays.netnn
nnnMouvement autonomiste des années 60nndate : le 08/06/2004 à 09:44nauteur : Lacuzonnsujet : Mouvement autonomiste des années 60n
Je suis à la recherche de toutes informations à propos d'un mouvement autonomiste franc-comtois ayant existé dans les années 60 ( Je ne connais rien à propos de leurs idées ) ayant sortit du matériel militant. ( J'ai recupéré un petit quelque chose ). nEnfin voila, je mène mon enquête donc toutes les informations sont les bienvenues. A noter qu'il aurait peut être toujours existé vers 1978 quand la région " fétait " l'anniversaire de l'annexion comtoise à la France ( Tourné bien sur d'une manière à ne pas choquer les âmes sensibles ::D ) et se serait fait un peu connaitre ( C'est une hypothèse à partir des informations que j'ai pu glanner ... )
nnnIdée livrenndate : le 06/06/2004 à 18:40nauteur : Perle39nsujet : Idée livren
Médecines et Superstitions en Franche-Comté autrefoisnde Jean-Louis CLADEnnUne enquête sérieuse sur la médecine officielle en Franche-Comté et dans le Pays de Montbéliard autrefois.nnUn livre étonnant qui retrace les différentes étapes qui ont permis à la science médicale de progresser et qui évoque la formation des médecins, des chirurgiens, des sages-femmes et des apothicaires, sans oublier de parler des guérisseurs, rebouteurs ou sorciers aux innombrables recettes et potions magiques dont l'auteur dévoile les secrets ou les pouvoirs.nnEditions Cabedita, 208 pagesnn
nnnOrigine d'une chanson !?nndate : le 04/06/2004 à 12:13nauteur : Lacuzonnsujet : Origine d'une chanson !?n
Quelqu'un connait l'origine de cette chansons où la Bourgogne et la Franche-Comté sont présentes ?nnnRéveillez-vous Picards n1. Reveillez-vous Picards, nPicards et Bourguignons. nApprenez la manière d'avoir de bons bâtons, nCar voici le printemps et aussi la saison nPour aller à la guerre donner des horions. nn2. Tel parle de la guerre nMais ne sait pas que c'est : nJe vous jure mon âme que c'est un piteux faict nEt que maint homme d'armes et gentil compagnon nY ont perdu la vie, et robe et chaperon. nn3. Où est ce duc d'Autriche? nIl est en Pays-Bas nIl est en Basse Flandre avec ses Picards nQui nuit et jour le prient qu'il les veuille mener nEn la Haute Bourgogne pour la lui contester. nn4. Quand serons en Bourgogne, net en Franche Comté, nce sera qui-qu'en-grogne le temps de festoyer nbout'ront le roy de France, dehors de ces costeaux net mettrons dans nos panses le vin de leurs tonneaux nn5. Adieu, adieu, Salins, nSalins et Besançon nEt la ville de Beaulne, là où les bons vins sont nLes Picards les ont bus, les flamants les paieront nQuatre pastars la pinte ou bien battus seront. nn6. Nous lansquenets et reîtres net soudards si marchons nSans finir de connaître où nous arriverons, nAidons Dame Fortune et destin que suivons nA prêter longue vie aux soldats Bourguignons. nn7. Quand mourrons de malheur nla hacquebutte au poing nQue Duc nostre Seigneur digne tombeau nous doint nEt que dedans la terre où tous nous en irons nFasse le repos guerre aux braves bourguignons nn8. Et quand viendra le temps noù trompes sonneront nAu dernier Alahau, quand nos tambours battront nnous lèveront bannières aux ducque bourgignon nPour aller à la guerre donner des horions. n
nndate : le 04/06/2004 à 20:08nauteur : Lacuzonnsujet : n
J'ai trouvé des infos en vrac ! nnPour commencer la partition : http://edacj.musicanet.org/partitions/acj00241.pdfnnCette chanson date du XVe, ce qui me conforte dans l'idée qu'il est possible de retrouver des chansons " patriotiques " et chants de guerre datant du XVIIe et de la guerre de 10 ans ! nnLorsque le Duché de Bourgogne s'étendait jusqu'en Flandre en passant par la Picardie, au milieu du 15ème siècle, les soudars écumaient les contrées. Ils servaient Maximilien d'Autriche, époux de la Duchesse de Bourgogne, et étaient, pour la plupart, des mercenaires suisses.
nnnFranche-Comté espagnolenndate : le 30/05/2004 à 22:52nauteur : Nicolasnsujet : Franche-Comté espagnolen
Voici un joli site consacré à la Franche-Comté espagnole, réalisé par des lycées dolois et espagnols... sur les pas de Charles Quint !nnhttp://perso.wanadoo.fr/.lyceepasteur-roland/auteurs.htmnnA insérer dans le futur portail historique !nnNicolas
nnnLa vraie histoire du baiser de Vellefrienndate : le 30/05/2004 à 09:57nauteur : J-Minsujet : La vraie histoire du baiser de Vellefrien
Quoi de plus touchant que le bisou d'une Française sur la joue d'un Américain libérateur ? L'image a fait le tour du monde, mais pas toujours à sa place. n nVESOUL. Elle est belle, cette image, celle de " la Jeanne ", comme ses amis l'appelaient. Et pour cause, la prise de vue est signée par l'un des plus grands cinéastes américains. Mais n'anticipons pas.nnVoici donc une belle brune française qui embrasse chaleureusement un soldat américain de la Deuxième guerre mondiale. Un de ces libérateurs, venus de l'ouest par la Normandie ou du sud par la Provence, comme d'autres sont venus de l'est avec l'Armée rouge, pour délivrer le monde de la peste nazie.nnLa joie de la Libération. Tel est bien ce qu'elle exprime. Et elle paraît bien traduire les larmes de bonheur éprouvées en 1944 et 1945.nnEn ce jubilé du Débarquement, on ne compte plus - et c'est heureux - les numéros spéciaux (comme celui de L'Est Républicain), les magazines, les vidéos, les émissions, les CD rom et les DVD consacrés à l'Occupation, à la Résistance et à la Libération.nnNi Grenoble, ni Paris nnMais on ne trouve pas toujours les bonnes images à leur juste place. Naguère, la séquence du baiser de " la Jeanne " apparaissait à hauteur de la libération de Grenoble dans le film " Les Oubliés de la Libération - Ceux de Provence ".nnOr à la veille de l'émission de lundi 31 mai intitulée " Eté 44 " sur France 3, on retrouve dans deux pages d'un magazine télé à grand tirage le même bisou de " la Jeanne ", présenté comme s'il symbolisait la joie des Parisiennes d'août 1944. On verra bien demain soir si l'erreur vient de l'hebdomadaire ou des narrateurs de l'émission.nnDu côté de Vellefrie, aux portes de Vesoul, on reconnaîtra, en tout cas, les traits de Jeanne Troux et peut-être les images de ce village rural qui avait alors un peu plus de 100 âmes.nnMercredi 13 septembre 1944, des soldats américains arrivent à Vellefrie, venant de l'ouest par Flagy. Les villageois savent que, la veille, Vesoul a été libérée. Par les troupes du général John E. Dalquist de la 36e Division d'infanterie de l'US Army.nnSur l'unique place de Vellefrie, la population les accueille. Parmi les villageois, les jeunes Marie-Ange Foissard, Monique Tisserand, Micheline Bertin et Rolande Jourdain. Et puis la famille du garagiste Bardenet de Saulx-de-Vesoul, qui a préféré se mettre à l'écart de la RN 57, et des réfugiés venus de la région parisienne.nnAu premier rang, un blondinet de 9 ans, Hubert Troux, qui, accompagné de son frère cadet Jean-Luc, déguste une tartine de lard. Comme celles que sa tante a préparées à l'intérieur du café.nnLa boulangère du village nnDès son arrivée, le premier militaire américain, dont on ignore le nom, est assailli par " la Jeanne ". Jeanne Troux, la boulangère du village, c'est la mère d'Hubert et de Jean-Luc (elle aura eu cinq enfants) et c'est l'épouse du boulanger, qui s'appelle... Jean.nnA côté, le café-tabac tenu par les aïeux Troux, Jules et Marie. Et c'est bien sûr le grand-père Jules qui offre à boire aux libérateurs : " Du gros rouge, soutiré du fût et servi dans une