Alésia...
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Re: Alésia...
En lisant tous vos échanges j'ai de plus en plus le sentiment que César suit, depuis Langres jusqu'à la Saone, la route la plus au Nord possible. Mais il se garde cependant ses options de trajets pour rejoindre rapidement la Province.
Passé la Saone il se sent certainement mieux à l'abri d'une grosse surprise militaire car cette rivière n'est pas très commode à traverser; il prend alors la route plus directe vers le Sud entre la Saone rive gauche et le Doubs. Il n'infléchit à nouveau son parcours vers l'Est que lorsque ses éclaireurs lui font part des mouvements de l'ennemi. C'est donc là qu'il se dirige vers la Loue mais sans pouvoir l'atteindre avant Vercingétorix.
La suite est connue... et l'empoignade a lieu dans la zone d'Eternoz, l'idée de Vercingetorix étant certainement aussi de fixer César le plus longtemps possible à cet endroit pendant que ses amis attaquent et tentent de soulever la Province...
A bientôt
Peqa
Passé la Saone il se sent certainement mieux à l'abri d'une grosse surprise militaire car cette rivière n'est pas très commode à traverser; il prend alors la route plus directe vers le Sud entre la Saone rive gauche et le Doubs. Il n'infléchit à nouveau son parcours vers l'Est que lorsque ses éclaireurs lui font part des mouvements de l'ennemi. C'est donc là qu'il se dirige vers la Loue mais sans pouvoir l'atteindre avant Vercingétorix.
La suite est connue... et l'empoignade a lieu dans la zone d'Eternoz, l'idée de Vercingetorix étant certainement aussi de fixer César le plus longtemps possible à cet endroit pendant que ses amis attaquent et tentent de soulever la Province...
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Re: Alésia...
De plus passer si près des territoires germains = Grand dangerobelix a écrit :Tu as sans doute raison, Jost, mais je pense que le gros danger était l'armée de Vercingétorix . Traverser un pays ennemi dont les forces sont dispersées ne doit pas poser de gros problèmes à l'armée romaine . Tandis que l'armée reunie par Vercingétorix était le plus gros danger existant sur le territoire gaulois!

César a certes des Germains à ses côtés, mais se ne sont que des mercenaires


Alors Gemains devant, Germains dedans et Gaulois derrière...


"La vérité est une ligne tracée entre les erreurs."
Re: Alésia...
César ne nous dit pas qu'il est à Langres.peqa a écrit :En lisant tous vos échanges j'ai de plus en plus le sentiment que César suit, depuis Langres jusqu'à la Saone, la route la plus au Nord possible. Mais il se garde cependant ses options de trajets pour rejoindre rapidement la Province.
Nous trouvons sa trace "per extremos fines Lingonum" "par", "à travers" ou "le long" de l'extrême frontière des Lingons.
Autant rester à l'abri du côté lingon, et descendre vers le Sud.peqa a écrit :Passé la Saone il se sent certainement mieux à l'abri d'une grosse surprise militaire car cette rivière n'est pas très commode à traverser; il prend alors la route plus directe vers le Sud entre la Saone rive gauche et le Doubs.
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- Thierry39
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Re: Alésia...
Tout à fait d'accord avec toi Jost mais j'ai un doute : per peut signifier "le long" ?jost a écrit :César ne nous dit pas qu'il est à Langres.peqa a écrit :En lisant tous vos échanges j'ai de plus en plus le sentiment que César suit, depuis Langres jusqu'à la Saone, la route la plus au Nord possible. Mais il se garde cependant ses options de trajets pour rejoindre rapidement la Province.
Nous trouvons sa trace "per extremos fines Lingonum" "par", "à travers" ou "le long" de l'extrême frontière des Lingons.
Autant rester à l'abri du côté lingon, et descendre vers le Sud.peqa a écrit :Passé la Saone il se sent certainement mieux à l'abri d'une grosse surprise militaire car cette rivière n'est pas très commode à traverser; il prend alors la route plus directe vers le Sud entre la Saone rive gauche et le Doubs.

Tu m'prends t'y pour un idiot, de pas m'être renseigné là-d'ssus ? Un litre de vin chaque midi qu'on a droit ! et la chopine le soir !
Re: Alésia...
oui : le long de.Thierry39 a écrit : mais j'ai un doute : per peut signifier "le long" ?