casserole ", rapporte Hubert, l'ex-blondinet qui, par la suite, est devenu conseiller pédagogique et reste l'inamovible maire de Vellefrie.nnSur le film original, tel qu'il est archivé à Washington, DC, on voit aussi un soldat allemand blessé, apparemment bien content de voir la guerre se terminer pour lui.nnPar notre intermédiaire, les habitants de Vellefrie apprendront aujourd'hui que le réalisateur de cette scène de liesse, qui n'a laissé sur place aucune photo, est loin d'être un anonyme correspondant de guerre.nnIl s'agit du réalisateur William Wyler, qui, à l'instar de ses collègues John Huston et Franck Capra, avait décidé, dès 1942, de mettre ses talents " pour témoigner auprès de la nation américaine " qui, jusqu'alors, répugnait à lutter contre le nazisme.nnAinsi, William Wyler avait, dès 1942, réalisé " Mrs Miniver " pour saluer l'engagement du peuple britannique. Son nom n'allait pas tarder à devenir célèbre. Dès 1946, il obtenait un triomphe aux Oscars, notamment pour la mise en scène et la photographie, avec " Les plus belles années de notre vie ".nnA Vellefrie, pour beaucoup, le plus beau jour, ce fut le 13 septembre 1944.nnsource : http://www.estrepublicain.frn
nnnBibliothèque : rééditionnndate : le 25/05/2004 à 19:15nauteur : J-Minsujet : Bibliothèque : rééditionn
Publié à l'origine en 1993 par le conseil général, l'ouvrage de Marie-Antoinette Vacelet Le Territoire de Belfort dans la tourmente, 1939-1944, était épuisé depuis 1994. Dans le cadre du 60e anniversaire de la Libération, le département propose de rééditer le livre à 1300 exemplaires, dont 800 diffusés par les éditions Cêtre et 500 seront acquis par le conseil général pour être distribués gratuitement dans les écoles, les bibliothèques publiques, les établissements d'hébergement pour personnes âgées, les associations d'anciens combattants et aux lauréats du Concours national de la Résistance. L'assemblée territoriale a voté un crédit de 12 500 € pour cette opération.nnSource : http://www.lepays.netnnVoilà qui devrait ravir les amateurs d'histoire, un peu moins les collectionneurs qui vont voir leur pièce rare perdre de la valeur.... :;)
nnnDes empreintes de dinosaures dans le Juranndate : le 22/05/2004 à 08:15nauteur : Perle39nsujet : Des empreintes de dinosaures dans le Juran
Des empreintes attribuées à des dinosaures sauropodes ont été découvertes en forêt de Coisia dans le JurannLa découverte a eu lieu le samedi de Pâques, au cours d'une promenade. Incrustées dans une falaise, ces empreintes constitueraient le plus beau gisement de traces de dinosaures jamais révélé en France. Une étude est lancée avec les élus du département pour faire classer le site en réserve naturelle.nPublié le 19/05 à 11:55nnA défaut de morilles à la recherche desquelles il était parti, Christian Gourrat, le découvreur, est revenu de sa promenade en forêt de Coisia avec la certitude d'avoir trouvé quelque chose d'extraordinaire. Cette quarantaine de grosses cuvettes de quatre-vingt centimètres de diamètre qu'il a vues sur une falaise calcaire qui surplombe la vallée de l'Ain ne peuvent être que des traces de pas de dinosaures. Christian Gourrat, un géologue amateur qui est président de la société des naturalistes de l'Ain basée à Oyonnax, revient faire une série de photos qu'il envoie rapidemment à des paleontologues. Ceux-ci viennent sur place. Leur verdict est sans appel : ce sont bien des traces laissées par un troupeau de sauropodes qui était venu se promener là, il y a quelque cent trente millions d'années.nJean Le Loeuff, le conservateur du musée des dinosaures d'Espéraza dans l'Aude, le reconnait : "il fallait un oeil entraîné pour repérer ces traces".nUne découverte très importantennChristian Gourrat a chargé Jean Le Loeuff de mener les études complémentaires qui permettront d'officialiser la découverte. Cet expert affirme qu'il s'agit nettement de traces de dinosaures sauropodes, une espèce de grands herbivores dont la taille pouvait atteindre 25 mètres et le poids une vingtaine de tonnes.nLa découverte de Christian Gourrat fait suite à une découverte équivalente faite il y a quelques mois en Suisse voisine où des centaines d'empreintes de sauropodes et de téropodes ont été officialisées en 2002 et 2003. Le massif du Jura est en effet riche en vestiges de dinosaures.nLa forêt de Coisia n'a peut-être pas encore révélé tous ses trésors. Le gisement découvert par Christian Gourrat pourrait conduire à un autre gisement, car les traces se terminent sous une roche, et il se peut qu'elles se poursuivent en dessous. C'est pourquoi une étude est déjà lancée avec les élus du Jura pour faire éventuellement sauter un morceau de la falaise. Histoire à suivre...nnSource :France 3 Bourgogne Franche-Comté
nnnLa chapelle des Carmes à Saint-Claude a coiffé son nouveau dôme comtoisnndate : le 21/05/2004 à 19:02nauteur : Perle39nsujet : La chapelle des Carmes à Saint-Claude a coiffé son nouveau dôme comtoisn
Samedi 15 mai 2004, la société "Jura Lev" a déposé le dôme comtois sur la chapelle expiatoire de la place des Carmes.nn53 ans après, la chapelle retrouve donc un dôme digne de ce nom. Exit le "cage à perroquet" et place à un ouvrage de tradition, fait dans les règles de l'art par Serge Blanc-Potard pour la charpente de Franck Dupont pour l'installation des tuiles de cuivre.nnCe dôme de 90 m² est un dôme de forme impériale, à 8 pans, il pèse 10,650 tonnes. La charpente est en épicéa de la forêt du Risoux et les poinçons sont en chêne. Aucun clou n'a été utilisé pour la réalisation de l'ouvrage.n3.600 écailles de cuivres, agrafées les unes aux autres, recouvrent le dôme et sont l'oeuvre de Franck Dupont. La boule qui recouvre le sommet avec la girouette sont l'oeuvre d'un atelier d'art de Lyon.nnMes excuses pour la mauvaise qualité de la photo avec le nouveau dôme ! Si vous voulez de la super qualité, venez sur place ... ::) nnAvant :nImagennAprès (dôme en cours d'installation) :nImage
nnnbonne affaire (pour les expatriés à Paris)nndate : le 10/05/2004 à 21:36nauteur : Nicolasnsujet : bonne affaire (pour les expatriés à Paris)n
Pour ceux qui connaissent les bouquins "Le patrimoine des Communes du Doubs", et son équivalent pour le territoire de Belfort, ouvrages parus chez Flohic et qui se proposent de faire découvrir le patrimoine de chaque village des départements concernés à l'aide de photos légendées (c'est très agréable à consulter et on y apprend pliein de choses), je vous signale qu'on les trouve en destockage en neuf AU TIERS du prix original :sun: , soit seulement 15 euros pour le 90, et 38 pour le 25, dans plusieurs librairies parisiennes, notamment :n- librairie "les meilleurs livres", 18 bld Saint Michel (près de chez Gibert pour ceux qui connaissent)n- librairie Touzot, dans la rue qui longe Saint-Sulpice sur la gauche.nEt sûrement ailleurs...nnNico (qui est content de sa journée :love: )
nndate : le 10/05/2004 à 21:42nauteur : J-Minsujet : n
destockage en neuf AU THIER du prix original ??? :lol:
nndate : le 10/05/2004 à 21:44nauteur : Nicolasnsujet : n
Thier, vendu ! :;) nnNico
nndate : le 10/05/2004 à 22:14nauteur : Thiernsujet : n
Et un demi pour le Thier, un !!! :lol: nJe complète ton message Nico, en précisant que l'on peut trouver les ouvrages dont tu parle dans toutes les bonnes vieilles FNAC de France. J'ai en effet vu l'édition du Territoire à 15€ à la Fnac de Belfort et je crois bien que je vais me laisser tenter. Surtout que je possède celle du Doubs.
nndate : le 11/05/2004 à 18:54nauteur : Nicolasnsujet : n
Foncez !nnLes éditions Flohic ont fait faillite, c'est donc pas demain qu'on reverra ce genre de bouquins, surtout à ce prix.nnEt puis franchement, quand on aime la Franche-Comté, il y a dans ces bouquins plein d'idées de ballades et de découvertes.nnNico
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Mitch
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EXPOSITIONrnrndate : le 03/05/2004 à 18:49rnauteur : J-Mirnsujet : EXPOSITIONrn
Jusqu'au 30 juin, le Musée d'art et d'histoire du Château de Belfort braque ses projecteurs sur le site historique de la Miotte. nnSur les Hauts de Belfort, la célèbre Tour de la Miotte domine largement l'horizon ouvert sur les montagnes vosgiennes. D'ici, l'on surplombe l'étang des Forges, les communes d'Offemont et Valdoie paraissent toutes proches et le site Alstom fait face au Lion. Cette promenade des Hauts de Belfort emprunte le tracé du camp retranché dit " du vallon " conçu par Vauban. ébauché de 1792 à 1794, il fut réalisé entre 1825 et 1838 par Haxo, inspecteur général des fortifications. Le périmètre de 1000 m sur 600 m, prévu pour abriter une armée de 10000 hommes, s'appuie sur les forts de la Justice et de la Miotte. Le site étant relié à la place forte par l'ouvrage à cornes dit de L'Espérance. Ce dispositif était destiné à défendre le front Est de Belfort. A l'occasion du Printemps des Musées organisé hier dimanche par le Ministère de la Culture, le Musée d'art et d'histoire du Château de Belfort a donc choisi d'évoquer la Miotte, un lieu particulièrement cher aux Belfortains. Les origines de la Miotte et de sa fameuse tour, ont gardé une part de leur mystère. Elles ont fait l'objet de plusieurs récits donc certains relèvent davantage de la légende que du fait historique : menhir datant de la préhistoire, monument commémoratif de la victoire de César, fanum gallo-romain, tour de garde médiévale ou dernière " miette " du château de Montfort, édifié par les Ferrette et détruit en exécution du traité de Grandvillars en 1226... Pour en savoir plus, le musée propose une passionnante exposition sur l'histoire du mythique site de la Miotte, au coeur de la mémoire belfortaine.nnVOIR " La Miotte, histoire et légendes ", exposition à voir au Musée d'art et d'histoire du Château de Belfort jusqu'au 30 juin 2004. Ouverture tous les jours sauf le mardi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Renseignements au 03.84.54.25.51.nnSource : http://www.lepays.netnn
nnnLe Haut-Jura oublié, un livre à lire et à voir...nndate : le 27/04/2004 à 18:52nauteur : Perle39nsujet : Le Haut-Jura oublié, un livre à lire et à voir...n
De Daniel CHAMBRE et les Amis du Vieux Saint-Claude :nnLe Haut-Jura oubliénnL'arrondissement de Saint-Claudenet ses cinq cantonsnpar les cartes postalesnet les photographies anciennes (1989)nn
Ce livre d'images vous entraînera dans les cinq cantons de Haut-Jura d'autrefois.nVous y découvrirez par les cartes postales anciennes, les vieilles photographies, les documents et articles divers, des villes et des villages qui ont bien changé.nVous apprendrez à mieux connaître ces haut-jurassiens laborieux, minutieux et si habiles. A travers quelques anecdotes vous apprécierez les qualités de ces gens de la montagne et la gaieté de leur caractère, qu'un climat rude n'a jamais pu entamer.nVous retournerez avec eux aux sports d'hiver en ce début de siècle. Et peut-être retrouverez-vous au détour d'un chemin un ancêtre, un lieu familier qui étaient oubliés.n
nnImagennn*** Message édité par perle39 le 28/04/2004 09:49 ***nnn
nndate : le 28/04/2004 à 13:40nauteur : J-Minsujet : n
Perle, il y a un pb d'affichage avec l'image, je pense que c'est dû au fait qu'il y a des espaces dans le nom de ladite image :;)
nnnVestiges....nndate : le 15/04/2004 à 07:30nauteur : J-Minsujet : Vestiges....n
Des mosaïques gallo-romaines " d'exception ", datant du Ier et IIe siècles, ont été mises au jour à Besançon. Lors de travaux au collège Lumière, des fouilles ont permis la découverte d'un " vaste et luxueux bâtiment antique " d'au moins 1 250 m2, dont il reste des bas de murs d'environ 40 cm de haut. Ce bâtiment, attribué à la période flavienne (fin du Ier siècle-début du IIème siècle après JC) et reconstruit dans la deuxième moitié du IIe siècle après un incendie, est en cours de dégagement. Ses trois grandes pièces sont décorées de mosaïques, dont la plus grande (près de 200 m2) a été partiellement fouillée en 1973 sous la rue voisine. Son médaillon central représente Neptune sur son char, entouré de caissons à motifs géométriques. " Cette mosaïque, dont la moitié avait été découverte en 1973, est exceptionnelle, au niveau national. Autour du médaillon, il y a comme un catalogue de tous les motifs géométriques possibles à la fin du Ier siècle ", a précisé Claudine Munier, responsable des fouilles pour l'Inrap. Deux autres grandes mosaïques de 65 et 85 m2, dont l'une possède en médaillon central le bouclier d'Athéna orné de la tête de Méduse, et plusieurs pièces plus simples ont également été mises au jour. Les fouilles se sont pour l'instant intéressées aux niveaux supérieurs de l'édifice et les archéologues s'attendent à d'autres découvertes intéressantes aux niveaux inférieurs, qui pourraient remonter jusqu'à l'âge du fer (0 à 500 avant JC), a précisé Mme Munier. Le site sera exploré jusqu'en novembre prochain, date où le collège, déménagé pendant les fouilles, réintégrera ses murs.nnSource : http://www.lepays.net
nndate : le 15/04/2004 à 20:31nauteur : Perle39nsujet : n
Il y a eu un reportage sur le sujet hier sur France3 BFC. Et un en ce moment même sur France 2 aux informations nationales.nTrès importante découverte...