Je crois que c'est la traduction qu'avancent les partisants d'Alise.
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Re: Alésia...
Ci-dessous un petit topo sur
L’extrême frontière des Lingons, en Séquanie.
« …Per extremos… » « Per » traduit par « le long », donc sur un parcours :
•en suivant « le long » de la frontière, mais du côté séquane. Autant dire, qu’il valait mieux rester du côté des Lingons.
« …Per extremos… » « Per » traduit par « à travers », donc en un point précis à un des deux extrêmes :
• Au Nord vers Lure. Le chemin sur la Province romaine se ferait sur l’autre versant du Jura, côté Helvète.
• Au Sud vers Auxonne soit par la vallée de la Saône, soit en coupant par les monts jurassiens.
L’extrême frontière des Lingons, en Séquanie.
« …Per extremos… » « Per » traduit par « le long », donc sur un parcours :
•en suivant « le long » de la frontière, mais du côté séquane. Autant dire, qu’il valait mieux rester du côté des Lingons.
« …Per extremos… » « Per » traduit par « à travers », donc en un point précis à un des deux extrêmes :
• Au Nord vers Lure. Le chemin sur la Province romaine se ferait sur l’autre versant du Jura, côté Helvète.
• Au Sud vers Auxonne soit par la vallée de la Saône, soit en coupant par les monts jurassiens.
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Re: Alésia...
Pour apporter une idée plus précise de ce que fut cette grande armée de César en déplacement. Je trouve que le texte de Camille Julian (1900) reflète très bien les intentions et arguments de Vercingétorix la veille de la bataille.
« …Son armée disposée en trois camps (au sud de l’Ouche ?), il réunit en un conseil de guerre les chefs des cavaliers, et, sans ambages, il annonça que le lendemain serait le jour, si longtemps attendu, de la grande victoire et de la liberté éternelle. — Les Romains, dit-il, battent en retraite. Mais César les ramènera, et en ramènera bien d’autres. Cet homme ne se lassera jamais de la guerre, ai on ne lui inflige pas un affront irréparable. Au lieu de décimer les légions, il faut en finir avec elles. — Et Vercingétorix commanda nettement qu’on les attaquât dans leur marche. Il énuméra les conditions favorables aux Gaulois : ils avaient en face d’eux, non pas un front de bataille, mais un interminable convoi d’hommes et de bagages ; lés troupes cheminaient en longue colonne, chaque légion séparée des autres par des trains d’équipage : il serait facile à des cavaliers gaulois de traverser et de retraverser cette file, d’achever l’isolement des cohortes, de faire main basse sur les bêtes et les voitures, les vivres et le butin. Si les légionnaires voulaient défendre leurs biens, ils n’auraient pas le temps de s’avancer pour se former en rangs de bataille : ils s’attarderaient à l’arrière, et c’en serait fait de toute résistance sérieuse. S’ils abandonnaient leurs bagages pour ne plus songer qu’à l’ordre de combat, ils resteraient dépouillés de leurs moyens d’existence et de leur prestige militaire. Quant à croire que les cavaliers romains sortissent du rang pour s’opposer à l’ennemi, les Gaulois savaient trop le peu qu’ils valaient pour avoir cette crainte. — Et enfin Vercingétorix rappela qu’il avait lui-même une infanterie solide et suffisante : il la rangerait en bataille devant les camps, prête à soutenir les combattants et à effrayer l’adversaire de ses cris et de sa vue… »
« …Son armée disposée en trois camps (au sud de l’Ouche ?), il réunit en un conseil de guerre les chefs des cavaliers, et, sans ambages, il annonça que le lendemain serait le jour, si longtemps attendu, de la grande victoire et de la liberté éternelle. — Les Romains, dit-il, battent en retraite. Mais César les ramènera, et en ramènera bien d’autres. Cet homme ne se lassera jamais de la guerre, ai on ne lui inflige pas un affront irréparable. Au lieu de décimer les légions, il faut en finir avec elles. — Et Vercingétorix commanda nettement qu’on les attaquât dans leur marche. Il énuméra les conditions favorables aux Gaulois : ils avaient en face d’eux, non pas un front de bataille, mais un interminable convoi d’hommes et de bagages ; lés troupes cheminaient en longue colonne, chaque légion séparée des autres par des trains d’équipage : il serait facile à des cavaliers gaulois de traverser et de retraverser cette file, d’achever l’isolement des cohortes, de faire main basse sur les bêtes et les voitures, les vivres et le butin. Si les légionnaires voulaient défendre leurs biens, ils n’auraient pas le temps de s’avancer pour se former en rangs de bataille : ils s’attarderaient à l’arrière, et c’en serait fait de toute résistance sérieuse. S’ils abandonnaient leurs bagages pour ne plus songer qu’à l’ordre de combat, ils resteraient dépouillés de leurs moyens d’existence et de leur prestige militaire. Quant à croire que les cavaliers romains sortissent du rang pour s’opposer à l’ennemi, les Gaulois savaient trop le peu qu’ils valaient pour avoir cette crainte. — Et enfin Vercingétorix rappela qu’il avait lui-même une infanterie solide et suffisante : il la rangerait en bataille devant les camps, prête à soutenir les combattants et à effrayer l’adversaire de ses cris et de sa vue… »
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Re: Alésia...
Je crois aussi que ce texte doit assez bien reflèter l'état d'esprit des Gaulois. Il faut y ajouter le fait que des troupes gauloises commencent aussi à attaquer directement la Province, ce qui accroit les soucis de César. C'est d'ailleurs bien la raison pour laquelle il prend le risque de reprendre un chemin plus direct (que l'Helvetie) pour rejoindre la Province.
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Re: Alésia...
Je suis en train de faire des recherches sur Alesia,je vais vous soumettre une thèse qui va surement en faire bondir plus d'un.
A bientôt.(j'aime bien les petits chapeaux inutiles sur les lettres maintenant que je sais comment il faut faire!!)
A bientôt.(j'aime bien les petits chapeaux inutiles sur les lettres maintenant que je sais comment il faut faire!!)
Rien n'est moins sûr que l'incertain.
Re: Alésia...
En trajet direct, par les montagnes du Jura, est le risque minimum pour César. "...quo facilius subsidium provinciae ferri posset..."peqa a écrit :C'est d'ailleurs bien la raison pour laquelle il prend le risque de reprendre un chemin plus direct (que l'Helvetie) pour rejoindre la Province.
Reste à savoir pourquoi ?
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Re: Alésia...
Bienvenue sur le Forumhderogier a écrit :Je suis en train de faire des recherches sur Alesia,je vais vous soumettre une thèse qui va surement en faire bondir plus d'un.
A bientôt.(j'aime bien les petits chapeaux inutiles sur les lettres maintenant que je sais comment il faut faire!!)
Et puisses-tu nous éclairer