nndate : le 17/04/2004 à 00:47nauteur : Samnsujet : n
On en a également parler dans le JT de TF1 hier à 20h. La Franche Comté à la une de l'info pour autre chose que son climat... Tant mieux ::)
nndate : le 17/04/2004 à 11:41nauteur : J-Minsujet : Décidément !!n
Des vestiges de l'époque mérovingienne et du Haut Moyen âge viennent d'être mis au jour, sur le chantier d'extension du cimetière de Bourogne. nnAu printemps 2003, une opération de diagnostic archéologique avait été lancée alors que la municipalité de Bourogne déclarait son intention d'agrandir le cimetière. Ces fouilles par tranchées de sondage sur 5 à 10 % de l'emprise du terrain avaient permis de constater que le sous-sol recelait des vestiges datant de l'époque mérovingienne et du Haut Moyen âge, par la présence de poteaux et de structures. Le service régional de l'archéologie de Franche-Comté prescrivait alors des fouilles complémentaires et lnstitut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) envoyait alors, mi-mars 2004, deux chercheurs Jean Cayrol et David Billoin responsable du chantier de fouilles. Le site s'est avéré particulièrement intéressant car pour la première fois dans la région, on trouve des traces d'habitat. L'endroit devait servir de site défensif, placé sur une hauteur dominant le village avec deux fossés défensifs de 3,50 m de largeur qui se dessinent parfaitement dans le sous-sol jaune, doublés d'une rangée de poteaux. Deux fonds de cabanes d'artisans (dont certainement celle d'un tisserand) du Ve ou VIe siècle ont été mis à découvert ainsi que les fondements d'un gros édifice sur poteaux. Quelques pièces de monnaies et des fragments de céramiques permettront de mieux dater l'ensemble des découvertes après datation en laboratoire. Une douzaine de pièces de monnaie a été trouvée dont quatre sont lisibles, elles datent probablement de la fin du IVe ou du début du Ve siècle. Elles ont été frappées dans des pays orientaux et servaient à payer les soldats. Plusieurs carcasses animales ont été trouvées, enterrées à environ 1,50 m de profondeur dans un substrat argileux et graveleux, elles proviennent certainement d'animaux malades (cheval, porc ou sanglier, bovidé), ces éléments permettront d'avancer sur les études de la faune dans la région. Trois gros fours à chaux ont également été mis à jour. D'une forme circulaire d'environ 2,40 m de diamètre, ils ont été creusés directement dans l'argile.nLes hommes transformaient, en chauffant au feu de bois, la pierre calcaire en chaux qui servait de liant comme le mortier pour la construction. Ces fours à chaux étaient souvent installés à proximité immédiate du chantier : certainement celui d'une église antérieure de plusieurs siècles à l'église Saint Martin actuelle. Le calcaire venait tout simplement des bâtiments romains qui étaient situés juste en dessous de la colline et qui étaient en ruines. Là aussi la datation du charbon de bois trouvé va permettre de mieux préciser la période. Des traces d'occupation du site à l'âge de bronze ont également été relevées. Ce qui est inédit dans toute la Franche-Comté, c'est d'avoir trouvé un système défensif et des traces d'habitat du Ve siècle, les indices permettent de penser qu'une petite garnison de soldats occupait les lieux.nnSource http://www.lepays.net
nndate : le 17/04/2004 à 12:07nauteur : Perle39nsujet : n
Voici 2 petits liens sur le sujet :nnhttp://actu.voila.fr/Depeche/depeche_culture_040414153333.tp195iuv.htmlnnhttp://cultureetloisirs.france2.fr/archeologie/1125037-fr.php
nndate : le 25/04/2004 à 22:29nauteur : Lacuzonnsujet : n
Mon ancien collège :;)
nnnBicentenaire de la mort du général Pichegrunndate : le 14/04/2004 à 20:51nauteur : J-Minsujet : Bicentenaire de la mort du général Pichegrun
Diverses manifestation marqueront prochainement le bicentenaire de la mort du général Pichegru, originaire d'Arbois (Jura).nnTrois conférences se dérouleront en avril au château Pécauld à Arbois :nn- Vendredi 16 avril, à 20 h 30 : " Coutumes et vie jurassiennes au XVIIIe siècle ", animée par Michel Vernus. Entrée libre.nn- Vendredi 23 avril, à 20 h 30 : " Péripéties après la mort du général Pichegru ", animée par Roger Gibey.nn- Vendredi 30 avril, à 20 h 30 : " Mort du général Pichegru : une nuit au Temple, assassinat ou suicide ? ", animée par le docteur Bernard Saugier.nnUne exposition sur la vie du général Pichegru aura également lieu. Son inauguration est prévue vendredi 30 avril, à 18 h 30, à l'hôtel de Ville d'Arbois. Cette exposition se prolongera les 1er, 2 et 3 mai avec celle organisée par Pasteur, Patrimoine Arboisien.nnSource : http://www.estrepublicain.frn
nndate : le 14/04/2004 à 20:58nauteur : J-Minsujet : n
Alors pour les incultes comme moi qui ne connaissaient pas le général Pichegru : nnPichegru Charles (1761 - 1804)n(J'ai trouvé aussi "Jean-Charles" sur certains sites...)nnImagennSergent-major en 1789 et président du club des Jacobins de Besançon, il devient général de division en 1793. Commandant de l'armée du Haut-Rhin puis du Nord, il conquit la Belgique et les Pays-Bas en 1795. Mais, rallié à la cause royaliste, soupçonné de trahison, il dut démissionner (1796). En 1797, élu au Conseil des Cinq-Cents, dont il fut le président royaliste, il fut arrêté après le 18-Fructidor. Déporté en Guyane, il s'en évada et gagna l'Angleterre. En 1804, il prit part à la conspiration de Cadoudal. Arrêté à Paris, on le retrouva étranglé dans sa prison.nn
nnnOn trouve vraiment de tout....nndate : le 13/04/2004 à 23:12nauteur : J-Minsujet : On trouve vraiment de tout....n
Là je trouve qu'il faut être sacrément spécialisé...nnhttp://hsr70.chez.tiscali.fr
nnnLavoirs de Haute-Saônenndate : le 07/04/2004 à 22:12nauteur : J-Minsujet : Lavoirs de Haute-Saônen
Personnellement je trouve jolis les lavoirs qui ornent les places de nos villages, et, même s'ils sont inutilisés depuis l'avènement du lave linge, nous nous devons de préserver ce patrimoine...voici quelques photos de specimen Haut-Saônois....nnhttp://aube.lavoirsdefrance.com/hautesaone.php :;)
nnnHistoire en Haut Doubsnndate : le 29/03/2004 à 00:17nauteur : Samnsujet : Histoire en Haut Doubsn
Pour les amateurs d'histoire, j'ai trouvé un petit historique de ma ville préférée .... ::) nnnhttp://www.morteau.org/Morteau/historique.htm.n
nndate : le 29/03/2004 à 00:27nauteur : Thiernsujet : n
Merci Sam pour ce lien très intéressant. J'ai regardé dans le Portail et le site de la ville de Morteau n'y est pas encore référencé. Ce n'est plus qu'une question de jours... :;)
nndate : le 29/03/2004 à 19:08nauteur : Nicolasnsujet : n
Apparemment, le lien n'est pas valide pour tous...nnJe n'ai pas réussi à l'atteindre...nnNico
nndate : le 29/03/2004 à 19:22nauteur : Perle39nsujet : n
Le lien ne fonctionne pas pour moi non plus.
nndate : le 29/03/2004 à 22:59nauteur : Thiernsujet : n
Il fonctionnait... jusqu'à ce soir ! ::( nPar contre le http://www.morteau.org/ est valide : je l'ai d'ailleurs ajouté dans le Portail dans les communes du Doubs. Encore merci à Sam ! ::)
nnnJeux traditionnelsnndate : le 26/03/2004 à 20:14nauteur : Nicolasnsujet : Jeux traditionnelsn
Il me semble que Lacuzon avait demandé, dans l'ancien forum, des informations sur les jeux traditionnels comtois.nnEn feuilletant le Barbizier n° 14 (1987), je viens de tomber sur tout un dossier, avec vocabulaire patois, sur la question.nnA bon entendeur...nnA bientôt,nnNicolas
nndate : le 27/03/2004 à 12:21nauteur : Lacuzonnsujet : n
Je vais aller faire un tour à l'île enchanté pour trouver le Barbizier n° 14 ! :;)
nndate : le 28/03/2004 à 10:12nauteur : Nicolasnsujet : n
Les "vieux" Barbizier sont aussi disponibles au Musée des Maisons Comtoises de Nancray (je n'ai plus le lien en tête, mais on l'a mis dans la biblio du patois).nnNiconn*** Message édité par Nicolas le 28/03/2004 10:12 ***nnn
nnnCroyances Séquanes / Paganismenndate : le 26/03/2004 à 17:06nauteur : Lacuzonnsujet : Croyances Séquanes / Paganismen
Je recherche des réferences de bouquins, et des études sur le druidisme, les croyance, le Paganisme chez les Séquanes !?nnSi quelqu'un connait des réferences ::) ( Nico ? ) je suis intéressé ! nnAlex
nndate : le 26/03/2004 à 17:10nauteur : Lacuzonnsujet : Nodiern
Ah ouai autre chose ! Je recherche des réferences de l'écrivain Nodier par rapport à la Séquanie & aux origines celtiques de la Franche-Comté ( sujet sur lequel il a passé pas mal de temps parait-il ). Sinon j'aurais bien voulu savoir plus de choses sur les rapports que Nodier entretenait avec la terre Comtoise !? ::) J'aurais même entendu dire à une conférence, qu'il aurait commendité un attentat contre Napoléon en rapport avec des revendications sur la Comté !? J'ai fait des recheches mais je n'ai rien trouvé donc si quelqu'un a des infos ! Merci :;)
nndate : le 27/03/2004 à 22:44nauteur : Nicolasnsujet : n
Il est difficile de connaître les croyances des Séquanes, et hormis quelques textes, seule l'archéologie peut apporter des réponses, bien fragmentaires, sur ces questions. Il faut en particulier se méfier de tous les Celtomaniaques comme Jean Markale, qui partent des légendes irlandaises pour expliquer les croyances celtiques antérieurs à la romanisation. La confrontation peut certes être utile, mais elle doit se manier avec prudence : ainsi, aujourd'hui, les Européens fêtent pour la plupart noël, mais cela ne signifie pas qu'ils le fêtent de la même façon partout en Europe. De même, les Celtes ont peuplé l'Europe occidentale pendant plusieurs siècles, ce qui suppose des évolutions dans les pratiques (de même que nous ne fêtons pas noël comme le fêtaient nos grands parents).nnLes historiens sérieux possèdent toutefois des informations précis sur quelques points, que je résume brièvement ici : nnComme tous les Celtes, les Séquanes considéraient que les arbres servaient de demeures à des dieux, ce qui a fait croire à leurs détracteurs - et notamment aux auteurs chrétiens des premiers siècles - qu'ils adoraient les arbres.nnEn fait, les divinités celtiques étaient très nombreuses, et souvent telle déesse adorée à un endroit était inconnue ailleurs : à l'exception de quelques divinités éminentes, la plupart des dédicaces gauloises à un dieu n'ont été retrouvées qu'à un seul exemplaire, ce qui illustre cet éclatement (je crois par exemple, que Vosegos était le dieu du massif vosgien).nnJe renvoie tous ceux qui sont intéressés par ces questions au site nnhttp://www.mythofrancaise.asso.frnnle site de la Société de Mythologie Française, dont je fais partie, et qui consacre ses travaux (et une revue très intéressante) à l'étude des mythes et légendes de France. On y trouve notamment des informations sur un recensement des divinités gauloises, en cours, et surtout sur le projet d'atlas mythologique qui se propose de recenser, pour tous les départements français, toutes les légendes connues et de les cartographier.nnLa carte du Territoire de Belfort a été publiée dans le bulletin n° 197 : plus de 120 légendes ont été recensées !nnVous pouvez commander ce numéro du bulletin de la Société de Mythologie Française au prix de 10 euros, auprès de nM. Philippe LHERMINIERnLe Fonteniln61300 SAINT-SULPICE-SUR-RILLEnnSi vous aimez les légendes, vous ne regretterez pas cet achat !nnA +nnNiconn*** Message édité par Nicolas le 27/03/2004 22:14 ***nnn
nnnFêtes Comtoisesnndate : le 27/03/2004 à 12:29nauteur : Lacuzonnsujet : Fêtes Comtoisesn
J'aimerai recenser toutes les fêtes comtoises de tous les styles du types " Les Fayes " à Chateau-Chalon et Mouthier-Haute-Pierre, pour faire un calendrier avec Lieux et Dates des évenements. nSi il y avait moyen de trouver les origines de ces fêtes, ce serait parfait.
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Mitch
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hasards de l'histoire (spécial nico)rnrndate : le 16/01/2004 à 10:08rnauteur : Saute-gouilletsrnsujet : hasards de l'histoire (spécial nico)rn
Bonjour,nnJe fais une petite recherche sur l'histoire de ma comunne :nn

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Les origines de notre cité remontent à la préhistoire. nDes fouilles archéologiques ont permis de retrouver quelques vestiges ngallo-romains et médiévaux. n n La première seigneurie du Mée date de 1085. En 1225, le chevalier Pierre de Lives pritn possession du territoire du Mée. Sous Saint-Louis, Le Mée s'appelait "Le Mas", du nom du nseigneur Thibaud de Mas. Au cours des âges, Le Mée est passé entre les mains de différents nseigneurs dont, au XVe siècle, Arthur de Vaudetar, seigneur de [color=red]Pouilly-le-Fort[/color]. La seigneurie nentra dans la famille [b]Fraguier [/b]en 1676 qui résida au Mée jusqu'au début du XXe siècle.nPierre Florimond de Fraguier, conseiller au Parlement, fut le dernier seigneur du Mée. Il fit nconstruire la première église ouverte au culte catholique en 1771, puis l'école en 1782. nn Au XVIIe siècle, de nombreux fours produisaient une chaux d'excellente qualité, préparée à npartir d'une pierre blanche extraite de carrières ou de galeries s'enfonçant dans le coteau. nSurtout utilisée sous le règne de Louis XIV, l'exploitation des fours cessa vers 1850. Elle fut nremplacée par la fabrication de tuiles, briques et carreaux. Une fabrique de porcelaine nfonctionna jusqu'en 1880. nn Henri Chapu, né en 1833, a marqué l'histoire de notre commune. Sculpteur de grand talent net de renommée internationale, il a laissé à notre cité une grande partie de ses oeuvres que nl'on peut admirer au musée qui porte son nom. 