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Re: Alésia...
Une bonne nouvelle année à tous les alésiopathes de l'univers ... 

Solem lucerna non ostenderent
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Re: Alésia...
Alésia à Meaux! Je n'y avais pas pensé mais pourquoi pas! Obe va nous trouver le texte qui justifie bien cette hypothèse
Peqa
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Re: Alésia...
Je n'ai pas trouvé de texte, j'ai trouvé mieux, les ruines d'Alésia! On distingue encore très nettement l'oppidum et les travaux de César . Ca se situe pas très loin de Meaux!peqa a écrit :Alésia à Meaux! Je n'y avais pas pensé mais pourquoi pas! Obe va nous trouver le texte qui justifie bien cette hypothèse
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Re: Alésia...
Bonne année Fred et bonne année à tous !obelix a écrit :Une bonne nouvelle année à tous les alésiopathes de l'univers ...

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Re: Alésia...
Bonne Année à tous, et bien venue aux nouveaux
Mais bien sûr la photo aérienne d'Obé est impressionnante, comment a t'on pu passer à côté! Il faut avoir des oreilles de Mickey sur les yeux
Mais bien sûr la photo aérienne d'Obé est impressionnante, comment a t'on pu passer à côté! Il faut avoir des oreilles de Mickey sur les yeux

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Re: Alésia...
Il s'agit simplement d'un petit Brie-collage ...B loiseau a écrit :Bonne Année à tous, et bien venue aux nouveaux
Mais bien sûr la photo aérienne d'Obé est impressionnante, comment a t'on pu passer à côté! Il faut avoir des oreilles de Mickey sur les yeux

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Re: Alésia...
Ce qui prouve bien au passage que César n'hésitait pas à s'envoyer en l'air
Alésia prend enfin des ailes
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