nnLe Musée est gratuit, assez rare pour être souligné (des fois que vos passiez dans le coin)nPour infos pasteur a fait quelques expériences sur la maladie du charbon à Pouilly le Fortn(http://aspage.chez.tiscali.fr/pasteur.htm)nnPuis j'en cherche un peu plus sur la famille fraguier :nn

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Notice biographique : nnD'origine parisienne, la famille de Fraguier remonte au XIIIe siècle : Jehan Frager, bourgeois nde Paris, est cité dans un acte de 1261. Un Fraguier fut premier auditeur en la Chambre des ncomptes en 1418, un autre en 1501. A la fin du XVIe siècle, cette famille se partagea en deux nbranches : [b]la branche dite de Franche-Comté [/b]qui, en réalité ne cessa de résider nà Paris qu'au milieu du XVIIIe siècle, après la nomination de Louis de La Tour-Fraguier ncomme [b]gouverneur de Besançon en 1733[/b], et s'éteignit sans descendance mâle nau début du XIXe siècle, et la branche d'Ile-de-France. La branche dite de Franche-Comté nsuivit le parti des armes : François Fraguier, baron de Dannemarie, lieutenant au régiment ndes Gardes françaises, fut tué à la bataille de Lens en 1648, et François-Louis Fraguier, ncapitaine au régiment de Vermandois, trouva la mort à Friedlingen. Cette branche fut illustrée npar l'abbé Fraguier, membre de l'Académie française en 1707, qui entretint une ncorrespondance avec Leibnitz. La branche d'Ile-de-France, restée à Paris, donna des nauditeurs, des maîtres, trois présidents de la Chambre des comptes, des conseillers au nparlement de Paris, des chevaliers de Malte et des officiers des armées du roi. Au XVIIIe nsiècle, Geneviève Gruyn, veuve en premières noces de Martin Fraguier, conseiller du roi en nses conseils et président de la Chambre des comptes, épousa en secondes noces Jacques nAntoine Baratier de Saint Auban, lieutenant général des armées du roi, commandeur de nl'ordre royal et militaire de Saint-Louis, inspecteur général de l'artillerie. De son premier nmariage, elle avait eu un fils, Ambroise Nicolas Fraguier, maréchal de camp et d'armée du roi, nchevalier de l'ordre de saint Louis. nnAu XIXe siècle, la famille Fraguier s'allia par mariage aux Montagu. nnDescription du contenu : nn322AP/1 à 322AP/39 Inventaires, actes de succession, contrats, quittances, comptes et rentes. XVIe-XIXe s n322AP/1 à 322AP/14 Famille Fraguier : papiers personnels. 1528-1870 n322AP/15 à 322AP/25 Biens à Paris et dans la région parisienne, en particulier [b]la terre du Mée, près de Melun[/b]. 1518-1889 
nnC'est-y-pas un clin d'oeil de l'histoire ça ?nnTu n'en saurais pas un peu plus sur cette branche de Franche-Comté Nico ?nnn*** Message édité par Saute-gouillets le 16/01/2004 17:00 ***nnn
nndate : le 16/01/2004 à 13:12nauteur : Thiernsujet : n
Comme quoi les franc-comtois sont partout ! ;-)
nndate : le 16/01/2004 à 14:19nauteur : Saute-gouilletsnsujet : pouilly le fortn
Re,nnPour en savoir plus sur pouilly le fort pour les curieux que l'histoire intéresse :nnhttp://aspage.chez.tiscali.fr/hameau.htm
nndate : le 16/01/2004 à 22:49nauteur : Nicolasnsujet : n
Comme par hasard, le patelin de Saute-Gouillets comporte des grappes de raisin... C'est en ton honneur, Saute-Gouillets ? :;) nnA +nnNiconnn
nndate : le 16/01/2004 à 22:53nauteur : Saute-gouilletsnsujet : raisinn
Bonsoir,nn

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Comme par hasard, le patelin de Saute-Gouillets comporte des grappes de raisin... C'est en ton honneur, Saute-Gouillets ?
nha ben bien sûr j'ai demandé aux fraguiers :lol: ::D J'aurais voulu le faire ...nnPour être sérieux, jusqu'au début du siècle ... dernier, les côteaux de seine et de marne étaient couverts de vignes afin d'abreuver ces soifards de parisiens, puis le chemin de fer et les vins du sud à vil prix ont eu raison de la majorité de ces côteaux ::( nntoutefois, ils renaissent http://jeanneret01.chez.tiscali.fr/tvign.htmnnA noter pour les curieux que le vilage de thomery (non loin de fontainebleau) s'était fait une spécialité de la culture du chasselas doré de fontainebleau et de la conservation de ses grappes jusqu'à noël afin de les déguster au dessert.nhttp://perso.wanadoo.fr/damien.jullemier/vsj/chasselas.htmnhttp://perso.wanadoo.fr/melany.dictons/chasselas.htmnhttp://www.espritduvin.com/special/RaisindeTab ... nTable.htm (apprécier au passage le célèbre escalier en fer à cheval de fontainebleau)nnPetite précision, le chasselas n'a pas complètement disparu de thomery, plusieurs particuliers en ont conservés quelques ceps pour consommation personnellennBon j'arrête là sinon thier va réprimer cette promotion hors franche-comté :;) nnJ'ajouterais juste que François 1er aurait importé quelques ceps de savagnin à Fontainebleau.nn@+nnn*** Message édité par Saute-gouillets le 16/01/2004 22:21 ***nnn
nndate : le 16/01/2004 à 23:38nauteur : Nicolasnsujet : n
François Ier n'était pas le seul à apprécier le vin d'Arbois, même si c'est le roi que l'on cite le plus souvent.nEn effet, Henri IV et Charles Quint le faisaient également venir sur leur table, et même l'humaniste Erasme s'en régalait.nnMoralité : pour devenir roi, empereur ou intellectuel renommé, commencez par boire du vin d'Arbois, le reste suivra !nnA +nnNico
nndate : le 17/01/2004 à 12:48nauteur : Saute-gouilletsnsujet : vin d'arboisn
Bonjour,nnPrécisons qu'à l'époque le vin était essentiellement rouge ! Tout comme en bourgogne et en champagne d'ailleurs !nnIl y a fort également à parier que les importations de ces souverains se faisaient plus pour s'attirer la sympathie de francs-comtois que par réel engouement :;) Ne dit-on pas ailleurs que le vin préféré d'Henri IV était le Jurançon ?nnM'est avis que les souverains de l'époque devaient politiquement aimer pas mal de vins ...
nndate : le 08/02/2004 à 22:21nauteur : Nicolasnsujet : n
Ave Aquae Saltor;nnJ'ai enfin trouvé deux ou trois choses sur les Fraguier :nn- en 1789, le seigneur de Frasne-le-Château (70) est Jean-Baptiste-Augustin, baron de Fraguier;n-Gabriel, baron de Fraguier, né à Besançon en 1803, mort dans la même ville en 1873, s'illustra dans la peinture. Il fut président de la Société des Amis des Arts de Besançon, et exposa aux salons de Paris plusieurs oeuvres, notamment d'inspiration orientaliste.n- les armes sont les mêmes que celles de leurs cousins briards.nnVoilà, voilà !nnA +nnNiconnnn
nnnLa Bourgogne unie & autres questions ...nndate : le 25/01/2004 à 19:41nauteur : Lacuzonnsujet : La Bourgogne unie & autres questions ...n
Je me pose une question ::) Dans l'avenir, seriez vous pret à vivre dans un ensemble " Bourgogne " reprenant la Bourgogne historique Duché + Comté ?. En y réflechissant, il n'y a pas eu de nation comtoise, mais il y a eu une nation bourguignonne coupée en 2. ( comme il y a eu une nation bretonne, ou autre ). nJe trouve que l'identité Comtoise est quand même tombée bien bas ( si elle n'est pas morte !? ), et je pense personnelement que tant qu'il n'y aura pas un mouvement politique qui remettra l'identité comtoise à un ton moins folklorique, ça sombrera toujours plus vers les bas fonds. nnEn passant je me pose une question, n'y aurait-il pas un sacrés paquet de personne en France, qui s'embrouille avec les départements / régions et ne connaissent absolument rien aux ensembles historiques qui croient que le Jura est une région ?! Je n'ai absolument rien contre les identités locales en Franche-Comté, mais pour moi le Jura n'existe pas, comme la Haute-Saone, le Doubs, le Haut-Doubs ou même le territoire de Belfort ( même si ce dernier est un ensemble plus vrai, étant donné qu'il est historiquement alsacien ) ...nnJe suis assez amère ... Chaque jour, j'espère pouvoir m'investir pour la Franche-Comté, mais j'ai l'impression que personne ne bouge, et que personne ne bougera jamais ... ! Les gens sont à fond sur le cd du 2.5, chanson qui se répend, et m'énerve de plus en plus ... Les gens sont jacobins au possible, à commencer par mes collègues de fac qui pense que c'est ridicule qu'un breton veule parler breton, et souhaite une chaine en breton ... qui ont honte de leur région, mais n'en connaisse que les fromages ... nnJe rêve d'un mouvement nouveau, qui ne soit pas passéiste, qui défende la franche-comté telle qu'elle est : rurale, à l'histoire de résistance, ... une terre qui ne soit pas esclave de Paris et d'une république indivisble ou c'est ridicule de vouloir parler sa langue, être fiers de ses vrais racines, ... solidaire des peuples qui sont dans le même cas ... Ou tu passes pour un criminel quand tu portes le drapeau de ta terre comme un drapeau national ... nnY'en a marre ... !
nndate : le 27/01/2004 à 22:57nauteur : Nicolasnsujet : n
Cher Lacuzon,nnC'est un courrier bien stimulant que tu nous livres, et qui m'inspire les réflexions suivantes :nn1) Concernant une éventuelle "Bourgogne unie", cela me paraît parfaitement inutile. La nation comtoise a bel et bien existé. Si on parlait aux XVIe et XVIIe siècles de "nation bourguignonne", ce terme désignait les Comtois, puisque les Bourguignons du duché avaient intégré la France : ils n'étaient donc plus Bourguignons mais Français ! Lorsqu'au XVIe toujours, Loys Gollut, premier historien de Franche-Comté, consacre son étude à la "République Séquanaise", c'est bien de son pays comtois dont il décrit la geste.nLa Franche-Comté peut se targuer d'une histoire qui la distingue fortement de la Bourgogne : notre Empereur Charles Quint, nos rois espagnols, notre automie, notre rôle de carrefour entre espage germanique et roman, entre France et Suisse, font de notre terre un pays original et distinct de la Bourgogne, même si effectivement nous avons des racines communes et bien des points communs avec nos cousins Bourguignons.nnConcernant l'identité comtoise, elle ne va peut-être pas si mal que cela, si j'en crois tout simplement le nombre de visiteurs qui viennent sur ce site ! C'est bien la preuve que être Comtois signifie encore quelque chose, et que même si bien des choses ont disparu, tout n'est pas mort.nnDe toutes façons, on ne reviendra pas en arrière. Tu veux un mouvement qui défende la Franche-Comté "telle qu'elle est, c'est à dire rurale"... Sais-tu que la Franche-Comté est la première région industrielle de France, si l'on compte le nombre d'actifs qui sont employés dans le secteur secondaire. Combien reste-t-il d'agriculteurs en Franche-Comté ? La Franche-Comté n'est plus rurale, ou tout du moins plus seulement... nnC'est d'ailleurs la raison pour laquelle à mon avis le patois ne survivra pas : c'est une langue adaptée à une population rurale (comment dire en patois : le vendeur a égaré la garantie de mon lecteur MP3 ?). S'il faut à mon avis tout faire pour sauvergarder l'identité comtoise, il ne faut pas en faire ce qu'elle n'est pas, ou plus. La Franche-Comté aujourd'hui, c'est aussi Peugeot (eh oui !).nnAlors oui, préserver et transmettre, que ce soit notre français régional, nos traditions lorsqu'elles ont encore un sens ou qu'elles peuvent en revêtir un nouveau, nos savoirs-faires et nos paysages, nos légendes, racontottes et, aussi, ce caractère qu'on nous prête. Créer à partir de nos racines, préserver et construire notre originalité... Faire en sorte que ce pays qui est le nôtre berce encore de doux rêves les générations futures comme il nous a enchanté dès les premières aurores, voici le combat.nnAujourd'hui, en Franche-Comté, beaucoup de personnes donnent de leur temps pour sauver et faire connaître notre pays (vois tous les liens !), et pour ma part, je me dis que cancoillotte.net joue son rôle. Je ne suis pas peu fier, par exemple, que les Comtois qui viennent sur ce site redécouvrent notre vieille croix de Saint André. Et pas besoin d'être autonomiste pour cela :;) !nnSi la Franche-Comté est mon pays, ma nation, c'est la France, cette France que nos aïeux ont construits ensemble, des monts d'Arhée au Jura, du Pas-de-Calais aux Calanques de Marseille.nnCertes, il est tant d'assouplir ce jacobinisme qui bénéficie toujours aux mêmes, mais dans le cadre de notre bonne vieille République qui n'a tout de même pas eu que des torts !nnVoila, le cours du professeur Nico est terminé, vous pouvez ranger vos cahiers :;) nnA plus les tous,nnNico
nndate : le 27/01/2004 à 23:10nauteur : Thiernsujet : n
Je suis bouche bée... ::)
nndate : le 28/01/2004 à 14:02nauteur : Nicolasnsujet : n
Oh bâ fô pas... ::) nnNico
nndate : le 29/01/2004 à 12:52nauteur : Lacuzonnsujet : n
Merci pour la réponse détaillée :;) nn1) De la même façon je pense que Franche-Comté et Bourgogne sont bien distinces. C'est vrai que quand l'on considère les arguments de ton message, il n'y a pas photo. nn2) Je sais trés bien que la Franche-Comté est la première région industrielle de France, mais l'identité comtoise ne vient pas de l'industrie mais du côté rural. Quand je dis à certaine personne que la Franche-Comté est en haut de l'échelle au niveau industriel, beaucoup sont étonnés et je pense que pas mal ne me croie pas. Pour l'identité comtoise & toute la culture qui va avec, la terre et le travail de celle ci est plus présent que l'industrie dans l'esprit des gens. L'industrie n'a pas véhiculé une grande identité en F-C, à part bien sur à Montbéliard, mais c'est plus une identité locale propre à la ville. nn3) Sinon pour ce qui est des langues comtoises, c'est sur que c'est désormais rapé, cuit, terminé, malheureusement :) Par contre je ne suis pas du tout d'accord quand tu dis que les langues n'auraient plus leur place aujourd'hui ... On peut dire en langue " française " le vendeur a égaré la garantie de mon lecteur MP3 : c'est bien à cause du fait que la langue s'est adapté. Comment se fait il que le breton, le corse, l'occitan, ... continue à exister ... L'occitan des troubadours s'est adapté pour pouvoir dire MP3, garantie, ordinateur, ... Bien sur je pense que la langue d'oil comtoise est rapée, ce qui est dommage quand on voit par exemple, que le Normand a encore un dynamisme, et que l'île de Jersey possède le " Jerseyan ", langue d'oil de la même famille, qui est encore parlée et défendue. Idem pour le Picard, le Wallon ... Je pense que l'on dévalorise beaucoup ce parler, en commencer par l'appelé Patois.nPar contre, je pense que le Francoprovencal a peut être encore un avenir ... Etant donné qu' il est défendu par les Savoisiens, les Dauphinois, les Valdotains, les Valaisans, ... etc ... Dominique Stich est par exemple une linguiste qui écrit sur le Francoprovencal : Grammaire, dictionnaire, ... Une version unifiée a été créé, dans le même esprit que l'occitan actuel. Par contre c'est sur que la variante comtoise, je me demande si beaucoup de sources restent. nnTu sais que webmaster en Francoprovencal se dit " Vuebmêstro "... Bien sur c'est de l'invention mais ça respecte la syntaxte de la langue. Xavier Gouvert, grand défenseur de la langue arpitane ( Francoprovencal ) et Franc-comtois a fait un site qui ne fonctionne plus trés bien mais existe toujours, des pages sont accessibles à : http://www.chez.com/xgouvert/eindex.htmlnnJe me permet de citer un passage de son site à propos de cela ( dans la FAQ ) :nnQuestion : Le francoprovençal n'est pas adapté au monde de l'an 2000. Comment parler des O.G.M. et des déchets nucléaires en patois ?nnRéponse : Le francoprovençal peut exprimer autant de choses que le français moderne. En effet, le français n'est pas apparu au XXème siècle, et au Moyen-âge le terme "déchet nucléaire" n'existait pas : simplement, chaque langue crée ou emprunte les mots dont elle a besoin à une époque donnée. Tout le vocabulaire technique et scientifique du français moderne est emprunté au grec et au latin ; on peut en dire autant de l'italien, de l'anglais, de l'allemand, du breton, etc. nPar exemple, le mot français "nucléaire" est formé sur le latin NVCLEVS, noyau. Le francoprovençal procède de même, et crée sans difficulté le mot nuclear. Ainsi, on parlera naturellement des equevilhes nucleares, des Organismos Geneticamen Modefiax, des protosoêrs, de la cibernetica et même de la vache fola... C'est ce que font les Valdôtains, qui parlent une langue bien vivante. nnFin de citation ... nnnBien sur ... j'ai bien peur que quand on se décide à l'étudier, ce soit en tant que " langue-morte "n n4) La France je me retourne dans la tête des tonnes de reflexion ... Bien sur la France a une histoire " commune ", désormais une langue commune ... Mais tout ça a été véritablement forcé ... Les annexions ont fait que tous les peuples qui sont retrouvés liés au royaume de France, ont participé à la révolution, un des évenements qui unit ( artificiellement ? ) véritablement les français, cimenté les liens, . Tout a été forcé ( on ne trouve pas que cela en France ::) ), et même si l'appartenance à la France est désormais spontanée, on a le droit de se poser des questions ...nn
nnnpierres sèchesnndate : le 19/01/2004 à 22:01nauteur : Nicolasnsujet : pierres sèchesn
Et voici un joli lien consacré aux constructions en pierre sèche... et des idées pour notre future rubrique architecture !nnhttp://www.pierreseche.comnntout simplement !n
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Mitch
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Pour Nico : Société d'émulation du Doubsrnrndate : le 10/01/2004 à 14:55rnauteur : Lacuzonrnsujet : Pour Nico : Société d'émulation du Doubsrn
J'ai eu ma convocation pour la prochaine réunion et le pot qui va avec, de la Société d'Emulation du Doubs :;) Je vais y aller ( Ca va me faire bizard de voir M. Ferrer ::D ... qui va me noter aux partiels ! ). Certaines conférences futures m'intéressent pas mal aussi, je m'inscrirai. Esperons que je ne sois pas trop perdu parmis les érudits :lol:nnnn*** Message édité par Lacuzon le 14/01/2004 18:19 ***nnn
nndate : le 14/01/2004 à 22:44nauteur : Nicolasnsujet : n
C'est surtout au niveau de la moyenne d'âge que ça va te faire drôle... mais les conférences sont souvent très bien, et il ne tient qu'aux jeune de venir en masse à ces conférences gratos, mais modestement médiatisées !nnA +, camarade Séquane !nnNico
nnnDevisenndate : le 02/01/2004 à 18:33nauteur : djsimonnsujet : Devisen
Histoire/Géo pour vendredi : Dissertation sur la Franche-Comté ! ::D "Ben msieur, tt est dit sur cancoillotte.net" ! ::P Mon prof connait en plus déja cancoillotte.net, alors jv essayer de pondre qqc de respectable ! C'est pourquoi j'aimerais savoir un ti qqc ! Quelqu'un peux-t-il m'éclairer sur la devise : "Comtois, rend-toi, nenni ma foi !" Cela évoque quoi au niveau historique et concrètement qu'est ce que ca veux dire ? Comtois, rend-toi, puisqu'il le faut, puisque rien y fait ? Merci bcp d'avance ... :;) nn*** Message édité par djsimon le 02/01/2004 17:33 ***nnn
nndate : le 02/01/2004 à 19:09nauteur : Saute-gouilletsnsujet : n
Bonsoir,nn
" Comtois, rends-toi ! Nenni ma foi ! "n nC'est ainsi qu'auraient répondu les Dolois du haut des remparts de leur ville aux assaillants qui leur enjoignaient de se rendre. Cette réplique est devenue la devise des Comtois et traduit bien leur opiniâtreté et leur détermination
nnMais que font nico et lacuzon ?
nndate : le 02/01/2004 à 19:41nauteur : Nicolasnsujet : n
D'après la tradition, c'est le dialogue (minimaliste !) tenu entre les Français et les Dolois assiégés en 1636.nn- " Comtois, rends-toi ! apostrophent les Françaisn- Nenni (non en ancien français), ma foi!" répondent les Comtois (autrement dit : allez vous faire f...).nnLa glorieuse (et victorieuse) résistance des Dolois inspira cette parole à un capitaine français : " Jamais gens ne se sont si vaillament défendus et n'ont témoigné tant de zèle pour le service de leur prince. Aussi ce peuple mérite-t-il une éternelle louange d'être sorti si glorieusement d'une affaire si difficile, dans laquelle il a acquis un honneur immortel".nnSi la résistance est authentique, la devise l'est-elle également ? Il est permis d'en douter. Pour ma part, je n'en ai pas trouvé de traces anciennes, et il me paraît probable qu'elle ait été inventée au XIXe siècle (ou peut-être même au début du XXe !), époque du renouveau "régionaliste" comtois.nnJe serais heureux de connaître la plus ancienne mention avérée de cette devise. Des Cancoill'nautes l'ont-elle repérée dans des ouvrages ! Si oui, à quelle date ?nnA suivre, ma foi !nnNicolasn
nndate : le 02/01/2004 à 19:55nauteur : Thiernsujet : n
La question de Simon revient fréquemment sous la plume des cancoillonautes et je pense qu'il serait fort bien venu de publier un petit quelque chose à ce sujet dans la rubrique "Histoire" afin de ne pas laisser la lampe (les lumières de Nico :;) ) sous le boisseau !nnDis Simon, tu ne crois pas que le Jean-Marc essaye de te favoriser avec un sujet pareil ! ::P
nndate : le 02/01/2004 à 21:02nauteur : Nicolasnsujet : n
C'est promis, je vais y réfléchir en partant de ma réponse ci-dessus, et en l'étoffant. nCela dit, je réitère mon appel à tous : je suis à la recherche de toute représentation ancienne des armoiries de la région et notamment de la devise, parce que personne ne semble savoir, actuellement, d'où elle vient et qui l'a "officialisée"...nnA bientôtnnNicolasnn
nndate : le 02/01/2004 à 21:39nauteur : djsimonnsujet : n
Ben écoute, j'en sais trop rien ... Enfin ca m'a permis de faire un ti coup de pub ! "Pr la doc, allez sur cancoillotte.net, le site le plus ouvert de la Franche-Comté". Le blem, c'est qu'il faut centrer également les recherches sur les limites régionales, les diparités internes, la région ds le contexte européen et mondial ... j'ai pr consigen de pas trop m'étaler sur les cultures, traditions, gastronomie, mileux naturesl ... dommage ! ::(
nndate : le 02/01/2004 à 21:42nauteur : djsimonnsujet : n
Ben tiens ! j'en oublie de remercier Nico pour ces lumières ! Chu sûr que toi, tu dois avoir un sacré paquet d'ampoules sous les pieds ! :lol: M%erci bcp : me voilà très bien renseigné, je vais pouvoir ressortir ma science, enfin ta science ! ::D
nndate : le 02/01/2004 à 23:14nauteur : Nicolasnsujet : n
Je t'en prie DjSimon :sun: .nnTout ce qui est comtois est nôtre...nnBon courage pour ta dissert' !nnNico
nndate : le 03/01/2004 à 10:29nauteur : Thiernsujet : n
Pas mal Nico la nouvelle redingote de cyberprof d'Histoire ! ::)
nndate : le 03/01/2004 à 12:51nauteur : Saute-gouilletsnsujet : Ben ...n
Bonjour,nnRedingote, ça faisait un moment que je ne l'avais entendu ce mot là ! Et le bicorne de cyber prof d'histoire hein :;) T'aurai pas mal à 'estomac des fois nico ? Ha zut pardon ! J'ai oublié que tu étais le n°5 :lol: nnEffectivement, pas évident de savoir de quand date cette devise. Si ça se trouve elle a peut-être été inventée par denfert-rochereau ;-)nn@+
nndate : le 10/01/2004 à 14:51nauteur : Lacuzonnsujet : n
Rien à ajouter ::D n
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